Philip Julius van Zuylen van Nijevelt | |
Surnom | (en français : Philippe Jules van Zuylen van Nyerelt) |
---|---|
Naissance | 5 janvier 1743 Rotterdam Provinces-Unies |
Décès | 20 février 1826 (à 83 ans) Utrecht |
Origine | Provinces-Unies |
Allégeance | Provinces-Unies République batave Royaume de Hollande Empire français Royaume des Pays-Bas |
Arme | Cavalerie |
Grade | Maréchal de Hollande |
Années de service | 1767 – |
Conflits | Guerres révolutionnaires (Deuxième Coalition) |
Famille | Famille van Zuylen van Nijevelt |
Signature | |
Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire | |
modifier |
Philippe Jules, comte van Zuylen van Nyerelt (Rotterdam, 5 janvier 1743[1] – Utrecht, 20 février 1826[1],[2]), est un général et homme politique néerlandais des XVIIIe et XIXe siècles.
Le comte van Zuylen van Nijevelt « servit son pays pendant plus d’un demi siècle et occupa les plus éminents emplois civils, diplomatiques et militaires[1] ».
Biographie[]
Provinces-Unies[]
Issu d'une ancienne famille noble de Hollande[3], Philip Julius[n 1] était le quatrième fils de Jacob van Zuylen van Nijevelt (1699-1753) (nl)[n 2] et d'Aletta Johanna Timmers[n 3],[1].
Après avoir terminé ses études, il entra au service militaire en 1767[4], comme volontaire et en qualité de cornette dans un régiment de carabiniers[1].
Il devint bientôt après « Reitmeester (nl) »[1], puis major (1779[5]) et plus tard lieutenant-colonel dans le régiment des dragons[4],[6], et fut en 1795[1], chargé de l'organisation de la cavalerie et nommé général-major[1],[6].
République batave[]
À l'époque de l'invasion des Anglo-Russes dans la « Nord-Hollande », commandant l'aile gauche de l'armée batave, forte de 5 236 hommes et cantonnée entre les villes de Galantsoog et Alkmaar[4], il se trouva avec sa brigade au Rhin[1] où « il se distingua par sa bravoure et ses talents militaires[1],[4] » : il fut grièvement[7] blessé le 27 août 1799.
On le retrouve au Zyp (10 septembre), à Bergen (19 septembre) puis à Alkmaar (2 octobre)[5]. Il vit le cheval qu'il montait, tomber le 10 décembre suivant, sous le feu de l'ennemi[1],[4].
Lieutenant-général depuis le 8 juin 1803[5], il obtint également le gouvernement de La Haye[4].
Royaume de Hollande et Empire[]
Philippe Jules van Zuylen van Nyevelt | |
Fonctions | |
---|---|
Membre du Sénat conservateur | |
30 décembre 1810 – avril 1814 | |
Monarque | Napoléon Ier |
Législature | Empire français |
Biographie | |
Nom de naissance | (nl) Philippus Julius van Zuylen van Nyevelt |
Nationalité | néerlandaise |
Profession | Officier général |
Résidence | 1812 : no 13, Rue Cérutti (Paris) |
Liste des membres du Sénat conservateur | |
modifier |
Bien qu'il se fut toujours prononcé en faveur de la maison d'Orange[3], le roi Louis Napoléon l'accueillit néanmoins avec distinction, et le nomma, lors de l'organisation militaire, l'un des quatre maréchaux des armées hollandaises[3],[1] (en néerlandais : Maarschalk van Holland) le 21 décembre 1806[8], commandant militaire des Deux-Hollandes et de la province d'Utrecht[5].
Comblé d'honneurs, il cumule les charges de grand-chambellan et grand-maître des cérémonies de la cour, président du Conseil suprême (nl) de la noblesse[4], et gouverneur des écoles militaires (nl)[1],[4]. C'est à cette époque qu'il fut fait grand-croix de l'Ordre de l'Union[7] et de l'ordre royal de l'Aigle d'Or de Wurtemberg[1].
Après la réunion du Royaume de Hollande à l'Empire français, Van Zuylen perdit sa dignité de maréchal (février 1806)[8]. Toutefois, Napoléon Ier, qui connaissait son influence et ses talents[3], l'appela à siéger au Sénat conservateur le 30 décembre 1810[7]. Le nouveau maître de l'Europe le créa successivement comte de l'Empire le 17 mars 1811[1],[7], gouverneur du palais impérial d'Amsterdam[9],[10],[11], officier de la Légion d'honneur[1], et enfin grand'croix de l'ordre de la Réunion[3].
Il signa à la « mémorable[1] » séance tenue par le Sénat conservateur le 6 avril 1814, le nouveau projet de constitution française qui déclara le gouvernement monarchique et héréditaire et appela au trône Louis-Stanislas-Xavier de France[12], contribuant au rappel des Bourbons en 1815[7].
De retour dans son pays après l'abdication de l'empereur Napoléon, il fut continué dans son grade de lieutenant-général par le roi des Pays-Bas Guillaume Ier, qui en même temps lui concéda le titre de comte néerlandais transmissible à ses descendants mâles par ordre de primogéniture[12],[4].
Il jouissait d'une pension assez considérable que lui avait fait le roi des Pays-Bas[3] lorsqu'il mourut à Utrecht le 20 février 1826[7] après plus un demi-siècle « des plus excellents services[4] » civiles, diplomatiques et militaires.
Publications[]
« Ce vertueux vieillard qui joignait la plus vaste érudition aux plus nobles qualités de l'âme et à la plus douce aménité de caractère a écrit et édité plusieurs ouvrages très-estimés et notamment :
- L'Attractivité détruite par le mouvement primordial, ou théorie nouvelle du cours des corps célestes et du mouvement, ouvrage formant un volume in-8° orné de planches, et qui fut réimprimé à Bruxelles en 1826 ;
- Le Traité de la supériorité aux échecs, avec planches, publié en 1798, traité qui eut beaucoup de vogue en Hollande, en Angleterre et en Allemagne, compte plusieurs éditions et a été traduit en diverses langues.
En son honneur fut instituée à Zwoll la société het Schaakgezelschap van Zuylen van Nyevelt, qui existe encore de nos jours [en 1863]. »
— Gailliard, Maison de Zuylen : histoire et généographie, Bruges, 1863[12]
Amateur d'échecs et d'astronomie, on lui doit[4] :
- (nl) Het schaak-spel veel gemaklyker om te leeren en veel vermaaklyker om te speelen gemaakt : of, Onderrigt op wat wyze men in korten tyd en zonder veel moeite zeer sterk in dat spel worden kan, Ter drukkerye van J.A. de Chalmot, 1792, 138 p. [présentation en ligne], (en français : La supériorité aux échecs mise à la portée de tout le monde et particulièrement des dames qui aiment cet amusement : ou, Méthode nouvelle au moyen de la quelle on pourra en peu de tems et sans beaucoup d'application acquérir une très grande force à ce jeu..., J. A. de Chalmot, 1792, 180 p. [présentation en ligne] ;)
- L'attraction détruite par le mouvement primordial : ou théorie nouvelle du cours des corps célestes et du mouvement, Weissenbruch, 1819, 2e éd., 164 p. [présentation en ligne] ;
- (nl) Een woord naar aanleiding van den open brief van den Heer O.W. Hora Siccama, aan zijne medeburgers, met het opschrift : Twee stelsels, door een ambtgenoot, H.P. de Swart & Zoon, 20 p. ;
Distinctions[]
Titres[]
- Comte van Zuylen van Nijevelt et de l'Empire (lettres patentes signées à Paris le 17 mars 1811)[13],[14].
- Titre de comte confirmé par par diplôme du roi Guillaume Ier des Pays-Bas le 17 octobre 1822[15],[12],[14].
Le comte de l'Empire avait un frère, Jacob van Zuylen van Nijevelt (nl) (Rotterdam, 17 janvier 1839 - Rotterdam, 10 mars 1805), dont les sept fils furent autorisés, le 12 septembre 1812, à prendre des titres de l'Empire[14],[16] :
- Jacob-Abraham (Rotterdam, 14 décembre 1773 - Rotterdam, 12 février 1839) ;
- Paulus Jacob (Rotterdam, 10 août 1775 - Arnhem (nl), 14 février 1855) ;
- Jan Adriaan (nl) (Rotterdam, 25 août 1776 - Leeuwarden (nl), 27 mars 1840[16]), gouverneur de Friesland (nl) ;
- Cornelis (Rotterdam, 30 octobre 1777 - La Haye, 10 mai 1831 - La Haye) ;
- Arnout (Rotterdam, 29 avril 1780 - H.Ehze, 17 juillet 1835) ;
- Hugo (nl) (Rotterdam, 7 juillet 1781 - La Haye, 18 mars 1853), ministre d'État (nl) (1833-1853), ministre de Affaires étrangères par intérim (1841-1841), ministre des Affaires religieuses de l'Église Réformée (1841-1848), chambellan extraordinaire des rois Guillaume Ier, Guillaume II et Guillaume III ;
- Philip Julius (Rotterdam, 21 avril 1785 - Utrecht, 1er juin 1864), lieutenant-colonel.
Décorations[]
- Grand-croix de l'ordre de l'Union[17] ;
- Légion d'honneur :
- Grand-croix de l'ordre impérial de la Réunion (22 février 1812)[17],[18]
- Chevalier de l'ordre royal de l'Aigle d'Or (1811)[17],[20] ;
Héraldique[]
Armoiries | Blasonnement | |
---|---|---|
Armes du comte van Zuylen van Nyevelt et de l'Empire
D'argent à trois doubles rocs d'échiquier de gueules deux et un : franc-quartier des comtes sénateurs[13],[14]. | ||
Armes de la famille van Zuylen van Nyevelt
D'argent à trois colonnes (en néerlandais : zuilen) de gueules[15],[14]. |
Postérité[]
La maison van Zuylen, une des plus anciennes de Hollande, est originaire de la province d'Utrecht et a formé un grand nombre de branches, dites de Amerongen, Anholt, Abcoude, Batenburg. Batesteiu, Berkeslein, Bcwerweerde, Blasenburg, Boesinchem, Bouckhout, Urakerburg, Erbre, Hardenberg, Harmelen, Nederhorst, Natewisch, Rysenburg, Wecht, Vlenten, etc...[14]
- De son mariage, le 29 juin 1779 à Almen[22],[2],[14],[n 4], avec Clara Helena de Wacker van Son[17],[n 5] (Amsterdam, 25 novembre 1760 - Middelburg, 27 décembre 1827[23]), fille de Henri et Anne-Suzanne van Hollebeek, il eut :
- Adélaide-Jeanne (16 mars 1780-1865), femme de François-Étienne-Charles, comte de Randwyek[12] (1774-1807) ;
- Susanne-Henriette (17 mars 1781-1831), morte sans alliance[24] ;
- Pierre-Henri, comte van Zuylen van Nijevelt (nl) (1782-1825), qui épousa sa cousine Martha Susanna Zuylen van Nyevelt, fille de Jacob et Maria Adriana Cornets de Groot[17] ;
- Julie (14 décembre 1785-1864), qui s'allia à Ewoud, baron de Vredenburch (nl), conseiller d'État, gouverneur du Brabant-Septentrional et ensuite de la Zélande, commandeur de l’ordre du Lion néerlandais [24] ;
- Jeanne-Marie-Catherine (28 septembre 1786-1848), mariée à Alexandre-Jacques, baron de Spaan de Biljoen, seigneur de Biljoen et de Ringenberg (né en 1776) ;
- Arnaud-Jacques (né le 9 novembre 1788, major de cavalerie, et décédé sans alliance à Batavia.
- Henriette-Catherine-Marthe (née le 4 mars 1792-1878)[24].
Sa descendance compte parmi les familles subsistantes de la noblesse d'Empire.
Notes et références[]
- ↑ Brantone nous décrit son physique : 1.65 m, cheveux blancs, sourcils châtains, nez aquilin, barbe grisonnante, visage plein, front haut, yeux bleus, bouche moyenne, menton rond, teint clair.
- ↑ (en français : Jacques van Zuylen van Nijevelt)
- ↑ (en français : Adelaïde-Jeanne Timmers)
- ↑ Le 29 juillet 1779 à Zutphen selon Brotonne.
- ↑ (en français : Claire-Hélène Wacker van Son)
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 et 1,16 Gailliard 1863, p. 110.
- ↑ 2,0 et 2,1 Brotonne 1974, p. 48.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 Biographie étrangère 1819, p. 293.
- ↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 et 4,10 BwdN 1868, p. 408.
- ↑ 5,0 5,1 5,2 et 5,3 NNBW 1914, p. 1525.
- ↑ 6,0 et 6,1 Robert & Cougny 1891, p. 569.
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 et 7,5 Robert & Cougny 1891, p. 570.
- ↑ 8,0 et 8,1 NNBW 1914, p. 1526.
- ↑ Almanach impérial 1811, p. 72.
- ↑ Almanach impérial 1812, p. 70.
- ↑ Almanach impérial 1813, p. 56.
- ↑ 12,0 12,1 12,2 12,3 et 12,4 Gailliard 1863, p. 111.
- ↑ 13,0 13,1 et 13,2 Archives nationales BB/29/974, p. 232.
- ↑ 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 14,5 14,6 14,7 et 14,8 Révérend 1897, p. 412.
- ↑ 15,0 15,1 15,2 15,3 15,4 15,5 et 15,6 Rietstap 1884.
- ↑ 16,0 et 16,1 Révérend 1897, p. 413.
- ↑ 17,0 17,1 17,2 17,3 17,4 et 17,5 BwdN 1868, p. 409.
- ↑ 18,0 et 18,1 Almanach impérial 1813, p. 167.
- ↑ Base Léonore LH/2770/45.
- ↑ Almanach impérial 1811, p. 179.
- ↑ Almanach de Bruxelles 1820, p. 297.
- ↑ Roglo 2012.
- ↑ Brotonne 1974, p. 49.
- ↑ 24,0 24,1 et 24,2 Gailliard 1863, p. 112.
Annexes[]
Articles connexes[]
- Armorial des comtes sénateurs de l'Empire
- Liste des comtes de l'Empire
- Liste des officiers de la Légion d'honneur
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire
- Ordre de l'Aigle d'or
- Liste des grands-croix de l'ordre de la Réunion
- Liste des membres du Sénat conservateur
- Invasion anglo-russe de la Hollande
- Familles subsistantes de la noblesse d'Empire ;
Liens externes[]
- « Notice no LH/2770/45 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. 1808 - 1815. BB/29/974 », Titre de comte accordé à Philippe, Jules Van Zuylen van Nyevelt. Paris (17 mars 1811)., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le 4 juin 2011), p. 73 ;
- « Philip Julius van Zuylen van Nyevelt » , sur le site de Généalogie - Roglo, base de donnée généalogique [fiche] ;
Bibliographie[]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Almanach impérial pour l'an M.DCCC.XI : présenté à S.M. L'Empereur et Roi par Testu, no 13 Rue Hautefeuille, Paris, Testu, imprimeur de Sa Majesté, 1811, 910 p. [lire en ligne (page consultée le 8 mars 2015)], p. 179 ;
- Almanach impérial pour l'an M.DCCC.XIII : présenté à S.M. L'Empereur et Roi par Testu, no 13 Rue Hautefeuille, Paris, Testu, imprimeur de Sa Majesté, 1813, 973 p. [lire en ligne (page consultée le 8 mars 2015)], p. 176 ;
- Biographie étrangère : ou galerie universelle, historique, civile, militaire, politique et littéraire, t. 2nd, Alexis Eymery, 1819, 452 p. [lire en ligne (page consultée le 8 mars 2015)], p. 293 :
- Almanach royal de la cour, des provinces méridionales et de la ville de Bruxelles : pour l'an 1820, vol. 5, Bruxelles, Adolphe Stapleaux, 1820, 520 p. [lire en ligne (page consultée le 8 mars 2015)], p. 297 ;
- Jean Jacques Gailliard, Maison de Zuylen : histoire et généographie, Bruges, 1863, 158 p. [lire en ligne (page consultée le 8 mars 2015)], p. 110-111 ;
- (nl) A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, vol. 13, Haarlem, J.J. van Brederode, 1868, p. 408-409, en ligne sur : « [[wikipedia:fr:Digitale Bibliotheek voor de Nederlandse letteren|Digitale Bibliotheek voor de Nederlandse letteren]] (DBNL) », sur www.dbnl.org, 2009 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (I & II), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 [lire en ligne] « et ses Compléments », sur www.euraldic.com ;
- « ZUYLEN VAN NYEVELT (Philippe-Jules, comte van) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] , t. Ve PLA-ZUY, n°46, rue de Vaugirard, Paris, Bourloton, 1891, 617 p. [lire en ligne (page consultée le 8 mars 2015)], p. 569-570 ;
- Vicomte A. Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 4, t. IVe (lettres P à Z), Paris, Au bureau de L'Annuaire de la noblesse et chez Honoré Champion, 1897, 450 p. [lire en ligne (page consultée le janvier 18, 2015 à 12:01 (UTC))], p. 412-413 ;
- (nl) Dr P.C. Molhuysen et Pr P.J. Blok, Nieuw Nederlandsch Biografisch Woordenboek, Leiden, Sijthoff, 1914, 1530 p. [lire en ligne (page consultée le 8 mars 2015)], p. 1525-1526 ;
- Léonce de Brotonne, Les sénateurs du consulat et de l'empire, Genève, Slatkine, 1974 [lire en ligne (page consultée le 8 mars 2015)], p. 48-49 ;
- Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale (1808-1815), vol. 11 de Bibliothèque napoléonienne, Tallandier, 2003, 414 p. (ISBN 9782847340716) [présentation en ligne] ;
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du Premier Empire
- Portail des Pays-Bas
- Portail de la politique française
Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 154 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).