Aigles et Lys
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Joseph-Henri
Girot de Langlade

Naissance 16 novembre 1782
Issoire
Décès 11 avril 1856 (à 73 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de France France
Pays de résidence Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Profession Magistrat
Haut-fonctionnaire
Autres activités
Député du Puy-de-Dôme
Pair de France
Formation
Licence de droit
Distinctions
Famille
Girot de Langlade

Joseph-Henri Girot de Langlade (16 novembre 1782 - Issoire11 avril 1856 - Paris, inhumé au cimetière d'Issoire), était un magistrat, haut-fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.

Biographie[]

Fils de maître Joseph Girot, docteur en médecine, et de Marie-Louise-Alexandrine Libois, Joseph-Henri fut reçu licencié en droit le Année invalide (an XIII), puis entra dans la magistrature impériale, le 27 juillet 1808, comme juge-auditeur près la Cour impériale de Riom.

Après avoir été nommé auditeur au conseil d'État le 2 août 1810, il entra dans l'administration et devint sous-préfet de Clermont-Ferrand le 4 janvier 1811, administrateur en CatalogneTalarn, département de la Sègre) le 7 janvier 1812.

Sous-préfet de Mortagne-au-Perche le 7 avril 1813, il eut le mérite, l'année suivante, d'éviter un conflit imminent entre les troupes françaises qui venaient d'évacuer Paris et les prisonniers de Leipsig, et fut nommé, le 20 juillet de la même année, sous-préfet de Clermont-Ferrand pour la seconde fois, poste où il resta jusqu'en 1816, date de la suppression de la sous-préfecture (exception faite des Cent-Jours, où il fut relevé de ses fonctions). Il fut particulièrement regretté à Clermont, ainsi qu'en témoigne un vote élogieux de la municipalité.

Chevalier de la Légion d'honneur le 20 novembre 1814, il fut appelé à la sous-préfecture de Saint-Gaudens le 29 mars 1817, à celle d'Issoire le 5 février 1818, et fut nommé inspecteur général adjoint des forêts de la couronne le 6 septembre 1820, puis, le 12 juillet 1826, administrateur des octrois de Paris. Il démissionna lorsque son beau-père, Guillaume-Jean Favard, lui transmit son titre de baron de Langlade.

Créé baron à titre personnel par lettres patentes du 30 août 1827, il fut confirmé dans le titre de baron héréditaire de son beau-père par ordonnance royale du 23 octobre 1834.

Il résidait alors tantôt à Issoire (dans sa riche maison de la rue des Bateliers), tantôt à Paris ; et était le deuxième propriétaire foncier d'Issoire (plus de 90 hectares, dont le domaine du Mas), après Jean-Antoine Lecourt, dernier seigneur d'Hauterive (1789), lieutenant au régiment de Normandie-Cavalerie, conseiller général du Puy-de-Dôme (1818-1831).

Le 21 juin 1834, le 5e collège électoral du Puy-de-Dôme l'élut député par 123 voix[1], contre 108 voix au général Simmer. Il siégea dans la majorité et parla, le 6 mai 1835, dans la discussion relative à l'appel de 80 000 hommes, contre le mode de répartition du contingent proposé par le ministère. Réélu, le 4 novembre 1837, par 189 voix[2], contre 19 au même général Simmer, il ne prit part, durant cette législature, qu'à quelques discussions d'affaires. Réélu de nouveau le 2 mars 1839[3], il reclama (28 mars 1840) un nouvel abaissement des droits d'entrée sur les houilles anglaises, appuya un projet de loi qui allouait 23 millions à l'aménagement des voies fluviales, et (25 mai) demanda que les routes fussent affranchies de tout droit de péage.

Son mandat législatif lui fut renouvelé, le 9 juillet 1842[4]. Le roi l'appela, le 14 août 1845, à la Chambre des pairs. Il s'éleva énergiquement contre le droit de visite, fit partie du conseil supérieur des établissements de bienfaisance, et, pendant huit années, fut membre de la commission de surveillance de la Maison Royale de Charenton.

La révolution de février 1848 mit fin a son rôle politique national. Son dernier mandat fut celui de conseiller général du canton de Jumeaux entre 1852 et 1856.

Fonctions[]

  • Juge-auditeur près la Cour impériale de Riom (27 juillet 1808) ;
  • Auditeur au Conseil d'État (2 août 1810) ;
  • Sous-préfet :
    • Clermont-Ferrand (4 janvier 1811) ;
    • Talarn (département de la Sègre, Catalogne, 7 janvier 1812) ;
    • Mortagne-au-Perche (7 avril 1813) ;
    • Clermont-Ferrand (20 juillet 1814 - 1816 (relevé de ses fonctions pendant les Cent-Jours)) ;
    • Saint-Gaudens (29 mars 1817) ;
    • Issoire (5 février 1818) ;
  • Inspecteur général adjoint des forêts de la couronne (6 septembre 1820) ;
    • Administrateur des octrois de Paris (12 juillet 1826) ;
  • Député du 5e collège électoral du Puy-de-Dôme (21 juin 1834, réélu les 4 novembre 1837 et 9 juillet 1842) ;
  • Pair de France (14 août 1845 - 1848) ;
  • Conseiller général du canton de Jumeaux (1852-1856).

Titres[]

  • 1er baron Girot de Langlade (à titre personnel par lettres patentes du 30 août 1827, confirmé dans le titre de baron héréditaire de son beau-père par ordonnance royale du 23 octobre 1834).

Distinctions[]

Vie familiale[]

Fils de Joseph Girot (17421789), docteur en médecine, second échevin d'Issoire (1777), médecin de l'hôpital d'Issoire (1778), propriétaire du domaine du Mas à Issoire[5], et de Marie Louise Alexandrine Libois (vers 17591827), fille d'un receveur des tailles[6], Joseph Henri épousa[7] en 1808 Marie Françoise Pauline, unique enfant de Guillaume-Jean Favard de Langlade, dont Joseph Girot prend le nom.

Armoiries[]

« Écartelé: au I, d'azur, à trois étoiles d'or ; au II, de gueules, à une balance d'argent, nouée de sable ; au III, de gueules, à un cerf contourné d'argent, sur une terrasse du même ; au IV, d'azur, à un triangle d'or chargé de trois étoiles de gueules, adextré d'un mât d'argent, senestré d'une colombe du même, becquée, membrée et allumée de gueules, et accompagné en pointe d'une tête de cheval d'argent.[8],[9] »

Annexes[]

Bibliographie[]

Notes et références[]

  1. Sur 236 votants et 302 inscrits
  2. Sur 220 votants et 330 inscrits
  3. Par 186 voix sur 263 votants et 332 inscrits
  4. Par 198 voix sur 216 votants et 334 inscrits
  5. Le domaine du Mas à Issoire avait appartenu aux jésuites de Lyon.
  6. Mariés en 1772, le mariage apporte au marié une dot de 41 000 livres.
  7. Contrat de mariage reçu chez Clément, notaire à Issoire, le 29 mai 1808. La dot de la mariée est de 68 000 francs.
  8. Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  9. www.genheral.com

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

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