Louis Zaepffel | |
Fonctions | |
---|---|
Ammestre de Strasbourg | |
1788 – 1789 | |
Législature | Royaume de France |
Prédécesseur | Jean Lemp |
Successeur | Mathias-Nicolas Zaeppfel |
Député du Bas-Rhin | |
18 février 1808 – 1er juillet 1813 | |
Monarque | Napoléon Ier |
Gouvernement | Empire français |
Législature | Corps législatif |
4 juin 1814 – 20 mars 1815 | |
Monarque | Louis XVIII de France |
Gouvernement | Royaume de France |
Législature | Chambre des députés des départements |
Biographie | |
Nom de naissance | Louis Zaepffel |
Date de naissance | 1er septembre 1745 |
Lieu de naissance | Strasbourg Alsace |
Date de décès | 10 novembre 1822 (à 77 ans) |
Lieu de décès | Strasbourg Royaume de France |
Nationalité | Française |
Conjoint | Marie-Elisabeth Deville |
Enfants | François Louis Marie Elisabeth Marie Anne |
Profession | Magistrat |
Liste des ammestres de Strasbourg Liste des députés du Bas-Rhin Liste des députés au Corps législatif Liste des députés de la Ire Restauration | |
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Louis Zaepffel (ou Louis Zoepffel) (Strasbourg, 1er septembre 1745 – Strasbourg, 10 novembre 1822), est un magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Biographie[]
Louis Zaepffel appartenait à une famille patricienne de Strasbourg, dont était également Jean-Évangéliste Zaepffel, évêque de Liège[1].
Licencié en droit le 18 septembre 1765, Louis Zaepffel devient avocat au conseil souverain d'Alsace (20 juin 1766) puis avocat plaidant au présidial de la noblesse de la Basse-Alsace le 8 mai 1767[2]. Échevin en 1768[3], conseiller au grand Sénat de Strasbourg depuis le 2 janvier 1772[3], il est choisi comme substitut au greffe dudit Sénat le 5 décembre suivant et greffier en chef du grand Sénat le 17 mars 1777[2],[3]. Membre des « XXI »[3], il prend la charge d'« ammeistre-régent de Strasbourg » le 3 janvier 1788[2]. Il est membre du conseil des XIII en 1789[3].
Au moment de la Révolution française, il est juge au tribunal de district de Strasbourg (24 octobre 1790)[2]. Juge au tribunal civil du Bas-Rhin (11 prairial an VIII), vice-président du tribunal de première instance de Strasbourg (24 prairial suivant), membre du collège électoral du Bas-Rhin (3 floréal an XI), il est président du tribunal de Strasbourg en 1807.
Le 18 février 1808, il fut élu, par le Sénat conservateur, député du Bas-Rhin au Corps législatif, d'où il sortit le 1er juillet 1813[2].
Appelé à siéger à la chambre des députés des départements le 4 juin 1814[4], le gouvernement royal le fait chevalier de la Légion d'honneur le 2 novembre 1814, puis officier le 18 janvier 1815[2].
Il remplit ses fonctions judiciaires jusqu'à sa mort[2].
Ascendance et postérité[]
- Fils de Johannes Niclaus Zaepffel (en français : Jean-Nicolas)[5] (1708-1766), avocat au conseil souverain d'Alsace, greffier de la noblesse[6], et d'Anna Maria Hirsinger[6], Louis Zaeppfel épousa avec Marie-Elisabeth Deville[5],[6], dont il eut :
- François Louis, baron Zaepffel (1782–1865), maréchal de camp ;
- Marie Elisabeth[7], mariée avec Maurice Henry (1763-1825), colonel du génie, géographe et topographe, dont postérité ;
- Marie Anne (1790-1836), mariée avec Philippe Pierre Joseph van Merlen (1779-1848), intendant militaire, directeur du service des vivres de la Grande Armée, dont postérité.
Le président Zaepffel avait plusieurs cousines, entre autres[1] :
- Marie-Françoise-Joséphine Zaepffel ( † 8 janvier 1838), mariée[8], le 29 janvier 1799[1], à Henri Jacques Guillaume Clarke, comte d'Hunebourg, duc de Feltre, général d'Empire, ministre de la Guerre sous Napoléon Ier et maintenu à la Restauration ;
- Marie-Louise-Joséphine Zaepffel, mariée, le 29 août 1801[1], à Étienne d'Hastrel, baron de l'Empire ;
- Marie-Anne-Catherine Zaepffel, mariée, le 2 juin 1806[1], à Guillaume O'Meara, baron de l'Empire ;
- Henriette Zaepffel, mariée à Eugène-Charles-Auguste-David, baron de Mandeville.
Distinctions[]
- Légion d'honneur[5],[2] :
- Chevalier (1er novembre 1814), puis,
- Officier de la Légion d'honneur (18 janvier 1815).
Notes et références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Révérend 1897, p. 409.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 Robert & Cougny 1891, p. 569.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Bernardin 1986, p. 166.
- ↑ Sycomore 2013.
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 Léonore LH/2769/62.
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Généanet 2003.
- ↑ Roglo 2014.
- ↑ L'Intermédiaire 1930, p. 555.
Annexes[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- « François Louis ZAEPFFEL » , sur le site de Généanet, base de donnée généalogique ;
- « Louis Zaepffel » , sur le site de Généalogie - Roglo, base de donnée généalogique [fiche] ;
- « Notice no LH/2769/62 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
- « Base de données Sycomore », Base de données historique des anciens députés, sur www.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale, juin 2013 (consulté le mai 6, 2015 à 10:55 (UTC)) ;
Bibliographie[]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. 96, 1930 [lire en ligne], p. 555 ;
- « Zoepffel (Louis) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore], , t. Ve (PLA-ZUY), 46, rue de Vaugirard, Paris, Bourloton, 1891, 617 p. [lire en ligne] [présentation en ligne], p. 569 ;
- Vicomte A. Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 4, t. IVe (lettres P à Z), Paris, Au bureau de L'Annuaire de la noblesse et chez Honoré Champion, 1897, 450 p. [lire en ligne (page consultée le janvier 18, 2015 à 12:01 (UTC))], p. 409 ;
- Édith Bernardin, Strasbourg et l'institution de l'état civil laïc au début de la Révolution française, vol. 25, Société savante d'Alsace et des régions de l'Est, coll. « Grandes publications », 1986, 387 p. [lire en ligne], p. 166 ;
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