Aigles et Lys
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Louis Pierre Milcolombe Drummond
Titre Comte de Melfort
(17881833)
Prédécesseur Louis Hector Drummond
Successeur Louis Charles Marie Mackenzie Drummond
Arme Infanterie
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Grade militaire Maréchal de camp
Commandement Régiment de La Tour d'Auvergne
(1er régiment étranger)
Conflits Guerre d'indépendance des États-Unis
Guerres napoléoniennes
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Biographie
Dynastie Clan Drummond
Origine Royaume de France Royaume de France
Naissance 1er février 1760
Paris
Décès 12 octobre 1833 (à 73 ans)
Vénissieux
Père Louis Hector Drummond
Mère Jeanne Élisabeth de La Porte

Louis Pierre Milcolombe[n 1] Drummond, comte de Melfort (Paris, 1er février 1760Vénissieux, 12 octobre 1833), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Ancien Régime[]

Fils de Louis Hector Drummond de Melfort[1], lieutenant-général des armées du Roi, et de Jeanne Élisabeth de La Porte[2], le comte de Melfort entre au service, le 14 janvier 1777, comme sous-lieutenant à la suite du Régiment des Hussards de Bercheny[3]. Il y passe capitaine le 28 février 1778[3].

Aide de camp du comte de Melfort, son père, en 1779, il occupe les mêmes fonctions, à partir de 1780, auprès du comte de Wittgenstein, commandant la 2e division de l'armée de Rochambeau envoyée en Amérique.

Capitaine au régiment Royal-Dragons (15 juin 1781) puis aide de camp du général de Vioménil (septembre 1782), il est mis à la suite du régiment de Noailles-Dragons le 7 mai 1783. Admis comme sous-lieutenant dans la Compagnie écossaise des Gardes du corps[3] avec rang de lieutenant-colonel le 18 février 1784, il est licencié avec ce corps le 25 juin 1791[2].

Il émigre la même année[3].

Guerres napoléoniennes[]

Revenu en France, il est nommé, le 13 février 1809, colonel du régiment de La Tour d'Auvergne qui devient, suite au décret du 3 août 1811[3] avec effet au 1er septembre suivant, le 1er régiment étranger[2]. Il fut employé, jusqu'en 1812, à l'armée de Naples[2].

Accusé de détournement de fonds, il est suspendu, démis de ses fonctions et appelé à Paris le 26 février 1812[2] pour y rendre compte de sa conduite quant à l'existence d'une masse secrète d'économies alimentée par le produit de marchés simulés. Il est remplacé dans son commandement sans attendre le résultat de l'enquête menée par la commission nommée à cet effet le 31 mars 1812. Blanchi par la-dite commission qui n'a relevé aucune faute à son encontre[2], et après approbation de ses conclusions par l'Empereur[2], il est remis en activité de service et rétabli comme colonel du 1er régiment étranger le 8 avril 1813[3].

Le 5 mai 1813, il reçut l'ordre de se rendre à Florence pour prendre le commandement de son régiment faisant compagne à l'armée d'Italie (1813-1814)[2]. Il devient membre de la Légion d'honneur le 3 décembre 1813[3].

Restauration française[]

Promu au grade honorifique de maréchal de camp le 31 décembre 1814[3], il est mis en non-activité le 4 mars 1815[3].

Confirmé aux Cent-Jours (10 juin 1815) dans son grade maréchal-de-camp[2], la seconde Restauration le met à la retraite avec pension de 4 000 francs par ordonnance du 15 octobre 1815 avec jouissance au 1er janvier 1816. Le 24 janvier suivant, il prit les fonctions de prévôt à la cour prévôtale de l'Ain.

Il meurt près de Lyon[4], à Vénissieux en son domicile du Moulin à vent le 12 octobre 1833 à 7 heures du matin[2].

Ascendance & postérité[]

Louis Pierre Milcolombe Drummond était le fils aîné de Louis Hector Drummond (paroisse Saint-Sulpice (Paris), 4 novembre 1722 - Château d'Ivoy-le-Pré, 6 octobre 1788), comte de Melfort, seigneur d'Ivoy-le-Pré, lieutenant-général des armées du roi, ancien inspecteur général des troupes légères, grand-croix de Saint-Louis et de Jeanne Elisabeth de La Porte de Meslay de Presles (28 juillet 1742 - Saint-Germain-en-Laye, 12 août 1783)

Le comte de Melfort contracta trois unions : la première, avec Lady Marie Caroline Barrimore[5].

  • De sa seconde union, le 26 floréal an III (15 mai 1795) à Paris[1], avec Lady Caroline[5] (paroisse Saint-Georges, Londres, 7 juillet 1766 - 1847), fille de Kenneth Mackenzie (1744-1781), vicomte Fortrose, baron Ardelve (18 novembre 1766), 1er comte de Seaforth (2de création, 1771), il eut
    • une fille[1],
    • Louis Charles Marie Mackenzie Drummond (1790-1880), comte de Melfort, chef d'escadron au corps royal d'état-major, chevalier de Saint-Louis, de la Légion d'honneur et de Saint-Ferdinand d'Espagne[5], marié à demoiselle Saulnier de Cherrière, dont il a trois demoiselles :
    • Edouard Louis Helenas Drummond (Amiens, 1801 - entre 1842 et 1844), vicomte de Melfort, page d'honneur du prince Murat[1], ancien capitaine de hussards[5], marié, le 11 janvier 1826, en la chapelle Saint-Louis-de-France (Little George Street, Portman Square, Londres), avec Mary Sabina Naysmith (née en Jamaïque - Nice, 7 mars 1878), protestante[1], dont :
      • une fille aînée, mariée ;
      • Cecile ( † 1914), mariée en 1851 (divorcés en 1859[6]) avec Sir Fleetwood Broughton Reynolds Pellew (1789-1861), amiral de la flotte britannique ; puis, en 1860, avec George Lennox Rawdon (1827-1888), 7e comte de Berkeley, dont :
        • Postérité.

Enfin, le 29 mars 1808, avec Émilie Garos (1789-1833).

Distinctions[]

Titres[]

Décorations[]

Décorations
Légionnaire (4e type)
Légionnaire

Héraldique[]

Armoiries Blasonnement


Armes des Drummond, comte de Melfort (Royaume de France Royaume de France)

Écartelé au 1er, d’or à 3 faces ondées de gueules pour Drummond ; au 2e, de gueules, à trois chevrons d’or pour Montifex, par succession ; au 3e, d’or, au lion de gueules, enfermé dans un double trècheur fleuronné et contre-fleuronné du même (armes royales d’Écosse), par concession pour la maison de Melfort ; au 4e, d’or, au lion de gueules, pour de Lussan, par succession[3].

Selon l'Armorial de Rietstap
Écartelé : au 1er, d'or à trois fasces ondées de gueules (Clan Drummond) au 2e, d'or au lion de gueules enclos dans un double trêcheur fleuronné et contre-fleuronné du même (Écosse) ; au 3e d'or au lion de gueules (Lussan) ; au 4e de gueules à trois chevrons d'or (Montifex)[8]. Sur le tout fascé d'argent et de gueules de huit pièces (Hongrie).
L'écu posé sur une terrasse de sinople semée de chausse-trapes de sable en souvenir de la bataille de Bannockburn[8].
Deux casques couronnés ;
Cimiers
  1. un chien braque au naturel passant et contourné colleté de gueules lié du même surmonté de la légende Sanguis Regum hungariœ(Drummond)
  2. un soleil issant surmonté de la légende Ab uno ad omnes (Melfort)[8] ;
Tenants
Deux sauvages de carnation ceints et couronnés de lierre armés de massues posées sur leur épaule[8] ;
Devise
Gang warily[8].
Armes des Drummond, barons Drummond de Cargill (29 janvier 1487), comtes de Perth et lord Drummond de Stobhall et de Montifex (février 1605), vicomte Melfort et lord Drummond de Gilstoun (20 avril 1685), comtes de Melfort, vicomtes Forth et lord Drummond de Rickertoun, de Castlemaine et de Gilstoun (12 août 1686), barons Cleworth (en Irlande, 7 août 1688), ducs de Melfort (1692), ducs de Perth (1695, ren. du titre de comte de Perth et de Melfort, en Angleterre, 28 juin 1853), comtes de Lussan (Royaume de France Royaume de France),

D'or à trois fasces ondées de gueules[8].

Casque couronné ;
Cimier
Cimier un chien braque au naturel colleté de gueules lié du même[8] ;
Tenants
Deux sauvages de carnation ceints et couronnés de lierre armés de massues posées sur leur épaule[8] ;
Devise
Gang warily[8].
Armes des Drummond-Willoughby, barons Willoughby de Eresby (Pays de Galles Pays de Galles, 26 juillet 1313, baron Gwydyr le 16 juin 1796, M. ét. le 26 août 1870)

Écartelé : aux 1 et 4 d'or fretté d'azur (Willoughby de Eresby) aux 2 et 3 d'or à trois fasces ondées de gueules (Drummond)[8]

Deux casques, le 2e couronné ;
Cimiers
  1. un buste de Sarrasin au naturel couronné d'or
  2. un chien passant au naturel colleté de gueules
Tenants
À dextre un moine à senestre un sauvage
Devise
Animus non deficit æquus
Armes des Drummond, vicomte Strathallan (Écosse Écosse), barons Maderty (31 janvier 1609), barons Drummond de Cromlix et vicomte Strathallan (6 septembre 1686 ; ren. de ces titres, 17 juin 1824)

Écartelé aux 1 et 4 d'or à trois fasces ondées de gueules aux 2 et 3 d'or à une tête de lion de gueules enclose dans un double trêcheur fleuronné et contre-fleuronné du même[8].

Deux casques couronnés ;
Cimier
un faucon essorant au naturel ;
Tenant
deux sauvages de carnation ceints et couronnés de lierre armés de massues posées sur leur épaule[8] ;
Devise
Lord have mercy[8].

Notes et références[]

  1. Malcolm est orthographié Milcolombe dans les documents français de l’époque.

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

  • Frédéric Pouvesle, « Empire Histofig », 1040. Drummond de Melfort, Louis, sur empire.histofig.com,‎ 24 septembre 2011 (consulté le 9 juin 2014) Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • « Louis Drummond de Melfort » , sur le site de Généalogie - Roglo, base de donnée généalogique [fiche] ;
  • « Louis Drummond » , sur le site de Généanet, base de donnée généalogique  ;
  • « M Louis Pierre DRUMMOND » , sur le site de Généanet, base de donnée généalogique  ;
  • « Notice no LH/808/55 », base Léonore, ministère français de la Culture ;

Bibliographie[]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.


Louis Pierre Milcolombe Drummond
Clan Drummond
Titre de noblesse
Précédé par
Louis Hector Drummond
Comte de Melfort
Comte de Melfort
Comte de Melfort
(6 octobre 178812 octobre 1833)
Suivi par
Louis Charles Marie Mackenzie Drummond
Fonctions militaires
Précédé par
Godefroy Maurice Marie Joseph de La Tour d'Auvergne
Colonel du régiment de La Tour d'Auvergne
Colonel du régiment de La Tour d'Auvergne
Colonel du régiment de La Tour d'Auvergne
(13 février 180931 mars 1812)
Suivi par
Jean-Baptiste Danlion
Précédé par
Jean-Baptiste Danlion
Idem
(8 avril 18132 mai 1815)
Vacant
Dissolution du régiment

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