Royaume de Wurtemberg
Königreich Würtemberg (de)
1806 – 1918
Carte du royaume de Wurtemberg
Statut | Monarchie constitutionnelle, membre de la Confédération germanique puis de l'Empire allemand |
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Capitale | Stuttgart |
Population | 1 881 505 hab. (1875) 2 437 574 hab. (1910) |
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Superficie | 19 517 km² (1910) |
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1er janvier 1806 | Création |
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1806 | Rejoint la Confédération du Rhin |
18 juin 1815 | Confédération germanique |
Septembre 1819 | Constitution |
18 janvier 1871 | Intégration à l'Empire allemand |
9 novembre 1918 | Révolution allemande |
(1e) 1805-1816 | Frédéric Ier |
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(De) 1891-1918 | Guillaume II |
Entités précédentes :
Le royaume de Wurtemberg était un des 25 États souverains de l'Empire allemand. Il fonctionnait comme monarchie constitutionnelle, et entra dans la Confédération de l'Allemagne du Nord le 25 novembre 1870 et dans l'Empire allemand en janvier 1871.
Histoire[]
Le duché de Wurtemberg fut élevé en royaume par Napoléon Ier le 26 décembre 1805 à la suite du ralliement de Frédéric Ier de Wurtemberg à la cause française. Il fut confirmé au Congrès de Vienne. Sa constitution, établie en 1819, fut modifiée en 1868 et en 1874. En 1918, la monarchie fut abolie à l'issue de la Première Guerre mondiale et l'État libre populaire de Wurtemberg fut proclamé.
Territoire[]
Le 26 décembre 1805, le traité de Presbourg attribue au royaume les territoires suivants :
- Les cinq villes du Danube, savoir : Ehinge, Munderkingen, Riedlingen, Mengen et Saulgau, avec leurs dépendances ;
- Le Haut et le Bas Comté de Hohenberg ;
- Le landgraviat de Nellenburg et la préfecture d'Altdorf, avec leurs dépendances, la ville de Constance exceptée) ;
- La partie du Brisgau faisant enclave dans les possessions wurtembergoises et située à l'est d'une ligne tirée du Schlegelberg jusqu'à la Molbach ;
- Les villes et territoires de Villigen et Bräunlingen.
Il permit aussi au roi de prendre possession du comté de Bonndorf.
Le traité du 12 juillet 1806, créant la Confédération du Rhin, attribua au royaume les territoires suivants :
- Les possession des princes et comtes de Waldbourg ;
- La seigneurie de Baindt, que le recès de 1803 avait donné au comté d'Aspremont-Lynden ;
- Le comté d'Egloff, sur l'Argen, appartenant, jusqu'en 1804, aux comtes de Traun-Abensberg, puis acheté par le comte de Windischgraetz et élevé au rang de principauté ;
- Le comté de Gutenzel, ancienne abbaye attribuée, en 1803, au comte de Törring ;
- Le comté de Heggbach, ancienne abbaye attribuée, en 1803, au comte de Bassenheim ;
- Le comté d'Isny, ancienne ville libre et abbaye appartenant au comte de Quadt ;
- Le comté de Kœnigseck-Aulendorf, ;
- Le comté d'Ochsenhausen, ancienne abbaye élevée au rang de principauté, attribuée à la maison de Metternich-Winebourg-Beilstein ;
- Le comté de Roth, ancienne abbaye appartenant au comte de Wartemberg ;
- Les comtés de Schussenried et Weissenau, ancienne abbayes, propriétés des comtes de Stenberg ;
- Les seigneuries de Mietingen et Sullmingen, du comte de Plettenberg ;
- La seigneurie de Neu-Ravensbourg, du prince de Dietrichteins ;
- La seigneurie de Tannheim, du comte de Schæsberg ;
- La seigneurie de Warthausen, appartenant à une branche de la maison de Stadion ;
- La seigneurie de Weingarien, appartenant à la maison de Nassau-Orange-Fulde, excepté le village de Hagnau, situé sur le lac de Constance, placé sous la souveraineté badoise ;
- Les possessions du prince de la Tour et Taxis, sur le lac de Feder ;
- Les seigneuries de Gundelfingen et de Neufra, appartenant à la maison de Fürstenberg ;
- La partie du Limpourg-Gaildorf n'appartenant pas déjà au roi de Wurtemberg, mais aux princes et comtes de Solms, de Lœweinstein-Wertheim, de Pûckler et autres princses ;
- Les possessions de la maison de Hohenlohe, excepté une partie attribuée au roi de Bavière ;
- La partie de la principauté de Krautheim; située sur la gauche de la Jagst.
Armoiries[]
Le royaume portait : parti au 1 d'or, à trois demi ramures de cerf de sable, qui est de Wurtemberg et au 2 d'or aux trois lions passant de sable, qui est de Souabe.
Voir aussi[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- Hymne wurtembergeois (vidéo) dont l'air rappelle la Marseillaise. Les paroles sont de Justinus Kerner. L'hymne a pour titre Preisend mit viel schönen Reden ou Der rechte Fürst.
- Preisend mit viel schönen Reden actualisé (vidéo) : Preisend mit viel schönen Reden avec une strophe supplémentaire dédiée au VfB Stuttgart ; hymne interprété par la Rote Tor Fraktion ; vidéo visionnée le 10 octobre 2010
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