Aigles et Lys
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Ordre impérial de la Réunion
Image illustrative de l'article Ordre impérial de la Réunion
Insigne de l'Ordre.
Décernée par :
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Type Distinction civile et militaire comportant 3 grades
Éligibilité Sujets, « qu’ils soient Français ou étrangers[1] », habitant les 130 départements de l'Empire[1]
Décerné pour Services rendus dans l’exercice des fonctions judiciaires ou administratives et dans la carrière des armes.
Statut Aboli le 28 juillet 1815[2]
Description Étoile d'argent à 12 branches, sur un soleil d'or, surmontée d'une couronne royale, et suspendue à un ruban uni bleu de ciel.
Organisation
Chancelier Jean-Baptiste Nompère de Champagny
Grade(s) 3 :
Chevalier
Commandeur
Grand-croix
Statistiques
Date de création 18 octobre 1811[3]
Première attribution Par Napoléon Ier : 22 février 1812
Dernière attribution 1815 (Cent-Jours)
Total de récompensés Chevaliers : 1 364
Commandeurs : 127
Grands-croix : 121
Importance
Précédent Ordre de la Légion d'honneur Ordre des Trois-Toisons d'Or Ordre de la Couronne de Fer
(Flag of the Napoleonic Kingdom of Italy Royaume d'Italie)
Suivant

Image illustrative de l'article Ordre impérial de la Réunion
Ruban de l'ordre

L’Ordre impérial de la Réunion est une distinction civile et militaire fondée par Napoléon Ier en 1811.

En 1810, après l'abdication du roi Louis, frère de Napoléon Ier, le royaume de Hollande fut réuni à l'Empire français[4]. L'Empereur est alors maître d'une grande partie de l'Europe[1] et le souverain de près quarante millions d'habitants[4]. Nombreux sont ses titres et il a placé sur le trône des royaumes conquis et annexés, ses frères ou de proches collaborateurs. Dans tous ces nouveaux états rattachés à l’Empire, il supprime les anciens ordres locaux[5].

L'Empereur, fin politique[1] et connaissant tout le bénéfice qu’il a pu retirer en créant la Légion d'honneur pour les Français, pense alors à l'instauration d'un nouvel ordre[1].

Historique[]

Les conséquences de cette situation sur les effectifs de la Légion d'honneur et l'avenir de l'ordre royal de l'Union de Hollande[3], créé par Louis, conduisirent Napoléon Ier à fonder, le 18 octobre 1811, l’ordre de la Réunion, « destiné à récompenser les services rendus (par tous les sujets de l'Empire) dans l'exercice des fonctions judiciaires ou administratives et dans la carrière des armes[3] » et à remplacer tous les ordres des territoires annexés, supprimés de facto[3].

Ce nouvel ordre répondrait aux deux objectifs suivants[1] :

  1. Soulager les effectifs sans cesse croissants de la Légion d’honneur qui ne peux être suppléée que partiellement par l'ordre des Trois-Toisons d'Or destiné au militaires[5],
  2. En outre, remplacer par un ordre français, les ordres étrangers abolis[n 1].

Politiquement, la création d'un ordre nouveau, étendu à l’ensemble des sujets de l’Empire, devrait être un catalyseur pour l’union des hommes d’une nouvelle Europe, placée sous la protection du maître de l'Europe[1].

Le 3 août 1811, l'Empereur écrivait à Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, archichancelier de l'Empire, au sujet du nouvel ordre :

« Il faudrait chercher une devise qui fit sentir les avantages de l'union de la Baltique, de la Méditerranée, de l'Adriatique et de l'Océan. Ce grand événement qui caractérise vraiment l'Empire, pourrait s'appeler l'Ordre de l'Union[1]. »

Puis de nouveau le 12 août :

« Mon cousin, je vous renvoie votre projet sur l’Ordre de l'Union. Je désire que le nombre des Commandeurs soit porté à 500 et celui des Chevaliers à 5 000. Cela donnera les moyens de soulager la Légion d'honneur, qui sans cela s'accroîtra à l’infini... La réunion consiste dans la réunion de la Hollande, des villes hanséatiques, de Rome et de la Toscane. Si l’on pouvait faire entrer dans la décoration quelque signe qui rappelât ces trois grandes réunions, cela serait d'un bon effet. (...) On pourrait dire dans le préambule que les services rendus aux anciens souverains sont récompensés comme ceux rendus à nous-mêmes ; ce qui donnera lieu à des chefs de vieilles familles de se croire des droits à cet ordre, chose qui est politique et convenable[6]. Cela se rattacherait même à des services rendus à l'ancienne France[1]. »

C'est donc à Amsterdam, le 18 octobre 1811, à l'occasion du voyage de l'Empereur en Hollande, que Napoléon Ier signa le décret instituant l'Ordre impérial de la Réunion, doté d'une rente de 500 000 francs et devant être finalement composé de 10 000 chevaliers, 1 000 commandeurs et 200 grands-croix[6].

Le conseil de l'Ordre est présidé par l'Empereur, ou par un Prince de la Famille impériale, ou par un Prince grand Dignitaire, Grand'croix de l'Ordre ; il est composé de sept Grand'croix, du grand Chancelier et du grand Trésorier[7]. Dès octobre 1811, on nomma Jean-Baptiste Nompère de Champagny, duc de Cadore comme grand chancelier, le baron Maarten van der Goes van Dirxland (ancien chancelier des ordres du roi de Hollande) comme grand trésorier[5] et sept grands-croix[1]. Rue de Grenelle, l'hôtel du Châtelet fut choisi comme siège de la Grande chancellerie de l'Ordre impérial de la Réunion, qui devait devenir par son prestige, le second ordre de l'Empire[1].

Eastlake - Napoleon on the Bellerophon

Charles Lock Eastlake, « Napoleon on the Bellerophon », 1816.
Il s'agit d'une des rares représentation de l'Empereur où celui-ci porte les décorations des trois ordres dont il est le grand-maître : Légion d'honneur, Ordre de la Réunion et Ordre de la Couronne de fer.

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La création de ce nouvel ordre fut assez mal vécue par les membres de l’Ordre de la Légion d’honneur, notamment les militaires, et particulièrement par son Grand chancelier, le comte Bernard de Lacepède, qui dans une lettre datée du 27 février 1812, écrivait à l’Empereur son amertume et sa crainte que « l’établissement d’un nouvel Ordre ne diminue la bienveillance dont votre majesté a daigné jusqu’à ce moment honorer sa Légion d’honneur »[1]. Néanmoins, l’Ordre impérial de la Réunion devait trouver sa place dans le cœur des Français[1], qui lui accordèrent une faveur certaine, comme second ordre récompensant les mérites distingués ; à l’image, aujourd’hui, du rôle de l’Ordre national du Mérite[1].

Lors de la première Restauration, l’Ordre impérial de la Réunion ne fut plus conféré (les titulaires étant néanmoins autorisés à porter leurs insignes) et sa gestion rattachée à la Grande chancellerie de la Légion d’honneur[1]. Au retour de Napoléon Ier, durant les Cent-Jours, l’Ordre fut de nouveau attribué[1].

L'institution ne survécut pas à l'Empire. Lorsque le roi Louis XVIII remonte sur le trône de France, il fait supprimer définitivement l’Ordre impérial de la Réunion par ordonnance royale, le 28 juillet 1815[2]. Le maréchal-duc de Tarente, nouveau grand chancelier de la Légion d'honneur demanda alors, le 2 août 1815, à tous les titulaires français de l’Ordre dissous, le renvoi des brevets, diplômes et des insignes qui devaient être, quant à eux, reversés à la Monnaie pour qu’ils y soient fondus[4] en pièces d’or destinées aux caisses de la Légion d’honneur[1]. Peu d’entre eux obtempérèrent[4].

A titre de compensation et afin d’éviter le mécontentement des ex-titulaires de l’Ordre impérial de la Réunion, il fut décidé que ces derniers recevraient, en général, la Légion d’honneur[1].

Les insignes[]

Comme insigne, Napoléon souhaita un bijou qui illustre la « réunion à l'Empire de la Hollande, des villes hanséatiques, de Rome et de la Toscane », directement inspiré de celui de l’ordre royal de l’Union[4]. Le modèle de la croix n'avait pas été trouvé sans quelque difficulté[6]. Il avait fallu, en effet, modifier entièrement la décoration hollandaise de l'Ordre de l'Union dont la devise ne plaisait pas à l'Empereur[6] : « Fais ce que dois, advienne que pourra ».

« C'est la devise d'un preux, écrivait Napoléon. Un grand État ne peut pas la prendre. Il faudrait chercher une devise qui fit sentir les avantages de l'union de la Baltique, de la Méditerranée, de l'Adriatique et de l'Océan, ce grand événement qui caractérise vraiment l'Empire..., il faudrait quelque chose qui fit comprendre les limites actuelles de l'Empire. »

Projet de décoration[5]. Projet de décoration[5].
Projet de décoration[5].
Modèle définitif.


Plusieurs projets furent soumis à l'Empereur[8]. On lui proposa diverses légendes : « Indissolubiliter », « Unita fortior » ; les devises auxquelles Napoléon s'arrêta furent[6] :

  • Sur l'exergue : Tout pour l'Empire.
  • Sur le revers : A jamais.

La décoration retenue est due à Dominique-Vivant Denon, directeur du Musée Napoléon, qui travailla sous l'œil vigilant de l’Empereur, relayé par Cambacérès, alors chargé du dossier de création de l'Ordre.

Suspendu à un ruban moiré bleu de ciel, l'insigne consiste en une étoile couronnée à double face en or, à douze branches (ou rayons simples) émaillées de blanc et pommetées. Les intervalles entre branches étaient garnis par trente flèches d’or, réunies par groupe de cinq, dont les pointes dépassaient entre les six intervalles supérieurs et les extrémités entre les six intervalles inférieurs. Un ruban d’or passait sur ces flèches et portait sur sa partie supérieure, deux fois la devise : « A JAMAIS »

Sur l’avers
  • le médaillon central en or représentait le trône impérial surmonté de l’aigle entouré des symboles de différents états annexés par l’Empire[1],[8] :
    • Le dossier du trône, aux armes du Piémont, était parsemé d’abeilles,
    • ses bras soutenus par le lion de Florence tenant la fleur étrurienne de Toscane,
    • et par le « lion hollandais » s’appuyant sur un faisceau de neuf flèches représentant les provinces néerlandaises (Provinces-Unies), deux tridents symbolisaient les villes d’Hambourg (ancienne ville hanséatique) et de Gênes (ancienne république maritime).
    • La « Louve romaine » (Louve capitoline), couchée au pied du trône, était représentée allaitant Rémus et Romulus.

Cet ensemble était entouré par l’inscription en lettres d’or sur fond d’émail bleu ciel entourés « TOUT POUR L'EMPIRE[4] ».

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Étoile de Commandeur Étoile de Commandeur
Étoile de Commandeur
Grand-cordon
Sur le revers
  • Le médaillon central en or représentait le « N[4] » de Napoléon inscrit dans une couronne de laurier, posé sur un fond rayonnant.
  • Il était entouré par la devise en lettres d’or sur fond d’émail bleu ciel : « A JAMAIS[4] ».

L’étoile était surmontée par une couronne impériale en or, portant un bandeau émaillé de bleu ciel, sur lequel était inscrit sur l’avers « NAPOLEON » et sur le revers « FONDATEUR ».

Le bijou, en or pour tous les grades, constitue un cas unique dans l’histoire des ordres napoléoniens[4].

Les insignes avaient officiellement les dimensions suivantes[1] :

  • 35 mm pour l’insigne de Chevalier ;
  • 52 mm pour l’insigne de Commandeur ;
  • 65 mm pour l’insigne de Grand-croix.

Le ruban[]

Le ruban était moiré Bleu ciel[1]. Le « Grand cordon », constitué par un large ruban permettant le « port en baudrier » de droite à gauche (ou en sautoir pour les magistrats), pour la dignité de Grand-croix.

Ruban
Ordre Imperial de la Reunion Chevalier ribbon
Chevalier

Outre l'insigne de chevalier, les grands-croix portaient une décoration de grand module suspendue à un cordon porté en écharpe, assortie d’une plaque ovale, puis ronde, agrafée ou cousue à la poitrine gauche[4].

Les plaques[]

Les Grand-croix portaient sur l’habit une plaque brodée en argent, dont deux modèles existèrent :

  • le premier était de forme légèrement ovale ;
  • le second était rond et rappelait l’insigne.

L’on réalisa ensuite une plaque en argent, représentant l’avers de l’insigne, dont les branches étaient en écailles d’argent et la couronne impériale posée sur la branche supérieure de l’étoile.

Ordre de la Réunion - Plaque ovale
Plaque du 1er type réalisée par Martin-Guillaume Biennais[1] (modèle ovale)
Ordre de la Réunion - Plaque ronde brodée
Modèle rond brodé
Ordre de la Réunion - Plaque ronde argent
Modèle rond en argent

Port de l'ordre[]

Comme il l'est prévu par le décret impérial portant création de l'Ordre[3] :

  • « Les grands-croix porteront la croix suspendue à un large ruban bleu-de-ciel, attaché en baudrier de droite à gauche ; ils auront aussi, sur la côté gauche de leur habit et manteau, le plaque en broderie d’argent. »
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  • « Les commandeurs porteront au cou une croix pareille, mais de moindre grandeur[4], suspendue à un ruban bleu-de-ciel. »
  • « Les chevaliers porteront la croix attachée à un ruban bleu-de-ciel, au côté gauche de la poitrine. »

Bénéficiaires[]

Institution de l'Ordre de la Réunion (1811)

Extrait des minutes (9 février 1813) de la Secrétairerie d'État portant nominations de chevaliers de l'Ordre.

Napoléon admit en priorité dans cette institution les titulaires des ordres supprimés, au premier rang desquels figurèrent les membres de l'ordre royal de l'Union. Il admit également des catégories de serviteurs auxquels la Légion d'honneur était difficilement accessible, tels les médecins et chirurgiens militaires, et les commissaires des guerres. Il montra ainsi que son but n’était pas de créer un ordre rival de la Légion d'honneur, ce que craignaient les membres de cette institution[4], mais bien un ordre complémentaire, dont le général de Gaulle s'inspira pour créer l'ordre national du Mérite[4], pour lequel il choisit un ruban bleu, très proche de celui de l’ordre de la Réunion[n 2],[4].

L'Ordre était donc composé de Chevaliers, de Commandeurs et de Grands-croix qui prêtaient le serment suivant :

« Je jure d’être fidèle à l’Empereur et à sa dynastie ; je promets sur mon honneur, de me dévouer au service de sa Majesté, à la défense de sa personne et à la conservation du territoire de l’Empire dans son intégrité ; de n’assister à aucun conseil ou réunion contraires à la tranquillité de l’État ; de prévenir sa majesté de tout ce qui se tramerait, à ma connaissance, contre son honneur, sa sûreté, ou de tout ce qui tendrait à troubler l’union ou le bien de l’Empire[9]. »

Le 22 février 1812, il y eut une première promotion de 64 grands-croix, et le 29 du même mois, une seconde comportant 74 commandeurs. Ces premières promotions furent faites d’une majorité d’étrangers[8], des Hollandais notamment[1]. Ainsi, en comptant la promotion du 7 mars 1812, sur 65 grands-croix, il n'y eut que 8 Français, les autres étant[8] :

  • Piémontais (4),
  • Romains (8),
  • Toscans (2),
  • Belges ou Allemands (9),
  • Hollandais (33, tous anciens grands-croix de l'Union).

À partir du décret impérial du 12 mars 1813, les titulaires de l'ordre purent prendre le titre de chevalier de l'Empire et obtenir des lettres patentes, sous réserve de justifier de 3 000 francs de revenu[1]. Ils devinrent membres du collège électoral de leur arrondissement ou de leur département de résidence et purent aussi faire admettre leurs filles au sein des maisons d'éducation de la Légion d'honneur[1].

Dès 1813 l'Empereur donna la nouvelle décoration aux Français de tout rang et de tout grade dans l'armée ; il ne s'en montra cependant pas très prodigue[8], car il n'y eut que 125 grands-croix nommés sur 200, 127 commandeurs sur 1 000, et environ 1 300 chevaliers sur 10 000. Ces chevaliers se répartissaient à peu près de la manière suivante[8] :

  • 506 Hollandais, précédemment chevaliers de l'Union ;
  • 61 Italiens ;
  • 91 étrangers ;
  • 642 Français.

Au 31 mars 1814, l’on pouvait dénombrer 1 622 titulaires, dont 614 étrangers, répartis dans les grades suivants[1] :

Objectif fixé Effectif réel
Chevalier 10 000 1 364
Commandeur 2 000 127
Grand-croix 75 131
Grand-maître 1 1

Parmi les commandeurs et les grands-croix, il n'y eut que 23 commandeurs et 64 grands-croix Français. En voici la liste[10] :

Grands-croix[]

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Il existe une catégorie dédiée à ce sujet : Grand-croix de l'ordre de la Réunion‎.
  1. Fonctions civiles
    Charles-François Lebrun, duc de Plaisance (1739-1824) ;
  2. Gabriel, comte d'Arjuzon (1761-1851) ;
  3. Claude, comte de Beauharnais (1756-1819) ;
  4. Félix Julien Jean, comte Bigot de Préameneu (1747-1825) ;
  5. Charles-Lidewine-Marie, comte de Croix (1760-1832) ;
  6. Emmerich Joseph, duc de Dalberg (1773-1833) ;
  7. Pierre, comte Daru (1767-1829) ;
  8. Nicolas François, comte Mollien (1768-1850) ;
  9. Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet (1766-1823) ;
  10. Anne-Elisabeth-Pierre comte de Montesquiou-Fezensac (1764-1834) ;
  11. Dominique Dufour de Pradt (1759-1837), archevêque de Malines ;
  12. Jean-Baptiste Collin, comte de Sussy (1750-1826) ;
  13. Pierre-Louis, comte Roederer (1754-1835) ;
  14. Michel, comte Regnaud de Saint-Jean d'Angély (1760-1819) ;
  15. Jacques, comte de Fermon (1752-1831) ;
  16. Antoine, comte Boulay de la Meurthe (1761-1840) ;
  17. Honoré, comte Muraire (1750-1837) ;
  18. Joseph, comte de Caffarelli (1760-1845) ;
  19. Louis-Guillaume Otto, comte de Mosloy (1753-1817) ;
  20. Antoine René Charles, comte de La Forest (1756-1846) ;
  21. Jean-Sifrein, cardinal-comte Maury (1746-1817) ;
  22. Louis-Mathias, comte de Barral (1746-1816), archevêque de Tours ;
  23. Gaspard Monge, comte de Péluse (1746-1818) ;
  24. Jean-Denis-René de La Croix de Chevrières, comte de Saint-Vallier (1756-1824) ;
  25. Germain, comte Garnier (1754-1821) ;
  26. Pierre-Simon, comte de La Place (1749-1827) ;
  27. Jean-Antoine Chaptal, comte de Chanteloup (1756-1832) ;
  28. Dominique, comte Clément de Ris (1750-1827) ;
  29. Claude Louis, comte Berthollet (1748-1822) ;
  30. André Joseph, comte Abrial (1750-1828) ;
  31. Emmanuel-Joseph, comte Sieyès (1748-1836) ;
  32. Aymard-François, comte de Nicolaï (1777-1839) ;
  33. Roger, comte Roger Ducos (1747-1816) ;.
  34. Services militaires
    Jean Jacques Basilien, comte Gassendi (1748-1828) ;
  35. Pierre-Augustin, comte Hullin (1758-1841) ;
  36. Augustin-Daniel, comte Belliard (1769-1832) ;
  37. Philippe Antoine, comte d'Ornano (1785-1863) ;
  38. Victor de Fay, baron de Latour-Maubourg (1768-1850) ;
  39. Charles, comte Lefebvre des Nouettes (1773-1822) ;
  40. Honoré Théodore Maxime Gazan, comte de La Peyrière (1765-1845) ;
  41. Jean Dominique, comte Compans (1769-1845) ;
  42. Gabriel Jean Joseph, comte Molitor (1770-1849) ;
  43. Jean Pierre François, comte Bonnet (1767-1857) ;
  44. Joseph Marie, baron de Pernetty (1766-1856) ;
  45. Charles François, comte Dulauloy (1761-1832) ;
  46. Joseph, comte Souham (1760-1837) ;
  47. Charles Mathieu Isidore, comte Decaen (1769-1832) ;
  48. François, baron Roguet (1770-1846) ;
  49. Honoré Charles, comte Reille (1774-1860) ;
  50. Georges Mouton, comte de Lobau (1770-1838) ;
  51. Jean, comte Rapp (1773-1821) ;
  52. Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue (1778-1853) ;
  53. David-Maurice-Joseph comte Mathieu de La Redorte (1768-1833) ;
  54. Jean Isidore, comte Harispe (1768-1855) ;
  55. Bertrand, baron Clausel (1772-1842) ;
  56. Étienne Maurice, baron Gérard (1773-1852) ;
  57. Anne-Charles Lebrun de Plaisance, comte de Lohra (1775-1859) ;
  58. François, comte Chasseloup-Laubat (1754-1833) ;
  59. Charles Antoine, comte Morand (1771-1835) ;
  60. Jean Léonor François, comte Le Marrois (1776-1836) ;
  61. Maxime Julien, comte Émeriau de Beauverger (1762-1845) ;
  62. Édouard Thomas Burgues, comte de Missiessy (1756-1837) ;
  63. Pierre Riel, comte de Beurnonville (1752-1821) ;
  64. Nicolas-Joseph, comte Maison (1771-1840) ;
  65. Alexandre Louis Joseph, comte de La Borde (1773-1842) ;
  66. Henri François Marie, comte Charpentier (1769-1831) ;
  67. Philibert Jean-Baptiste, baron Curial (1774-1829) ;
  68. Pierre Antoine, comte Dupont-Chaumont (1759-1838).

Commandeurs[]

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  1. Jean-Nicolas, Baron Corvisart (1755-1821) ;
  2. François René Vallet, comte de Villeneuve (1777-1863) ;
  3. Antoine Eustache d'Osmond (1754-1823), ancien évêque de Nancy, archevêque de Florence (faisaient tous trois partie de la maison du roi de Hollande et étaient commandeurs de l'ordre de l'Union) ;
  4. Louis Pierre Besnard (1770-1824)[11], major du 24e dragons ;
  5. Marc Jean, baron de Marçay, général de brigade (1772-1839) ;
  6. Louis Charrier de La Roche, baron-évêque de Versailles (1738-1827) ;
  7. Charles Jacques Nicolas, comte Duchâtel (1751-1844) ;
  8. Antoine, comte Français (de Nantes) (1756-1836) ;
  9. Jean, comte Béranger (1767-1850) ;
  10. Jean, comte Pelet (1759-1842) ;
  11. Pierre-François, comte Réal (1757-1834) ;
  12. Étienne-Denis, baron Pasquier (1767-1862) ;
  13. Antoine Marie Chamans, comte de La Vallette (1769-1830) ;
  14. Philippe-Antoine, comte Merlin (de Douai) (1754-1838) ;
  15. Jean Philibert, comte Maret (1758-1827) ;
  16. Louis-Mathieu, comte Molé (1781-1855) ;
  17. François, comte Jaubert (1758-1822) ;
  18. Le général Louis Joseph Vichery (1767-1841) ;
  19. Le comte Veiser[Qui ?] ;
  20. Maurice Ignace, baron Frésia (1746-1826) ;
  21. Agathon Jean François, baron Fain (1778-1837) ;
  22. Claude-Philibert-Édouard, baron Mounier (1783-1843) ;
  23. Pierre Joseph, baron Habert (1773-1823).

Chevaliers[]

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Article détaillé : Liste des chevaliers de l'ordre de la Réunion.

Source[]

Notes et références[]

  1. Dans d'autres États annexés par la France comme le Palatinat, les États pontificaux, la Toscane et le Piémont, il existait des distinctions comme l'Ordre du Lion du Palatinat, l’ordre de l’Éperon d’or, la Croix de Saint-Jean de Latran, la Croix de Saint-Étienne, l'ordre suprême de la Très Sainte Annonciade et l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, lesquels furent aussi remplacés, du moins pendant la période napoléonienne, par l'ordre de la Réunion.
  2. En France, le bleu est la couleur traditionnelle de l'ordre complémentaire. Louis XV l'avait choisi pour l'Institution du Mérite militaire, institution complémentaire de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis au ruban rouge, créée en 1759 pour récompenser les officiers protestants étrangers.

Annexes[]

Articles connexes[]

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Liens externes[]

Bibliographie[]

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