Arrêté du 18 nivôse an IV (8 janvier 1796) Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution |
|
---|---|
Drapeau de la France entre 1792 et 1804 |
|
Période | 1796 – 1803 |
Pays | République française |
Branche | Infanterie |
modifier |
Le Directoire prescrivit, par arrêté du 18 nivôse an IV (8 janvier 1796), un nouvel amalgame de l'armée révolutionnaire française ; le deuxième amalgame, également connu sous les noms de second amalgame, deuxième ou seconde réorganisation ou encore deuxième ou seconde formation, afin de réorganiser l'infanterie.
Ces nouvelles demi-brigades étaient organisées conformément au décret du 26 février 1796.
Sommaire[]
Historique[]
Si le premier amalgame avait permis la fusion de l'ancienne armée royale avec les bataillons de volontaires par la création de demi-brigades celles-ci ne permettaient plus la constitution de corps homogènes, à la suite des guerres et combats, à cause des effectifs très variables.
Afin de mettre de l'ordre dans la confusion de ces corps, le Directoire prescrivit, par arrêté du 18 nivôse an IV (8 janvier 1796), la réorganisation et le remaniement de l'ensemble des bataillons et leur fusion dans 110 demi-brigades d'infanterie de ligne et 30 demi-brigades d'infanterie légère.
Cette opération est confiée aux généraux commandants en chef des armées et exécutée dans les 5 premiers mois de 1796. Cette nouvelle réorganisation devait se faire par armée qui devait réunir 2 ou 3 demi-brigades de première formation pour en former une à l'effectif prescrit.
Ainsi le 1er bataillon du nouveau corps était formé avec les premiers bataillons des corps amalgamés, le 2e avec les 2e et le 3e avec les 3e. Dans chaque bataillon, la compagnie de grenadiers était formée avec les compagnies de grenadiers des bataillons amalgamés et la 1re compagnie de fusiliers avec les 1res compagnies de ces bataillons et ainsi de suite.
La compagnie de canonniers était formée avec les compagnies de canonniers et l'excédent de l'effectif était versé dans l'artillerie. La formation faite, les compagnies étaient égalisées et l'excédent d'effectif formait la compagnie auxiliaire.
- L'armée du Nord fut réorganisée en 12 demi-brigades de ligne et 2 demi-brigades légères.
- L'armée de Sambre-et-Meuse fut réorganisée en 21 demi-brigades de ligne et 5 demi-brigades légères.
- L'armée de Rhin-et-Moselle fut réorganisée en 21 demi-brigades de ligne et 5 demi-brigades légères.
- L'armée d'Italie fut réorganisée en 12 demi-brigades de ligne et 6 demi-brigades légères.
- L'armée des Alpes fut réorganisée en 4 demi-brigades de ligne et 4 demi-brigades légères.
- L'armée de l'Ouest fut réorganisée en 16 demi-brigades de ligne et 6 demi-brigades légères.
- L'armée de l'Intérieur fut réorganisée en 14 demi-brigades de ligne et 2 demi-brigades légères. Estimant que les troupes aux colonies n'étaient pas en état de former l'armée coloniale, le Directoire décida le 18 janvier que l'armée de l'intérieur formerait 24 demi-brigades de ligne au lieu de 14.
Quant à la numérotation des demi-brigades le no 1 pour l'infanterie de ligne et pour l'infanterie légère fut donné à l'armée du Nord, le no 2 à armée de Sambre-et-Meuse, le no 3 à l'armée de Rhin-et-Moselle et ainsi de suite en recommençant par l'armée du Nord.
Chaque armée recevait donc une série de numéros qui devaient être attribués par un tirage au sort. Le tirage au sort eut lieu le 19 avril à l'armée de Sambre-et-Meuse, le 12 mai à l'armée du Rhin-et-Moselle, le 25 mai à l'armée d'Italie et le 1er juin à l'armée du Nord. L'effectif des demi-brigades fut maintenu à 3 000 hommes environ en raison de la guerre.
Cette organisation subsista jusqu'au 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), date à laquelle les demi-brigades d'infanterie furent réorganisées et reçurent la dénomination de régiments.
Un arrêté des Consuls, en date de ce jour, fixe les régiment à :
- 90 régiments d'infanterie de ligne, dont 19 régiments à 4 bataillons et 71 régiments à 3 bataillons.
- 27 régiments d'infanterie légère, dont 3 régiments à 4 bataillons et 24 régiments à 3 bataillons.
Le même arrêté rétabli le titre de colonel pour les chefs de brigade.
Demi-brigades d'infanterie de ligne[]
1re demi-brigade[]
La 1re demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 131e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 71e régiment d'infanterie (ci-devant Vivarais), 8e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon Sainte-Marguerite et 17e bataillon de volontaires des réserves)
- 1er bataillon auxiliaire de la Somme[1]
- Historique
Formée le 24 pluviôse an IV (13 février 1796), la 1re demi-brigade, fait les campagnes de l'an VI à l'Armée du Nord et de Batavie, celle de l'an VII aux armées de Batavie, de Mayence et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 1re demi-brigade de deuxième formation constitua le 1er régiment d'infanterie de ligne.
2e demi-brigade[]
La 2e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 94e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 47e régiment d'infanterie (ci-devant Lorraine), 1er bataillon de volontaires de Saône-et-Loire et 1er bataillon de volontaires du Cher)
- 5e bataillon de volontaires de l'Yonne
- Du 3e tiers du bataillon de Marat également appelé bataillon des Amis de l'honneur français
- Historique
Formée le 28 pluviôse an IV (17 février 1796), la 2e demi-brigade, fait les campagnes de l'an VI aux armées de Sambre-et-Meuse, d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux armées de Mayence et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
On retrouve la 2e demi-brigade de deuxième formation le 3 vendémiaire an VIII (25 septembre 1799) lors d'un combat devant Zurich contre les troupes russes du général Korsakoff et lors de la attaque et la prise de Zurich le 28 septembre 1799.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 2e demi-brigade de deuxième formation constitua le 2e régiment d'infanterie de ligne.
3e demi-brigade[]
La 3e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 91e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 46e régiment d'infanterie (ci-devant Bretagne), 1er bataillon de volontaires du Jura et 1er bataillon de volontaires de l'Ain)
- 127e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 68e régiment d'infanterie (ci-devant Beauce), 2e bataillon de volontaires du Haut-Rhin et 3e bataillon de volontaires de la Haute-Marne)
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (19 février 1796), la 3e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle celles de l'an VI et de de l'an VII aux armées d'Allemagne, d'Helvétie et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 3e demi-brigade de deuxième formation constitua le 3e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Georges Mouton alors chef de brigade
4e demi-brigade[]
La 4e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 39e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 20e régiment d'infanterie (ci-devant Cambrésis), 1er bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées et 2e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées)
- 2e bataillon de la 55e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 28e régiment d'infanterie (ci-devant Maine), 2e bataillon de volontaires de l'Ardèche et 3e bataillon de volontaires de l'Ardèche)
- 130e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 70e régiment d'infanterie (ci-devant Médoc), 4e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne et 5e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- 145e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 79e régiment d'infanterie (ci-devant Boulonnais), 2e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées et 3e bataillon de volontaires de la Haute-Vienne)
- 147e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 80e régiment d'infanterie (ci-devant Angoumois), 2e bataillon de volontaires de l'Aude et 3e bataillon de volontaires de l'Aude)
- 8e demi-brigade provisoire de première formation également appelée 1re demi-brigade de l'Aude (4e bataillon de volontaires de l'Aude, 6e bataillon de volontaires de l'Aude et 8e bataillon de volontaires de l'Aude
- 9e demi-brigade provisoire de première formation également appelée 2e demi-brigade de l'Aude (5e bataillon de volontaires de l'Aude, 7e bataillon de volontaires de l'Aude et 9e bataillon de volontaires de l'Aude)
- 14e demi-brigade provisoire de première formation (2e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes, 4e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes et 7e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes)
- Historique
Formée le 22 ventôse an IV (12 mars 1796), la 4e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest celle de l'an VII aux armées de l'Ouest et d'Angleterre et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de Batavie.
La 4e demi-brigade de deuxième formation se distingue particulièrement lors de campagne d'Italie, le 12 avril à Montenotte, le 16 avril 1796 à l'affaire des retranchements de Ceva, le 10 mai 1796 au passage du Pont de Lodi aux batailles de Lonato et de Castiglione du 2 au 5 août puis le 7 septembre au combat de Primolano[2], un hameau de Cismon del Grappa, puis aux batailles de Bassano et de Saint-Georges à San Giorgio di Mantova les 7, 8 et 15 septembre puis le 12 novembre à la bataille de Caldiero. Lors de la bataille de Bassano, la 4e demi-brigade gravit des rochers escarpés et coupe la retraite à 2 000 Autrichiens qui furent fait prisonniers.
On retrouve la demi-brigade le 16 mars 1797 au passage du Tagliamento puis lors de la campagne de Suisse les 3 et 9 mai 1800 aux batailles d'Engen et de Biberach. À la bataille d'Engen, la 4e demi-brigade enveloppée par la cavalerie ennemie s'ouvre un passage à la baïonnette et rejoint les lignes.
Un noyau de la 4e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Rouen le 25 nivôse an VII (14 janvier 1799), la 65e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 4e demi-brigade de deuxième formation constitua le 4e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Nicolas Philippe Guye alors capitaine adjudant-major
- Jean Louis Gros alors commandant
5e demi-brigade[]
La 5e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 146e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 79e régiment d'infanterie (ci-devant Boulonnais), 1er bataillon de volontaires de la Côte-d'Or et 8e bataillon de volontaires de l'Isère)
- 193e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 109e régiment d'infanterie (ci-devant La Martinique et ci-devant La Guadeloupe), 1er bataillon de volontaires de l'Yonne et 3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- 1er bataillon de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation (3e bataillon de chasseurs (ci-devant Royaux-Corses), 2e bataillon de chasseurs révolutionnaires, Bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes)[3]
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (20 février 1796), la 5e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de l'Intérieur.
La 5e demi-brigade de deuxième formation se distingue particulièrement lors de campagne d'Italie lors de la bataille de Castiglione le 3 août 1796.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 5e demi-brigade de deuxième formation constitua le 5e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
François Antoine Teste alors chef de brigade, Edme Martin Bourdois de Champfort alors chef de brigade.
6e demi-brigade[]
La 6e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 2e et 3e bataillon de la 6e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 3e régiment d'infanterie (ci-devant Piémont), 2e bataillon de volontaires de l'Aube, 10e bataillon de volontaires des Vosges, 13e bataillon de la formation d'Orléans, 14e bataillon de volontaires de Paris et 24e bataillon de volontaires de la Charente)
- 196e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 110e régiment d'infanterie (ci-devant Port-au-Prince), 1er bataillon de volontaires de la formation d'Orléans et 4e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne)
- La partie non amalgamée du 3e bataillon de Paris de seconde formation
- 7e bataillon de Paris de seconde formation
- 10e bataillon de Paris de seconde formation, également appelé bataillon du Museum
- 4e bataillon bis de volontaires de la Sarthe
- 3e bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir également appelé bataillon de Chartres
- Historique
Formée le 27 thermidor an IV (14 août 1796), la 6e demi-brigade, fait la campagne de l'an IV, à l'armée de l'Ouest
celles de de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie celle de l'an VII aux armées d'Italie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Intérieur.
Formant l'avant garde de l'armée française sous les ordres de Lannes, la 5e demi-brigade de deuxième formation se distingue le 8 août 1800 au combat de Broni la veille de la bataille de Montebello.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 6e demi-brigade de deuxième formation constitua le 6e régiment d'infanterie de ligne.
7e demi-brigade[]
La 7e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 128e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon du 3e régiment d'infanterie (ci-devant Piémont), 2e bataillon de volontaires de l'Aube, 10e bataillon de volontaires des Vosges, 13e bataillon de la formation d'Orléans, 14e bataillon de volontaires de Paris et 24e bataillon de volontaires de la Charente )
- 1er bataillon de la 83e demi-brigade de première formation
- 2e bataillon de la 49e demi-brigade de première formation
- 3e bataillon de volontaires de Paris
- 7e bataillon bis de volontaires de Paris
- 7e bataillon de volontaires de l'Yonne
- 16e bataillon des Fédérés Nationaux
- Historique
Formée le 15 fructidor an IV (22 avril 1796), la 7e demi-brigade, fait la campagne de l'an IV, à l'armée de l'Ouest celles de de l'an V et de l'an VI dans la 17e région militaire et celles de l'an VII de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Ouest, du Danube et du Rhin.
Cette demi-brigade se distingua lors du combat du passage de l'Iller à Kellmünz le 4 juin 1800.
Elle part le 26 frimaire an X (17 décembre 1801) dans le cadre de l'Expédition de Saint-Domingue où elle débarque le 3 avril 1802. Elle est faite prisonnière, lors de l'évacuation du Cap-Français le 9 frimaire an XII (9 décembre 1803), après la bataille de Vertières.
En application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803) une nouvelle 7e demi-brigade à 3 bataillons est créée, avec l'amalgame des 1er et 2e bataillons de la 7e demi-brigade, du 2e bataillon de la 20e demi-brigade, du 3e bataillon de la 23e demi-brigade, du 1er bataillon de la 31e demi-brigade, du 3e bataillon de la 68e demi-brigade et du 2e bataillon de la 79e demi-brigade. Cette nouvelle 7e demi-brigade reste en poste à Saint-Domingue à la disposition du ministère de la Marine jusqu'à l'évacuation complète de l'ancienne colonie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 7e demi-brigade de deuxième formation constituent, fin 1804, à Avesnes, le 7e régiment d'infanterie de ligne tandis que le 3e bataillon incorpore le 45e régiment d'infanterie de ligne.
8e demi-brigade[]
La 8e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 3e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 2e régiment d'infanterie (ci-devant Picardie), 5e bataillon de volontaires de l'Aisne et 5e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or également appelé 18e bataillon de volontaires des Réserves)
- 1er bataillon de volontaires du district de Lille
- 3e bataillon de volontaires du district de Lille
- 5e bataillon de volontaires du district de Lille
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (19 février 1796), la 8e demi-brigade, fait la campagne de l'an IV, à l'armée du Nord celles de de l'an V et de l'an VI aux armées du Nord et de Batavie et celles de l'an VII de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie, de Mayence du Danube et du Rhin.
Cette demi-brigade se distingua lors du combat du passage de l'Iller à Kellmünz le 4 juin 1800.
Un détachement de cette demi-brigade a été incorporé dans le bataillon de chasseurs de la Guyane qui était aux colonies[4].
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 8e demi-brigade de deuxième formation constitua le 8e régiment d'infanterie de ligne.
9e demi-brigade[]
La 9e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 2e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon du 1er régiment d’infanterie (ci-devant Colonel-Général), 4e bataillon de volontaires de la Somme et 5e bataillon de volontaires de Paris)
- 1er et 3e bataillons de la 161e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 89e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Suédois), 9e bataillon de volontaires du Nord et 15e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon de Molière)
- Historique
Formée le 11 germinal an IV (24 mars 1796), la 9e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V, aux armées de Sambre-et-Meuse et d'Italie et celles de l'an VI à l'armée d'Italie.
Le 16 floréal an VI (5 mai 1798) elle embarque à Toulon pour l'expédition d'Égypte et fait les campagnes de l'an VI, de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Orient et participe à la bataille des Pyramides. En l'an VII elle fait partie de l'expédition de Syrie.
Elle rentre en France en l'an IX.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 9e demi-brigade de deuxième formation constitua le 9e régiment d'infanterie de ligne.
10e demi-brigade[]
La 10e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 53e demi-brigade de première formation ( 1er bataillon du 27e régiment d'infanterie (ci-devant Lyonnais), 1er bataillon de volontaires du Bas-Rhin et 3e bataillon de volontaires de la Moselle )
- 159e demi-brigade de première formation ( 1er bataillon du 88e régiment d'infanterie (ci-devant Berwick), 12e bataillon de volontaires du Jura et 4e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or )
- 4e bataillon de la formation d'Orléans
- 2e bataillon de volontaires de la Vendée également appelé bataillon des Vengeurs
- 2e bataillon de volontaires de l'Ain
- 6e bataillon de volontaires du Calvados
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (19 février 1796), la 10e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V, aux armées du Rhin et de Moselle et celles de l'an VI aux armées d'Allemagne et de l'Ouest, celle de l'an VII aux armées de l'Ouest et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
En 1796, la demi-brigade s'illustre particulièrement lors de la bataille de Rastatt (5 juillet), aux combats d'Heidenheim (11 août) et de Freising (2 septembre) et à la défense du fort de Kehl (22 novembre).
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 11 pluviôse an VII (30 janvier 1799), la 91e demi-brigade de deuxième formation.
En 1800, lors de la 2e campagne d'Italie la demi-brigade s'illustra lors des défense des redoutes situées sur les hauteurs de Savone (6 et 13 avril). Elle contribuera, le 29 mai, activement à chasser les Autrichiens de Nice et à le forcer à évacuer le département des Alpes-Maritimes.
En 1803, la demi-brigade est renforcée par l'apport du 1er bataillon de la 82e demi-brigade.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 10e demi-brigade de deuxième formation constitua le 10e régiment d'infanterie de ligne.
11e demi-brigade[]
La 11e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 20e demi-brigade de première formation ( 1er bataillon du 10e régiment d'infanterie (ci-devant Neustrie), 2e bataillon de volontaires de la Lozère et 7e bataillon de volontaires de l'Isère également appelé 2e bataillon de grenadiers et chasseurs de l'Isère )
- 103e demi-brigade de première formation ( 1er bataillon du 52e régiment d'infanterie (ci-devant La Fère), 1er bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône et 2e bataillon de volontaires du Luberon )
- 4e demi-brigade provisoire de première formation ( 1er bataillon de volontaires du Tarn, 2e bataillon de volontaires du Tarn, 4e bataillon de volontaires du Lot et 4e bataillon de volontaires de la Corrèze également appelé 9e bataillon de la Montagne)
- 15e demi-brigade provisoire de première formation ( 1er bataillon de volontaires des Alpes-Maritimes, 4e bataillon de volontaires du Mont-Blanc et 5e bataillon de volontaires du Mont-Blanc )
- 2e bataillon de la 7e demi-brigade provisoire de première formation ( 1er bataillon de volontaires de Vaucluse, 5e bataillon de volontaires du Gard, 5e bataillon bis de volontaires de l'Hérault et 6e bataillon de volontaires de l'Ardèche)
- Historique
Formée le 1er vendémiaire an V (22 septembre 1796), la 11e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Durant la 1re campagne d’Italie, en 1796, la demi-brigade se distingua lors des batailles de Lonato (2 août) et de Saint-Georges (15 septembre) près de Mantoue.
Durant la campagne du Var, le 24 mai 1800, elle attaqua les retranchements que les autrichiens avaient établis face à la tête de pont du Var située en face de Saint-Laurent[5],[6] et en chassa les défenseurs. Dans cet engagement 15 hommes commandés par le capitaine Gobert s'emparèrent d'une redoute défendue par 4 pièces d'artillerie et 40 grenadiers.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 11e demi-brigade de deuxième formation constitua le 11e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Georges Mouton alors chef de bataillon
12e demi-brigade[]
La 12e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 60e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon du 30e régiment d'infanterie (ci-devant Perche), 8e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or, 12e bataillon de volontaires de la formation d'Angers )
- 3e bataillon de la 170e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 93e régiment d'infanterie (ci-devant Enghien), 4e bataillon de volontaires de la Haute-Marne également appelé bataillon de volontaires de Chaumont et 10e bataillon de volontaires du Jura)
- 3e bataillon de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation (3e bataillon de chasseurs (ci-devant Royaux-Corses), 2e bataillon de chasseurs révolutionnaires, 4e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes également appelé 1er bataillon de chasseurs des Alpes et Bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes)[3]
- Historique
Formée le 20 ventôse an IV (10 août 1796), la 12e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie, de l'Intérieur et Réserve.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 12e demi-brigade de deuxième formation constitua le 12e régiment d'infanterie de ligne.
13e demi-brigade[]
La 13e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 49e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 30e régiment d'infanterie (ci-devant Perche), 8e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or, 12e bataillon de volontaires de la formation d'Angers)
- 1er bataillon du 106e régiment d'infanterie (ci-devant Cap) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 187e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 106e régiment d'infanterie (ci-devant Cap) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 188e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon du 29e régiment d'infanterie (ci-devant Dauphin) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 57e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 29e régiment d'infanterie (ci-devant Dauphin) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 58e demi-brigade de première formation)
- Bataillon des Fédérés des 83 départements
- 6e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire également appelé 6e bataillon de grenadiers volontaires de Rhône-et-Loire
- 2e bataillon de la formation d'Orléans
- 19e bataillon de volontaires des réserves
- Historique
Formée le 1er frimaire an V (21 novembre 1796), la 13e demi-brigade, fait la campagne de l'an IV à l'armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an V aux armées de l'Ouest et d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient et celles de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Orient.
Le 16 floréal an VI (5 mai 1798), elle embarque à Toulon pour l'expédition d'Égypte et participe à la bataille des Pyramides. En l'an VII elle fait partie de l'expédition de Syrie et se distingue à la bataille d'Aboukir le 25 juillet 1799 et à la Bataille de Canope en 1801.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 13e demi-brigade de deuxième formation constitua le 13e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Etienne François Rocbert de Lamorendière-Ducoudray alors capitaine.
14e demi-brigade[]
La 14e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 29e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 15e régiment d'infanterie (ci-devant Béarn), 4e bataillon de volontaires de la Sarthe et 14e bataillon des Fédérés Nationaux)
- Demi-brigade de la Seine-Inférieure ( 9e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure, 10e bataillon de volontaires du Calvados et 10e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais )
- Historique
Formée le 16 germinal an IV (5 avril 1796), la 14e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV, de l'an V, de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie et celles de l'an VIII, de l'an IX aux armées d'Italie, de l'Intérieur et à la 2e armée de Réserve.
Cette demi-brigade se distingua, en 1797, à la bataille de Rivoli et en 1800 au Passage d'Alb le 29 avril et à la bataille d'Engen le 3 mai.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 14e demi-brigade de deuxième formation constitua le 14e régiment d'infanterie de ligne.
15e demi-brigade[]
La 15e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 68e demi-brigade de première formation(2e bataillon du 34e régiment d'infanterie (ci-devant Angoulême), 2e bataillon de volontaires de Loir-et-Cher, 6e bataillon de volontaires de la Somme, 6e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans, 13e bataillon de volontaires des réserves, 25e bataillon de volontaires des réserves)
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (19 février 1796), la 15e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celles de l'an VI aux armées du Nord, d'Allemagne et de Mayence celle de l'an VII à l'armée de Batavie et celles de l'an VIII, de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement le 3 mai 1800 à la bataille d'Engen.
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 66e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillon de la 15e demi-brigade de deuxième formation constituèrent le 15e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon est incorporé dans le 66e régiment d'infanterie de ligne
16e demi-brigade[]
La 16e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 110e demi-brigade de première formation( 2e bataillon du 55e régiment d'infanterie (ci-devant Condé), 7e bataillon de volontaires de la Meurthe et 8e bataillon de volontaires de la Meurthe )
- 2e et 3e bataillon de la demi-brigade de l'Yonne ( 2e bataillon de volontaires de l'Yonne, 21e bataillon de volontaires des réserves, 7e bataillon de volontaires du Nord également appelé dit 2e bataillon de Cambrai )
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (20 février 1796), la 16e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées de Sambre-et-Meuse, d'Allemagne et de l'Ouest celle de l'an VII aux armées de l'Ouest, du Danube et du Rhin et celles de l'an VIII, de l'an IX à l'armée du Rhin.
Un noyau de la 16e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Rouen le 25 nivôse an VII (14 janvier 1799), la 65e demi-brigade de deuxième formation.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement le 7 août 1796 au combat d'Ebermannstadt prélude à la bataille d'Altendorf.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 16e demi-brigade de deuxième formation constitua le 16e régiment d'infanterie de ligne.
17e demi-brigade[]
La 17e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 33e demi-brigade de première formation ( 1er bataillon du 17e régiment d'infanterie (ci-devant Auvergne), 2e bataillon de volontaires de la Nièvre et 10e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise )
- 178e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon du 99e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Deux-Ponts), 6e bataillon de volontaires du Nord et 7e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure )
- Demi-brigade d'Eure et Landes ( 5e bataillon de volontaires des Landes, 5e bataillon de volontaires de l'Eure et 6e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne )
- Historique
Formée le 22 pluviôse an IV (1er février 1796), la 17e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V aux armées du Rhin et de la Moselle celle de l'an VI aux armées d'Allemagne, du Rhin, de l'Ouest et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie, d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII, de l'an IX aux armées d'Italie et de Batavie.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement, en 1796 aux combats de Gundelfingen (8 août) et de Ravensbourg (30 septembre), le 20 avril 1797 lors du passage du Rhin à Diersheim et aux combats qui eurent lieu sur les hauteurs de Savone du 5 au 12 aout 1798.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 17e demi-brigade de deuxième formation constitua le 17e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Nicolas François Conroux alors adjudant-commandant.
18e demi-brigade[]
La 18e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 2e bataillon de la 45e demi-brigade de première formation ( 1er bataillon du 23e régiment d'infanterie (ci-devant Royal), 1er bataillon de volontaires des Basses-Alpes et 1er bataillon de volontaires de la Lozère )
- 69e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 35e régiment d'infanterie (ci-devant Aquitaine), 1er bataillon de volontaires des Hautes-Alpes et 3e bataillon de volontaires de la Drôme)
- 211e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires de la Haute-Loire, 4e bataillon de volontaires de l'Ardèche et 5e bataillon de volontaires de la Corrèze)
- 5e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires du Mont-Blanc, 1er bataillon des grenadiers des Basses-Alpes et 5e bataillon de volontaires de l'Ardèche)
- 6e demi-brigade provisoire de première formation (4e bataillon de volontaires du Tarn, 5e bataillon de volontaires du Lot et 8e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- 1er bataillon de grenadiers de Paris
- 3e bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord
- Historique
Formée le 15 prairial an IV (4 février 1796), à Albenga, la 18e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient, de l'Ouest et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie, d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII, de l'an IX aux armées d'Italie et de Batavie.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement, en 1796 au combat de Salo[7] (31 juillet) à la bataille de Lonato (2 et 3 août) aux combats des retranchements de Pescheria (6 août) aux batailles de Roveredo (4 septembre) et de Saint-Georges (15 septembre).
En 1797 elle brille lors de la bataille de Rivoli (15 janvier) et du combat de Friesack (2 avril).
En l'an VI, elle embarque pour l'expédition d'Égypte et participe à la bataille des Pyramides. En l'an VII, les 1er et 2e bataillons font partie de l'expédition de Syrie et ils se signalent, en 1799, à la bataille du Mont-Thabor (16 avril) puis à celle d'Aboukir (25 juillet) et à la Bataille de Canope en 1801.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 18e demi-brigade de deuxième formation constitua le 18e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Louis-Gabriel Suchet alors chef du 4e bataillon de volontaires de l'Ardèche puis chef de brigade.
- Jean Urbain Fugière alors chef du 3e bataillon de volontaires de la Drôme.
19e demi-brigade[]
La 19e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1er et 3e bataillons de la 45e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 23e régiment d'infanterie (ci-devant Royal), 1er bataillon de volontaires des Basses-Alpes et 1er bataillon de volontaires de la Lozère)
- 1er et 2e bataillons de la 180e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 102e régiment d'infanterie, 7e bataillon de volontaires de la Haute-Saône et 2e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne )
- Historique
Formée le 18 nivôse an IV (8 janvier 1796), la 19e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI en Corse et l'armée d'Orient, celle de l'an VII à Malte et celle de l'an VIII à l'armée d'Orient et au 2e corps de l'armée de Réserve.
Cette demi-brigade resta à Malte après la prise de l'Ile et ne rejoignit l'armée d'Orient qu'au commencement de l'an VIII.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 19e demi-brigade de deuxième formation constitua le 19e régiment d'infanterie de ligne.
20e demi-brigade[]
La 20e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1er bataillon de la 176e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 4e bataillon des Fédérés Nationaux et Bataillon de Popincourt)
- 179e demi-brigade de première formation ( 1er bataillon du 102e régiment d'infanterie[8], 6e bataillon de volontaires de Paris, 2e bataillon de volontaires de l'Oise )
- 1er bataillon du 60e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Marine) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 119e demi-brigade de première formation)
- 11e bataillon de volontaires de la Haute-Saône
- 2e bataillon de volontaires de Valenciennes
- 15e bataillon des Fédérés Nationaux
- 11e bataillon de volontaires du Bas-Rhin
- Historique
Formée le 1er brumaire an V (22 octobre 1796), la 20e demi-brigade resta stationnaire de l'an IV à l'an VII dans la 17e région militaire. Elle fait la campagne de l'an VIII à l'armée du Rhin.
Durant la campagne du Var, elle contribue à la défense, le 11 juin 1800, à la défense du pont du Var situé en face de Saint-Laurent[6]
Le 2e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 7e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 3e bataillons de la 20e demi-brigade de deuxième formation constituent le 20e régiment d'infanterie de ligne et le 2e bataillon incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne.
21e demi-brigade[]
La 21e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 38e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 19e régiment d'infanterie (ci-devant Flandre), 1er bataillon de volontaires de la Somme, 3e bataillon de volontaires de l'Aube)
- 150e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 81e régiment d'infanterie (ci-devant Conti), 1er bataillon de volontaires de l'Aisne, 2e bataillon de volontaires des Basses-Alpes)
- 108e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 54e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Roussillon), 1er bataillon de volontaires du Lot, 2e bataillon de volontaires du Lot)
- 139e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 75e régiment d'infanterie (ci-devant Monsieur), Une partie de la garnison faite prisonnière à Mannheim lors de la reprise de la ville par les autrichiens, 3e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire et 5e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne)[9]
- Une partie de la 169e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 93e régiment d'infanterie (ci-devant Enghien), Les débris de la garnison faite prisonnière à Mayence, 1er bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales et 6e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire)
- D'une partie du 4e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais
- Historique
Formée le 14 fructidor an IV (31 août 1796), la 21e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celle de l'an VII à l'armée d'Italie et celle de l'an VIII aux armées de l'Intérieur et de Batavie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 21e demi-brigade de deuxième formation constitue le 21e régiment d'infanterie de ligne.
22e demi-brigade[]
La 22e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 44e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon du 22e régiment d'infanterie (ci-devant Viennois), 2e bataillon de volontaires de la Corrèze et 5e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire )
- Historique
Formée le 18 nivôse an IV (8 janvier 1796), la 22e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celle de l'an VI aux armées du Nord, d'Allemagne et de Batavie et celle de l'an VIII aux armées de l'Intérieur, de l'Intérieur et d'Italie.
La demi brigade se distingue, en 1799, au batailles d'Alkmaar (2 octobre) et de Castricum (6 octobre)
Le 26 mai 1800, au combat de Chiusella, elle soutint, à la baïonnette, trois charges consécutives de 4 000 cavaliers puis se fait remarquer aux batailles de Broni (8 juin) et de Marengo (14 juin).
Un premier détachement de la 16e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Rouen le 25 nivôse an VII (14 janvier 1799), la 65e demi-brigade de deuxième formation.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement le 7 août 1796 au combat d'Ebermannstadt prélude à la bataille d'Altendorf.
Un premier détachement de la 22e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, le 1er nivôse an VII (21 décembre 1798) la 95e demi-brigade de deuxième formation.
Un deuxième détachement de la 22e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Metz, le 8 pluviôse an VII (27 janvier 1799) la 87e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 22e demi-brigade de deuxième formation constitue le 22e régiment d'infanterie de ligne.
23e demi-brigade[]
La 23e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 27e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 14e régiment d'infanterie (ci-devant Forez), 1er bataillon de volontaires du Pas-de-Calais et 11e bataillon des Fédérés Nationaux)
- 1er bataillon de la 175e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 5e bataillon de volontaires du Nord et 11e bataillon de volontaires des Vosges)
- 3e bataillon de la 176e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 4e bataillon des Fédérés Nationaux et Bataillon de Popincourt)
- Historique
Formée le 23 pluviôse an IV (12 février 1796), la 23e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse, celles de l'an VI et de l'an VII aux armées d'Allemagne, de Mayence, d'Helvétie et du Danube et celle de l'an VIII à l'armée du Rhin.
Un bataillon de la demi brigade se distingue à la bataille d'Enghen le 3 mai 1800.
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 7e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 23e demi-brigade de deuxième formation constituent le 23e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon de la 23e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne.
24e demi-brigade[]
La 24e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 5e demi-brigade de première formation ( 1er bataillon du 3e régiment d'infanterie (ci-devant Piémont), 1er bataillon de volontaires du Doubs et 4e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- 206e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon de volontaires de la Meuse, 9e bataillon de volontaires des Vosges et 3e bataillon de volontaires de la Vienne )
- Historique
Formée le 28 pluviôse an IV (17 février 1796), la 24e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée de Rhin-et-Moselle , celle de l'an V aux armées de Rhin-et-Moselle et armée des Alpes, celles de l'an VI, de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Italie et celle de l'an IX aux armées d'Italie et d'Espagne.
Un bataillon de la demi brigade se fait remarquer lors du passage du Rhin, à Diersheim, le 20 avril 1797.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 24e demi-brigade de deuxième formation constitue le 24e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Jean-Baptiste Pierre de Semellé en tant que capitaine-colonel
25e demi-brigade[]
La 25e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 84e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 42e régiment d'infanterie (ci-devant Limousin), 2e bataillon de volontaires du Cantal et 4e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire)
- 101e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 51e régiment d'infanterie (ci-devant La Sarre), 3e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône et 6e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône)
- 1re demi-brigade provisoire de première formation ( 1er bataillon de volontaires de l'Ariège, 7e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne, 9e bataillon de volontaires de la Drôme et 3e compagnie de grenadiers de la 26e demi-brigade de première formation)
- Historique
Formée le 10 ventôse an IV (29 février 1796), la 25e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient et celles de l'an VII et de l'an VIII aux armées d'Orient et de réserve.
En 1796, cette demi brigade s'illustre à la bataille de Roveredo (4 septembre) au combats des ponts de Lavis (5 septembre) et de celui de celui de Carpeneto (8 septembre).
En 1797, elle se distingue à la Bataille du col de Tarvis (en) (22 mars), en 1799 à la bataille du Mont-Thabor (16 avril) et au siège de Saint-Jean-d'Acre (10 mai) à la bataille de Brenta le 11 janvier 1801 et à la Bataille de Canope.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 25e demi-brigade de deuxième formation constitue le 25e régiment d'infanterie de ligne.
26e demi-brigade[]
La 26e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 16e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon du 8e régiment d'infanterie (ci-devant Austrasie), 2e bataillon de volontaires de la Haute-Marne et 3e bataillon de volontaires du Cantal)
- 1er bataillon de la 170e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon du 93e régiment d'infanterie (ci-devant Enghien), 4e bataillon de volontaires de la Haute-Marne également appelé bataillon de volontaires de Chaumont et 10e bataillon de volontaires du Jura )
- Historique
Formée le 21 ventôse an IV (11 mars 1796), la 26e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV de l'an V et de l'an VI à l'armée des Alpes, celle de l'an VII aux armées des Alpes et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Grenoble le 1er nivôse an VII (21 décembre 1798), la 107e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 26e demi-brigade de deuxième formation constitue le 26e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Antoine Manhès alors sous-lieutenant[10]
- Rémy Grillot alors soldat
27e demi-brigade[]
La 27e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 40e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 20e régiment d'infanterie (ci-devant Cambrésis), 3e bataillon de volontaires des Landes et 3e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées)
- Demi-brigade de l'Allier (1er bataillon de volontaires de l'Allier, 2e bataillon de volontaires de la Manche et 7e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais)
- 1er bataillon du 8e régiment d'infanterie (ci-devant Austrasie) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 15e demi-brigade de première formation)
- 3e bataillon de volontaires de l'Allier (Non amalgamé et qui devait être incorporé dans la 15e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon de volontaires de la Gironde (Non amalgamé et qui devait être incorporé dans la 15e demi-brigade de première formation)
- 4e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire (Non amalgamé et qui devait être incorporé dans la 15e demi-brigade de première formation)
- Historique
Formée le 26 vendémiaire an V (17 octobre 1796), la 27e demi-brigade fait les campagnes de l'an V et de l'an VI à l'armée de l'Ouest, celle l'an VII aux armées de l'Ouest, Mayence, Danube et du Rhin et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 1er pluviôse an VII (20 janvier 1799), la 98e demi-brigade de deuxième formation.
Cette demi-brigade se distingua lors du combat du passage de l'Iller à Kellmünz le 4 juin 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 27e demi-brigade de deuxième formation constitue le 27e régiment d'infanterie de ligne.
28e demi-brigade[]
La 28e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 183e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 104e régiment d'infanterie, 1er bataillon de volontaires de l'Oise et 3e bataillon de volontaires des réserves)
- 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie (ci-devant Armagnac) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 11e demi-brigade de première formation)
- 4e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne
- 6e bataillon de volontaires des réserves
- 9e bataillon de volontaires des réserves
- 1er bataillon de volontaires de la Manche
- 4e bataillon de volontaires de la Meuse
- Historique
Formée le 19 vendémiaire an V (10 octobre 1796), la 28e demi-brigade resta stationnaire dans le 17e division militaire de l'an V à l'an VII puis elle fait les campagnes de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
Cette demi-brigade se distingua le 6 juin 1800 lors du passage du Pô, le 8 juin durant la bataille de Broni puis le 14 juin durant la bataille de Marengo.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 28e demi-brigade de deuxième formation constitue le 28e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Éloi Charlemagne Taupin alors chef de bataillon.
29e demi-brigade[]
La 29e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 164e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 90e régiment d'infanterie (ci-devant Chartres), 1er bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir et 8e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- Historique
Formée le 10 ventôse an IV (29 février 1796), la 29e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée du Nord, celle de l'an V aux armées du Nord et Sambre et Meuse, elle passe l'an VI dans la 25e division militaire, effectue la campagne de l'an VII à l'armée du Rhin, celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
Cette demi-brigade se distingua le 16 janvier 1797 à la bataille de la Favorite près de Mantoue.
Un premier détachement de la 29e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, le 1er nivôse an VII (21 décembre 1798) la 95e demi-brigade de deuxième formation.
Un deuxième détachement de la 29e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Metz, le 8 pluviôse an VII (27 janvier 1799) la 87e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 29e demi-brigade de deuxième formation constitue le 29e régiment d'infanterie de ligne.
30e demi-brigade[]
La 30e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 72e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 36e régiment d'infanterie (ci-devant Anjou), 2e bataillon de volontaires de la Gironde et 6e bataillon de volontaires du Jura)
- 3e bataillon de la 175e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 5e bataillon de volontaires du Nord et 11e bataillon de volontaires des Vosges)
- 2e bataillon auxiliaire de la Somme
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (19 février 1796), la 30e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'Armée de Sambre et Meuse, celle de l'an V aux de Sambre et Meuse et d'Italie, celle de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de Réserve.
Cette demi-brigade se fit remarquer le 12 juin 1799 à la prise de Modène puis à la bataille de la Trébbia le 19 juin suivant. En 1800 elle contribua à chasser l'ennemi de Nice et à lui faire évacuer le département des Alpes-Maritimes.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 30e demi-brigade de deuxième formation constitue le 30e régiment d'infanterie de ligne[11].
- Personnalités
- Jean-Marie Aberjoux alors lieutenant
- Étienne Maurice Gérard alors capitaine
31e demi-brigade[]
La 31e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1re demi-brigade de première formation (1er bataillon du 1er régiment d'infanterie (ci-devant Colonel-Général), 13e bataillon de volontaires de Paris également appelé Bataillon de la Butte-des-Moulins et 3e bataillon de volontaires du Loiret)
- 2e bataillon de la 4e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 2e régiment d'infanterie (ci-devant Picardie), 3e bataillon de volontaires de la République et 4e bataillon de volontaires de la Haute-Saône)
- 109e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 55e régiment d'infanterie (ci-devant Condé), 4e bataillon de volontaires de Maine-et-Loire, 5e bataillon bis de volontaires de Rhône-et-Loire, 7e bataillon de volontaires de l'Oise et d'une partie du bataillon des Vosges-et-Meurthe [12])
- Historique
Formée le 28 pluviôse an IV (17 février 1796), la 31e demi-brigade fait la campagne de l'an IV et de l'an V à l'armée du Rhin, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne, d'Helvétie et d'Italie, celle de l'an VII, de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Le 12 juin 1796 cette demi-brigade est l'une des premières à franchir le Rhin puis à s'emparer des retranchements de Kehl. Elle se fait remarquer le 10 juillet 1796 à la bataille de Deerlacht puis au passage du Lech et à l'attaque de Freising le 24 août suivant ainsi qu'au second passage du Rhin le 20 avril 1797.
Le 1er bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 7e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, le 1er bataillon de la 31e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne et le 2e bataillon incorpore le 105e régiment d'infanterie de ligne
32e demi-brigade[]
La 32e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 21e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 11e régiment d'infanterie (ci-devant La Marine), 2e bataillon de volontaires du Var et 1er bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- 118e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 59e régiment d'infanterie (ci-devant Bourgogne), 2e bataillon de volontaires de la Drôme et 3e bataillon de volontaires de l'Isère)
- 129e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 70e régiment d'infanterie (ci-devant Médoc), 1er bataillon de volontaires de l'Hérault et 2e bataillon de volontaires de l'Hérault)
- 3 compagnies de grenadiers de la 80e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 40e régiment d'infanterie (ci-devant Soissonnais), 1er bataillon de volontaires de la Haute-Saône et 3e bataillon de volontaires du Haut-Rhin)
- Historique
Formée le 25 ventôse an IV (15 mars 1796), la 32e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient, celle de l'an VII à l'armée d'Orient et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Orient et de Réserve.
Cette demi-brigade, se couvrit de gloire pendant les guerres d'Italie et d'Orient, mérita le surnom de BRAVE.
En 1796, elle se distingue particulièrement lors du combat de Dego puis de la prise des redoutes de Millesimo les 15 et 17 avril, à la bataille du pont de Lodi en mai, au combat et à la prise de Peschiera au combat de Salbet et à la bataille de Lonato en août, batailles de Roveredo et de Saint-Georges, les 4 et 15 septembre et la bataille du pont d'Arcole, du 15 au 17 novembre. En janvier 1797, la 32e demi-brigade s'illustre lors des batailles de Rivoli et de la Favorite, lors du combat de Gradisca pendant le passage de l'Isonzo, le 19 mars et le 2 mars 1798, elle se couvre de gloire lors de la capitulation de Fribourg en s'emparant des retranchements et de 50 pièces de canon.
Durant la campagne d'Égypte, la 32e demi-brigade se distingue particulièrement lors de la bataille des Pyramides, en 1798 puis des batailles du Mont-Thabor, le 16 avril 1799, et d'Aboukir, le 25 juillet suivant et à la Bataille de Canope en 1801.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 32e demi-brigade de deuxième formation constitue le 32e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- François Roguet alors adjudant-major.
- Jean Barthélemy Darmagnac alors chef de brigade
33e demi-brigade[]
La 33e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 10e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 5e régiment d'infanterie (ci-devant Navarre), 1er bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire et 2e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire)
- 90e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 45e régiment d'infanterie (ci-devant La Couronne), 4e bataillon de volontaires du Nord, 8e bataillon des Fédérés Nationaux)
- 1er bataillon du 110e régiment d'infanterie (ci-devant Port-au-Prince) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 195e demi-brigade de première formation)
- 5e bataillon de volontaires de la Sarthe
- 2e bataillon de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation (3e bataillon de chasseurs (ci-devant Royaux-Corses), 2e bataillon de chasseurs révolutionnaires, 4e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes également appelé 1er bataillon de chasseurs des Alpes et Bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes)[3]
- Historique
Formée le 18 nivôse an IV (8 janvier 1796), la 33e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée de l'Ouest, celles de l'an V de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie, celle de l'an VIII aux armées d'Italie et de l'Intérieur.
Les 14 et 16 janvier 1797, la 33e se distingue à la bataille de Rivoli ainsi qu'aux affaires qui eurent lieu sur les hauteurs en avant de Nice, les 6 et 7 mai 1800,où furent tués 1 400 grenadiers ennemis. Elle contribua, le 29 du même mois, à chasser l'ennemi de Nice et à le forcer d'évacuer le département des Alpes-Maritimes.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 33e demi-brigade de deuxième formation constitue le 33e régiment d'infanterie de ligne.
34e demi-brigade[]
La 34e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 85e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 43e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Vaisseaux), 1er bataillon de volontaires de la Haute-Marne et 5e bataillon de volontaires du Bas-Rhin)
- 148e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 80e régiment d'infanterie (ci-devant Angoumois), 7e bataillon de volontaires de la Gironde et 11e bataillon de volontaires de la Gironde)
- 1er bataillon du 67e régiment d'infanterie (ci-devant Languedoc) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 125e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 67e régiment d'infanterie (ci-devant Languedoc) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 126e demi-brigade de première formation)
- 3e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise
- 3e bataillon bis de volontaires du Pas-de-Calais également appelé bataillon de volontaires d'Arras
- 2e bataillon de volontaires de Paris (3e formation)
- Historique
Formée le 1er ventôse an V (19 février 1797), la 34e demi-brigade fait la campagne de l'an V aux armées de l'Ouest et des Alpes, et celles de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Italie.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Grenoble le 20 nivôse an VII (9 janvier 1799), la 110e demi-brigade de deuxième formation.
Elle prit part, le 20 avril 1800, à l'affaire de Saint-Jacques en Ligurie ainsi que durant la campagne du Var, aux engagements qui eurent lieu sur les hauteurs de Nice, les 6 et 7 mai de la même année, avant de coopérer, le 28 mai, avec la 33e demi-brigade, à chasser l'ennemi de à la tête du pont du Var et contribua, le lendemain, à repousser les Autrichiens de Nice et à les forcer d'évacuer le département des Alpes-Maritimes.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 34e demi-brigade de deuxième formation constitue le 34e régiment d'infanterie de ligne.
35e demi-brigade[]
La 35e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 114e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 57e régiment d'infanterie (ci-devant Beauvoisis), 10e bataillon de volontaires de la Gironde et 14e bataillon de volontaires de la Gironde)
- 1er et 2e bataillon de la demi-brigade de Lot et Landes (4e bataillon de volontaires des Landes, 7e bataillon de volontaires du Lot et 8e bataillon de volontaires du Lot)
- 2e bataillon de la 2e demi-brigade provisoire (1er bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône, 2e bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône et 4e bataillon de volontaires du Gard)
- 29e demi-brigade légère de première formation 29e bataillon de chasseurs également appelé 1er bataillon de la légion des Pyrénées, 30e bataillon de chasseurs également appelé 2e bataillon de la légion des Pyrénées, 3e bataillon de chasseurs des Montagnes
- Historique
Elle reçut un commencement d'organisation à la fin de l'an VI (septembre 1798) et ne fut définitivement formée que le 1er vendémiaire an VIII (23 septembre 1799). La 35e demi-brigade fait les campagnes de l'an VII et de l'an VIII aux armées d'Italie et de l'Intérieur et celle de l'an IX au Corps d'observation du Midi et à l'armée d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 35e demi-brigade de deuxième formation constitue le 35e régiment d'infanterie de ligne.
36e demi-brigade[]
La 36e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- [[163e demi-brigade de première formation|Modèle:163e demi-brigade]] de première formation (1er bataillon du 90e régiment d'infanterie (ci-devant Chartres), 15e bataillon de volontaires des réserves et 23e bataillon de volontaires des réserves)
- 5e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais
- 4e bataillon de volontaires du Morbihan
- Compagnie de grenadiers du 1er bataillon de volontaires de la Moselle
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (23 février 1796), la 36e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée du Nord celle de l'an V aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux armées de Mayence, d’Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
La Demi-brigade se distingue au passage de la Limath et au combat d'Uznach le 25 septembre 1799.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 36e demi-brigade de deuxième formation constitue le 36e régiment d'infanterie de ligne.
37e demi-brigade[]
La 37e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 111e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 56e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbon), 1er bataillon de volontaires de l'Orne et 2e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- 1er et 2e bataillon de la 173e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 96e régiment d'infanterie (ci-devant Nassau), 5e bataillon de volontaires de la Moselle et 6e bataillon de volontaires des Vosges)
- Historique
Formée le 29 pluviôse an IV (18 février 1796), la 37e demi-brigade fait la campagne de l'an IV et de l'an V à l'Armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d’Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Le 25 septembre 1799, quatre compagnies de cette demi-brigade coopérèrent à forcer le passage de la Limath; le même jour ce corps se faisait remarquer à la bataille de Zurich, et le 30 du même mois à l'attaque et à la prise de cette ville. Elle prit part au combat de Dissenhoffen les 7 et 8 octobre suivant, où l'armée russe commandée par Korsakov fut mise en pleine déroute. Le 22 juin 1800 elle participe au passage du Rhin et à la bataille d'Höchstädt puis le 28 du même mois à la bataille de Neubourg[13].
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 82e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803)..
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 37e demi-brigade de deuxième formation constitue le 37e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 82e régiment d'infanterie de ligne.
38e demi-brigade[]
La 38e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 42e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 21e régiment d'infanterie (ci-devant Guyenne), 3e bataillon de volontaires de la Corrèze et 10e bataillon de volontaires du Bas-Rhin également appelé bataillon des Amis)
- 200e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire, 3e bataillon de volontaires de la Manche et 11e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- Historique
Formée le 1er germinal an IV (21 mars 1796), la 38e demi-brigade fait la campagne de l'an IV et de l'an V à l'Armée de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Besançon le 25 nivôse an VII (14 janvier 1799), la 101e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 38e demi-brigade de deuxième formation incorporent le 37e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne.
39e demi-brigade[]
La 39e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 46e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 23e régiment d'infanterie (ci-devant Royal), 4e bataillon de volontaires de l'Isère et 6e bataillon de volontaires de l'Isère)
- 121e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 61e régiment d'infanterie (ci-devant Vermandois), 1er bataillon de volontaires de l'Union et 7e bataillon de volontaires du Var)
- 4e bataillon de volontaires des Basses-Alpes
- 10e bataillon de volontaires de l'Ain
- Historique
Formée le 22 vendémiaire an IV (14 octobre 1795), la 39e demi-brigade fait la campagne de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de l'Intérieur.
Elle se distingue, le 30 janvier 1797, au combat de Cagliano puis le 1er mars suivant au combat de Levico.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 39e demi-brigade de deuxième formation constitue le 39e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Pierre Clavel alors capitaine puis chef de bataillon
40e demi-brigade[]
La 40e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 28e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 14e régiment d'infanterie (ci-devant Forez), 6e bataillon de volontaires de la Manche, 10e bataillon de volontaires de la Manche)
- 184e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 104e régiment d'infanterie, 27e bataillon de volontaires des réserves et 9e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais)
- 2e bataillon de volontaires de l'Eure
- 14e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure également appelé 3e bataillon de volontaires de Rouen
- Dépôt du 2e bataillon du 15e régiment d'infanterie (ci-devant Béarn)
- Historique
Formée le 13 fructidor an IV (30 août 1796), la 40e demi-brigade fait la campagne de l'an IV, à l'armée des Alpes, celle de l'an V aux armées des Alpes et d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest, celle de l'an VII à l'armée de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et de Réserve et d'Italie.
Elle se fait remarquer à la bataille du pont d'Arcole le 17 novembre 1796 puis le 26 mai 1800 au combat de Chiusella où elle reçut à la baïonnette trois charges consécutives de 4 000 hommes de la cavalerie autrichienne. Elle donna de nouvelles preuves de valeur au passage du Pô le 6 juin 1800, au combat de Broni 2 jours plus tard, à la bataille de Marengo le 14 juin et au passage du Mincio, le 25 décembre 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 40e demi-brigade de deuxième formation constitue le 40e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- François Marie Guillaume Legendre d'Harvesse alors chef de brigade.
41e demi-brigade[]
La 41e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 4e bataillon de la légion de police
- 7e bataillon des Fédérés Nationaux
- 1er bataillon de volontaires de la Charente-Inférieure
- 2e bataillon de volontaires du Gard
- 3e bataillon de volontaires du Morbihan
- 4e bataillon de volontaires de l'Aisne
- 7e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon du Théâtre-Français
- Historique
Formée le 1er ventôse an V (19 février 1797), la 41e demi-brigade fait les campagnes de de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Cette demi-brigade fut employée au blocus de Gênes en mai et juin 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 41e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 17e régiment d'infanterie de ligne.
42e demi-brigade[]
La 42e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 31e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 16e régiment d'infanterie (ci-devant Agénois), 1er bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine et 2e bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine)
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (20 février 1796), la 42e demi-brigade fait les campagnes de de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Batavie, celle de l'an VII à l'armée de Batavie et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
Elle se signala, le 10 septembre 1799, à l'attaque du Zyp, le 19 septembre lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, puis de Kastricum le 6 octobre.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 42e demi-brigade de deuxième formation constitue le 42e régiment d'infanterie de ligne.
43e demi-brigade[]
La 43e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 34e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 17e régiment d'infanterie (ci-devant Auvergne), 3e bataillon de volontaires de la Meuse et 4e bataillon de volontaires de la Moselle)
- 3e bataillon de la 149e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 81e régiment d'infanterie (ci-devant Conti), 6e bataillon de volontaires de la Haute-Saône et 5e bataillon de volontaires de l'Orne)
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (20 février 1796), la 43e demi-brigade fait les campagnes de de l'an IV et de l'an V à l'Armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest, celle de l'an VII aux armées de l'Ouest et du Rhin, et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin, de Réserve et d'Italie .
Elle se signala, le 10 juillet 1796 lors de la prise de Fribourg puis lors de l'attaque et de la prise des retranchements de la Chiusa le 24 mars 1797 puis en 1800 lors du combat de Broni, le 9 avril, et la bataille de Marengo,le 14 juin 1800.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 11 pluviôse an VII (30 janvier 1799), la 91e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 43e demi-brigade de deuxième formation constitue le 43e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Jean-Baptiste Pierre de Semellé en tant chef de brigade
44e demi-brigade[]
La 44e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 92e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 46e régiment d'infanterie (ci-devant Bretagne), 2e bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir et 5e bataillon de volontaires de la Haute-Saône)
- 3e bataillon de la 186e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 105e régiment d'infanterie (ci-devant Roi), 2e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire et 2e bataillon de volontaires du Bas-Rhin)
- 2e bataillon du 44e régiment d'infanterie (ci-devant Orléans) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 88e demi-brigade de première formation)
- Historique
Formée le 28 pluviôse an IV (17 février 1796), la 44e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'Armée de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie et du Danube, et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
Elle se signala à la bataille de Marengo, le 14 juin 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 44e demi-brigade de deuxième formation constitue le 44e régiment d'infanterie de ligne.
45e demi-brigade[]
La 45e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 100e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 50e régiment d'infanterie (ci-devant Hainault), 7e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône et Bataillon de volontaires de Tarascon)
- 165e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 91e régiment d'infanterie (ci-devant Barrois), 1er bataillon de volontaires d'Aix également appelé bataillon des Fédérés d'Aix et 1er bataillon de volontaires du Var)
- Bataillon de Montferme
- Historique
Formée le 1er germinal an IV (17 février 1796), la 45e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV, de l'an V, de l'an VI et de l'an VII à l'Armée d'Italie, et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie, de l'Intérieur et de Réserve.
Cette demi-brigade se distingua à l'attaque du poste de Saorgio le 29 avril 1794, à la prise du camp de Fourches et de la prise du col de Tende ainsi qu'au combat de Loano, les 23 et 24 novembre 1795 puis au combat de Sospello et à la prise du camp de Rauss.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 45e demi-brigade de deuxième formation constitue le 45e régiment d'infanterie de ligne.
Première 46e demi-brigade[]
La première 46e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 17e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 9e régiment d'infanterie (ci-devant Normandie), 2e bataillon de volontaires de l'Indre et 3e bataillon de volontaires de Seine-Inférieure)
- 107e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 54e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Roussillon), 3e bataillon de volontaires de l'Yonne et 4e bataillon de volontaires de l'Yonne)
- 2e bataillon du 9e régiment d'infanterie (ci-devant Normandie) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 18e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon du 39e régiment d'infanterie (ci-devant Île-de-France) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 77e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 39e régiment d'infanterie (ci-devant Île-de-France) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 78e demi-brigade de première formation)
- Historique
Formée au début de l'année 1796, cette première 46e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée de l'Ouest avant d'être incorporée dans l'artillerie de la marine, à Brest. Elle cessa ainsi de faire partie des troupes terrestres.
Deuxième 46e demi-brigade[]
La deuxième 46e demi-brigade de deuxième formation était uniquement formée de la :
- 2e légion des Francs. Cette légion était composée de détachements de 20 hommes tirés de chacun des corps employés dans les divisions de l'Ouest.
- Historique
Formée le 1er brumaire an V (22 octobre 1796), la deuxième 46e demi-brigade fait la campagne de l'an V aux armées de l'Ouest et de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI à l'armée d'Allemagne, celle de l'an VII à l'armée du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'du Rhin.
Cette demi-brigade se fit remarquer à la bataille de Neubourg[13] le 14 septembre 1796. Le 20 mai 1798, trois compagnies de ce corps, faisant partie de la garnison de Bruges, firent mettre bas les armes, à 1 500 Anglais débarqués près d'Ostende avec de l'artillerie.
Le 7 octobre 1799, la 46e se signala à la prise de Zurich puis en 1800 aux batailles d'Enghen, le 3 mai et de de Moesskirch, deux jours après puis le 22 juin suivant au passage du Danube et à la bataille d'Höchstädt, le 27 juin à l'affaire d'Obershausen et à la bataille de Hohenlinden le 3 décembre de la même année.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 46e demi-brigade de deuxième formation constitue le 46e régiment d'infanterie de ligne.
47e demi-brigade[]
La 47e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1er bataillon du 92e régiment d'infanterie (ci-devant Walsh) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 167e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon de volontaires de l'Orne
- 6e bataillon bis de volontaires de Paris également appelé bataillon de Bon-Conseil, Mauconseil ou Bon Conseil
- Historique
Formée le 1er ventôse an VI (19 février 1798), la 47e demi-brigade fait la campagne de l'an V à l'armée de l'Ouest, celle de l'an VI et de l'an VII aux armées de l'Ouest et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de l'Intérieur.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 47e demi-brigade de deuxième formation constitue le 47e régiment d'infanterie de ligne.
48e demi-brigade[]
La 48e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 48e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 24e régiment d'infanterie (ci-devant Brie), 1er bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône et 1er bataillon de volontaires du Calvados)
- 2e bataillon de volontaires du Nord
- 2e bataillon de volontaires des Ardennes
- Historique
Formée le 10 ventôse an IV (29 février 1796), la 48e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V aux armées d'Allemagne, de Mayence et de Batavie celle de l'an VII à l'armée de Batavie et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
En 1799, la demi-brigade s'illustre lors des bataille de Bergen le 19 septembre, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, et de Kastricum le 6 octobre.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 48e demi-brigade de deuxième formation constitue le 48e régiment d'infanterie de ligne.
49e demi-brigade[]
La 49e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 93e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 47e régiment d'infanterie (ci-devant Lorraine), 1er bataillon de volontaires de Seine-et-Marne et 6e bataillon de volontaires du Haut-Rhin)
- 174e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 96e régiment d'infanterie (ci-devant Nassau), 1er bataillon de volontaires de la Haute-Vienne et 6e bataillon de volontaires du Jura)
- Historique
Formée le 7 ventôse an IV (26 février 1796), la 49e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse celle de l'an VI aux armées d'Allemagne, de Mayence et de Batavie et celles de l'an VI, de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de Batavie.
Elle se signala, le 10 septembre 1799, à l'attaque du Zyp, le 19 septembre lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, puis de Kastricum le 6 octobre.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 49e demi-brigade de deuxième formation incorporent le 24e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 89e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- François Antoine Teste alors chef de bataillon
50e demi-brigade[]
La 50e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 25e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 13e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbonnais), 4e bataillon de volontaires du Doubs et 4e bataillon de volontaires du Jura)
- 194e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 109e régiment d'infanterie (ci-devant La Martinique et ci-devant La Guadeloupe), 4e bataillon de volontaires du Bas-Rhin et 12e bataillon de volontaires du Doubs)
- 2e bataillon de la 204e demi-brigade de première formation (* 8e bataillon de volontaires du Doubs, 8e bataillon de volontaires du Nord et 4e bataillon de volontaires de l'Oise)
- Historique
Formée le 24 germinal an IV (13 avril 1796), la 50e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV à l'armée de Rhin-et-Moselle celle de l'an V aux armées de Rhin-et-Moselle et des Alpes, celle de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VI à l'armée du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Grenoble le 20 nivôse an VII (9 janvier 1799), la 110e demi-brigade de deuxième formation.
Cette demi-brigade se fit remarquer au passage de l'Alb le 29 avril 1800 et à la bataille d'Enghen le 3 mai suivant.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 50e demi-brigade de deuxième formation constitue le 50e régiment d'infanterie de ligne.
51e demi-brigade[]
La 51e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 99e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 50e régiment d'infanterie (ci-devant Hainault), 4e bataillon de volontaires du Bas-Rhin et 9e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône également appelé 1er bataillon de volontaires du Luberon ou bataillon de volontaires d'Apt)
- 105e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 53e régiment d'infanterie (ci-devant Alsace), 1er bataillon de volontaires du Gers et 2e bataillon de volontaires du Gers)
- 199e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne, 3e bataillon de volontaires de l'Ain et 10e bataillon bis de volontaires de la Côte-d'Or)
- 13e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes, 3e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes et 6e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes)
- 3e compagnie de grenadiers de la 14e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 7e régiment d'infanterie (ci-devant Champagne), 1er bataillon de volontaires du Gard et 2e bataillon de volontaires du Gard)
- 2e compagnie de grenadiers de la 26e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 13e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbonnais), 4e bataillon de volontaires de la Manche et 9e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise)
- Historique
Formée le 11 prairial an IV (30 mai 1796), la 51e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V aux armées des Alpes et d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Intérieur et du Rhin
Le 15 avril 1796, elle a prend part au combat de Dego, le 5 août suivant à la bataille de Castiglione puis à la bataille du pont d'Arcole du 15 au 17 novembre de la même année. Le 16 mars 1797, elle se distingue au passage et à la bataille du Tagliamento.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 1er nivôse an VII (21 décembre 1798), la 95e demi-brigade de deuxième formation.
Un bataillon de la 51e demi-brigade, détaché à l'armée de Batavie, se signale, 19 septembre 1799, à la Bataille de Bergen et, le 6 octobre suivant à celle de Kastricum.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 51e demi-brigade de deuxième formation constitue le 51e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Joseph Alphonse de Bonnet d'Honnières alors chef de brigade
52e demi-brigade[]
La 52e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 143e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 78e régiment d'infanterie (ci-devant Penthièvre), 4e bataillon de volontaires du Loiret et 5e bataillon de volontaires de la Marne)
- 144e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 78e régiment d'infanterie (ci-devant Penthièvre), 7e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans et 10e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans)
- 1er bataillon du 4e régiment d'infanterie (ci-devant Provence) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 7e demi-brigade de première formation)
- Dépôt du 2e bataillon du 4e régiment d'infanterie (ci-devant Provence)
- Historique
Formée le 14 vendémiaire an V (5 octobre 1796), la 52e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV à l'an IX à l'armée de l'Ouest.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 52e demi-brigade de deuxième formation constitue le 52e régiment d'infanterie de ligne.
53e demi-brigade[]
La 53e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 2e bataillon de la 176e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 4e bataillon des Fédérés Nationaux, Bataillon de Popincourt)
- 202e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme, 6e bataillon bis de volontaires de Rhône-et-Loire, 9e bataillon de la formation d'Orléans et 10e bataillon de volontaires de la Gironde)
- 19e demi-brigade légère bis première formation (1er bataillon de la légion du Nord, 2e bataillon de la légion du Nord, 2e bataillon de tirailleurs de la frontière des Alpes et 2e bataillon des corps francs)
- Historique
Formée le 5 ventôse an VI (25 février 1798), la 53e demi-brigade fait les campagnes de l'an VI et de l'an VII aux armées de Mayence et du Danube, celles de l'an VIII et de l'an IX à l'du Rhin.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 53e demi-brigade de deuxième formation constitue le 53e régiment d'infanterie de ligne.
54e demi-brigade[]
La 54e demi-brigade de deuxième formation était uniquement formée de la :
- 43e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 22e régiment d'infanterie (ci-devant Viennois), 3e bataillon de volontaires du Lot et 4e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise)
- Historique
Formée le 12 prairial an IV (31 mai 1796), la 54e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée du Nord, celles de l'an V et de l'an VI aux armées de Batavie et du Rhin, celle de l'an VII à l'armée de Batavie et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
Cette demi-brigade donna des preuves de valeur le 10 septembre 1799, à l'attaque du Zyp, le 19 septembre lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, puis de Kastricum le 6 octobre ainsi à la bataille de l'Iller le 5 juin 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 54e demi-brigade de deuxième formation constitue le 54e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Louis-Prix Varé alors chef de brigade
55e demi-brigade[]
La 55e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1er bataillon du 19e régiment d'infanterie (ci-devant Flandre) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 37e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon du 58e régiment d'infanterie (ci-devant Rouergue) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 115e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon de volontaires de la Haute-Vienne
- 6e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise
- 2e bataillon de volontaires des réserves
- 1er bataillon de volontaires de la Moselle
- Historique
Formée le 1er ventôse an V (19 février 1797), la 55e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V aux armées de Sambre-et-Meuse et d'Italie, celle de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
La 55e demi-brigade se distingua au passage de l'Isonzo et à la bataille de Gradisca le 19 mars 1797. En 1799 et 1800, elle a fait partie des garnisons d'Ancône et de Gènes.
Un détachement de la 55e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Metz, le 8 pluviôse an VII (27 janvier 1799) la 87e demi-brigade de deuxième formation.
En 1803, la 55e incorporera le 1er bataillon de la 110e demi-brigade.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 55e demi-brigade de deuxième formation constitue le 55e régiment d'infanterie de ligne.
56e demi-brigade[]
La 56e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 75e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 38e régiment d'infanterie (ci-devant Dauphiné), 1er bataillon de volontaires des Vosges et 17e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or)
- 208e demi-brigade de première formation (7e bataillon bis de Paris également appelé bataillon des Cinq Sections, 2e bataillon de volontaires du Rhône et 15e bataillon de volontaires des Vosges également appelé 1er bataillon de volontaires de la Montagne)
- Historique
Formée le 21 ventôse an IV (15 mars 1795), la 56e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle celles de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Ouest.
La 56e demi-brigade se distingua lorsqu'elle fut l'une des premières unités à passer le Rhin le 26 juin 1796, en 1797 où elle s'empara des retranchements de Kehl et lors de la défense du pont de Huningue.
57e demi-brigade[]
La 57e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 83e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 42e régiment d'infanterie (ci-devant Limousin), 2e bataillon de volontaires de l'Isère et 4e bataillon de volontaires de la Drôme)
- 122e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 61e régiment d'infanterie (ci-devant Vermandois), 2e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne et 3e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- 3e bataillon de la 209e demi-brigade de première formation (1er bataillon de volontaires de la Drôme, 1er bataillon de volontaires de l'Aude et 1er bataillon de volontaires de l'Isère)
- 3e bataillon de la 2e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône, 2e bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône et 4e bataillon de volontaires du Gard)
- 1er et 3e bataillons de la 3e demi-brigade provisoire de première formation (2e bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales, 3e bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales et 3e bataillon de volontaires de l'Ariège)
- 1er bataillon de volontaires du Cher
- 10e bataillon de volontaires de l'Isère
- Historique
Formée le 1er messidor an IV (19 juin 1796), la 57e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie, de l'Ouest et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Ce corps se distingua, en 1796, aux combats de Saint-Georges[14], (14 et 15 septembre) puis en 1797 à la bataille de Rivoli (14 et 15 janvier) à la bataille de la Favorite (16 janvier suivant), où il mérita le surnom de TERRIBLE d'où sa devise : Le Terrible que rien n'arrête.
En 1799, on retrouve la 57e demi-brigade à la bataille de Zurich (25 septembre), à la bataille de Diessenhofen (7 et 8 octobre) où il permit la déroute de l'armée russe de Korsakoff, puis en 1800 à la bataille d'Enghen (3 mai), au passage du Danube et à la
Bataille d'Höchstädt, (le 22 juin suivant) et à la bataille de Neubourg[13], 28 du même mois.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 57e demi-brigade de deuxième formation constitue le 57e régiment d'infanterie de ligne.
58e demi-brigade[]
La 58e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 67e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 34e régiment d'infanterie (ci-devant Angoulême), 2e bataillon de volontaires de Paris, 11e bataillon de volontaires de la Manche) Article détaillé : 2e bataillon de volontaires de Paris.
- 197e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 111e régiment d'infanterie (ci-devant Île de Bourbon), 2e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure et 7e bataillon de volontaires de la Somme)
- 2e bataillon du 92e régiment d'infanterie (ci-devant Walsh) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 168e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 111e régiment d'infanterie (ci-devant Île de Bourbon) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 198e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon provisoire des Côtes-de-Brest
- 4e bataillon de volontaires de la Gironde
- Historique
Formée le 1er vendémiaire an V (22 septembre 1796), la 58e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée de l'Ouest, celle de l'an V à l'armée d'Italie où il participe à la bataille du pont d'Arcole, celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest, celle de l'an VII à l'armée de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Ouest et d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 58e demi-brigade de deuxième formation constitue le 58e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Jean Lannes
59e demi-brigade[]
La 59e demi-brigade de deuxième formation était formée de :
- Détachements de différents corps de l'Armée de l'Ouest[15]
- Historique
Formée le 10 nivôse an VII (30 décembre 1798), la 59e demi-brigade fait les campagnes de l'an VIII et de l'an IX à l'd'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 59e demi-brigade de deuxième formation constitue le 59e régiment d'infanterie de ligne.
60e demi-brigade[]
La 60e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- Demi-brigade des Côtes-du-Nord (1er bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord, 6e bataillon des Fédérés Nationaux et 9e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- 4e bataillon de volontaires des réserves
- D'une partie du 4e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais
- Historique
Formée le 1er germinal an IV (21 mars 1796), la 60e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV à l'armée de l'Ouest, celle de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie, de l'Ouest, celle de l'an VII à l'armée de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Ouest et d'Italie.
Elle se signale, le 10 septembre 1799, à l'attaque du Zyp, puis le 19 septembre lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, puis de Kastricum le 6 octobre.
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 89e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 60e demi-brigade de deuxième formation constituent le 60e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 89e régiment d'infanterie de ligne.
61e demi-brigade[]
La 61e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 24e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 12e régiment d'infanterie (ci-devant Auxerrois), 3e bataillon de volontaires de la Somme et 10e bataillon de volontaires des réserves)
- 138e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 74e régiment d'infanterie (ci-devant Beaujolais), 2e bataillon de volontaires de la Vienne et 5e bataillon de volontaires des Vosges)
- Historique
Formée le 5 ventôse an IV (24 février 1796), la 61e demi-brigade fait la campagne de l'an IV aux l'armées de Sambre-et-Meuse et d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient, celles de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Orient.
La 61e demi-brigade se distingue, le 17 août 1796, au combat de Sulzbach où elle résiste, seule, aux charges de la
cavalerie ennemie. Le 19 mars 1797, elle se signale à la bataille de Gradisca et au passage de l'Isonzo puis s'illustra pendant toute la durée de l'expédition d'Égypte dont la bataille de Sédiman et à la Bataille de Canope en 1801.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 61e demi-brigade de deuxième formation constitue le 61e régiment d'infanterie de ligne.
62e demi-brigade[]
La 62e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 3e bataillon de la 4e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 2e régiment d'infanterie (ci-devant Picardie), 3e bataillon de volontaires de la République et 4e bataillon de volontaires de la Haute-Saône)
- 95e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 48e régiment d'infanterie (ci-devant Artois), 2e bataillon de volontaires de la Creuse et 8e bataillon de volontaires du Haute-Saône)
- 140e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 75e régiment d'infanterie (ci-devant Monsieur), 3e bataillon de volontaires du Doubs et 11e bataillon de volontaires du Jura)
- Historique
Formée le 29 pluviôse an IV (8 février 1796), la 62e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux l'armées d'Italie et de Naples et de l'an VIII à l'armée d'Italie.
La 62e se distingue, le 5 juillet 1796, à la bataille de Rastadt, puis le 11 août au combat d'Hindenheim et à celui de Freising le 2 septembre. Elle se fait remarquer à la défense du fort de Kehl en novembre 1796 et au siège de Gênes d'avril à juin 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 62e demi-brigade de deuxième formation constitue le 62e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Pierre César Gudin des Bardelières alors lieutenant.
63e demi-brigade[]
La 63e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 14e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 7e régiment d'infanterie (ci-devant Champagne), 1er bataillon de volontaires du Gard et 2e bataillon de volontaires du Gard)
- 22e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 11e régiment d'infanterie (ci-devant La Marine), bataillon de volontaires de Martigues et 2e bataillon de volontaires de Marseille également appelé Phalange Marseillaise)
- 51e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 26e régiment d'infanterie (ci-devant Bresse), 3e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes et 5e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes)
- Demi-brigade des Deux-Sèvres (2e bataillon de volontaires du Tarn, 1er bataillon de volontaires des Deux-Sèvres et 3e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres)
- 10e demi-brigade provisoire également appelée demi-brigade des Pyrénées-Orientales ou encore demi-brigade de Béziers (Bataillon de volontaires de Béziers, 5e bataillon de volontaires de la Haute-Vienne et 3e bataillon de Braconniers montagnards)
- Historique
Formée le 30 nivôse an V (19 janvier 1797), la 63e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV, de l'an V, de l'an VI, de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Italie, et celle de l'an IX à l'armée d'Espagne.
La 63e se distingue, lors du blocus de Gênes d'avril à juin 1800.
Lors de la réorganisation des différents corps stationnés dans les colonies occidentales, le 12 floréal an XI (2 mai 1803) le 1er bataillon de la 66e demi-brigade, en poste en France métropolitaine, est réuni aux 1er et 2e bataillons de la 63e demi-brigade, pour la porter à trois bataillons.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 63e demi-brigade de deuxième formation constitue le 63e régiment d'infanterie de ligne.
64e demi-brigade[]
La 64e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 8e bataillon de la formation d'Orléans
- 1er bataillon de volontaires de la Loire-Inférieure
- 3e bataillon de volontaires de la Loire-Inférieure
- 4e bataillon de volontaires de la Loire-Inférieure
- 8e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure
- 6e bataillon de volontaires de la Charente-Inférieure
- 14e bataillon de volontaires de la Charente également appelé 14e bataillon de volontaires des réserves
- 4e bataillon de volontaires des Ardennes
- 4e bataillon de volontaires de l'Orne
- 1er bataillon de volontaires des réserves
- 9e bataillon de Paris de seconde formation, également appelé 2e bataillon de la Réunion[16]
- 1er bataillon des Amis de la République (Paris)
- 15e bataillon de la formation d'Orléans
- 2e bataillon de la République (Paris)
- Historique
Formée le 24 brumaire an V (14 novembre 1796), la 64e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Ouest et de Réserve.
La 64e se distingue, lors de la bataille de Gradisca et au passage de l'Isonzo le 19 mars 1797.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 64e demi-brigade de deuxième formation constitue le 64e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Louis Harlet
65e demi-brigade[]
La 65e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- d'un noyau de la 4e demi-brigade de deuxième formation
- d'un noyau de la 16e demi-brigade de deuxième formation
- de conscrits de l'an VII du département du Calvados
- de conscrits de l'an VII du département de la Lys
- Historique
La 65e demi-brigade est formée à Rouen le 25 nivôse an VII (14 janvier 1799).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 65e demi-brigade de deuxième formation constitue le 65e régiment d'infanterie de ligne.
66e demi-brigade[]
La 66e demi-brigade de deuxième formation était uniquement formée de la :
- Demi-brigade du Finistère
- Historique
Formée le 22 germinal an IV (11 avril 1796), la 66e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée du Nord, celle de l'an V, aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI à l'armée de Mayence, celle de l'an VII aux armées du Danube et du Rhin celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin .
En poste à la Guadeloupe en 1802, les 2e et 3e bataillons de la 66e demi-brigade sont, en l'an XI, réorganisés en 3 bataillons, avec l'ajout du 3e bataillon de la 15e demi-brigade de deuxième formation et d'un détachement de la 79e demi-brigade de deuxième formation et mis à la disposition du ministère de la Marine .
.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, le 1er bataillon de la 66e demi-brigade de deuxième formation, qui était resté en France métropolitaine, est incorporé le 63e régiment d'infanterie de ligne et les 2e et 3e bataillons constituent le 66e régiment d'infanterie de ligne.
67e demi-brigade[]
La 67e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 23e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 12e régiment d'infanterie (ci-devant Auxerrois), 2e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais et 3e bataillon de volontaires du Calvados)
- 2e bataillon de la 175e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 5e bataillon de volontaires du Nord et 11e bataillon de volontaires des Vosges)
- 1er bataillon de la demi-brigade de l'Yonne (2e bataillon de volontaires de l'Yonne, 21e bataillon de volontaires des réserves et 7e bataillon de volontaires du Nord également appelé 2e bataillon de Cambrai)
- Historique
Formée le 16 floréal an IV (5 mai 1796), la 67e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse, celles de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux armées du Danube et du Rhin et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
La 67e se distingue, lors de la défense du passage des Alpes en septembre 1799 puis la bataille de Muttenthal, le 4 octobre suivant, et à la bataille d'Enghen le 3 mai 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 67e demi-brigade de deuxième formation constitue le 67e régiment d'infanterie de ligne.
68e demi-brigade[]
La 68e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 65e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 33e régiment d'infanterie (ci-devant Touraine), 1er bataillon de volontaires du Mont-Terrible et 3e bataillon de volontaires de la Gironde)
- 182e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 103e régiment d'infanterie[8], 2e bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord et 7e bataillon de volontaires du Bas-Rhin)
- 1er et 2e bataillons de la demi-brigade des Landes (1er bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées, 2e bataillon de volontaires des Landes et 7e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne)
- 25e bataillon de volontaires des réserves
- 6e bataillon de volontaires de la Somme
- 10e bataillon de volontaires de la Meurthe
- 3e bataillon de volontaires de Maine-et-Loire
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (20 février 1796), la 68e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle, celles de l'an VI aux armées d'Allemagne, du Rhin et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de l'Ouest.
Une partie des officiers de la demi-brigade sera utilisé pour former le 1er pluviôse an VII (20 janvier 1799), la 98e demi-brigade de deuxième formation.
La 68e se distingue, les 6 et 7 avril 1800, lors des combats sur les hauteurs en avant de Nice, où 1 400 grenadiers autrichiens furent tués. Le 9 mars suivant, elle contribua à chasser l'ennemi de Nice et à lui faire évacuer le département des Alpes-Maritimes.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), la 68e demi-brigade de deuxième formation devient le 68e régiment d'infanterie de ligne
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 7e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillon la 68e demi-brigade de deuxième formation constituent le 56e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne.
69e demi-brigade[]
La 69e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 19e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 10e régiment d'infanterie (ci-devant Neustrie), 2e bataillon de volontaires du Mont-Blanc et 3e bataillon de volontaires des Basses-Alpes)
- 102e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 51e régiment d'infanterie (ci-devant La Sarre), 3e bataillon de volontaires du Var et 6e bataillon de volontaires du Var)
- 166e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 91e régiment d'infanterie (ci-devant Barrois), 5e bataillon de volontaires du Var et 9e bataillon de volontaires du Var)
- 2e bataillon de la 170e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 93e régiment d'infanterie (ci-devant Enghien), 4e bataillon de volontaires de la Haute-Marne également appelé bataillon de volontaires de Chaumont et 10e bataillon de volontaires du Jura)
- Historique
Formée le 21 germinal an IV (10 avril 1796), la 69e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celles de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient, celle de l'an VII à l'armée d'Orient et celles de VIII et de l'an IX aux armées d'Orient et d'Italie.
La 69e se distingue, le 18 janvier 1796 à la bataille de Gradisca et au passage de l'Isonzo, puis à la bataille de Saint-Georges, le 15 septembre de la même année. En 1797 elle s'illustre à la bataille de la Favorite (16 janvier) puis durant la campagne d’Égypte à la 2e bataille d'Aboukir, le 25 juillet 1799, à la Bataille de Canope en 1801 et pendant toute la durée de l'expédition de Syrie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 69e demi-brigade de deuxième formation constitue le 69e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Jean Lannes alors chef de la demi-brigade
70e demi-brigade[]
La 70e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 50e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 25e régiment d'infanterie (ci-devant Poitou)), 3e bataillon de volontaires de l'Oise et 6e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- 134e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 72e régiment d'infanterie (ci-devant Venin)), 3e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées et 4e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées)
- [[157e demi-brigade de première formation|Modèle:157e demi-brigade]] de première formation (1er bataillon du 87e régiment d'infanterie (ci-devant Dillon)), 13e bataillon de volontaires des Vosges et 4e bataillon de volontaires de Loir-et-Cher)
- 1er bataillon du 72e régiment d'infanterie (ci-devant Vexin) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 133e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon du 73e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Comtois) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 135e demi-brigade de première formation)
- dépôt du 73e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Comtois)
- 1er bataillon du 74e régiment d'infanterie (ci-devant Beaujolais) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 137e demi-brigade de première formation)
- 4e bataillon de volontaires de l'Hérault
- 5e bataillon de volontaires de la Dordogne
- 5e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne
- 4e bataillon de volontaires du Calvados
- 3e bataillon de volontaires de la Charente
- dépôt du 12e bataillon de volontaires de Paris également appelé 12e bataillon de volontaires de la République[17]
- Historique
Formée le 1er nivôse an V (21 décembre 1796), la 70e demi-brigade fait les campagnes de l'an V, de l'an VI et de l'an VII à l'armée de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Ouest et d'Italie.
En 1798, le 2e bataillon fait partie du corps expéditionnaire d'Irlande et participe à l'ensemble des combats.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 1er pluviôse an VII (20 janvier 1799), la 98e demi-brigade de deuxième formation.
La 70e se distingue, lors de la deuxième campagne d'Italie, le 1er juin 1800, lors du passage du Tessin[18] puis à la bataille de Marengo le 14 du même mois[19].
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 70e demi-brigade de deuxième formation constitue le 70e régiment d'infanterie de ligne.
71e demi-brigade[]
La 71e demi-brigade de deuxième formation était formée de :
- Détachements de différents corps de l'Armée de l'Ouest[15]
- Historique
Formée le 1er nivôse an VII (20 janvier 1799), la 71e demi-brigade fait les campagnes de l'an VII, de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Ouest.
Le 3e bataillon de cette demi-brigade fit partie de l'expédition de Saint-Domingue, en novembre 1802. Ce bataillon entra dans la composition de la 86e demi-brigade organisée aux colonies.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillon de la 71e demi-brigade de deuxième formation constitue le 35e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 86e régiment d'infanterie de ligne.
72e demi-brigade[]
La 72e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 197e demi-brigade bis de première formation également appelée demi-brigade des Lombards (18e bataillon de volontaires de Paris également appelé 1er bataillon des Lombards, 11e bataillon de volontaires des réserves et 16e bataillon de volontaires des réserves)
- Historique
Formée le 12 brumaire an IV (3 novembre 1795), la 72e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celle de l'an VI aux armées du Nord et de Batavie, celle de l'an VII aux armées de Batavie, du Danube et du Rhin et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie, de l'Ouest et d'Italie.
La 72e se distingue, en 1799, lors des bataille de Bergen (19 septembre), d'Alkmaer (2 octobre) et de Kastricum (6 octobre) puis en 1800 à la bataille de Marengo (14 juin) et au passage du Mincio (2 décembre).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 72e demi-brigade de deuxième formation constitue le 72e régiment d'infanterie de ligne.
73e demi-brigade[]
La 73e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 97e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 49e régiment d'infanterie (ci-devant Vintimille), 2 bataillon de volontaires du Calvados et 2e bataillon de volontaires de Maine et Loire[20])
- 2e bataillon de la 161e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 89e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Suédois), 9e bataillon de volontaires du Nord et 15e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon de Molière)
- 1er bataillon de volontaires de la Sarthe
- 1er bataillon de volontaires de la Mayenne
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (20 février 1796), la 73e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de l'Ouest et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX à armée de Réserve.
La 73e se distingue pendant le blocus de Gênes en mai et juin 1800.
Un détachement de la 73e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, le 1er nivôse an VII (21 décembre 1798) la 87e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 73e demi-brigade de deuxième formation constitue le 23e régiment d'infanterie de ligne.
74e demi-brigade[]
La 74e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 73e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 37e régiment d'infanterie (ci-devant Maréchal de Turenne), 6e bataillon de volontaires de la Meuse et 12e bataillon de volontaires des Vosges)
- 185e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 105e régiment d'infanterie (ci-devant Roi), 4e bataillon de volontaires de la Meurthe et 1er bataillon de la République)
- Historique
Formée le 2 ventôse an IV (21 février 1796), la 74e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle et celles de l'an VI, de l'an VII, de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
La 74e se distingue, pendant le blocus de Gênes en mai et juin 1800.
Par arrêté des consuls en date du 9 fructidor an VIII (27 août 1800), la demi-brigade est réduite à deux bataillons.
Le 2e bataillon qui fit partie de l'expédition de Saint-Domingue, en novembre 1802, reçut les débris du 3e bataillon de la 98e, avant d'être, lui-même, incorporé dans la 89e demi-brigade organisée aux colonies.
Le 1er bataillon entra dans l'organisation de la 26e demi-brigade de seconde formation. Une partie de la 74e demi-brigade entra dans l'organisation de la 104e demi-brigade de seconde formation.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, le 1er bataillon la 74e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 26e régiment d'infanterie de ligne et le 2e bataillon incorpore le 89e régiment d'infanterie de ligne.
75e demi-brigade[]
La 75e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 70e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 35e régiment d'infanterie (ci-devant Aquitaine), 1er bataillon de volontaires des Landes et 1er bataillon de volontaires de l'Ardèche)
- 117e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 59e régiment d'infanterie (ci-devant Bourgogne), 1er bataillon de volontaires de la Haute-Loire et 2e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or)
- 152e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 81e régiment d'infanterie (ci-devant Saintonge), 7e bataillon de volontaires de la Marne et 6e bataillon de volontaires du Bas-Rhin)
- 1re compagnie de grenadiers de la 26e demi-brigade de première formation ( 2e bataillon du 13e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbonnais), 4e bataillon de volontaires de la Manche et 9e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise)
- Historique
Formée le 26 ventôse an IV (16 mars 1796), la 75e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient et celles de l'an VII, de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Orient et d'Italie.
La 75e se distingue, en 1796, aux batailles du pont de Lodi (10 mai), de Borghetto (10 mai) et combat de la Brenta (6 novembre).
En 1797 à la bataille de Rivoli (14 et 15 janvier) puis bataille de la Favorite, (16 janvier) au combat de Saint-Michel (19 avril).
Durant l'expédition d'Égypte, en 1799, la demi-brigade se distingue lors des batailles du Mont-Thabor (16 avril) et d'Aboukir (25 juillet) et à la Bataille de Canope en 1801. Ce corps fit avec une égale distinction l'expédition de Syrie, du 6 février au 18 juin 1799.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 75e demi-brigade de deuxième formation constitue le 75e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Louis Marie Gaussart alors capitaine.
- Jacques-Antoine de Chambarlhac de Laubespin alors chef de brigade
- Nicolas Gruardet alors capitaine
76e demi-brigade[]
La 76e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 61e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 31e régiment d'infanterie (ci-devant Aunis), 1er bataillon de volontaires du Morbihan et 8e bataillon de volontaires de la Manche)
- 76e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 38e régiment d'infanterie (ci-devant Dauphiné), 9e bataillon des Fédérés Nationaux et 10e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- 2e bataillon du 31e régiment d'infanterie (ci-devant Aunis) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 62e demi-brigade de première formation)
- 5e bataillon des Fédérés Nationaux
- Historique
Formée le 26 fructidor an IV (12 septembre 1796), la 76e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV à l'armée de l'Ouest, celle de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI aux armées de Rhin-et-Moselle, d'Allemagne et d'Helvétie et celles de l'an VII aux armées d'Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à armée du Rhin[21].
La 76e se distingue, en 1797, à la défense du fort de Kehl (20 avril) et à la bataille de l'Iller le 5 juin 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 76e demi-brigade de deuxième formation constitue le 76e régiment d'infanterie de ligne.
77e demi-brigade[]
La 77e demi-brigade de deuxième formation était formée de :
- Détachements de différents corps de l'Armée de l'Ouest, de conscrits et de réquisitionnaires[15]
- Historique
Formée à Rennes le 25 nivôse an VII (14 janvier 1799), la 77e demi-brigade fait les campagnes de l'an VII, de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Ouest.
Ce corps a fourni détachement pour l'expédition de Saint-Domingue. Ce détachement entra dans la composition de la nouvelle 89e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 77e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 79e régiment d'infanterie de ligne.
78e demi-brigade[]
La 78e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 87e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 44e régiment d'infanterie (ci-devant Orléans), 2e bataillon de volontaires du Loiret et 3e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or)
- 1er et 2e bataillons de la 181e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 103e régiment d'infanterie[8], 1er bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire et 9e bataillon bis de volontaires de Paris également appelé bataillon de l'Arsenal)
- Historique
Formée le 4 ventôse an IV (23 février 1796), la 78e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées de Mayence et d'Italie celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
La 78e se distingue, en 1796, l'affaire de Sultzbach (17 août), où elle résista, seule, aux charges de la cavalerie ennemie.
Elle fit partie de la garnison de Gênes pendant toute la durée du blocus de cette place (mai et juin 1800).
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 78e demi-brigade de deuxième formation incorpora le 2e régiment d'infanterie de ligne.
79e demi-brigade[]
La 79e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 79e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 40e régiment d'infanterie (ci-devant Soissonnais), 3e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire et 3e bataillon de volontaires du Gard)
- 89e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 45e régiment d'infanterie (ci-devant La Couronne), 1er bataillon de volontaires de Vendée et 1er bataillon de volontaires de la Meurthe)
- 198e demi-brigade bis de première formation également appelée demi-brigade du Pas-de-Calais (10e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon des Amis de la Patrie, 6e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais et 7e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais)
- 7e bataillon de volontaires de la Charente-Inférieure
- Historique
Formée le 6 pluviôse an V (25 janvier 1797), la 79e demi-brigade fait la campagne de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle, celles de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie puis reste en garnison à Corfou, et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Ouest.
Le 2e bataillon de cette demi-brigade, participe à l'expédition de Saint-Domingue en 1802. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 7e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803).
La 79e fournit, en outre, à la même période un détachement qui opéra en Guadeloupe et qui entra dans la composition de la 66e organisée dans cette colonie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 3e bataillons de la 79e demi-brigade de deuxième formation constitue le 79e régiment d'infanterie de ligne et le 2e bataillon incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne.
80e demi-brigade[]
La 80e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 13e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 7e régiment d'infanterie (ci-devant Champagne), 5e bataillon de volontaires de la Gironde et 6e bataillon de volontaires de la Gironde)
- 2e et 3e bataillons de la demi-brigade du Jura et de l'Hérault (2e bataillon de volontaires du Jura, 9e bataillon de volontaires du Jura et 3e bataillon de volontaires de l'Hérault)
- 3e bataillon de la 7e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires de Vaucluse, 5e bataillon de volontaires du Gard, 5e bataillon bis de volontaires de l'Hérault et 6e bataillon de volontaires de l'Ardèche)
- 17e bataillon de volontaires de Paris également appelé 1er bataillon des Gravilliers
- Une partie du 3e bataillon de volontaires de Vaucluse également appelé bataillon de volontaires d'Apt
- Un détachement de la 19e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 10e régiment d'infanterie (ci-devant Neustrie), 2e bataillon de volontaires du Mont-Blanc et 3e bataillon de volontaires des Basses-Alpes)
- Historique
Formée le 11 thermidor an VI (29 juillet 1798), la 80e demi-brigade fait la campagne de l'an VI à l'armée de l'Intérieur et celles de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 80e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 34e régiment d'infanterie de ligne.
81e demi-brigade[]
La 81e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 12e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 6e régiment d'infanterie (ci-devant Armagnac), 9e bataillon de volontaires de la Manche et 12e bataillon de volontaires de la Manche)
- 1er bataillon du 32e régiment d'infanterie (ci-devant Bassigny) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 63e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 32e régiment d'infanterie (ci-devant Bassigny) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 64e demi-brigade de première formation)
- Dépôt du 1er bataillon du 37e régiment d'infanterie (ci-devant Maréchal de Turenne)
- Dépôt du 2e bataillon du 37e régiment d'infanterie (ci-devant Maréchal de Turenne)
- 1er bataillon du 82e régiment d'infanterie (ci-devant Saintonge) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 151e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure
- Historique
Formée le 1er frimaire an V (21 novembre 1796), la 81e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV, de l'an V, de l'an VI, de l'an VII, de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Ouest.
Les 1er et 3e bataillons furent faits prisonniers de guerre en Irlande en octobre 1799.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Besançon le 25 nivôse an VII (14 janvier 1799), la 101e demi-brigade de deuxième formation.
Le 2e bataillon, embarqué sur l'escadre de l'amiral Bruix le 17 avril 1799, arriva au Cap en octobre 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 81e demi-brigade de deuxième formation constitue le 81e régiment d'infanterie de ligne.
82e demi-brigade[]
La 82e demi-brigade de deuxième formation[22] était formée des :
- Détachement de la 58e demi-brigade de première formation (Le 2e bataillon du 29e régiment d'infanterie (ci-devant Dauphin) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a finalement pas été amalgamé lors du premier amalgame.)
- Détachement de la 28e demi-brigade légère de première formation (Le 28e bataillon de chasseurs qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a finalement pas été amalgamé lors du premier amalgame.)
- 2e bataillon de la 141e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 77e régiment d'infanterie (ci-devant La Marck), 3e bataillon de volontaires de l'Aisne et 7e bataillon de volontaires du Calvados)
- Une partie de la 31e division de gendarmerie à pied
- De conscrits
- De réquisitionnaires
- De déserteurs étrangers
- Historique
Formée le 24 pluviôse an VII (12 février 1799), la 82e demi-brigade fait les campagnes de l'an VII, de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Ouest.
Le 1er bataillon de la 82e est incorporé dans la 10e demi-brigade, le 13 juin 1803.
Le 2e bataillon est incorporé dans la 106e demi-brigade.
Le 3e bataillon de ce corps embarque pour la Guadeloupe et la Martinique. En application de l'arrêté du 12 floréal an XI (2 mai 1803), ce bataillon entra dans la composition d'une nouvelle 82e demi-brigade, composée de 3 bataillons, avec l'apport du 3e bataillon de la 37e demi-brigade de deuxième formation, du 3e bataillon de la 84e demi-brigade de deuxième formation, du 2e bataillon de la 107e demi-brigade de deuxième formation et d'un détachement de la 90e demi-brigade de deuxième formation. Mis à la mis à la disposition du ministre de la marine, il fut détruit en partie.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, le 1er bataillon de la 82e demi-brigade de deuxième formation est incorporé dans le 10e régiment d'infanterie de ligne, le 2e bataillon est incorporé dans le 106e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon constitue le 82e régiment d'infanterie de ligne.
83e demi-brigade[]
La 83e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 80e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 40e régiment d'infanterie (ci-devant Soissonnais), 1er bataillon de volontaires de la Haute-Saône et 3e bataillon de volontaires du Haut-Rhin)
- 2e bataillon de la 149e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 81e régiment d'infanterie (ci-devant Conti), 6e bataillon de volontaires de la Haute-Saône et 5e bataillon de volontaires de l'Orne)
- Historique
Formée le 16 floréal an IV (5 mars 1796), la 83e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII armées de Mayence et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Le 3e bataillon de la demi-brigade, qui a participé à l'expédition de Saint-Domingue en 1802, fut incorporé dans la 89e demi-brigade, organisée aux colonies.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 83e demi-brigade de deuxième formation incorporent le 3e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 89e régiment d'infanterie de ligne.
84e demi-brigade[]
La 84e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 36e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 18e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Auvergne), 1er bataillon de volontaires du Loiret, 5e bataillon de volontaires de la Somme et 5e bataillon de volontaires de Mayenne-et-Loire)
- 116e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 58e régiment d'infanterie (ci-devant Rouergue), 1er bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne et 2e bataillon de volontaires de la Moselle)
- 6e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans
- Historique
Formée le 1er nivôse an IV (22 décembre 1795), la 84e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne, de l'Ouest et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
La 84e se distingue, en 1800, à la Bataille d'Höchstädt (19 juin), au passage du Danube (22 juin) et à la bataille de Neubourg[13] (28 juin).
Le 3e bataillon de la demi-brigade, qui a participé à l'expédition de Saint-Domingue, fut incorporé dans la 82e demi-brigade, organisée aux colonies.
La partie de cette demi-brigade, restée en France, a reçu en incorporation le 1er bataillon de la 89e demi-brigade qui était n'était pas parti aux colonies.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillon de la 84e demi-brigade de deuxième formation constituent le 84e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 82e régiment d'infanterie de ligne.
85e demi-brigade[]
La 85e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 56e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 28e régiment d'infanterie (ci-devant Maine), 2e bataillon de volontaires de l'Ariège et 2e bataillon de volontaires de l'Aveyron)
- 104e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 52e régiment d'infanterie (ci-devant La Fère), 1er bataillon de volontaires de la Corse et 1er bataillon de volontaires de la Nièvre)
- 113e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 57e régiment d'infanterie (ci-devant Beauvoisis), 6e bataillon de volontaires des Landes et 6e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne)
- 1er et 2e bataillons de la 209e demi-brigade de première formation (1er bataillon de volontaires de la Drôme, 1er bataillon de volontaires de l'Aude et 1er bataillon de volontaires de l'Isère)
- 1er bataillon de volontaires de Maine-et-Loire
- 8e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire
- Historique
Formée le 1er messidor an IV (19 juin 1796), la 85e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient, celle de l'an VII à l'armée d'Orient et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Orient et d'Italie.
La 85e se distingue, en 1797, à la bataille de la Favorite (16 janvier), à la bataille de Rivoli (14 janvier), au combat de Cembra (20 mars) et à la prise de la redoute de Neumarck (22 mars).
La demi-brigade se signala durant l'expédition d'Égypte et la campagne de Syrie où elle donna des preuves de valeur lors du siège d'El Arish et à la Bataille de Canope en 1801. Après son départ de Toulon pour l'armée d'Orient, un bataillon supplémentaire fut formé mais il resta en France.
De retour en France, la 85e donna de nouvelles preuves de valeur à l'armée d'Italie en particulier au passage du Mincio,le 25 décembre 1800.
Le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 85e demi-brigade de deuxième formation constitue le 85e régiment d'infanterie de ligne.
86e demi-brigade[]
La 86e demi-brigade de deu