Aigles et Lys
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Toulon
Image illustrative de l'article Toulon
Blason de Toulon
Blason
Logo
Logo
Administration
Pays Drapeau de France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
(préfecture)
Arrondissement Toulon
(chef-lieu)
Canton Bureau centralisateur de Toulon-1
Toulon-2
Toulon-3
Toulon-4
Intercommunalité Toulon Provence Méditerranée
(siège)
Maire
Mandat
Hubert Falco
2014-2020
Code postal 83000, 83100, 83200
Code commune 83137
Démographie
Gentilé Toulonnais
Population
municipale
164 899 hab. (2012)
Densité 3 849 hab./km2
Population
aire urbaine
607 681 hab. (2009 )
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 20″ N 5° 55′ 48″ E / 43.1222, 5.9343° 07′ 20″ Nord
       5° 55′ 48″ Est
/ 43.1222, 5.93
  
Altitude min. 0 m — max. 584 m
Superficie 42,84 km2

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Toulon
Liens
Site web toulon.fr

Toulon ([tulɔ̃], Tolon / Touloun [tu'luᵑ] en provençal) est une commune du Sud-Est de la France, chef-lieu du département du Var et siège de sa préfecture. Troisième ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur derrière Marseille et Nice, elle abrite en outre le siège de la Préfecture Maritime de la Méditerranée. La commune est établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la rade de Toulon. Ses habitants sont appelés les Toulonnais.

La ville de Toulon est située dans le Midi de la France dans le sud-ouest du département du Var sur le littoral méditerranéen, à mi-chemin entre Marseille, à l'ouest, et Saint-Tropez, à l'Est. On la considère parfois comme la première ville à l'ouest de la Côte d'Azur.

164 899 habitants au dernier recensement de 2012, elle est la quinzième commune de France par sa population. Toulon est la ville centre d'une unité urbaine de 559 421 habitants[1], la neuvième de France par sa population. Elle est aussi située au cœur de l'aire urbaine de Toulon, qui regroupe 508 communes, la treizième plus grande aire urbaine de France avec 606 947 habitants en 2010. La ville est enfin le centre d'une communauté d'agglomération, Toulon Provence Méditerranée, la neuvième de France, qui rassemble douze communes et 424 390 habitants en 2008[2] soit 42,4 % de la population du département du Var. Le SCOT Toulon Provence Méditerranée, créé en 2002, regroupe 32 communes. Cuers a rejoint le périmètre du SCOT le 8 septembre 2010. Sa population est évaluée à 539 000 habitants au recensement de 2006.

Située entre mer et montagnes, capitale économique du Var, Toulon bénéficie de nombreux atouts naturels. La base navale (plus grand port militaire français), le commerce, les administrations (publiques ou privées), le tourisme et la recherche (pôle Mer PACA, IFREMER…) sont l'essentiel de l'activité économique de la ville, qui partage avec Hyères un aéroport par lequel transitent environ 500 000 passagers par an.

Le port de commerce de Toulon est le premier port français pour la desserte de la Corse. En 2009, 1 152 054 passagers ont embarqué depuis le Var, ce qui représente près de 40 % du trafic Continent-Corse. Ce développement est lié à la présence, depuis 2001, de la compagnie maritime Corsica Ferries. Depuis février 2012, cette compagnie est concurrencée sur Toulon-Bastia par une compagnie battant pavillon français, la SNCM (Société nationale maritime Corse Méditerranée). De plus, Toulon est la ville française en Méditerranée qui connaît une des plus fortes progressions en termes d'accueil des croisières. Toulon a ainsi accueilli 85 000 passagers en 2007, 250 000 en 2010, pour atteindre 320 000 croisiéristes en 2011[3].

La ville possède aussi une université (sciences, sciences humaines, lettres, droit, Staps et des pôles d’enseignement supérieur : les classes préparatoires aux grandes écoles du lycée Dumont-d'Urville, l’Institut supérieur de l'électronique et du numérique (ISEN Toulon) et l’Institut des sciences de l'ingénieur de Toulon et du Var ou encore Supméca Toulon.

Toulon est enfin dotée d'un Opéra, d'un Conservatoire national de région, de plusieurs musées, salles de concert (Palais Neptune[4] et Zénith-Omega) et d'un théâtre labellisé « scène nationale » : le Théâtre Liberté.


Géographie[]

Localisation[]

Agglomération toulonnaise vue depuis le Mont Faron

Agglomération toulonnaise vue depuis le Mont Faron

La ville de Toulon est distante de 65 km de Marseille dans le département des Bouches-du-Rhône, 139 km de Avignon, 149 km de Nice, 379 km de Lyon en région Rhône-Alpes, 839 km de la capitale française Paris, 190 km de la frontière italienne, 343 km de Gênes (Italie) et 430 km de Turin. Géographiquement, elle se localise à 122 km de la montagne de Lachens (1 714 mètres), point culminant du Var.

Rose des vents Évenos Le Revest-les-Eaux, Mont Faron La Valette-du-Var Rose des vents
Ollioules N La Garde
O    Toulon    E
S
La Seyne-sur-Mer Saint-Mandrier-sur-Mer - Rade de Toulon - Mer Méditerranée Le Pradet

Toponymie[]

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Toulon s'écrit Touloun en provençal selon la norme mistralienne[5] et Tolon selon la norme classique. La première mention du lieu, Telo Martius, figure dans l'Itinéraire d'Antonin (daté de la fin du IIIe siècle). La racine tol-on, reprise en occitan (teron/toron après rhotacisme), est très ancienne, probablement préceltique, et signifie "source, fontaine".

Histoire[]

Articles détaillés : Histoire de Toulon et chronologie de Toulon.

Préhistoire et Antiquité[]

Toulon 5.91420E 43

Vue satellite illustrant l'importance de la rade.

Avant la colonisation romaine, Telo Martius (de Telo : la déesse ligure des sources — ou du latin tolus : pied de colline — et Martius : dieu latin de la guerre, Arès chez les Grecs) était un abri des navires grecs croisant entre Massalia et Olbia, et une pêcherie de murex, gros escargot de mer servant à teindre les toges. Ligures, Celtes et Grecs y commercèrent puis s'y affrontèrent, jusqu'à ce que ces derniers fassent appel à Rome qui, après plusieurs campagnes contre les Celto-Ligures, annexe la région (appelée depuis lors Provincia: Provence) en l'an 120 avant notre ère.

Telo Martius devient alors l'une des deux teintureries impériales de pourpre, colorant naturel de couleur rouge, grâce à l'exploitation des Murex et des cochenilles du chênes kermès, alors dominants sur son territoire.

Moyen Âge[]

Point de relâche des bateaux de commerce, Telo, puis Tholon, Tolon, Touloun s'attache à protéger ce site exceptionnel fréquemment pillé par les pirates et les Sarrasins (mais aussi, en période de disette, base d'expéditions maritimes de rapine vers l'est ou le sud de la Méditerranée occidentale…).

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Toulon fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 13 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou, avant de conclure une trêve avec L’Isle-Saint-Geniès et le seigneur de Gémenos (décembre), puis de prêter hommage le 17 mars 1388[6].

Après le rattachement de la Provence à la France, Toulon devient un lieu de construction navale (sous Charles VIII) et sa rade est utilisée pour abriter des flottes militaires.

Ancien Régime et Révolution[]

Naval manoeuvres toulon 1777 img 9379

L'escadre de Toulon à la manœuvre en 1777, peu de temps avant le déclenchement de la Guerre d'Indépendance américaine.

Vauban fortifie la ville de Toulon qui reçoit l'escadre méditerranéenne de Louis XIV. Toulon est avec Brest, le seul port capable d'accueillir des grands vaisseaux de guerre aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ces derniers, qui sont de plus en plus lourds à cause du poids de plus en plus élevé de leur artillerie, nécessitent des tirants d'eau de plus en plus importants, soit 7 m après 1680. Le site est même meilleur que celui de Brest sous dominante de vents d'ouest, ce qui rend difficile la sortie des escadres. Toulon n'a pas ce problème, mais la Méditerranée est une mer presque fermée, et en cas de guerre, l'escadre de Toulon doit contourner l'Espagne pour rejoindre celle de Brest, ce qui demande beaucoup de temps. Après 1704, s'ajoute le risque d'être repéré et attaqué par les forces anglaises de Gibraltar au moment du passage dans l'Atlantique, comme ce fut le cas en 1758 et 1759 lors de la guerre de Sept Ans.

Un bagne s'y installa, les condamnés dormant sur de vieux bateaux démâtés, et travaillant à terre dans la journée (tous n'étaient pas enchaînés); d'autres (soumis aux peines les plus sévères) étaient affectés aux chiourmes des galères royales, à la mortalité très élevée. En fin de peine, beaucoup restèrent dans la région.

En 1707 Victor Amédée II de Savoie attaque la ville, bloquée par les navires de C.Showell, au mois de juillet et la flotte se saborde. La nuit entre le 22 et le 23 août les Savoyards se replient vers Nice.

Toulon était le lieu de départ et d'arrivée de la plupart des grandes expéditions militaires et coloniales françaises vers l'Afrique au cours de l'Ancien Régime et au XIXe siècle: par exemple, l'expédition d'Égypte, organisée par Najac et Vence, dirigée par Napoléon Bonaparte, partit de Toulon le 19 mai 1798. Bonaparte avait d'ailleurs gagné ses galons de général de brigade, le 22 décembre 1793, après le Siège de Toulon et sa reconquête par les armées révolutionnaires. La ville avait été ouverte aux Anglais par la fraction royaliste de ses habitants. Elle allait être débaptisée par la Convention nationale qui, par décret du 4 nivôse An II (24 décembre 1793), stipulait : « Le nom infâme de Toulon est supprimé. Cette commune portera désormais le nom de Port-la-Montagne ».

La question s'est posée de savoir si Toulon avait été « punie de sa trahison » par le fait que le siège de la préfecture ne lui soit pas attribué en 1800, lors de la création du corps préfectoral. L'argument d'une rancune personnelle de Bonaparte envers les Toulonnais justifiant ce transfert n'est pas recevable : non seulement Toulon devait d'abord redevenir un grand port de guerre, mais encore il convient de noter que les deux autres grands ports militaires français n'avaient pas reçu non plus, à cette même époque, le statut de préfecture. Ainsi Cherbourg n'était que sous-préfecture (la préfecture de la Manche étant attribuée à Saint Lô), de même que Brest (la préfecture du Finistère revenant à Quimper). Que Toulon ne soit qu'une sous-préfecture n'était donc pas, en tant que tel, une aberration historique et administrative.

Époque contemporaine (XIXe-XXe siècles)[]

INCONNU 79 - TOULON - Eglise St Jean - Bas du Cours Lafayette

Une rame du tramway de Toulon, au bas du cours Lafayette, devant l'église Saint-Jean, au début du XXe siècle.

Toulon Railway Station-1861

La gare de Toulon en 1859, photographiée par Édouard Baldus

Durant le XIXe siècle, Toulon accueille une importante immigration italienne liée au développement industriel et naval, ainsi que de nombreux Corses.

Les permutations de la Marine nationale avec l'arsenal de Brest créent aussi une communauté bretonne.

Le port de Toulon vit des moments historiques lorsque l'escadre russe, commandée par l'amiral Avellan, rend visite à la flotte française pour sceller l'alliance franco-russe, alors que la France est auparavant isolée diplomatiquement. Cela donne lieu à de grandes festivités menées par le vice-amiral de Boissoudy, le vice-amiral Vignes et M. Ferrero, maire de Toulon[7].

Seconde Guerre mondiale[]

Articles détaillés : Bombardement de Toulon et Bataille de Toulon (1944).
Toulon 1942

Sabordage de la flotte française à Toulon en 1942.

La ville est bombardée le 13 juin 1940 par la Regia Aeronautica italienne. En raison des conditions météorologiques défavorables, peu de dégâts seront toutefois infligés au port aux infrastructures.

Sévèrement éprouvée lors de la Seconde Guerre mondiale (sabordage de la flotte le 27 novembre 1942 veille de l'occupation allemande, bombardements américains du 24 novembre 1943), Toulon est libérée le 27 août 1944 par des unités de la 1re division de marche d’infanterie (1re DMI), de la 9e division d'infanterie coloniale (9e DIC), de la 3e division d'infanterie algérienne (3e DIA) et de la 1re division blindée (1re DB) de l'armée B[8]. Les forces était composées d'Européens d'Afrique du nord et de métropole, de Maghrébins (principalement 3e RTA) et de tirailleurs sénégalais. L'ensemble des forces militaires françaises est commandé par le général de Lattre de Tassigny[9],[10].

De 1945 à 2000[]

Après la guerre, le port ravagé est à reconstruire, ainsi que beaucoup de logements détruits ; de plus, à la fin de la Guerre d'Algérie, l'afflux des Pieds-Noirs revenus d'Algérie nécessite la construction rapide de nouveaux logements : autour de la vieille ville, qui se dégrade, s'élèvent alors de nouveaux quartiers de logements collectifs. « Petit Chicago » fut après la Seconde Guerre mondiale le surnom d'un quartier mal famé situé au bas de la vieille ville, juste à la sortie de la porte principale de l’arsenal. Ce surnom fut donné par les pêcheurs, ce qui contribua largement à asseoir la mauvaise réputation de la ville dans les années 1950.

La ville retrouve son statut de préfecture en novembre 1974.

À partir des années 1970 Toulon connait une forte déprise économique et sociale, et doit faire face à divers problèmes. Un taux de chômage élevé, un développement de la délinquance notamment dans le centre-ville en plein délabrement, une saturation du trafic routier lié à la mauvaise desserte autoroutière de l'agglomération, une gestion affairiste de la ville, notamment sous le mandat du maire Maurice Arreckx, contribuent à la victoire du Front national aux élections municipales de 1995, gouvernant la ville jusque 2001.

XXIe siècle : une mutation inévitable[]

En ce début de XXIe siècle, Toulon cherche à améliorer son image et à s'affirmer comme une véritable métropole régionale, à travers une revalorisation de son centre ancien, une amélioration des infrastructures de communication, et un développement économique.

En 2001, le maire sortant et ex-frontiste Jean-Marie Le Chevallier est battu à l'issue du premier tour des élections municipales par celui qui sera le premier magistrat de Toulon, Hubert Falco. Ce dernier commence par la réduction des charges de la ville, endettée à l'époque à hauteur de 214 millions d'euros, et la réhabilitation de Toulon, et en particulier du centre ancien. Il met également en place avec onze communes voisines la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée le 31 décembre 2001 pour porter les grands projets de la métropole toulonnaise.

En décembre 2009, Toulon reçoit la Marianne d'Or du développement durable pour son engagement dans des actions innovantes et modernes qui participent au développement local de la commune[11]. Au printemps 2014, la ville voit l'ouvrage du tunnel de Toulon s'achever complètement après environ 50 ans d'attente[12].

Politique et administration[]

Tendances politiques et résultats[]

Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Var.

Politiquement, Toulon est une ville de Droite. Après l'élection en 1959 de Maurice Arreckx membre de l'UDF, les maires qui lui ont succédé se sont pour la plupart réclamés d'une sensibilité de droite.

À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour[13] a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 38,24 %, soit 32 769 voix, suivi de Ségolène Royal avec 20,88 %, soit 17 892 voix, suivi de François Bayrou avec 15,63 %, soit 13 396 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 13,53 %, soit 11 598 voix, aucun autre candidat ne dépasse le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 62,77 %, soit 53 162 voix, pour Nicolas Sarkozy contre 37,23 %, soit 31 536 voix, pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte alors 107 452 inscrits sur les listes électorales toulonnaises. 81,86 %, soit 87 961 électeurs, ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 18,14 %, soit 19 491 électeurs, 3,71 %, soit 3 263 électeurs, ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 84 698 suffrages, soit 96,29 %, ont été exprimés.

Liste des maires[]

Article détaillé : Liste des maires de Toulon.

Les pouvoirs réglementaire, exécutif et judiciaire dans la cité sont exercés pour la première fois par Guillaume Martin nommé consul jusqu'en 1284. Les consuls furent élus jusqu'en 1313 remplacé par le conseil exécutif en 1315 et par son premier représentant Guillem de Saint-Pierre. Ces derniers perdurèrent jusqu'en 1381 avec l'élection de syndics annuels établis jusqu'en 1523. L'année suivante des consuls annuels sont nommés au sein de la ville jusqu'en 1691, apparièrent par la suite les maires consuls jusqu'en 1790. Au début de la Révolution, la commune est administrée par un maire élu, jusqu'à la reprise de la ville par les troupes républicaines, après un intermède exercé par les généraux, commandants de la place, la ville est gérée pendant six ans, par une commission municipale, ayant à sa tête un président désigné pour une période d'un mois, jusqu'à la reprise en main de l'administration française, par Bonaparte. En 1800, le premier maire de Toulon, Joseph Jacques François Martelly-Chautard (1734-1810), brigadier des armées navales, est nommé sous le régime de la loi municipale du 28 pluviôse an VIII (16 février 1800), par le Premier Consul et installé le 26 messidor an VIII (15 juillet 1800), après avoir prêté le serment de fidélité à la Constitution. Hubert Falco est depuis 2001 (réélu en 2008) l'actuel maire de Toulon.

Nom Dates du mandat Parti
16 Maurice Arreckx Maurice Arreckx 1959 1985
UDF
17 François Trucy 1985 1995
UDF
18 Jean-Marie Le Chevallier 1995 2001
FN
19 Hubert Falco Hubert Falco 2001
UMP

Les cantons[]

Les cantons de Toulon

Le découpage des cantons de Toulon avant 2015.

La ville de Toulon est divisée en neuf cantons de 1997 à 2015. À la suite des dernières élection départementale de mars 2015, sur les neuf cantons tenus par la droite[14] seuls quatre sont conservés:

Conseiller général Parti Canton Code cantonal Population Autre mandat
Robert Cavanna/Manon Fortias UMP 1er canton 83 27 hab. Adjoint au maire de Toulon/Conseillère Municipale déléguée
Michel Bonnus/Valérie Mondone UMP 2e canton 83 28 hab. Adjoint au maire de Toulon/Adjoint au maire de Toulon
Thierry Albertini/Hélène Audibert UMP 3e canton 83 29 hab. Adjoint au maire de La Valette du Var/Adjoint au maire de Toulon
Caroline Depallens/Jean-Guy Di Giorgio UMP 4e canton 83 30 hab. Adjoint au maire de Toulon/Adjoint au maire de Toulon

Les circonscriptions[]

Toulon est divisé en deux circonscriptions législatives :

  • 1re circonscription du Var (cantons de Toulon 1, 4, 5, 6, 7, 8 et 9), députée : Geneviève Levy (UMP)
  • 2e circonscription du Var (dont les cantons de Toulon 2, 3), député : Philippe Vitel (UMP)

Intercommunalité[]

Article connexe : Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée.
ToulonNDlemai

Les principaux lieux de l'agglomération toulonnaise.

Toulon appartient à la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, qui rassemble douze communes et 428 403 habitants en 2009[15] soit 41 % de la population du département du Var. Le SCoT Provence Méditerranée (Schéma de cohérence territoriale), créé en 2002, regroupe 32 communes. Sa population est évaluée à 539 000 habitants au recensement de 2006[réf. nécessaire].

Jumelages[]

Jumelages[16]:

  • Drapeau de l'Italie La Spezia (Italie) depuis le 25 octobre 1958Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées. Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées.
  • Drapeau de l'Allemagne Mannheim (Allemagne) depuis le 25 octobre 1958Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées. Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées.
  • Drapeau des États-Unis Norfolk (États-Unis) depuis le 21 décembre 1988Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées. Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées.
  • Drapeau de la Russie Kronstadt (Russie) depuis le 26 septembre 1996Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées. Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées.

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Culture et patrimoine[]

Lieux et monuments[]

Toulon Fort St

Fort Saint-Louis au Mourillon.

  • Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon (fin XIIe siècle), co-cathédrale du diocèse de Fréjus-Toulon (l'évêché est situé à Toulon, quartier de Beaulieu).
  • L'église Saint-François-de-Paule (1744).
  • L'église Saint-Louis.
  • L'église et l'ancien couvent Sainte-Philomène au Mourillon.
  • Opéra de Toulon, le plus grand opéra-théâtre de province.
  • La Tour royale (1514), une ancienne forteresse de défense de la rade puis prison jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
  • Fort Lamalgue.
  • Fort Saint-Antoine.
  • Fort Saint-Louis.
  • Ancien Fort des Pomets.
  • Tour Beaumont (Musée Mémorial du débarquement en Provence, inauguré en 1964 par le général De Gaulle).
  • Fort de la Croix-Faron.
  • Fort Faron.
  • Tour de l'horloge ou « tour carrée », dans l'enceinte de l'arsenal (seconde moitié XVIIIe siècle, ) anciennement sur pilotis. Très endommagée lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, son campanile a été refait au début des années 1950.
  • Corderie (XVIIe siècle) formant la partie nord de l'enceinte de l'Arsenal.
  • La porte de l'Arsenal[17],[18].
  • La porte du séminaire jésuite aujourd'hui sur le pavillon est de la Corderie.
  • Statue en l'honneur de Raimu, acteur provençal du début du XXe siècle.
  • Statue du Génie de la Navigation, carré du Port (statue en bronze, dénommée dans le langage populaire « Cul-vers-Ville », du fait qu'elle tourne le dos aux Toulonnais).
  • Monument de la Fédération, une fontaine de la Place de la Liberté, mettant en scène de façon très idéalisée le départ de la statue de la liberté de Toulon vers New York sur la frégate Isère.
  • Le bathyscaphe FNRS 3, esplanade de la Tour Royale.
  • Le monument national à la mémoire des Sous-Mariniers[19].
  • Halles Raspail.
  • Le monument aux morts de la guerre de 1914-1918[20];

Parcs, jardins et squares[]

Toulon Place Puget Fountain

Fontaine du 18e, place Puget.

Honorée de Trois Fleurs au concours des villes et villages fleuris, Toulon dispose d'une vingtaine de jardins et petits parcs. Le jardin Alexandre-Ier situé en cœur de ville, est le jardin de Toulon le plus ancien à avoir été aménagé et cela depuis 1852. La ville possède un exemplaire unique d'arbre, un figuier étrangleur, bouture provenant de la place Georges Tainturier, à Compiègne. Le jardin de la Tour Royale, inauguré en 2008, est le plus important parc créé à Toulon dans les années 2000.

Principaux espaces verts toulonnais (entre parenthèses : superficie en hectares)[21]
Antérieurs au Second Empire Aménagés sous le Second Empire Créés dans le dernier quart du XXe siècle Créés au XXIe siècle
  • Le jardin Alexandre-Ier (1,6)
  • Le jardin du Las, classé « espace naturel sensible » et « jardin remarquable » (1,5), abritant le Muséum
  • Le jardin d'acclimatation (0,8)
  • Le jardin de la Porte d'Italie
  • Le parc des Cèdres (0,7)
  • Le square de Broglie (0,4)
  • Le jardin Renouf (0,5)
  • Le jardin de Claret (0,4)
  • Le jardin Amiral-Orosco (0,337)
  • Le parc des Lices (9)
  • Le parc Raoulx (1,1)
  • Le parc de la Florane (1)
  • Le parc du Pré Sandin (2)
  • Le parc des Oiseaux (1)
  • Le square Abbé-Dhamar (0,4)
  • Le square Champ de Mars
  • Le square Girolami (0,35)
  • Le square Kennedy (0,4)
  • Le jardin de la Tour Royale (0,35)
  • Le parc paysager de Sainte-Musse (0,25)

Cultes[]

Différents cultes sont présents à Toulon ; les principaux sont : l'église catholique, dirigée par Dominique Rey évêque de Fréjus-Toulon siégeant avenue de l'Elisa, et comprenant une puissante « Fraternité Saint-Pie-X » disposant de ses propres lieux de culte (au Mourillon), le culte réformé (dont le principal temple se trouve rue Victor Clappier en centre-ville), plusieurs cultes évangéliques, le culte orthodoxe grec (rue Marius Andrieu à Bon Rencontre), russe (à Siblas) et français (à Aguillon), le culte judaïque (synagogue avenue Lazare Carnot à Saint-Roch), le culte musulman (mosquée En-Nour, rue Vincent-Courdouan, et salle de prière, bd. Ferdinand de Lesseps), le culte bouddhiste et le culte confucéen (lieux privés).

Bâtiments religieux[]

Article principal : Liste des édifices religieux de Toulon.
Toulon Cathedral Exterior

Cathédrale de Toulon.

La ville conserve un nombre important de bâtiments religieux. La Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon qui a été construite au XIe siècle sous l'impulsion du comte de Provence Gilbert de Boson qui désirait faire bâtir une église consacrée à la Vierge Marie. Inscrite au Monument historique par arrêté du 16 novembre 1949 puis classée par arrêté du 14 novembre 1997, elle est depuis 1957, la cathédrale du diocèse de Fréjus-Toulon, regroupant les diocèses de Toulon et de Fréjus.

Espaces culturels[]

L’offre culturelle de la ville s'étoffe depuis les années 2000 et la commune essaie depuis lors de développer cette activité. À titre d'exemple, le label National du Conservatoire de région, ou encore le Centre national de création et de danse Contemporaine de Chateauvallon[22].

Musées[]

Photo 008

Mémorial du débarquement en Provence.

Musee-arts-asiatiques-toulon-entree

Entrée du musée des Arts asiatiques.

Créé à la fin du Premier Empire et ouvert au public en 1814, le musée de la Marine de Toulon (une des cinq annexes du Musée national de la Marine qui se trouve au palais de Chaillot) est installé depuis 1981 place Monsenergue, à côté de la tour de l’horloge de l’arsenal et présente notamment une très importante collection de maquettes de bateaux et galères.

Inauguré en 1888, le Musée d'Art expose des tableaux des écoles flamandes, hollandaise, italienne et française (XVIe-XVIIIe siècles) et un fonds du XIXe siècle où figurent des œuvres de peintres provençaux comme le paysagiste toulonnais Vincent Courdouan.

Le nouveau Muséum d'Histoire naturelle[23] où le visiteur peut admirer de belles collections de minéralogie, de fossiles et d'animaux naturalisés, ainsi que de reconstitutions de dinosaures et d'hommes préhistoriques, se trouve dans le quartier du Jonquet, au jardin du Las, un « espace naturel sensible » et « jardin remarquable ». Il est classé Musée de France, tout comme le Musée de la Marine[24] et le Musée d'art (boulevard Leclerc). La Tour Beaumont érigée en 1845 au mont Faron héberge le Mémorial du débarquement en Provence. Celui-ci est inauguré le 15 août 1964 par le général de Gaulle pour commémorer le vingtième anniversaire du débarquement de Provence. Le musée consacre une exposition détaillée sur le déroulement des opérations militaires en Provence, avec de nombreuses cartes, photos d'époque, maquettes, mannequins et engins militaires.

Fondée en 1912, la société des Amis du vieux Toulon et de sa région est une association qui gère le musée du Vieux Toulon. Ce dernier retrace l'histoire de la ville et de son port. Il abrite également des objets ayant traits à l'histoire sociale, économique, religieuse, artistique ou militaire de Toulon. Il dispose notamment d'une impressionnante collection de plaques de cheminées (ce qui restait des maisons bombardées en 1943-1944). Le bâtiment qui abrite le Musée du Vieux-Toulon devant être transformé en hôtel, l'institution prévoit de déménager en 2015.

Toulon dispose d'une structure unique en son genre dans la région : le « Relais socio-culturel Peiresc »[25]. Créé en 1987 par l'inspection académique du Var, au sein du collège Peiresc, ce centre subventionné par les collectivités territoriales, et géré par l'Éducation nationale, dispose de 300 m2 d'expositions et ceux, dans tous domaines : rencontres d'artistes, conférences, ateliers artistiques, visites guidées, diffusion de vidéos d'art, expositions itinérantes et concerts.

Installée depuis son ouverture en 1989 dans une casemate, des remparts du XVIIe siècle, porte d'Italie, la galerie contemporaine des musées est consacrée à l’art contemporain. Ce site est l'un des équipements les plus importants de la ville en matière de création contemporaine, accueillant des expositions temporaires d’artistes nationaux et internationaux tout en restant à la fois un équipement servant à la promotion de la jeune création régionale.

Ancien siège de la sous-préfecture (jusqu'en 1974 date à laquelle Toulon redevint préfecture) puis hôtel de la présidence du Conseil général du Var, l'hôtel des Arts est depuis 1999 un centre culturel d'exposition de 600 m2, présentant l'art de la seconde moitié du XXe siècle à nos jours.

Inauguré en 2001, le Musée des Arts asiatiques se trouve encore dans la Villa Jules-Verne (maison bourgeoise du début du XIXe siècle, dans le quartier du Mourillon) et abrite des collections d'arts asiatiques datant pour les plus anciennes du XVIIe siècle, présentées par origine géographique : Chine, Japon, Inde, Tibet, Thaïlande, Mongolie, Cambodge, Java, Ceylan, Birmanie et Viêt Nam-Tonkin. Cette bâtisse devant être transformée en hôtel, l'établissement se cherche une nouvelle demeure pour 2015.

Installé dans une ancienne caserne du XIXe siècle, Boulevard Bazeilles, le musée archéologique du Centre Archéologique du Var[26] présente des objets usuels, œuvres d’Art, poteries et maquettes retraçant l'Antiquité, la navigation, l’activité économique de la vielle par le passé. Ce musée aussi doit déménager dès 2014 et se cherche un nouvel emplacement.

Située au cœur de la vieille ville, la maison de la photographie, inaugurée en 2002 constitue un tremplin pour les artistes de la région et s’inscrit dans le prolongement direct de la collection photographique constituée par Marie-Claude Beaud conservatrice du Musée d’Art de Toulon entre 1978 et 1982. Celle-ci compte plus de 400 œuvres des principaux représentants de la photographie française tels que Édouard Boubat, Bernard Plossu ou encore Willy Ronis.

La mairie d’honneur situé en face de la mairie principale sur le quai de Cronstadt compte un hall d’exposition qui est exclusivement réservé aux associations de l’agglomération toulonnaise.

Sites touristiques[]

Place-Ledeaut

Place Ledeau.

Atlantes Puget 2

Les Atlantes de Pierre Puget (1656-1658) sur la façade de la mairie d'honneur.

Toulon Pont Gustave Eiffel

Pont Gustave Eiffel.

  • Atlantes de Pierre Puget
  • Bateau sculpture (la véritable tête de proue est au musée de la marine).
  • Église Saint-François-de-Paule (XVIIe siècle).
  • Église Saint-Louis (néoclassique).
  • Fort Saint-Louis.
  • Mont Faron.
  • Place de la Liberté et sa « Fontaine de la Fédération » (1889).
  • Place Puget et sa « Fontaine aux Dauphins » (1780).
  • Place Raimu et la façade de l'opéra.
  • Plages du Mourillon.
  • Porte d'Italie.
  • Porte monumentale de l'Arsenal.
  • Porte monumentale de l'ancien séminaire des jésuites (façade est de la Corderie).
  • Statue du Génie de la Navigation (appelée aussi « Cuverville » – Cul-vers-ville – car il fait dos à la ville).
  • Rivière Neuve délimitant les quartiers de Bon-Rencontre et du pont Neuf (canal de détournement du Las entrepris par Vauban).
  • Tour Royale (avec parc et plage)
  • Zoo du Mont Faron

Bibliothèques[]

Toulon accueille 2 bibliothèques et 3 médiathèques qui sont gérées publiquement par la ville. À l'ouest de la ville dans le quartier du Le Pont du Las sur l'avenue principale, avenue du XVe Corps, on y trouve la médiathèque du Pont-du-Las, au centre-ville de Toulon, boulevard du Maréchal-Leclerc se situe la Bibliothèque du centre ville, dans le quartier du Mourillon se trouve la bibliothèque du stade nautique, il suit à Saint-Jean du Var la médiathèque de la Roseraie et la médiathèque de Sainte-Musse dans le quartier de Sainte-Musse.

Opéras, théâtres, cinémas et salles de spectacle[]

Theatre Liberté à Toulon

Le Théâtre Liberté de nuit

Toulon se dota en 1765 de son premier théâtre les « Fantaisies toulonnaises », nom qui sera repris plus tard en 2007, lors de la création de la première édition du festival de music-hall. La ville renoue enfin avec son passé artistique.

L'Opéra de Toulon, inauguré treize ans avant l’Opéra Garnier, est le plus important opéra de province[27]. Il propose un répertoire varié de classique et de moderne.

Inauguré en 1992, le Zénith Oméga de Toulon, l'une des plus grandes salles de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, accueille principalement des concerts d'artistes français tels que Johnny Hallyday, Pascal Obispo, Michel Sardou, Charles Aznavour, Zazie, mais aussi internationaux comme George Michael, Nirvana, Iron Maiden, Marilyn Manson pour ne citer qu'eux.

Dans les années 1950 à 1970, la ville de Toulon comptait un grand nombre de cinémas qui pour la plupart ont malheureusement disparu. Aujourd'hui ne subsistent plus que deux cinémas, le Pathé Liberté et le Royal, le plus connu d'entre eux car il est possible d'y voir des films en version originale. Ce dernier, lancé en mai 1993 par un passionné, Christian Braschi, propose tout au long de l'année des films d’art et d’essai[28] .

Depuis 1954, le palais des congrès de Toulon reçoit chaque année le Festival international du film maritime, d'exploration et d'environnement.

Enfin, depuis 2011 la Ville dispose d'un théâtre public ayant le statut de scène nationale, le Théâtre Liberté, dont la direction a été confiée à Charles et Philippe Berling, inauguré en présence de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication.

Toulon et les arts[]

Littérature[]

Article détaillé : Les Châtiments.

Toulon a inspiré quelques auteurs célèbres ou connus. Victor Hugo passa quelque temps à Toulon, visita le bagne et résuma ainsi dans son œuvre Choses vues les strictes lois qui étaient appliquées :

Tour royale

La tour Royale

« Rébellion, meurtre sur un camarade ou tout autre, coups à un supérieur (depuis l'argousin jusqu'à l'amiral, depuis le mendiant jusqu'au pair de France) : la mort - Évasion ou la tentative, coups à un camarde, injures à un supérieur, vol au-dessus de cinq francs etc. : trois ans de prolongation de peine ou trois ans de double chaîne - Jurer, chanter, refus d’obéir, refus de travail, ne pas se découvrir devant un supérieur (c'est-à-dire devant quiconque passe) etc. : Cachot ou la bastonnade ».

Au XIXe siècle, Victor Hugo consacre une partie du roman Les Misérables au bagne de Toulon où il voit le personnage de Jean Valjean purger une peine de dix-neuf ans d'emprisonnement. À la même époque il y a aussi Vautrin personnage dans Le Père Goriot d’Honoré de Balzac qui fuit le bagne de Toulon, ainsi que Gaspard Caderousse et Benedetto/Andrea Cavalcanti, tous deux issus du roman Le Comte de Monte-Cristo, d’Alexandre Dumas, père.

Près de Toulon, à Ollioules, réside l'écrivain Jacques Séréna, auteur de romans publiés chez Minuit et dont le drame se déroule parfois dans l'aire toulonnaise.

Toulon et son quartier du Mourillon sont également décrits dans le roman de Claude Farrère, Les Petites alliées.

À Toulon sont établies Les Presses Du Midi qui publient de nombreux auteurs varois telle que Jehanne de Champvallon, connue pour le roman X[1].

Peintures et la sculpture[]

  • Écoles de peinture et de sculpture de l'Arsenal active dans la décoration de la ville aux XVIIe et XVIIIe siècles Pierre Puget, Carravaque, Pierre-Jacques Volaire, Louis-Michel Van Loo
  • Peinture du XIXe siècle : Vincent Courdouan, Eugène-Baptiste Emile Dauphin, Paulin Guérin
  • Sculpture du XIXe siècle : André-Joseph Allar, Louis-Joseph Daumas, Benoît Lucien Hercule, Joseph Louis Hubac
  • Peinture du XXe siècle : Eugène Baboulène, Henri Pertus, André Filippi

Le Toulon Concert Band[]

Impliqué activement dans la vie culturelle toulonnaise, le Toulon Concert band, est un orchestre d'harmonie composé d'une quarantaine de musiciens, tous amateurs et bénévoles. Les Toulonnais ont pu les voir jouer dans différents lieux emblématiques de la ville lors d'« occasions particulières » (ArchiveWikiwixQue faire ?). Consulté le 2015-02-16. L'orchestre s'est produit sur la Place d'Armes en septembre 2013 dans le cadre de la Tall Ship Regatta, sur le Port en octobre 2014 pour les Rendez-vous Maritimes, ou encore chaque année au Fort Lamalgue dans le cadre des Journées du Patrimoine. Aussi, le Toulon Concert Band donne régulièrement des concerts au profit d'associations caritatives (l 'ADOSM, l'ANFEM, les Restos du Cœur).

Toulon à l'écran[]

Article détaillé : Liste de films se déroulant à Toulon.

Toulon ne dispose pas d'une image cinématographique importante, mais a su jusqu'à présent attirer quelques producteurs. En 1966, Pierrot le fou a été tourné partiellement aux environs des plages du Mourillon. En 1966, La Malédiction de Belphégor a été entièrement tourné à Toulon et dans sa région, à la fois devant et à l'intérieur de l'Opéra. Lors du début de l'année 2008, la ville a été le théâtre du tournage de scènes pour la deuxième saison 2 de la série produite par Canal+ Mafiosa, le Clan. Depuis le 7 novembre 2008, la web-série humoristique Noob créée par Fabien Fournier est tournée à Toulon et ses environs et est diffusée sur la chaîne de télévision Nolife. Le film Les Vacances de Ducobu (avec Élie Semoun) a été tourné en 2011 autour de la rade de Toulon.

Gastronomie[]

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La cade.

Gâteau Chanteclair

Le Chanteclair, gâteau typiquement toulonnais.

La cuisine toulonnaise est typiquement méditerranéenne. Elle est fortement influencée par la Provence, la Ligurie et le Piémont. Les principaux plats qui la caractérisent sont la bourride, les pieds et paquets, l'esquinado à la toulonnaise, les quenelles de merlan à la toulonnaise, les beignets de fleurs de courgette, la daube provençale, les farcis, les olives noires (AOC), la cade toulonnaise, la soupe au pistou, la tapenade, ainsi que bouillabaisse.

Le vin du Domaine du Clos Lamalgue est produit sur le territoire de la commune, ainsi que le Pastis de Toulon savoureux mélange d’anis, de réglisse et d’arômes divers, cousin du pastis de Marseille.

La cuisine toulonnaise est une cuisine qui utilise les ressources locales (huile d'olive, alevins, fruits et légumes, etc.) mais aussi de contrées plus lointaines, notamment d'Europe du Nord car les navires qui venaient chercher de l'huile d'olive arrivaient les cales pleines de denrées.

La viande provient des vallées avoisinantes tels que les moutons de Sisteron ou du haut et moyen-pays. Les poissons de roches telles les rougets et les alevins d'anchois sont souvent issus de la pêche locale. Les fruits de mers tels que les bogues, les oursins, les huitres et les nonats sont également très prisés.

En matière de pâtisseries, Toulon dispose du chichi frégi sorte de beignet provençal, le chanteclair (gâteau à base de meringue, de crème chantilly glacée, parfumée de praline et de moka) le galet du Mourillon (amandes-chocolat blanc), le caillou du Faron (un fondant praliné aux brisures de crêpes) et le béret du mousse (coque de chocolat noir fourré d'un praliné noisette au sucre cuit recouvert de chocolat blanc).

Langue d'oc[]

Article détaillé : Occitan.
BateautoulonII

Lou Souleu, Réseau Mistral

Toulon est historiquement une ville de langue provençale[29] comme l'atteste la toponymie médiévale de ses quartiers périphériques (les borcs en occitan)[30] mais également la toponymie actuelle (Le Mont Faron, Mourillon, Ubac, La Loubière, La Rode, etc.). C'est donc en provençal que l'autorité monarchique (en la personne de Jean-Baptiste de Coincy) placarda la ville d'affiches exhortant la population au calme et à la retenue un peu avant la Révolution et, à la même époque, la pièce provençale Maniclo d'Étienne Pélabon obtint un immense succès dans toute la région. Toulon possède une antenne du Félibrige fondée en 1898 : l'Escolo de la Targo. Parmi les grands auteurs toulonnais de langue d'oc on peut citer également : Victor Quintius Thouron, Charles Poncy, Pierre Fontan et Henri Espieux. La Coupo Santo est régulièrement entonnée lors des rencontres du RCT[31] et que les bateaux du Réseau Mistral portent chacun un nom en provençal. Enfin, au-delà des nombreux exemples toponymiques, de voirie, plaques commémoratives ou simple noms de pavillons et villas c'est également en provençal qu'est gravé l'hommage du monument aux morts du quartier du Mourillon.

Personnalités liées à Toulon[]

Nées à Toulon[]

Jean Aicard

Jean Aicard

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Camélia Jordana

  • Jean-Roch (1966), personnage public de la nuit
  • Jean Aicard (1848-1921), écrivain et académicien
  • Eugène Baboulène (1905-1994), peintre figuratif
  • Gilbert Bécaud (1927-2001), chanteur et compositeur
  • Jean Blondel (1929), spécialiste en science politique des politiques comparées
  • Ferdinand Brunetière (1849-1905), célèbre critique littéraire
  • Éric Champ (1962), ancien joueur de rugby à XV
  • Vincent Courdouan (1810-1893), peintre paysagiste
  • Jean-Michel Cousteau (1938), président de l'entreprise Ocean Futures Society, fils du commandant Jacques-Yves Cousteau
  • Philippe Cousteau (1940-1979), plongeur et explorateur, fils du commandant Jacques-Yves Cousteau
  • Mireille Darc (1938), actrice et réalisatrice
  • Michel-Ange Duquesne de Menneville (1700-1778), officier de marine, administrateur colonial et Gouverneur de la Nouvelle-France
  • Henri Espieux (1923-1971), poète et écrivain
  • André Filippi (1902-1962), peintre, imagier, santonnier
  • Patrice Franceschi (1954), aventurier
  • Claude Goasguen (1945), homme politique
  • Emmanuel Guttierez (1970), acteur
  • Razzy Hammadi, homme politique
  • Pierre-Louis Hus-Desforges (1773-1838), violoncelliste, chef d'orchestre et compositeur
  • Clément Imbert (1988), joueur de rugby à XV
  • Camélia Jordana, (1992), chanteuse
  • Maylis de Kerangal (1967), femme de lettres
  • Florence Klein (1955), journaliste et présentatrice météo
  • Désiré Lazare Lucca (1883)-(1972)1er pilote d'avion à s'être posé sur le terrain du Bourget le 9 octobre 1914
  • Jean Loste (1894-1960), As de la Première Guerre mondiale
  • Jean-Baptiste Malet (1987), journaliste d'investigation
  • Raymond Maufrais (1926-1950), explorateur
  • Félix Mayol (1872-1941), chanteur
  • Victor Micholet (1850-1920), homme politique et ancien maire de Toulon
  • Louis Marie de Milet de Mureau (1751-1825), général des armées de la République et ministre de la Guerre.
  • Georges de Nantes (1924-2010), prêtre catholique
  • Mireille Ozy (1927-1986), comédienne
  • Jérémy Parodi (1987), boxeur
  • Gabriel Péri (1902-1941), journaliste et résistant
  • Jules Muraire dit Raimu (1883-1946), acteur et vedette de music-hall
  • Sébastien Squillaci (1980), footballeur
  • Andrée Turcy (1891-1974), actrice et chanteuse
  • Louis-Michel van Loo (1707-1771), peintre
  • Christine Vanparys (1978), joueuse de handball
  • Léon Vérane (1886-1954), poète
  • Alexandre-Urbain Yvan (1765-1839), chirurgien
  • Régine Zambaldi, écrivain

Autres[]

  • Jean Ernest de Beurmann (1775-1850), général des armées de la République et de l'Empire, né à Strasbourg et décédé à Toulon.
  • Mourad Boudjellal (1960-), Propriétaire du Rugby club toulonnais
  • François Buchet (1777 - 1868 à Toulon), général.
  • Jacques-Yves Cousteau (1910-1997), explorateur sous-marin dont le navire, la Calypso, était basé à Toulon
  • Prosper Ferrero (1859-1927), ancien maire, décédé à Toulon.
  • Bruno Falba (1966-), écrivain, dialoguiste et scénariste Dracénois vivant à Toulon
  • Cathy Guetta (1967), organisatrice de soirées et de spectacles, épouse et associée de David Guetta.
  • Jean-François Micas (1749-1825), général des armées de la République et de l'Empire, se signale lors de la prise du Mont Faron lors du siège de Toulon en 1793. Mort dans cette ville.
  • Henri Rieunier (1833-1918), commandant en chef et préfet maritime de Toulon, commandant en chef de l'escadre de la Méditerranée occidentale et du Levant, ministre de la marine et député.
  • Philippe Tailliez (1905-2002), toulonnais depuis 1924, explorateur sous-marin commandant l'aviso Élie-Monnier basé à Toulon, sur lequel son émule Jacques-Yves Cousteau commença sa carrière, épopée décrite dans le livre Le Monde du silence.
  • Justes parmi les Nations à Toulon :
    • Jeanne Hertel.
    • Marie-Thérèse Roux.

Héraldique, logotype et devise[]

Article détaillé : Blason de Toulon.
Blason de Toulon

Blasonnement : D'azur à la croix d'or.

Les grandes armes de Toulon (à droite) : D'azur à la croix d'or ; ornements extérieurs : l'écu timbré d'une couronne murale d'or crénelée à cinq tours, soutenu par deux branches de chêne à dextre, de laurier à senestre, au naturel, croisées en pointe en sautoir retenant une banderole d'azur chargée de la devise en lettres d'or « Concordia parva crescunt » (« Par la Concorde les petites choses deviennent grandes »), la Croix de Guerre française 1939-1945 avec palme, appendue en pointe à la croisure de branches.

Grandes armes de Toulon

La devise de la ville est Concordia parva crescunt (« Par la concorde les petites choses grandissent »).

Pour approfondir[]

Bibliographie[]

  • sous la direction de Maurice Agulhon, Histoire de Toulon, Toulouse, Privat éditeur, 1980.
  • Français :
    Georges Blond, Rien n'a pu les abattre - 1967 Presses de la Cité (histoire de Toulon depuis l’Antiquité jusqu'à la fin des années 1960).
  • Français :
    Maurice Arreckx, Vivre sa ville, La Table ronde, 1982 ; Toulon, ma passion, 1985
  • Français :
    Jean-Jacques Antier, La Flotte Se Saborde - Toulon 1942, Presses De La Cité 1992
  • Français :
    Virginie Martin, Toulon la noire, le front national au pouvoir, Denoël 1996
  • Français :
    Jean-Pierre Thiollet, Le Chevallier à découvert, Laurens, 1998
  • Français :
    Virginie Martin, Toulon sous le Front national, Analyse d'entretiens non directifs, L'Harmattan 2002
  • Français :
    Denis Lochouarn, Le quartier Armand Barbès, histoire d'un coin de Toulon, Toulon, Les Amis de François (imp. du Sud-Est), 2003

Articles connexes[]

  • Liste des communes du Var
  • Histoire de la marine française
  • Var (département) ; Var (fleuve)
  • Liste de personnalités nées à Toulon
  • Liste des évêques de Toulon
  • Tramway de Toulon
  • Bagne de Toulon
  • Pierre André de Suffren
  • Affaire Ullmo
  • Quartier et arsenal du Mourillon
  • Siège de Toulon (1707)
  • Bataille de Toulon (1744)
  • Siège de Toulon (1793)
  • Sabordage de la flotte française à Toulon

Liens externes[]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[]

Notes[]

Références[]

  1. Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Unité urbaine de Toulon, consulté le 22 octobre 2011
  2. Toulon, Résultats du recensement de la population de 2008 - Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée
  3. Le port de Toulon mise sur la croisière
  4. Site du Palais Neptune.
  5. Le provençal pour les nuls, 2011, pages 18 et 84
  6. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408.
  7. L'Illustration, 14 octobre 1893
  8. rattachée à la 7e armée américaine du général Alex Patch
  9. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, Paris, éd. Autrement, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1)   , p. 32
  10. Paul Gaujac, La Bataille et la libération de Toulon : 18 au 24 août 1944, Nouv.eds Latines, 1994
  11. La Marianne d'or du développement durable pour Toulon
  12. Inauguration du tunnel de Toulon : « Un grand ouf de soulagement » pour Hubert Falco, sénateur maire de Toulon.
  13. Résultats électoraux indexés sur le site du journal Le Figaro
  14. « Cantons de Toulon », Insee (consulté le 01/07/2007)
  15. Toulon, Résultats du recensement de la population - 2006
  16. « Jumelages: Toulon et ses villes jumelées », Mairie d'honneur de Toulon (consulté le 2015-02-15)
  17. collectif, Coordination Association Culture et Patrimoine - Conservation régionale des monuments historiques de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Travaux de restauration Ville de Toulon, Porte de l’arsenal. Ministère de la culture et de la communication, Ministère de la Défense - Marine nationale, Lignes, septembre 1988, 6 p.
    Histoire ; Architecture ; Sculpture
     
  18. « Notice no PA00081748 », base Mérimée, ministère français de la Culture L'ancienne porte de l'Arsenal, remontée au musée : classement par arrêté du 4 mai 1910
  19. Inauguration du monument national à la mémoire des sous-mariniers
  20. Var / Toulon. ― Le monument aux morts de la guerre de 1914-1918, place Gabriel-Péri, en totalité, y compris les grilles qui l'entourent (cad. CP 210) : inscription par arrêté du 22 février 2010
  21. « Parcs et jardins, Toulon », sur Frequence-Sud (consulté le 27 octobre 2011)
  22. Châteauvallon, Centre de création et de diffusion culturelles
  23. Muséum d’histoire naturelle de Toulon et du var
  24. Musée national de la marine
  25. [1]
  26. [2]
  27. La belle épopée d'un monument.
  28. Le Royal transforme l’essai .
  29. René Merle, Inventaire du texte provençal de la région toulonnaise. GRAICHS : Six-Fours, 1986.
  30. Toulon comptait donc ainsi un Borc del Portalet, un Borc del Predicados, un Borc de Dona Borgna à l'oest et un Borc de la Lauze ou de la Roca Blava, un Borc de Santa Catharina et un Borc de Sanct Michael à l'est. In Masse Danièle, Toulon pas à pas. Horvath : Barcelone, 1993. Page 8.
  31. Exemple filmé lors d'une rencontre avec Montpellier, consulté sur youtube.com le 6/9/2011
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