Aigles et Lys
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Pierre-Jean de Caux de Blacquetot, né à Hesdin le 21 décembre 1720, mort en 1792, est un maréchal-de-camp du génie français.

Biographie[]

Frère de Jean-Baptiste de Caux de Blacquetot, Pierre-Jean obtint, dès l'âge de 14 ans, une commission de lieutenant en second au régiment de Pons. Cette faveur ne l'empêcha pas de continuer les études sérieuses qu'il avait déjà commencées, et il fut jugé susceptible, en 1737, de passer dans l'arme du génie.

Dans la campagne de 1744, il fit partie des brigades du génie employées au siège de Fribourg, et y reçut un coup de feu dans le bras.

II prit part, en 1748, à l'attaque d'Anvers, où il fut blessé encore une fois, puis successivement aux sièges de la ville et du château de Namur. Le brevet de capitaine lui fut accordé, le 1er janvier 1747.

Il servit dans ce nouveau grade aux sièges de Berg-op-Zoom et des forts Frédéric-Henri, Lillo, Jumberg, et à la bataille de Lawfeld.

L'année suivante, il fut employé devant Maestricht, et blessé assez grièvement pendant les opérations du siège.

Le roi le créa chevalier de Saint-Louis, en 1751. Il servit au Havre pendant la campagne de 1756, et se trouva, l'année suivante, à la bataille de Creweld.

En 1758, il était chef de place. Il fit la campagne de 1760 à l'armée d'Allemagne; et, dans celle de 1761, il coopéra activement à la brillante défense de Dorsten, où il fut fait prisonnier. Sa belle conduite dans cette occasion, lui valut une pension de 500 livres sur le trésor royal.

Créé lieutenant-colonel, le [6 avril] 1761, il fut nommé colonel, en 1768 ; brigadier d'infanterie, le 3 janvier 1770 ; directeur des fortifications deux ans après et maréchal-de-camp, le 1er mars 1780.

À cette dernière époque, il fit exécuter des travaux importants devant les places de Cherbourg et de Brest. Lors du voyage de Louis XVI à Cherbourg, le général de Caux venait d'obtenir une place de commandeur de Saint-Louis : le roi daigna, dans cette occasion, passer lui-même le cordon de cet ordre au cou de ce vieux serviteur, et lui permit de rester devant lui dans le fauteuil, où ses infirmités le retenaient depuis quelque temps.

Retiré du service, en 1791, par suite de la nouvelle organisation du génie, il mourut à Cherbourg, le 18 août 1792.

Notes et références[]

Source[]

  • Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. 4, L'auteur, 1822 [lire en ligne]  ;
  • François-Xavier Feller et Charles Weiss, Biographie universelle : ou, dictionnaire historique des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, vol. 2, J. Leroux, Jouby, 1848 [lire en ligne]  ;

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pt:Pierre-Jean de Caux de Blacquetot

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