Aigles et Lys
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Jean Baptiste Danlion
Naissance 25 septembre 1770
Metz
Décès 29 décembre 1853 (à 83 ans)
Passy (Seine)
Origine Drapeau de la Lorraine Lorraine
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Arme Cavalerie
Infanterie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17891833
Conflits Guerres révolutionnaires
Expédition de Saint-Domingue
Guerres napoléoniennes
Conquête de l'Algérie
Commandement 1er bataillon colonial
1er régiment étranger
18e régiment d'infanterie légère
47e régiment d'infanterie de ligne
Légion départementale du Lot
École militaire de La Flèche
Place d'Alger
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Signature Signature - Danlion Jean-Baptiste

Maréchal de camp

Jean Baptiste Danlion (Metz, 25 septembre 1770Passy (Seine), 29 décembre 1853), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Fils de Jean, et de Marie Gougeon[1], Jean Baptiste Danlion s’engage comme dragon au régiment de Condé le 6 mai 1789[2].

Il passe au 2e régiment de carabiniers le 24 mars 1791 et fait les campagnes de 1792 et 1793 aux armées de la Moselle et de l'Ouest[2]. Il est promu brigadier le 17 février 1793 et maréchal-des-logis au 8e régiment de hussards le 8 juin 1793[2]. Élu capitaine au 8e bataillon de volontaires de la Sarthe le 19 octobre 1793, il est incorporé avec son grade dans la 30e demi-brigade d'infanterie légère le 15 nivôse an V (4 janvier 1797)[2]. Il sert à l’armée d'Italie en l’an VII et à l'armée de l'Ouest en l’an VIII puis est envoyé en l’an X à Saint-Domingue où il est nommé chef-de-bataillon provisoire le 5 décembre 1802[2].

Confirmé dans son grade à son retour en France le 3 germinal an XIII (24 mars 1805), il prend le commandement du 1er bataillon colonial le 19 avril 1806[2]. Il est promu major du 2e régiment d'ouvriers de la marine à Brest le 27 décembre 1806 puis du 37e régiment d'infanterie de ligne le 28 octobre 1808[2]. Il devient membre de la Légion d'honneur le 6 mai 1809[3].

Danlion est nommé colonel en second du régiment de La Tour d'Auvergne le 23 janvier 1811[2]. Affecté à l’armée de Naples il est nommé colonel du 1er Régiment Étranger le 31 mars 1812 après la suspension du colonel Drummond[2]. Au retour de ce dernier, il passe, le 11 mai 1813, comme colonel au 18e régiment d'infanterie légère où il prend le commandement des 2e et 6e bataillons[4] faisant partie du XIIe corps de la Grande Armée en Allemagne[2]. Il est blessé à Wörlitz et fait prisonnier après la capitulation de Torgau le 26 décembre 1813[2].

Rentré en France le 8 mai 1814, il devient chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 27 juin 1814, colonel du 44e régiment d'infanterie de ligne le 16 juillet[2] et officier de la Légion d'honneur le 24 août suivant[3].

Maintenu au commandement de son régiment, redevenu 47e de ligne (conformément au décret du 25 avril 1815[4]), pendant les Cent-Jours[2], il devient colonel de la légion départementale du Lot le 16 août 1815 puis commandant en second de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr le 15 juillet 1818[2]. Il est promu maréchal de camp le 25 avril 1821, commandant de l’école militaire de La Flèche le 27 septembre suivant[2] et commandeur de la Légion d'honneur le 13 août 1823[3].

Mis à la disposistion du général en chef de l'armée d'Afrique le 21 septembre 1830[4] et compris en cette qualité dans le cadre d'activité de l'état-major général (22 mars 1831), il est nommé commandant de la place d'Alger le 15 avril 1831[4].

Il est admis à la retraite le 4 août 1833[2]. Rappelé à sa demande, il est admis dans la 2e section du cadre de l’état-major général de l'armée le 26 décembre 1852[2].

Décédé à Passy, près de Paris, au n°1 rue de la Seine, le 29 décembre 1853, il fut inhumé dans le cimetière communal. La concession ayant été reprise en 1953, les restes mortels du général Danlion furent à l'ossuaire du cimetière de l'Est à Paris[4].

États de service[]

Distinctions[]

Décorations[]

Décorations
Commandeur de la Légion d'honneur (modèle Monarchie de Juillet) Chevalier de Saint-Louis
Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis

Notes et références[]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

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Jean Baptiste Danlion
Fonctions militaires
Précédé par
Louis Pierre Milcolombe Drummond
Colonel du régiment de La Tour d'Auvergne puis 1er Régiment Étranger
Colonel du régiment de La Tour d'Auvergne
puis 1er Régiment Étranger

(1er mars 18118 avril 1813)
Suivi par
Louis Pierre Milcolombe Drummond
Précédé par
Jean-Antoine Bertrand
Colonel du 18e régiment d'infanterie légère
(11 mai 181326 octobre 1813)
Suivi par
Amédée Despans-Cubières
Précédé par
Olivier Dein
Colonel du 44e régiment d'infanterie de ligne
puis 47e de ligne

(16 juillet 18143 août 1815)
Vacant
Dissolution du régiment
Précédé par
Marc Antoine Marie Obert
Commandant de l'École militaire de La Flèche
(27 septembre 182121 septembre 1830)
Suivi par
Nicolas Philippe Guye

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