Joseph Zimmer Chevalier de Zimmer | |
Naissance | 27 décembre 1769 Lixheim |
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Décès | 15 septembre 1840 (à 70 ans) Saint-Martin-de-Ré |
Origine | Lorraine |
Allégeance | Royaume de France République française Empire français Royaume de France Royaume de France |
Arme | Infanterie |
Grade | Lieutenant-colonel |
Années de service | 1791 – 1817 |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Chevalier de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur |
Signature | |
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Joseph, chevalier de Zimmer (Lixheim, 27 décembre 1769 – Saint-Martin-de-Ré[1], 15 septembre 1840[2]), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Biographie[]
Guerres révolutionnaires[]
Fils de Nicolas Antoine Zimmer[2], aubergiste établi à Lixheim[3] Joseph Zimmer entra au service comme sergent-major au 5e bataillon de la Meurthe (devenu 35e demi-brigade puis 106e de Ligne) le 1er octobre 1791. Sous-lieutenant le 12 mars 1792, il fut promu lieutenant le 4 août suivant. Il fit les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée du Nord[2]. D'abord blessé d'un coup de feu au pied gauche à la bataille de Fleurus (1792), il fut de nouveau touché à la cuisse droite au siège de Maastricht (1793)[2].
Passé à l'état-major de l'armée de Sambre-et-Meuse le 15 octobre 1793, il retrouva la 35e demi-brigade avec le grade capitaine (7 septembre 1795). Il fit campagne des ans IV à VII à l'armée du Rhin puis passa les ans VIII et IX aux armées des Grisons et d'Italie[2]. Nommé quartier-maître au « 2e régiment de hussards à pied[2] » (6 juillet 1800), il devint l'aide de camp du général de brigade « Bagal »[2][précision nécessaire] (16 décembre 1801)[2].
Guerres napoléoniennes[]
Attaché comme adjoint à l'état-major du prince de Neufchâtel le 6 novembre 1806, il suivit la Grande Armée lors de ses campagne en Prusse (1806) et en Pologne (1807)[2]. Le 14 juin 1807, à la bataille de Friedland, un coup de feu à la jambe droite lui fractura le péroné[2].
Chef de bataillon au 76e régiment d'infanterie de ligne le 27 février 1807, il fut envoyé en Espagne (1808-1809) et nommé major au régiment de La Tour d'Auvergne (devenu 1er régiment étranger en 1811) le 27 mars 1809[2].
Passé au 65e de Ligne le 2 mai 1813, il fut stationné sur l'île de Walcheren jusqu'en 1814[2].
Restauration française[]
Son régiment devint le 61e de Ligne par suite de la réorganisation du 1er août 1814[2].
« Destitué par l'usurpateur pour son attachement reconnu pour le Roi » le 3 avril 1815, sa carrière fut bientôt de nouveau arrêtée : nommé lieutenant-colonel de la légion départementale de la Loire-Inférieure (17 octobre 1815)[2], il fut mis en non-activité le 7 mai 1817[3] pour avoir essayé de soulever son régiment, alors en garnison à Clermont-Ferrand, contre son colonel, le comte Barthomivat de Labesse[3].
Zimmer se retira à Argenteuil où « il vécu péniblement »[3]... Marié, le 11 mai 1797, à Anne-Marie-Elisabeth Boudin, il n'avait pas eu de postérité[4].
Distinctions[]
Titres[]
- Titre de chevalier de l'Empire accordé à Joseph Zimmer, à la suite du décret du 9 janvier 1809 le nommant officier de la Légion d'honneur (lettres patentes signées à Rambouillet le 15 juillet 1810)[5],[4]. Donataire (r. 2 000 francs) en Westphalie[4].
- Titre de chevalier confirmé comme héréditaire, le 3 août 1816[6],[7].
Décorations[]
- Légion d'honneur[2] :
- Légionnaire (8 juillet 1807), puis,
- Officier (9 janvier 1809), puis,
- Commandeur de la Légion d'honneur (9 juin 1831).
Héraldique[]
Armoiries | Blasonnement | |
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Armes du chevalier Zimmer et de l'Empire
D'argent, au pal de gueules chargé au deuxième point en chef du signe des chevaliers, accompagné à dextre d'une tour de sable, ouverte, ajourée et maçonnée d'or, soutenue de sinople et surmontée d'une grenade d'azur, allumée de gueules ; à sénestre d'une palissade de sable, soutenue de sinople et surmontée d'une grenade d'azur, allumée de gueules[5],[4]. | ||
Sous la Restauration française
D'argent au pal de gueules chargé d'une étoile d'argent accosté à dextre d'une tour de sable ouverte ajourée et maçonnée d'or soutenue de sinople et surmontée d'une grenade d'azur allumée de gueules et à senestre d'une palissade de sable soutenue de sinople surmontée d'une grenade allumée de gueules[6],[7]. |
Notes et références[]
- ↑ Maltagenealogy.com 2011.
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 et 2,14 Base Léonore LH/2769/9.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Poulet 1910, p. 364.
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Révérend 1897, p. 411.
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 Archives nationales BB/29/972, p. 73.
- ↑ 6,0 et 6,1 Rietstap 1884.
- ↑ 7,0 et 7,1 Révérend 1904.
Annexes[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. 1808 - 1815. BB/29/972 », Titre de chevalier accordé à Joseph Zimmer, à la suite du décret du 9 janvier 1809 le nommant officier de la Légion d'honneur. Rambouillet ( 15 juillet 1810)., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le 4 juin 2011), p. 73 ;
- « Notice no LH/2769/9 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
- (en) « Maltagenealogy.com », List of Titles granted during the French Empires, sur www.saidvassallo.com (consulté le 3 décembre 2011) ;
Bibliographie[]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Henry Jean Poulet, Les volontaires de la Meurthe aux armées de la Révolution : levée de 1791, Berger-Levrault et Cie, 1910, 376 p. [lire en ligne], p. 364 à 365 ;
- Vicomte A. Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 4, t. IVe (lettres P à Z), Paris, Au bureau de L'Annuaire de la noblesse et chez Honoré Champion, 1897, 450 p. [lire en ligne (page consultée le janvier 18, 2015 à 12:01 (UTC))] ;
- Vicomte Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration : 1814-1830, vol. IV, Chez l'auteur et chez H. Champion, 1904 [présentation en ligne] ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (I & II), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 [lire en ligne] « et ses Compléments », sur www.euraldic.com ;
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