Aigles et Lys
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Maurice de Broglie
Fichier:Maurice Jean Madeleine de Broglie.jpg
Biographie
Naissance 5 septembre 1766
Château de Broglie (Eure)
Ordination sacerdotale 1er mars 1792
Décès 20 juillet 1821 (à 54 ans)
Paris
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale 17 novembre 1805 par le
card. Giovanni Battista Caprara
Évêque de Gand
1807 - 1821
Précédent Étienne de Fallot de Beaumont de Beaupré Jean-François Van de Velde Suivant
Évêque d'Acqui
1805 - 1807
Précédent Giacinto della Torre, O.E.S.A. Louis Antoine Arrighi de Casanova Suivant

Orn ext Evêques
Blason Maurice Jean Madeleine de Broglie (1766-1821)
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Maurice Jean Madeleine de Broglie, né au château de Broglie le 5 septembre 1766, et mort à Paris le 20 juillet 1821, est un homme d'Église français des XVIIIe siècle et XIXe siècle.

Biographie[]

L'exil berlinois[]

Fils de Victor-François (1718-1804), duc de Broglie et maréchal de France, et de sa seconde épouse, Louise Augustine Salbigothon Crozat de Thiers (1733-1813), Maurice Jean Madeleine naquit le 5 septembre 1766 (deux mois avant terme) au château de Broglie. Sa famille était originaire du Piémont, et a donné plusieurs généraux au service de la France.

Il eut dès l'enfance et toute sa vie une santé forte délicate dont il souffrit constamment. Destiné à l'état ecclésiastique, il étudia au séminaire Saint-Sulpice. Il y suivait le cours de ses études lorsque la Révolution, dont il adopta d'abord les principes, éclata.

Ce fut de cette maison qu'il écrivit à son père, de la manière la plus pressante, pour l'engager à revenir en France et à servir la régénération nationale, voici celle correspondance :

« Sans jeter mes regards sur le passé, permettez-moi de vous entretenir de l'état des choses, et d'appeler votre attention sur l'avenir. Je ne discuterai point les motifs qui vous ont fait sortir de France, les raisons qui ont séparé ma cause de celle d'un père que l'amour filial et mon profond respect paraissaient me faire un devoir de suivre constamment. Mais je vous prierai de réfléchir sur le pouvoir des circonstances, sur les événements qui se multiplient, qui se pressent et qui vont éclore. J'ai cru qu'il fallait une constitution, et croyez-moi, monsieur le maréchal, la révolution est faite irrévocablement. Si les ennemis triomphent, ils auront a s'entourer de trop de ruines ; trop de sang rougirait leurs armes, et les tombes de trop de victimes se refermeraient sur les vainqueurs. Tout annonce que le roi sanctionnera. Ne consumez donc plus, ô mon père ! l'hiver d'une vie glorieuse sur une terre étrangère ; revenez dans votre patrie ; rendez-moi mon père, ma famille ; je vous rendrai un fils qui ne veut pas se repentir, mais qui veut et doit vous aimer. Vous voyez que la nation a été calomniée, qu'elle est encore digne de posséder vos vertus ; elle oubliera une passagère résistance à sa régénération, et oui, payera sans effort le tribut qu'elle doit au long et solide éclat de votre vie. »

Le vieux maréchal fit à son fils une réponse courte et noble, et l'on pense bien qu'il ne déféra point à ses conseils :

« J'ai balancé, monsieur, a vous répondre : le silence d'un mépris dont j'ai la conscience chargée, et qui ne peut pas échapper a la vôtre, vous en dit assez ; mais je veux bien vous laisser lire plus librement dans mon cœur. Votre lettre est ce qu'elle devait être. Je ne reconnais aucun des principes que vous y consacrez. Lorsqu'il est question de tous, j'éloigne le passé de ma mémoire ; vos prédications ne sont pas pour moi l'avenir, et de quelque voile qu'il soit enveloppé, vous ne serez jamais pour moi le frère de mes enfants, vous ne serez jamais mon fils. Vous voulez me toucher au nom de ma gloire, vous devez en être un mauvais juge ; j'ai besoin d'un peu d'éclat pour me faire pardonner votre existence. Signé le maréchal de Broglie. (Pas de date). »

D'ailleurs les choses prenaient une tournure qui répondait mal aux espérances du jeune abbé. Obligé de quitter le séminaire et même de sortir de France, il se retira en Allemagne auprès de son père.

Il émigra en juin 1790 et fut ordonné prêtre à Trèves le 1er mars 1792. Présenté en 1796 à Pyrmont au roi de Prusse Frédéric-Guillaume II qui sut l'apprécier, il fut désigné par lui comme prévôt du chapitre de Posen, dans l'ancienne Pologne en 1797 et admis à la Cour de Berlin. Honoré de la faveur du monarque, il aurait même put obtenir un siège épiscopal. Il ne prit possession de son bénéfice qu'à la mort de son protecteur en juin juin 1798. Il entra en relation avec Bonaparte par Bernier, évêque d'Orléans et par le consul Lebrun.

Mgr de Broglie et Napoléon Ier[]

Le 17 décembre 1801, il quitta la Pologne et rentra en France. En 1802 et en 1803, il se rendit à Münster chez le Maréchal son père mais ne put le décider à revenir dans sa patrie. Il put cependant obtenir du gouvernement que sa famille recouvre les biens séquestrés qui n'avaient pas encore été vendus.

En 1804, quelques démarches qu'il fit pour recouvrer des bois non vendus appartenant à sa famille ayant porté son nom aux oreilles de Bonaparte, qui cherchait alors à s'entourer des anciennes familles de la monarchie, l'abbé de Broglie fut nommé à l'improviste son aumônier et ne put échapper à cette faveur, quoiqu'il alléguât sa santé, dès lors assez délicate.

Il suivit l'Empereur en Italie.

En avril 1805, il fut désigné pour l'évêché d'Acqui en Piémont. Il fut sacré le 17 novembre 1805 à Saint-Sulpice par le Cardinal-légat Caprara (les co-consécrateurs furent les évêques René des Monstiers de Mérinville et Louis Charrier de La Roche). Il publia un mandement à l'occasion de la bataille d'Austerlitz, où il prodiguait des éloges à l'Empereur. L'évêque les modéra dans la suite.

Il demanda son changement, se plaignant plaisamment d'être à la porte de l'enfer (à cause des eaux thermales de la ville), et il fut transféré à l'évêché de Gand le 4 décembre 1807. Il tenta de rétablir son église dans l'indépendance, ce qui indisposa l'Empereur.

Le 2 février 1809, il fut co-consécrateur d'Étienne Antoine Boulogne.

Les États Pontificaux étaient annexés depuis 1809. En 1810, Napoléon envoya à Broglie la croix de la Légion d'honneur. Le prélat la refusa, ne croyant pas pouvoir prêter un serment qui l'obligeait à soutenir l'intégrité de l'Empire, au moment où l'on y réunissait les États du Saint-Siège. Il renvoya la décoration et exposa ses motifs dans un mémoire adressé au ministre. Quelque temps après, l'Empereur, à son audience, apostropha rudement l'évêque de Gand, qui ne craignit point de dire que sa conscience s'opposait à ce qu'on demandait de lui. Une réponse brutale annonça au prélat qu'il était tombé dans une disgrâce complète.

Il ne tarda pas à essuyer des reproches. Dès le 10 août 1809, une lettre du ministre des Cultes annonçait que « l'Empereur était mécontent du peu d'attachement que l'évêque de Gand montrait pour sa personne ; que l'esprit du clergé devenait de plus en plus mauvais ; que le prélat donnait sa confiance à un grand-vicaire peu propre à concilier les esprits au gouvernement ». Napoléon en voulut pourtant moins au prélat qu'à son grand-vicaire, l'abbé Le Sure, qui remplit depuis le même emploi auprès du prince de Croÿ, archevêque de Rouen. L'abbé Le Sure reçut l'ordre de se rendre à Paris : Broglie, qui lui était très attaché, fit avec lui ce voyage, puis fut contraint de retourner dans son diocèse sans son grand-vicaire, qui consacra dès lors ses loisirs à la composition d'excellents opuscules ascétiques.

Un concile national fut convoqué en juin 1811, convoqué afin de trouver un moyen d'instituer les évêques sans avoir recours au souverain pontife. Mandé, Broglie parla constamment contre les mesures proposées et protesta énergiquement contre la façon dont Napoléon interprétait son conflit avec le Saint-Siège et, chargé de lui répondre, éluda ses exigences.

Le 10 juillet, le concile était dissous et le prélat, privé de son titre, arrêté avec les évêques de Tournay et de Troyes, fut enfermé au donjon de Vincennes, où on les mit au secret le plus rigoureux. Sa captivité dura plus de quatre mois et demi, et fut d'autant plus pénible pour M. de Broglie, qu'il avait toujours été d'une santé très fragile. En novembre, le duc de Rovigo lui demanda sa démission, qu'il présenta non sans répugnance le 23 : il y consentit, et promit même de ne plus se mêler de l'administration de son diocèse. Il quitta Vincennes le 13 décembre. Exilé à Beaune, il fut, peu de temps après, accusé d'entretenir des intelligences avec ses vicaires généraux. On le transporta à l'île Sainte-Marguerite, sur les côtes de la Provence, le 6 mars 1812.

Peu de jours après l'arrestation de M. l'évêque, on fit à Gand les recherches les plus sévères dans son palais, on y enleva tous ses papiers, et fit arrêter son secrétaire. Des grands-vicaires et des chanoines furent encore mis en prison, ou envoyés en exil, et on voulut forcer le chapitre à prendre en main l'administration du diocèse.

En janvier 1813, il fut de nouveau interné à Beaune. Un nouvel évêque (M. d'Osmond) fut nommé à Gand, et M. de Broglie fut sollicité de déclarer de nouveau qu'il renonçait à l'administration de son diocèse, ce qu'il fit par un acte daté de Dijon, le 8 juillet, et dans lequel il ne révoqua cependant point les pouvoirs donnés à ses grands-vicaires, mais qui n'en servit pas moins de prétexte à de nouvelles vexations contre son clergé.

À la chute de Napoléon, ses concessions furent regardées comme nulles, puisqu'extorquées par la violence.

Rappelé dans son diocèse par les vœux unanimes du peuple et du clergé, il reparut à Gand le 24 mai 1814, après que les Français eurent abandonné la Belgique, et voulut expier ce qu'il regardait comme une faiblesse. Le prélat témoigna devant son chapitre le regret d'avoir cédé à l'orage en donnant deux fois sa démission.

D'autres épreuves, non moins violentes, l'attendaient encore.

Mgr de Broglie et Guillaume Ier[]

Cependant la Belgique venait de changer de maître. Les puissances avaient arrêté de réunir les Pays-Bas à la Hollande, et de donner cette souveraineté à la maison d'Orange. L'évêque de Gand, qui avait connu le prince d'Orange à Berlin pendant l'émigration, dut se flatter d'être plus tranquille sous son règne ; mais bientôt les catholiques durent concevoir des alarmes sur la marche du gouvernement.

Comme Gand fait partie de la Belgique, Broglie devait prêter serment au roi des Pays-Bas, mais les projets d'une constitution alarmèrent la conscience du prélat. L'évêque de Gand ne tarda pas à entrer en lutte contre le roi Guillaume Ier des Pays-Bas : il rappela les Jésuites que Guillaume ordonna de disperser, publia les brefs du pape sans autorisation, protesta contre le texte de la Constitution du Royaume, qui admettait la liberté et l'égalité des cultes, et en septembre 1815, souscrivit le jugement doctrinal qui interdisait aux catholiques de prêter serment à la constitution.

Il plaida la cause des catholiques dans trois écrits qui parurent successivement, savoir : une Adresse au roi, signée le 28 juillet 1815, par les évêques de Gand, de Tournai, de Namur, et par les grands-vicaires de Malines et de Liège, une Instruction pastorale, en français et en néerlandais, du 2 août de la même année, et enfin un autre écrit intitulé : Jugement doctrinal des évêques des Pays-Bas sur le serment prescrit.

En octobre, il envoya au Congrès de Vienne un mémoire sur les aspirations des catholiques des Pays-Bas, espérant ainsi influencer les décisions des puissances. La Belgique n'en fut pas moins réunie aux Provinces-Unies protestantes pour former le Royaume-Uni des Pays-Bas.

Il eut recours en dernier lieu à Rome, et le pape décida que la nouvelle loi fondamentale contenant des erreurs contraires à la religion catholique, la résistance des évêques ne pouvait être blâmée avec justice, et qu'on ne pouvait exiger des serments contraires à la conscience.

Les différends devinrent plus sérieux au sujet de l'érection de nouvelles universités en Belgique. L'évêque de Gand crut apercevoir qu'on y écartait la morale de l'Évangile pour faire place à la morale philosophique. Sa Représentation au roi signala les nouveaux griefs des catholiques.

En octobre 1816, il refusa d'ordonner les prières publiques pour la Princesse d'Orange. Enfin, en mars 1817, il ne chanta pas le Te Deum pour célébrer son accouchement.

Dès le 19 décembre 1816, le roi Guillaume avait pris deux arrêtés successifs, l'un pour ordonner l'instruction du procès du prélat, l'autre, du 21 janvier, porta la cause devant la cour d'appel ; tous deux avaient été provoqués par un long rapport du ministre de la justice Cornelis Van Maanen. La chambre des mises en accusation ne s'étant pas trouvée compétente, on lui adjoignit de nouveaux juges. Le 26 février 1817, l'évêque reçut un mandat pour comparaître devant la cour ; il déclina la compétence de ce tribunal, attendu qu'il s'agissait de la doctrine. Sa réponse du 2 mars fut publiée dans les journaux. Il faisait alors une tournée dans son diocèse ; quand elle fut finie, on lui signifia un mandat d'amener qui l'obligea de se retirer en France à la fin de mars.

L'exil parisien[]

Lorsque le 27 mars un mandat d'amener eut été pris à son égard, il passa la frontière et se retira tantôt à Beaune, tantôt à Paris, toujours en proie à des infirmités, que les traitements exercés envers lui ou envers son clergé, n'étaient pas propres à adoucir.

Le 10 juin, le ministère public de la cour d'appel prononça un long réquisitoire contre lui : les griefs portaient sur le Jugement doctrinal, sur la défense de faire le serment, sur la censure des actes de l'autorité, sur la publication des rescrits étrangers et sur une correspondance secrète au dehors. La chambre d'accusation, écartant les autres chefs, s'attacha au Jugement doctrinal et à la correspondance avec Rome : un décret de prise de corps fut lancé contre l'évêque. Après divers délais il fut cité de nouveau à comparaître ; dans l'acte d'accusation on le qualifiait ainsi : le nommé Maurice de Broglie, et on l'accusait de crimes. Il se défendit par une protestation datée d'Amiens le 9 octobre, et dans laquelle il déduisait ses motifs pour ne pas obtempérer. Cette protestation ne fut point reçue, et, le 8 novembre 1817, la cour porta un jugement qui le condamnait à la déportation.

Nonobstant ses protestations, un arrêt du 8 novembre 1817 le condamna, par contumace, à la déportation et à la perte de ses biens. Cette sentence fut affichée à Gand le 19 novembre 1817, par la main du bourreau, à un poteau sur la place publique, entre deux voleurs exposés au pilori. Mais un tel procédé produisit l'effet contraire à celui que l'on attendait : il révolta les catholiques, et accrut l'intérêt qu'excitait un prélat justement respecté.

De Broglie adressa aux souverains réunis au congrès d'Aix-la-Chapelle un Mémoire intitulé : Réclamation respectueuse adressée à LL. MM. les empereurs d'Autriche et de Russie, et le roi de Prusse, relativement à l'état des affaires religieuses en Belgique. Cette pièce, datée de Beaune, du 4 octobre 1818, fut imprimée en 1859.

Vers la fin de février 1818, on imagina de soutenir qu'il avait perdu sa juridiction par l'arrêt du 8 novembre et qu'il était mort civilement. On ne voulut plus en conséquence reconnaître ses grands-vicaires, et on sollicita le chapitre de prendre en main le gouvernement du diocèse. Le chapitre refusa par une lettre motivée. Dès lors commença une série de vexations comme du temps de Napoléon. Le premier grand-vicaire, l'abbé le Surre, fut obligé de quitter le pays ; deux autres grands-vicaires furent mis en jugement. Tous les trois, ainsi que plusieurs chanoines, curés et desservants, furent privés de leurs traitements. Les élèves du séminaire furent contraints de quitter leurs études et d'entrer dans la milice : les religieuses même étaient inquiétées dans leurs monastères. Ces rigueurs continuèrent jusqu'à la mort de l'évêque.

Il recevait chaque jour de sinistres nouvelles de l'état de son diocèse : toutes ces circonstances étaient autant de coups portés à la sensibilité de M. de Broglie, et ont contribué sans doute à ruiner une santé faible et fatiguée par tant d'épreuves.

Au début de 1821, sa belle-sœur la princesse de Revel vint demeurer avec lui et ne le quitta qu'après lui avoir fermé les yeux. Le prélat se trouvait à Paris, lorsqu'après de longues souffrances, il mourut le vendredi 20 juillet 1821, à une heure du matin, âgé de 54 ans et 10 mois.

Le corps de M. l'évêque de Gand, après avoir été embaumé et déposé dans un double cercueil de plomb et de chêne, resta plusieurs jours dans une chapelle ardente. Le dimanche soir, le clergé de Saint-Sulpice s’y rendit, en cortège, pour y jeter de l'eau bénite. Le 24, les obsèques furent célébrées à Saint-Sulpice : M. le coadjuteur de Paris officia et fit les absoutes. M. le nonce de S. S., des prélats, des pairs, des députés, et autres personnes de distinction, y assistaient. M. le prince Amédée de Broglie, frère du défunt, était à la tête de la famille. Le corps fut déposé dans un caveau de l'église, situé sous le chœur. Plus tard, le cercueil fut transféré dans la crypte de la cathédrale Saint-Bavon de Gand et son cœur au grand séminaire.

Décorations[]

Titres[]

  • Prince de Broglie : par un diplôme de 1759, l'empereur François Ier avait conféré au maréchal de Broglie le titre de prince du Saint-Empire pour lui et ses descendants ;
  • Baron du Premier Empire.

Hommage, honneurs, mentions,...[]

Autres fonctions[]

Publications[]

Les écrits de Mgr de Broglie offrent un vif intérêt, soit par leur mérite intrinsèque, soit par la nature des circonstances elles-mêmes, ils sont au nombre de cinq :

  • Adresse au roi (28 juillet 1815 : cette adresse est signée par les évêques de Gand, de Tournay, de Namur, et par les grands-vicaires de Malines et de Liège ;
  • une Instruction pastorale, en français et en néerlandais (2 août 1815) ;
  • un Jugement doctrinal des évêques des Pays-Bas sur le serment prescrit ;
  • une Représentation sur l'introduction de certains ouvrages funestes dans l'enseignement, et sur ses craintes relativement au sort des séminaires épiscopaux ;
  • Réclamation respectueuse adressée à LL. MM. les empereurs d'Autriche et de Russie, et le roi de Prusse, relativement à l'état des affaires religieuses en Belgique (4 octobre 1818 - Beaune, imprimée en 1859).

Armoiries[]

Figure Blasonnement
Ornements extérieurs Barons évêques de l'Empire français
Blason Maurice Jean Madeleine de Broglie (1766-1821)
Armes du baron de Broglie et de l'Empire

D'or, au sautoir ancré d'azur (de Broglie) ; au canton des Barons Évêques de l'Empire brochant[1]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

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Notes et références[]

Chronologies[]

Précédé par Maurice de Broglie
Ornements extérieurs Barons évêques de l'Empire français
Blason Maurice Jean Madeleine de Broglie (1766-1821)
Suivi par
Giacinto della Torre
Évêque d'Acqui
(1805-1807)
Antoine-Louis Arrighi de Casanova
Étienne André François de Paul de Fallot de Beaumont de Beaupré
Évêque de Gand
(1807-1821)
Jean-François Van de Velde

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