Aigles et Lys
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Maurice Gabriel
de Riquet de Caraman
Armes du Baron de Riquet et de l'Empire

Origine Drapeau de France France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
(Première Restauration)
Années de service 17801832
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur
(Commandeur)
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
(Commandeur)
Baron de l'Empire
Famille Riquet

Maurice Gabriel Joseph de Riquet de Caraman (7 octobre 1765 - château de Roissy-en-France3 septembre 1835 - château de Boussu, Hainaut, Belgique), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

À l'armée des princes[]

Riquet entra au service, en 1780, comme sous-lieutenant au régiment de Béthune-dragons. Il passa, en 1781, avec le même grade, dans le Régiment de Noailles-dragons, où il fut fait capitaine, en 1783. Il remplit les fonctions d'aide-maréchal-général-des-logis au camp de Saint-Omer, en 1788, et devint major en second du régiment de carabiniers de Monsieur, au mois de janvier 1789. Riquet était major en second des chasseurs de Picardie lorsqu'éclata la Révolution.

Le 3 janvier 1790, il est élu le premier Maire de la commune de Roissy-en-France et donne sa démission peut après[1].

Il émigra avec sa famille, servit à l'armée des princes où il avait été nommé aide de camp de S. A. R. Monsieur (depuis S.M. Louis XVIII), en 1791, et fit en cette qualité la campagne de 1792, à l'armée des princes français. Devenu commandant d'escadron dans le régiment des hussards de Rohan, en 1793, il fit avec ce régiment les campagnes de 1793, 1794 et 1795, en Hollande et en Westphalie. II obtint le grade de colonel, et fut nommé chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1798.

Il rentra en France sous le Consulat.

Héritier potentiel du titre de prince de Chimay[]

Charles Alexandre Marc Marcellin d'Alsace, comte de Beaumont, arrêté comme conspirateur en 1794, fut condamné par le tribunal révolutionnaire et exécuté. Ses terres de Chimay et de Beaumont, séquestrées et régies sous l'autorité du Conseil de Hainaut, depuis le milieu du XVIIe siècle, avaient été mises hors de saisie par arrêt de ce conseil du 18 août 1785, mais furent confisquées comme bien national.

Son frère Philippe-Gabriel-Maurice d'Alsace-Henin-Liétard, prince de Chimay, parvint à en obtenir la restitution. Il mourut sans postérité à Paris, le 24 juillet 1804 ; ses biens, en vertu de son testament et par suite d'un acte de partage (du Année invalide (an XIII)), passèrent à ses neveux les comtes de Caraman, issus du mariage de sa sœur Marie-Anne-Gabrielle-Josephe-Françoise-Xavière d'Alsace (de Hénin-Liétard) avec Victor Maurice de Riquet, comte de Caraman, seigneur d'Albiac, de Roissy en 1760, etc..., lieutenant-général des armées du roi, lieutenant-général de la province du Languedoc.

François Joseph, eut la terre de Chimay, tandis que son aîné Maurice Gabriel, reçut la terre de Beaumont.

Membre du conseil général du département de Jemmapes, il fut choisi le 2 mai 1809, par le Sénat conservateur, pour représenter au Corps léglislatif ce département.

Maurice Gabriel soutint d'abord le gouvernement impérial et fut créé baron de l'Empire. À deux reprises, en 1811 et 1813, proposé par ses collègues comme candidat à la présidence du Corps législatif. On le fit chef de légion de la garde nationale du département de Jemmapes, le 15 juillet 1813, et colonel du 1er régiment d'Anvers, le 7 décembre de la même année. Il fit en ces deux qualités les campagnes de 1813 et 1814 dans la Belgique.

Maréchal de camp et Pair de France sous la Restauration[]

Il adhéra à la déchéance de Napoléon Ier, fut promu au grade de maréchal-de-camp à la première Restauration du trône des Bourbons (4 juin 1814). Il devint chevalier de la Légion d'honneur, le 19 octobre suivant. On le nomma inspecteur de cavalerie, le 12 janvier 1815, et officier de la Légion d'honneur, le 11 du même mois. Il fut chargé du commandement militaire du département de la Charente (Angoulême), le 8 août de la même année, puis du commandement de celui du Pas-de-Calais, le 16 septembre suivant (Arras).

Après avoir eu une inspection de cavalerie, par ordres des 15 juillet 1818 et 18 juin 1819, il fut nommé inspecteur général de cavalerie, le 21 avril 1820, et commandeur de l'Ordre royal de la Légion d'honneur, le 18 mai suivant.

Le 25 février 1824, il fut élu député par le 5e arrondissement du Nord (Maubeuge) : il siégea dans la majorité ministérielle de la Chambre des députés 5 novembre 1827, époque à laquelle une ordonnance royale l'appela à la Chambre des pairs.

Le comte de Caraman ne se rallia pas, comme son frère, à la Monarchie de Juillet. Il quitta la Chambre haute, et fut admis à la retraite, le 28 octobre 1832, comme maréchal de camp

À sa mort, le 3 septembre 1835, son domaine de Boussu fut mis en vente et la commune en acquit une partie des jardins.

Vie familiale[]

Maurice Gabriel était le fils cadet de Victor Maurice de Riquet (16 juin 1727 - Paris24 janvier 1807 - Hôtel de Caraman, no 100, rue Saint-Dominique, Paris), 4e comte de Caraman (1760), Lieutenant général des armées du roi, ambassadeur de France, premier gentilhomme de la Chambre du roi Stanislas II de Pologne, et de Marie Anne Gabrielle Josèphe Xavier de Hénin-Liétard (29 mars 1728 - LunévilleAnnée invalide (an VIII) : 25 juin 1800 - Hôtel de Caraman, no 100, rue Saint-Dominique, Paris), Princesse héritière de Chimay.

Il épousa le 8 juin 1789 (Paris) Célestine Antoinette Elisabeth Rose Joséphine (16 mai 1772 - Marseille, paroisse Saint-Martin8 avril 1850 - Paris Xe (ancien)), fille de Joseph Hugues (17481805), marquis de La Garde (1789), négociant, armateur à Marseille, Président de la Chambre des comptes du Dauphiné (1789), président de la cour royale, régent de la Banque de France (1800-1801).

De son mariage, il eut trois filles :

  1. Elisabeth Victoire Charlotte Henriette (25 octobre 179027 octobre 1844 - Pange (Moselle)), mariée le 16 août 1809 avec Jacques Thomas (29 août 1770 - Paris27 octobre 1850 - Pange (Moselle)), 3e marquis de Pange (1797), comte de Pange et de l'Empire (lettres patentes du 22 octobre 1810), baron de Pange (baron héréditaire sur institution de majorat, le 2 août 1822), Chambellan de l'Empereur, maréchal de camp des armées de Sa Majesté le roi de France (1814), Pair de France (5 mars 1819), chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem ; dont postérité ;
  2. Marie Anne Gabrielle Françoise Louise (8 novembre 179212 janvier 1823), mariée le 14 mai 1810 avec son cousin germain, Victor Marie Joseph Louis de Riquet, (6 octobre 1786 - Paris26 octobre 1837 - Expédition de Constantine), comte de Caraman, colonel du régiment d'artillerie à cheval de la garde royale, Maréchal de camp des armées du Roi ; dont postérité ;
  3. Mathilde Elisabeth Joséphine (Année invalide (an X) : 28 février 1802 - Hôtel de Caraman, no 100, rue Saint-Dominique, Paris26 janvier 1889 - château d'Alzau, Pezens (Aude)), mariée le 24 avril 1834 (Paris) avec Paul Louis Gérard (Année invalide (an V) : 8 novembre 17962 avril 1865), comte de Pins, Capitaine de cavalerie, Chevalier de Malte (1816) ; dont postérité.

État de service[]

Campagnes[]

Faits d'armes[]

Blessures[]

Décorations[]

Titres[]

  • Baron de l'Empire :
    • « Lettres patentes signées par sa Majesté l'Impératrice et Reine, au nom de sa Majesté l'Empereur et Roi, au palais de Saint-Cloud, le 3 juillet 1813, scellées, en présence du Conseil du sceau des titres, le 15 du même mois, Accordées, [...]
      À M. Maurice-Gabriel-Joseph Riquet de Caraman, membre du Corps législatif et chevalier de l'Ordre de la Réunion, portant, en sa faveur, collation du titre de Baron de l'Empire, et établissement du majorat de ce titre sur deux savonneries, sises à Marseille, département des Bouches-du-Rhône, l'une dite la Neuve située rue Sainte, n.° 70, l'autre dite le Puits, située rue Rigord, n.° 5 ; produisant ensemble, non compris les ustensiles et autres accessoires, ni la valeur industrielle, dix-sept mille trois cent vingt-quatre francs net ; »
  • Comte héréditaire par lettres patentes du 3 juillet 1818.

Hommage, Honneurs, Mentions,...[]

Autres fonctions[]

  • Conseiller général du département de Jemmapes ;
  • Député du département de Jemmapes au Corps léglislatif (2 mai 1809 - 1814) ;
  • Député du 5e arrondissement du Nord (Maubeuge) à la Chambre des députés (25 février 1824 - 1827) ;
  • Pair de France (5 novembre 1827, sous réserve de constitution de majorat - 1830).

Pensions, rentes, etc...[]

Armoiries[]

Image Armoiries
Blason Maurice Gabriel Joseph de Riquet (1765-1835) Armes du Baron de Riquet et de l'Empire

Ecartelé : aux I et IV, d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une demi fleur de lys épanouie et en pied de trois roses, le tout d'argent (de Riquetti) ; aux II et III, de gueules, à la bande d'or, (d'Alsace de Hénin-Liétard) ; au franc-canton sénestre des Barons Membres du Collège électoral brochant.[2],[3]

Bibliographie[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Notes et références[]

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