François Alphonse d'Yversen | ||
Titre | 1er Baron d'Yversen d'Aussendal[1],[2] (1814 ou 1817 – ) | |
---|---|---|
Autre titre | Seigneur de Saint-Fonds et du Pouget | |
Successeur | Guillaume Alphonse Frédéric d'Yversen | |
Arme | Cavalerie | |
Allégeance | Royaume de France Armée de Condé Empire français Royaume de France | |
Grade militaire | Capitaine | |
Conflits | Guerres révolutionnaires | |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis | |
Biographie | ||
Dynastie | Famille d'Yversen | |
Origine | Royaume de France | |
Nom de naissance | Roch François Alphonse d'Yversen de Sain-Fons | |
Naissance | 2 octobre 1769 Gaillac Languedoc | |
Père | Jean-François d'Yversen | |
Mère | Jeanne Marie Victoire de Druillet | |
Conjoint | Adèle d'Olivier du Faget | |
Enfants | Augusta Guillaume Alphonse Frédéric | |
modifier |
Roch François Alphonse, baron d'Yversen d'Aussendal[1],[2] (né à Gaillac le 2 décembre 1769[1]), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Biographie[]
« Très ancienne famille du Béarn[3] » ou « du Languedoc[4],[5] », la famille d'Yversen, représentée à l'assemblée de la noblesse, tenue à Toulouse en 1789, produisit ses preuves de noblesse devant M. d'Hozier, juge d'armes de France[6],[n 1].
M. Roch-François-Alphonse d'Yversen, né à Gaillac (Languedoc), seigneur de Saint-Fonds et du Pouget (en Albigeois)[6], était capitaine de cavalerie et chevalier de Saint-Louis[3],[6],[1].
Il avait épousé Adèle, benjamine des filles de messire Thomas Elisabeth d'Olivier, marquis du Faget, lieutenant des maréchaux de France à Toulouse[3]. Il eut avec son épouse deux enfants[3].
Émigré sous la Révolution française, il rejoint l'armée de Condé comme officier[7]. À la même époque (18 novembre 1793), son épouse et sa belle-sœur sont conduites à la prison de Saint-Sernin, à Toulouse, pour avoir tenté de corrompre un secrétaire du représentant du peuple[8] afin d'obtenir l'élargissement de leur père reclus à la Visitation de Toulouse comme « aristocrate rusé et très dangereux dans toutes les circonstances »[7]
Revenu en France sous le Premier Empire, Roch-François-Alphonse d'Yversen d'Aussendal fut fait baron de l'Empire sur promesse d'institution de majorat par décret impérial du 2 janvier 1814[1],[2]. La chute du régime ne lui permit pas d'obtenir ses lettres patentes.
Il obtint le titre de baron, avec création d'un majorat (dotation de 5 450 francs[9]), par lettres patentes datées du 15 novembre 1817[6]. Elles furent enregistrées par la cour royale de Toulouse, le 9 février 1818[6].
Ascendance et postérité[]
Fils aîné de Jean-François d'Yversen de Saint Fons (29 septembre 1711 - 1778[8] ), capitaine de cuirassiers, chevalier de Saint-Louis, membre de la loge de la Parfaite Harmonie à Gaillac[8] et de Jeanne Marie Victoire de Druillet (1747-1811[8] ), Roch François Alphonse d'Yversen avait une sœur, Catherine (Gaillac, 6 novembre 1772 - 17 avril 1837), mariée le 16 octobre 1796 à Gaillac (Tarn), avec Louis Charpentier de Cossigny (1766-1837), dont postérité.
- De son mariage avec Adèle[7] d'Olivier du Faget ( † 3 mars 1860 à Toulouse, Haute-Garonne), fille de Thomas Elisabeth[7] (dit « Louis »[3]) d'Olivier, baron d'Auriac, marquis du Faget, capitaine de cavalerie[7], lieutenant des maréchaux de France à Toulouse[3] et de Marguerite Augusta de Boyer, dame d'Odars. De leur mariage sont nés deux enfants[3] :
- Augusta d'Yversen, mariée à M. Alexandre d’Arbou, frère de Mgr d'Arbou, évêque de Bayonne, dont postérité[3] ;
- Guillaume-Alphonse-Frédéric, 2e baron d'Yversen (Toulouse, 17 mars 1806 - Gaillac, 18 octobre 1889)[1], propriétaire à Gaillac en 1869[6], marié le 5 février 1828 à Carmaux[10], avec Blanche Françoise Pauline de Solages (28 août 1807 - Montauban, 21 juin 1880[10]), fille de Gabriel Hippolyte, comte de Solages (1772-1811), marquis de Carmaux[3], chevalier de la Foi[10] et de Blanche de Bertier de Sauvigny (1784-1843)[7], dont deux fils et cinq filles[1],[3] :
- Adolphe (mort en bas âge)[1] ;
- Blanche Marie Julie (1er juin 1830 - Gaillac, 18 avril 1912) ;
- Gabrielle Marie Caroline (Gaillac, 3 juillet 1832 - Castres, 4 mai 1917), mariée le 15 octobre 1856 à Gaillac (81), avec Hippolyte, 3e baron de Lacger (1825-1895), dont postérité ;
- Marie Gabrielle Augusta (6 décembre 1835 - 30 mars 1884) mariée, le 17 avril 1858[4], avec Gabriel-Marie-Paul baron de Scorbiac (1833-1864), dont postérité ;
- Hippolyte-Jean-Marie d'Yversen (Toulouse (Haute-Garonne), 1er février 1840 - Gaillac (Tarn), 30 octobre 1880)[10],[7], marié le 8 avril 1869[1] à Bordeaux[10],[7], avec Charlotte-Léontine-Marguerite-Marie de Lur-Saluces (24 mai 1848 - 1927), dont :
- Bernard, « baron d'Yversen » (né le 22 septembre 1873)[1] ;
- Alphonsine-Marie-Thérèse (née le 10 avril 1870[1]), mariée le 31 mars 1897, à Henri Marie Joseph Jacques, comte de Noblet d'Anglure[1] (Moulins (Allier), 28 juillet 1862 - 4 mai 1936), saint-cyrien (promotion d'Égypte : 1881-1883)[7], capitaine à l'état-major du XVIIIe corps d'armée[7], chevalier de la Légion d'honneur (10 novembre 1920)[11], dont postérité ;
- Henriette (Bordeaux[7], 15 juillet 1871[1] - Paris, 1959[7]), mariée le 4 août 1904 avec François de Simart de Pitray (1869-1955), saint-cyrien (promotion de Tombouctou : 1887-1889)[10], chef d'escadrons de chasseurs à cheval[10], dont postérité ;
- Marie Joseph Charles, 3e baron d'Yversen (1889) (Cannes (Alpes-Maritimes), 21 mars 1876 - Évreux (Eure), 30 juin 1904), saint-cyrien (promotion la Première des Grandes Manœuvres : 1896-1898)[7], lieutenant au 6e régiment de dragons[10], marié avec Simone de Villebois-Mareuil (1882-1976), fille de Georges, comte de Villebois-Mareuil (1847-1900) et de Paule Estrangin (1862-1894), dont :
- une fille ;
- Marie (morte en bas âge)[4] ;
- Marie Louise Adrienne (12 janvier 1844 - 21 août 1857).
Distinctions[]
Titres[]
- Seigneur de Saint-Fonds et du Pouget (en Albigeois)[6] ;
- Baron d'Yversen d'Aussendal et de l'Empire sur promesse d'institution de majorat par décret impérial du 2 janvier 1814[1],[2] ;
- Titre de baron d'Yversen d'Aussendal[1],[2], avec création d'un majorat[2] (dotation de 5 450 francs[9]), par lettres patentes datées du 15 novembre 1817[6],[5] et enregistrées par la cour royale de Toulouse, le 9 février 1818[6].
Décorations[]
Héraldique[]
Armoiries | Blasonnement | |
---|---|---|
Armes du baron d'Yversen d'Aussendal
D'or, à un cerf ailé et élancé (ou courant[5]) de gueules, ramé de sable ; au chef d'azur, chargé d'un soleil rayonnant d'or, accosté de deux croissants d'argent[6],[5],[4]. |
Notes et références[]
- ↑ Officier du roi qui tenait les registres des armes de quiconque avait le droit d’en porter, décidait et ordonnait lorsque des contestations survenaient au sujet des titres ou en matière d'armoiries.
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 et 1,14 Révérend 1897, p. 407.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Maltagenealogy.com 2011.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 et 3,9 Loÿs 1861, p. 196.
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Révérend 1897, p. 408.
- ↑ 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Rietstap 1884.
- ↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 et 6,10 Brémond 1869, p. 253.
- ↑ 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 et 7,12 Roglo 2012.
- ↑ 8,0 8,1 8,2 et 8,3 Seauve 2014.
- ↑ 9,0 et 9,1 Gourdon de Genouillac 1869, p. 198.
- ↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 et 10,7 Généanet 2003.
- ↑ Léonore 19800035/567/64577.
Annexes[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- « Roch François Alphonse d'YVERSEN » , sur le site de Généanet, base de donnée généalogique ;
- (en) « Maltagenealogy.com », List of Titles granted during the French Empires, sur www.saidvassallo.com (consulté le 3 décembre 2011) ;
- « Registres de transcription des lettres patentes de collation ou de confirmation de titres. 24 avril 1808 - 30 octobre 1830. BB/29/967 », Titre de baron, accordé par décret du 2 janvier 1814, à Roch, Francois, Alphonse d'Yversen d'Aussendal., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le 4 juin 2011) ;
- « Frédéric Alphonse d'Yversen » , sur le site de Généalogie - Roglo, base de donnée généalogique [fiche] ;
- Christian de Seauve, « Quartier Seauve », sur seauve.com, 2014 ;
- « Notice no 19800035/567/64577 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
Bibliographie[]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Révérend-Père Loÿs, gardien des Cordeliers de Saintes, Origine, services et alliances de la maison de Bremond d'Ars : extrait de L'Histoire généalogique de la maison de Brémond d'Ars de Léon de Beaumont, évêque de Saintes, 1861, 248 p. [lire en ligne], p. 196 ;
- Henri Gourdon de Genouillac et Léonce Hallez-Claparède, Dictionnaire des anoblissements : contenant l'indication des anoblissements, maintenues de noblesse, concessions, collations de titres, etc: accordés par les rois de France, avec les dates d'enregistrement, 1270-1790, Bachelin-Deflorenne, 1869, 252 p. [lire en ligne], p. 198 ;
- Alphonse Brémond, Armorial toulousain : armorial général des familles nobles du pays toulousain, vol. 1, L. Hébrail, 1869, 255 p. [lire en ligne], p. 253 ;
- Vicomte A. Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, t. IVe (lettres P à Z), Paris, Au bureau de L'Annuaire de la noblesse et chez Honoré Champion, 1897, 450 p. [lire en ligne], p. 407-408 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (I & II), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 [lire en ligne] « et ses Compléments », sur www.euraldic.com ;
- Portail de la Révolution française
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du Premier Empire
- Portail de la France au XIXe siècle
- Portail du Tarn
Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 154 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).