Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Beaupré.
Jean-Charles Musquinet
Musquinet de Beaupré
Origine Modèle:Province d'Île-de-France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Gendarmerie
Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17701813
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur
(Officier)
Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire

Jean-Charles, baron Musquinet de Beaupré (Pontoise (paroisse Notre-Dame[1]), 21 mai 1749Berlin[1], 26 février 1813), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Jean-Charles Musquinet était le troisième fils survivant de Nicolas Marin Musquinet (1714-1798), marchand de laine[2], ancien échevin et conseiller du roi en l'élection de Pontoise (1768) et de Jeanne Marie Louise Le Vasseur (vers 1720-1784), fille de François Paul Levasseur, procureur du bailliage[1].

Le jeune Musquinet se faisait appeler Musquinet de Beaupré pour se distinguer[2] de ses aînés Musquinet de La Boissière (né 1742, négociant à Pontoise), Musquinet de Saint-Félix (1744-1811) et Musquinet de La Pagne (1746-1766). Il avait également une sœur Marie Louise (née en 1743), laquelle avait épousé un Pontoisien, Jean Paul Leclerc (1735-1790), conseiller du roi au grenier à sel de Pontoise : mariage qui faisait de Musquinet de Beaupré l'oncle par alliance des généraux Leclerc, Friant, et du maréchal Davout[1].

Entré en 1770 dans la gendarmerie, où il servit quatre, avant d'être réformé[2], Musquinet de Beaupré passa à Normandie-Cavalerie en 1775-1779[3].

Capitaine au 9e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise le 14 septembre 1792, Beaupré quitta l'armée en 1798[3].

Il était, en 1800, à l'armée du Rhin, où Moreau, commandant en chef, le nomma chef d'escadron du 23e chasseurs à cheval[2].

Aide de camp de Charles Victoire Emmanuel Leclerc, son neveu, le 7 octobre 1801, il embarque donc, à ses côtés, pour l’expédition de Saint-Domingue. Sa blessure lors du siège de la Crête à Pierrot lui vaut d'être élevé au grade d'adjudant-commandant le 11 mars 1802[4] par son neveu. Six jours plus tard, ce dernier mourrait de la fièvre jaune alors que la blessure de Beaupré le faisait rapatrier en France[2].

Affecté au camp de Bruges, Beaupré passa à l'état-major du 3e corps de la Grande Armée (1807-1808) commandé par le maréchal Davout. Il fut nommé général de brigade le 4 mars 1807[5].

Commandant d’une brigade de cavalerie légère (2e et 12e chasseurs à cheval) le 12 octobre 1808, le « baron Musquinet de Beaupré et de l'Empire » (28 janvier 1809) commanda à Ingolstadt puis le dépôt de cavalerie de Passau (1809)[5]. Il fut affecté à la division de cavalerie Montbrun le 30 juin 1809,.

Blessé à Wagram[2] (6 juillet 1809), le baron occupa ensuite divers postes à Glogau (1810) ou Hambourg (1811)[2].

Autorisé à prendre un congé de quatre mois en France[2], Beaupré fut rappelé au corps d'observation de l'Elbe sous Davout (1812). Il participa, avec le 1er corps de la Grande Armée[5] aux ordres du maréchal-prince d'Eckmühl, à la campagne de Russie.

La retraite de Russie est éprouvante pour le général Musquinet-Beaupré, déjà sexagénaire. Davout écrivait à sa femme :

« Je suis inquiet sur Beaupré ; il y a deux ou trois jours qu’il nous manque, et il était très souffrant. Cependant, je ne suis pas sans espérance, lui ayant dit de faire ce qui dépendrait de lui pour prendre les devants ; prépare ta bonne mère à cette mauvaise nouvelle. »

— Gumbinnen, ce 17 décembre[6] (1812).

Davout, retrouva Beaupré, en février 1813, à Custrin. À la maréchale, il écrivait :

« J’ai vu Beaupré hier ; il va perdre tous les doigts de la main et du pied droit. Je l’ai trouvé, en outre, bien faible de tête. J’ai fait acheté pour lui une calèche, et, aussitôt qu’il pourra supporter le voyage, il se mettra en route pour Mayence. »

— Custrin, ce février 1813[7].

Le général baron Musquinet de Beaupré ne put aller jusqu'à Mayence : il meurt d’épuisement à Berlin[1], le 26 février 1813, des suites de ses fatigues[5].

Titres[]

Décorations[]

Rubans des décorations
Officier de la Légion d'honneur

Armoiries[]

Image Armoiries
Armes du baron Musquinet de Beaupré et de l'Empire

Écartelé : le premier d'or à la tête de nègre de sable allumée d'argent ; le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième d'azur au tube de canon d'or posé en pal, chargé de la lettre L de sable et accompagné de quatre étoiles d'argent deux à dextre deux à sénestre ; le quatrième d'or aux deux têtes de cheval de sable allumées du champ et posées en bande.[8],[9]

Notes et références[]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

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  • Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, 1894 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)], p. 306  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Georges Rivollet, L'Arc de Triomphe et les oubliés de la gloire, J. Peyronnet et Cie, 1969 [lire en ligne], p. 216  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • « Musquinet-Beaupré (N., baron) », Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. IXe [détail des éditions]  , t. IXe, 1823, 542 p. [lire en ligne], p. 523  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Adélaïde Louise d'Eckmühl, marquise de Blocqueville, Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl, raconté par les siens et par lui-même : La Russie et Hambourg, t. III, Elibron Classics, 2002, 571 p. (ISBN 9781421246680) [lire en ligne], p. 193, 266  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;

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