Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Augier.
Jean-Baptiste Augier
P vip
Origine Drapeau de France France
Allégeance Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17921819
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Siège de Bitche (1794)
Distinctions Légion d'honneur
(Commandant)
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
(Chevalier)
Autres fonctions Député du Cher (1813-1819)

Jean-Baptiste Augier (25 janvier 1769 - Bourges3 septembre 1819 - Bourges) est un militaire et homme politique français.

Biographie[]

Destiné au barreau par son père, doyen de la faculté de droit de l’Université de Bourges, Augier avait commencé ses études de droit lorsqu'éclata la Révolution. Il s'engagea, se fit remarquer par son courage et fut chargé de la défense du fort de Bitche (1794) où il fut blessé d'un éclat d'obus.

Il obtint alors le commandement sédentaire des divisions du Cher, puis de la Manche ; fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur le Année invalide (an XII), officier le 25 prairial suivant, et reprit du service actif dans l'armée d'Espagne.

En 1812, à l'armée de Russie, il commanda la place de Kœnigsberg. De retour en France, le Sénat conservateur l'élut député au Corps législatif le 14 janvier 1813.

Sa conduite législative parut incertaine : tantôt il semblait se rapprocher de l'opposition libérale : tantôt, il prit des positions plus conservatrices, et se prononçait en faveur des émigrés.

Partisan déclaré du retour des Bourbons, il mit son épée au service de Louis XVIII, lors du retour de l'Île d'Elbe, et reçut la croix de Saint-Louis à la seconde Restauration.

L'hésitation politique de M. Augier cessa aux Cent-Jours. Personne, dans cette circonstance, ne montra plus que M. Augier, une opposition plus prononcée, un zèle plus ardent contre l'Empereur. Il proposa les moyens les plus violents pour l'arrêter dans sa marche : suspension des poursuites judiciaires en faveur de ceux qui se battraient contre lui, récompenses nationales, médailles d'honneur, campagne payée comme triple, etc... Il voulait aussi que la cocarde tricolore fût adoptée : motion que les (ultra)-royalistes repoussèrent avec indignation.

À la séance du 14 octobre 1814, il protesta contre l'importation des fers étrangers, et prit la défense des propriétaires d'usines, ruinés par la législation d'alors (habitant du Berry et propriétaire de forges considérables, il ne pouvait être que concerné par ces affaires). En novembre suivant, il se prononça pour l'exportation des laines, dans les intérêts du commerce. Chargé du rapport sur l'affaire de M. de Blons, qui, se trouvant à la messe auprès du maire de sa commune prétendit qu'on devait d'abord lui présenter le pain bénit, et cria tout haut : « Sacristain, apporte ! », il proposa des mesures de sévérité contre les prétentions des nobles.

La rapidité de la marche de Napoléon Ier déconcerta ces projets et les mesures que le gouvernement avait pris. L'« Aigle », de retour aux Tuileries, destitua Augier, qui, le même jour, lui envoyait sa démission.

Le roi le nomma le 27 juillet 1815, président du collège électoral d'arrondissement de Saint-Amand (Cher) ; le 22 août, il fut élu député par le collège du département du Cher avec 114 voix sur 134 votants et 188 inscrits, et réélu, par le même collège, le 4 octobre 1816, avec 87 voix sur 136 votants et 185 inscrits.

Après la seconde restauration, rétabli dans ses titres, il siégea bientôt, au centre et toujours parmi la majorité ministérielle, dans ce que le roi appellera « la Chambre introuvable ». Augier se montra modéré au milieu du délire. Il ne quitta guère le centre : il demanda que l'emprunt de 100 millions ne fût pas inscrit sur le grand-livre ni remboursé au moyen d'une nouvelle taxe ; que les militaires pussent cumuler des pensions jusqu'à concurrence de la somme de 700 francs ; et prit la défense des créances arriérées du département du Cher.

Louis XVIII le créa baron le 1er février 1817. Il décède le 3 septembre 1819 à Bourges où il est inhumé au cimetière des Capucins (la sépulture existe encore de nos jours).

Vie familiale[]

Fils du légitime mariage de Louis Augier, conseiller du roi, doyen et professeur de la faculté de droit de l’Université de Bourges, et de Geneviève Lheureux de la Gauguière, Jean-Baptiste Augier épouse le 6 mars 1794 Luce-Elisabeth-Aimée de Chevenon de Bigny qui lui donnera :

  1. Edouard Augier[1] (6 octobre 1795 - Bourges2 mai 1866 - Bourges), Sous-lieutenant au 61e de ligne puis au 4e régiment de dragons, aide de camp de son père (1813-1815), Capitaine des Chasseurs à cheval de l’Allier, cultivateur et propriétaire du château de Serruelles, maire de Serruelles (Cher), conseiller général du Cher, Chevalier de la Légion d'honneur ;
  2. une fille, mariée en 1852 avec Anselme de Bosredon ( ✝ 1894), qui succéda à son beau-père comme maire de Serruelles (Cher) ;
  3. Marie-Césarine (née en 1795), mariée avec Xavier Aubertot (17911867).

État de service[]

Campagnes[]

Faits d'armes[]

  • Se distingue à la bataille de Valmy
  • Sa défense du fort de Bitche (1794) contre un corps nombreux d'Autrichiens, lui procura un avancement rapide.

Blessures[]

  • À Bitche, il est blessé dangereusement d'un éclat d’obus, ce qui nécessita l'amputation d'un membre.

Décorations[]

Titres[]

Hommage, Honneurs, Mentions,...[]

Autres fonctions[]


Pensions, rentes[]

  • Mlle de Chevenon de Bigny apporta en dot à son mari le territoire de la commune de Serruelles que sa famille détenait avant la révolution.
    • À sa mort, il le légua à son fils le baron Édouard Augier qui fit construire le château en 1849.

Armoiries[]

« D’azur, à la tour d’argent, accostée en pointe d’un chien couché du même, regardant une tige de lis d’argent, terrassée de sinople ; au chef de gueules, chargé de deux étoiles d’argent.[2],[3] »

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

  • Archives nationales (CARAN) – Service historique de la Défense – Château de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Cote : 8 Yd 438, Dossier individuel de la Légion d’honneur cote : LH/75/6 (anciens numéros d’ordre 5780 et 959).

Bibliographie[]

Notes et références[]

  1. Source : Archives nationales (CARAN) Base Léonore, Dossier individuel de la Légion d’honneur côte : LH/74/87.
  2. Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  3. Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien

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