Aigles et Lys
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Jean Philibert Maret

Fichier:Houdetot - Maret, conseiller d'Etat.jpg

Portrait de M. Maret, conseiller d'Etat, Frédéric Christophe d'Houdetot (1778–1859), dessin à la plume, 1806. Conservé au Conseil d'État, Palais-Royal, Paris.

Alias
« Maret aîné »
Naissance 13 mars 1758
Dijon (Côte-d'Or)
Décès 20 juillet 1827 (à 69 ans)
Dijon (Côte-d'Or)
Nationalité Drapeau de France France
Profession Ingénieur des ponts et chaussées
Haut fonctionnaire
Autres activités
Conseiller d'État
Préfet du Loiret
Directeur général des vivres de Guerre
Formation
École des ponts et chaussées

Compléments

  • Créateur de la Direction générale des vivres de la guerre

Jean Philibert Maret, né le 13 mars 1758 à Dijon (Côte-d'Or) et décédé dans la même ville le 20 juillet 1827, fut un ingénieur des ponts et chaussées français, puis préfet du Loiret sous le Premier Empire.

Biographie[]

Fils aîné de Hugues Maret, secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, c'est sous les auspices d'un tel père que Maret fut élevé. Ses dispositions particulières le portaient vers les sciences exactes et les travaux d'administration publique.

Entré de bonne heure à l'école des ponts et chaussées, Maret, y ayant pris tous ses grades, avait été employé aux travaux des ports des Sables-d'Olonne, de Cherbourg et du Havre, lorsqu'il fut nommé à une place vacante de sous-ingénieur des ponts et chaussées des états de Bourgogne. Il occupa ensuite celle du grand-voyer de la ville de Dijon, et dirigea plusieurs travaux importants, qui confirmèrent l'idée avantageuse qu'on avait conçue de ses talents.

La Révolution survint. Appelé par l'estime de ses concitoyens a divers emplois supérieurs de l'administration, sa sévérité lui fit des ennemis qui devinrent puissants en 1793. Mis en réquisition par le Comité de salut public, pour la direction des routes militaires dans les départements du Nord, il échappa aux dangers qui menaçaient sa tête.

Pendant le Directoire, il était rentré dans la vie privée, et vivait à la campagne, partageant ses loisirs entre l'étude et les soins qu'il donnait à la culture de ses propriétés, lorsque, sous le Consulat, il fut nommé à la préfecture du Loiret (Année invalide (an VIII) (2 mars 1800) - Année invalide (an XIV) (16 avril 1806)). Il montra dans cette place toutes les qualités qui constituent l'administrateur habile, y fit aimer le gouvernement et le préfet ; et lorsque, pour prix de ses services, il fut appelé à siéger au conseil d'État (16 mars 1806), il fut regretté de ses administrés. Il a présenté, en qualité de conseillers d'État, le code de commerce au Corps législatif.

Le ministère de l'administration de la guerre ayant été créé, le gouvernement y attacha trois conseillers d'État, chargés, sous l'autorité du ministre Dejean, des diverses parties de l'administration. Le comte Maret fut choisi pour exercer l'un de ces emplois importants, et eut dans ses attributions les commissaires des guerres, les hôpitaux et l'habillement des troupes. Le service des vivres avait été jusqu'alors sous le régime des marchés et confié à des munitionnaires-généraux. Scandalisé des fortunes subites acquises au détriment du service public et du trésor de l'état, il fut résolut à y mettre un terme. Il supprima les entreprises, et créa une direction générale des vivres de la guerre. Depuis longtemps cette partie de l'administration était signalée comme le patrimoine de la corruption : elle ne pouvait être confiée à des mains assez pures ; mais il fallait joindre à la probité la plus austère, le travail le plus assidu et la surveillance la plus active. Le comte Maret fut désigné comme réunissant ces qualités, et la confiance du gouvernement n'a pas été trompée.

Chevalier (26 avril 1808), puis, comte de l'Empire (9 décembre 1809), il fut fait Officier de la Légion d'honneur.

Le comte Maret était encore directeur-général des vivres à l'époque de la Restauration, il cessa bientôt de l'être : il ne fut pas même conservé sur la liste du conseil d'État. Rendu à la vie privée dans la force de l'âge, le comte Maret se retire à la campagne en 1814. Une faible pension de retraite (6 000 francs), au titre de conseillers d'État à vie, lui fut rendue quelques années après : elle était le seul prix de ses services.

Il décède à Dijon dans la nuit du 19 juillet au 20 juillet 1827 et est inhumé dans le cimetière des Péjoces (Dijon, polygone "E", concession 185). La sépulture existe encore de nos jours.

Vie familiale[]

Fils de Hugues Maret (17261786), médecin, et de Jeanne Maléchard (17361768), il est le frère aîné de Hugues Bernard Maret, duc de Bassano.

  • Il épouse en 1783 Anne Grabu qui lui donnera une fille :
    • Marguerite Barbe Anne Huguette Pierrette (178415 décembre 1875 - Paris) épouse (mars 1806) du général-comte Michel (17721815). Leur descendance prit le nom de comtes Michel-Maret.
  • Il épouse en secondes noces Marie-Thérèse Champagne, dont :
    • Hugues, né en 1790, mort jeune.

Fonctions[]

  • Sous-ingénieur des ponts et chaussées des états de Bourgogne ;
  • Grand-voyer de Dijon ;
  • Commissaire du Directoire exécutif près l’administration centrale de la Côte-d'Or (nommé le Année invalide (an VIII), en fonction le Année invalide (an VIII)) ;
  • Préfet du Loiret (Année invalide (an VIII) (2 mars 1800) - Année invalide (an XIV) (16 avril 1806)) ;
  • Conseiller d'État :
    • Nommé le 16 mars 1806,
    • En service ordinaire de 1806 à 1810, rattaché à la section de l'intérieur,
    • Membre du conseil de l'administration de la guerre,
    • Membre de la commission des pétitions en 1807,
    • En service ordinaire hors sections de 1810 à 1814,
    • Membre du Conseil d'État à vie en 1812 ;
  • Directeur général des subsistances.

Titres[]

Pensions, rentes, etc...[]

  • Dotations: Donataire avec rente de 16 000 francs :
    • En Poméranie (15 août 1809),
    • Sur le canal du Midi (16 janvier 1810),
    • En Illyrie (1er janvier 1812).

Distinctions[]

Armoiries[]

Image Noms et blasonnement
Armes de Chevalier Maret et de l'Empire :

Tiercé en pal d'or, de gueules, chargé en cœur de l'insigne des Chevaliers légionnaires et d'argent.[1],[2]


Armes de Comte Maret et de l'Empire :

Tiercé en pal d'or, de gueules, chargé en cœur de l'insigne des Chevaliers légionnaires et d'argent ; à la champagne de gueules, chargée d'une main ailée d'or, tenant un niveau du même ; au canton des Comtes Conseillers d'État brochant.[1],[3],[2]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

Notes et références[]

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