Aigles et Lys
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Michel Louis Joseph Bonté
P vip
Origine Drapeau de France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Lieutenant général honoraire
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur
(Commandeur)
Ordre de la Couronne de fer
(Chevalier)
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
(Chevalier)
Baron de l'Empire

Michel Louis Joseph Bonté (27 juillet 1766 - Coutances (Manche) ✝ 6 mars 1836 - Paris), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Fils de Pierre Bonté, docteur en médecine, membre correspondant de l'Institut de France qui exerça son art à Coutances pendant plus de 50 ans, Michel Louis Joseph Bonté naquit le 27 juillet 1766 à Coutances (Manche). Après avoir été élève du collège de Coutances, il se trouvait disponible en 1792 lors de l'entrée en guerre de la France.

Incorporé comme adjoint à l'état-major de l'armée des côtes de Cherbourg le 15 septembre 1792 avec rang de sous-lieutenant, lieutenant et capitaine les 16 janvier et 6 juin 1793, il se retrouve élu chef de bataillon dans le 9e de volontaires de la Manche le Année invalide (an II) lors de la seconde réquisition. Avec son bataillon, il défend Granville assiégé par les Vendéens, participe à leur poursuite et lutte, ensuite contre les Chouans de Bretagne jusqu'en 1800.

Passé dans la 12e demi-brigade, devenue 81e, servit aux armées de l'Ouest et d'Angleterre de l'an II à l'an VIII, et fut nommé chef de brigade le Année invalide (an V) pour sa conduite à l'affaire de Quiberon.

Proche de Hoche qui l'apprécie, il fait la connaissance de sa maîtresse qu'il épouse après la mort du Général ; celle-ci, Louise du Bot du Grégo, est une intrigante qui passera sa vie à essayer (avec succès), de sauver ses biens mis sous séquestre par suite de l'exil de son mari.

Il se distingua au combat de Granchamp le Année invalide (an VIII), et reçut à cette occasion une lettre de félicitation du ministre de la guerre. Il fit les campagnes des ans IX et X au corps d'observation du Midi, et celles de l'an XI à l'an XIV en Italie. Membre et officier de la Légion d'honneur les 19 frimaire et Année invalide (an XII), il fit les guerres d'Italie de 1806 à 1808, et celles de Dalmatie, d'Allemagne et d'Illyrie, en 1809 et 1810.

De retour à l'armée d'Italie, il reçut le 6 août 1811 le brevet de général de brigade. Envoyé à l'armée du nord de l'Espagne et au Portugal en 1812 et 1813, il revint en France à la fin de cette dernière année, et commanda le 8 février 1814 une brigade de garde nationale de la division Pacthod.

Fait prisonnier de guerre le 25 mars à la bataille de Fère-Champenoise (1814), il rentra des prisons de l'ennemi dans le mois de mai suivant. Le gouvernement lui confia le 6 juin le commandement du département du Finistère, et le 31 août celui de Morlaix. Louis XVIII le décora de la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 14 novembre. Il ne se vit point employé pendant les Cent-Jours, et le 1er septembre 1815 il reprit le commandement du département du Finistère, qu'il conserva jusqu'au 8 décembre suivant, époque à laquelle il fut mis en disponibilité.

Attaché à l'inspection des troupes d'infanterie de 1816 à 1818, il fut compris en cette qualité dans le cadre de l'état-major général de l'armée le 30 décembre 1818. Commandeur de la Légion d'honneur le 1er mai 1821, inspecteur-général de gendarmerie le 23 juillet 1823, commandant de la 7e subdivision de la 1re division militaire (Eure-et-Loir) le 27 août de la même année, il a été admis à la retraite le 9 août 1826, et une ordonnance royale du 13 de ce mois lui conféra le grade honorifique de lieutenant général.

Il est meurt à Paris le 6 mars 1836. Il avait contracté un deuxième mariage plus paisible que le précédent.

Vie familiale[]

Unique fils de Pierre Bonté (8 avril 1730 - Coutances2 août 1806 - Coutances), docteur en médecine, Médecin à l'hôpital de Coutances, membre correspondant de l'Institut de France (Académie des sciences, 5 mars 1796), Michel Bonté épousa le 25 octobre 1797 Louise du Bot du Grégo (27 août 1770 - Surzur27 janvier 1826 - château de Trévarez, Saint-Goazec), veuve de Antoine Henri (17591796), vicomte d'Amphernet de Pontbellanger. Il contracta un deuxième mariage, plus paisible que le précédent, avec Thérèse de Carlotti.

État de service[]

Campagnes[]

Faits d'armes[]

Blessures[]

Décorations[]

Titres[]

Hommage, Honneurs, Mentions,...[]

Épitaphe[]

  • Épitaphe du tombeau de Michel Bonté rédigée par sa deuxième épouse, Thérèse de Carlotti :

« Son bras servit la patrie et soutint le malheur
sa voix enhardit les bataillons et encouragea le talent
sa jeunesse appartint aux braves
son âge mûr au bonheur de tous
le soldat
l'artiste
l'ami
et surtout l'épouse
voudraient tracer ici son éloge
mais quels accents prendrait leur reconnaissance
pour parler aussi haut que ses bienfaits.
 »

Autres fonctions[]

Pensions, rentes, etc...[]

Armoiries[]

Figure Blasonnement
Ornements extérieurs Barons de l'Empire français
Blason à dessiner
Armes du baron Bonté et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 18 mars 1809 (Paris))

Écartelé : le premier d'azur, au quatre drapeaux d'or croisés en sautoir : le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième de sable au pélican et sa piété d'argent. Le quatrième d'azur au chevron d'or, accompagné de trois quinte feuilles d'argent.[1],[2],[3]

Livrées : les couleurs de l'écu.[3]

Bibliographie[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Notes et références[]

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