Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Angot et Arsonval.
Jean-François Angot-Darsonval
Jean-François Angot d'Arsonval
Origine Drapeau de France France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Infanterie
État-major
Grade Maréchal de camp
Années de service 17771815
Conflits Guerre d'Amérique
Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Commandement Kârikâl
Département de l'Yonne
Distinctions Légion d'honneur
(Officier)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)

Jean-François Angot, chevalier d'Arsonval[1] (1er décembre 1762 - Paris16 août 1825 - Paris) est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Soldat au régiment de Chartres-Infanterie depuis le 22 novembre 1777, Angot-Darsonval servit aux Antilles (notamment au régiment de la Guadeloupe à partir de 1782) lors de la campagne d'Amérique. Il y fut blessé 2 fois.

Entré dans la Légion belge, comme fourrier, le 1er mars 1792, il fut promu, la même année, lieutenant-quartier-maître (12 mai), puis capitaine (1er novembre).

Il passa adjoint à l'état-major de l'armée du Nord le Année invalide (an II). Adjoint de l'adjudant-général Dardenne, le Année invalide (an III), il fut blessé grièvement au passage de la Meuse à Suflex, le 28 du même mois[2].

Chef de bataillon, sur le champ de bataille, le Année invalide (an VII), il obtint son premier commandement, comme chef de brigade (colonel), le 17 vendémiaire de la même année (confirmé le Année invalide (an VIII)).

Attaché à l'état-major des grenadiers et [éclaireur]s le Année invalide (an VIII), il fut affecté un moment à l'armée d'observation du Midi (an IX).

Darsonval ayant demandé au général Decaen, à être employé à l'armée d'Orient, il fut attaché à l'état-major de cette armée, le Année invalide (an IX). Là, il fit campagne à l'Île de France (aujourd'hui l'Île Maurice : an XI-an XII, Mahé (principale île des Seychelles au commandement de laquelle le général Decaen le proposa), aux Indes Orientales (où il fut commandant à Kârikâl le Année invalide (an X)), sur la côte de Malabar et à Madagascar.

Nommé adjudant-commandant le Année invalide (an XII), Angot-Darsonval était chef d'état-major de l'expédition de l'Inde, lors de la distribution des croix de la Légion d'honneur, en l’an 1806.

Adjudant-commandant, sous les ordres du maréchal Murat, à partir du Année invalide (an XIV), il fut employé à la Grande Armée (an XIII - 1807). Il était chef d'état-major à la bataille d'Eylau (7 février 1807), sous les ordres du général Grouchy, commandant la 2e division de dragons (2 000 hommes).

Après la campagne d'Allemagne (1809), il fit la campagne d'Espagne de 1811 à 1814.

Vers la fin de sa carrière, il eut le commandement du département de l'Yonne (Auxerre).

Retraité, le 20 octobre 1815, il fut nommé maréchal de camp à titre honoraire, le 18 mars 1818.

Le général d'Arsonval, âgé de 63 ans, souffrait depuis une vingtaine d'année d'une maladie que l’on appelle vulgairement la goutte. Il mourut, après de longues souffrances, le 16 août 1825 à Paris.

Franc-maçon, il appartenait à la Loge Militaire.

Campagnes[]

Titres[]

Décorations[]

Armoiries[]

Figure Blasonnement
Orn ext chevalier de l'Empire CLH
Blason à dessiner
Armes du chevalier Angot-Darsonval et de l'Empire

D'argent au chevron échiqueté d'or et d'azur, accompagné en chef de deux têtes de maure de sable, tortillées d'or et en pointe d'une épée haute en pal de sable ; à la champagne de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires.[3],[5],[6]

Annexes[]

Bibliographie[]

Notes et références[]

  1. Il signait chevalier d'Arsonval sous la Restauration française
    Source
    Prentout.
  2. Au quartier Général de Lahaye le 2 Fructidor an VII de la République.

    L’Adjudant Général Dardenne, chef de l’État-Major Général

    Certifie que Citoyen Darsonval, capitaine adjoint aux adjudants généraux, a été blessé à la partie supérieure du cerveau, d’un coup de sabre qui le laissa sur le champ de bataille à l’affaire qui eut lieu le 28 Vendémiaire an III à Suflex en Hollande entre la 1 ère division de l’armée du Nord et des Anglais, dans laquelle cet officier a donné des preuves de la plus grande Bravoure.
    Soussigné : Dardenne.

    Je soussigné commissaire ordonnateur en chef des troupes françaises en Batavie, certifie que la signature apposée ci-dessus est celle de l’adjudant général Dardenne, chef de l’État-Major général, et que ça doit y être ajouté.
    Certifié conforme à l’original et aux lettres de services qui m’ont été présentées.

    Blanchard inspecteur aux revues
  3. 3,0 3,1 et 3,2 PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  4. L'appellation Chevalier de la Légion d'honneur n'est créée que sous la seconde Restauration.
  5. Tout sur l'héraldique : dessin de blasons et d'armoiries sur toutsurlheraldique.blogspot.com
  6. « D’ARSONVAL Jean-François Angot, Chevalier de l'Empire sur f.arsonval.free.fr » (consulté le 7 octobre 2010)

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

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