Aigles et Lys
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Né à Meyrueis le 22 février 1748[1] dans un couple issu de deux familles nouvellement converties, Louis Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur est le fils de Pierre Bragouse de Saint-Sauveur, ancien capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandant de Meyrueis et seigneur de Camprieu, où il exploite un filon de galène argentifère (entre 1776 et 1789), lui-même fils de François Bragouse (1687-1753) qui a acheté la seigneurie de Saint-Sauveur (des Pourcils) en 1732[2], et de Madeleine-Suzanne de Thomassy, fille du seigneur de Gatuzières[3]. Grand vicaire de Mgr Dillon, le dernier archevêque de Narbonne, en 1789, Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur se réfugie dans sa ville natale lors des événements révolutionnaires. Il devient curé provisoire de la paroisse de Meyrueis en 1794. Nommé curé archiprêtre de la cathédrale de Mende (1803), il en devient vicaire général en 1805. Le 31 mars 1809, Napoléon Ier le nomme évêque de Poitiers. Le pape Pie VII refuse motu proprio de le confirmer car cette nomination n'est pas régulière. Il administre néanmoins ce diocèse jusqu'à la Restauration puis se retire ensuite à Paris où il meurt peu de temps après[4].

Son frère, François Guillaume Bragouse de Saint-Sauveur, premier lieutenant-colonel du régiment de Navarre, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, est seigneur de Saint-Sauveur. Émigré à la Révolution, il est condamné à mort et son hôtel particulier meyrueisien du XVIIe siècle est vendu comme bien national en 1794. À son retour en France, il tente de reprendre l'entreprise d'extraction d'argent de Camprieu en 1804 mais décède l'année suivante (1805). En 1808, la famille Bragouse obtient une concession de cinquante ans pour cette mine mais y renonce dès 1822 sans l'avoir exploitée[5].

Références[]

  1. Fiche généalogique de Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur
  2. Généalogie de la famille Bragouse de Saint-Sauveur
  3. Fiche généalogique de Madeleine-Suzanne de Thomassy
  4. En 1816 ou 1825 ?
  5. Cet édifice est répertorié dans la base Mérimée, base de données sur le patrimoine architectural français du ministère de la Culture, sous la référence IA00128667.


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