Aigles et Lys
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Louis Blancardi de La Turbie
Titre Baron de La Turbie[1]
Autre titre Comte de La Turbie[2]
Seigneur de Ternavasso (prov. de Turin)[2]
Allégeance Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne
Drapeau de l'Empire français Empire français
Grade militaire Capitaine-lieutenant
Autres fonctions Ambassadeur du roi de Sardaigne
Chambellan de Napoléon Ier
Biographie
Origine Comté de Nice flag 2 Comté de Nice,
Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne
Nom de naissance Louis Blancardi Roero de la Turbie[1]
Naissance 31 décembre 1758
Turin
Décès 18 novembre 1814 (à 55 ans)
Conjoint Jeanne Victoire de Sellon

Louis Maurice Gaétan Blancardi-Rovere, baron puis comte[2] de La Turbie (Turin, 31 décembre 175818 novembre 1814[3]), est un aristocrate et diplomate piémontais des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Investi du fief de La Turbie avec le titre de baron le 28 août 1780, Blancardi était capitaine-lieutenant au régiment provincial de Turin en 1782[3].

Gentilhomme de la chambre du roi de Sardaigne[4], Blancardi de La Turbie avait représenté son souverain, comme ambassadeur extraordinaire[2] à la cour de Saint-Pétersbourg[5] en 1790[3].

Nommé chambellan de l'empereur Napoléon Ier le 19 novembre 1804, La Turbie ne laissa pas un souvenir impérissable et fut renvoyé peu de mois après sa nomination[6]. Lamothe-Langon fait tenir à l'Empereur ces propos :

« M. de La Turbie, honnête Piémontais, croit m'honorer en venant dormir dans mon salon d'attente, je compte avant peu le renvoyer dans le sien. Au reste, il a du bon sens, de l'ordre, de l'économie ; plus solide que brillant, s'il ne pare pas, du moins il est toujours à sa place. »

— Lamothe-Langon, Soirées secrètes[7]

Jeanne Victoire de Sellon de La Turbie (1777-1849)

Jeanne Victoire de Sellon de La Turbie (1777-1849).

Il avait épousé, en 1803[8], Jeanne Victoire de Sellon (1777-1849), baronne de La Turbie et de l'Empire[9]. Par son épouse, il était l'oncle de Camille Benso de Cavour, premier ministre de Victor-Emmanuel II, roi d'Italie[10]. Divorcés vers 1809[11], ils n'avaient pas eu d'enfants. La baronne se remaria, le 3 mai 1815, avec Aynard, duc de Clermont-Tonnerre (1769-1837)[12].

Selon le témoignage de ses contemporains, La Turbie était « un homme intraitable, et qui portait dans ses relations d'affaires et de famille, toute la rudesse de son caractère »[13].

Notes et références[]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

  • « Louis BLANCARDI-ROVERE DE LA TURBIE » , sur le site de Généanet, base de donnée généalogique  ;
  • « Louis Blancardi-Rovere de La Turbie » , sur le site de Généalogie - Roglo, base de donnée généalogique [fiche] ;

Bibliographie[]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre Branda, Napoléon et ses hommes : La Maison de l'Empereur (1804-1815), Fayard, septembre 2011, 576 p. (ISBN 9782213638294) [présentation en ligne]  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • André Palluel-Guillard, L'aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, éditions Cabédita, 1999, 662 p. (ISBN 9782882952608) [lire en ligne]  ;
  • Les sénateurs du Consulat et de L'Empire, Slatkine, 662 p. [lire en ligne]  ;
  • James Galiffe et Jean-Barthélémy-Gaïfre Galiffe, Notices généalogiques sur les familles genevoises : depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, Jullien, 1866, 602 p. [lire en ligne], p. 356  ;
  • Galerie historique des contemporains : ou Nouvelle biographie dans laquelle se trouvent réunis les hommes morts ou vivans, de toutes les nations, qui se sont fait remarquer à la fin du XVIIIe siècle et au commencement du XIXe, par leurs écrits, leurs talens, leurs vertus ou leurs crimes, t. II, Le Roux, 1827, 3e éd., 470 p. [lire en ligne (page consultée le janvier 18, 2015 à 11:31 (UTC))], p. 315  ;
  • Vicomte Albert Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, t. IVe (lettres P à Z), Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, 1897, 420 p. [lire en ligne (page consultée le janvier 18, 2015 à 16:38 (UTC))], p. 239  ;
  • Étienne-Léon, baron de Lamothe-Langon, Napoléon: sa famille, ses amis, ses généraux, ses ministres et ses contemporains : ou, Soirées secrètes du Luxembourg, des Tuileries, de Saint-Cloud, de la Malmaison, de Fontainebleau, etc..., vol. 3, Paris, P.-H. Krabbe, 1840 [lire en ligne (page consultée le janvier 18, 2015 à 16:38 (UTC))], p. 80  ;
  • Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France,, t. VIIe, L'auteur, 1826, 288 p. [lire en ligne (page consultée le janvier 18, 2015 à 16:38 (UTC))], p. 50  ;
  • (it) Carlo Pischedda et ‎Rosanna Roccia, Camillo Cavour : la famiglia e il patrimonio, Società storica vercellese, 230 p. [présentation en ligne], p. 9  ;
  • Revue internationale de l'ex-libris : héraldique, armoriaux, blasons, généalogies, vol. 4, H. Daragon, 1920 [présentation en ligne], p. 49  ;

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