Aigles et Lys
Advertisement
Jacques-Marie d'Astorg
Jean Jacques Marie d'Astorg
Origine Modèle:Province de Gascogne
Royaume de France Royaume de France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Flag of the Kingdom of Westphalia Royaume de Westphalie
Royaume de France Royaume de France
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Lieutenant-général
Années de service 17681816
Conflits Guerres révolutionnaires
Campagne de Belgique (1815)
Commandement Chasseurs d'Astorg
Distinctions Chevalier de Malte
Ordre de Saint-Louis
(Commandeur)
Famille Maison d'Astorg

Jean Jacques Marie, comte d'Astorg et de Roquépine, baron de Montégut (ou « Montaigu Page d'aide sur l'homonymie ») (12 juin 1752 - Castillon-Massas28 janvier 1822 - Auch), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Jacques-Marie d'Astorg était le fils Jean-Charles, marquis d'Astorg, seigneur d'Aubarède, comte d'Astorg et de Louise Antoinette de Galard Terraube.

Il fut successivement sous-lieutenant de cavalerie au régiment de Noailles (1768), capitaine de cavalerie, capitaine de dragons au régiment de Belsunce (1774), lieutenant-colonel de cavalerie, sous-lieutenant des Gardes-du-Corps du Roi (compagnie de Luxembourg).

Il reçoit la croix de Saint-Louis en 1788, ce qui ne l'empêche pas d'être franc-maçon, membre de la loge La candeur (1776-1777) puis de La Société olympique (1786).

Le comte d'Astorg émigra, et fit à l'armée de Condé toutes les campagnes de cette armée. Il y avait formé un régiment de cavalerie, les Chasseurs d'Astorg, qu'il commanda jusqu'à sa dissolution en 1801, date à laquelle il est maréchal-de-camp.

Il rentre alors en France, après dix ans d'absence, mais il est considéré comme suspect et interdit de séjour hors du secteur de Toulouse-Saint-Gaudens. Mais Napoléon a besoin d'officiers et, avec l'aide de Joséphine, Jean Jacques Marie obtient un poste de capitaine de la gendarmerie à Kassel d'élite. Le roi de Westphalie, Jérôme Bonaparte, l'intègre alors à son armée avec le grade de colonel. Mais son état de santé l'oblige bientôt à démissionner.

Il fut, lors de la première Restauration, nommé lieutenant de la compagnie écossaise des gardes-du-corps, et ensuite commandant du département de Seine-et-Marne.

En 1815, il fit la « campagne de Gand[1] ».

Lieutenant-général des armées du roi le 26 octobre 1815, commandeur de Saint-Louis, chevalier de Malte, il a été mis en retraite, en 1816, avec le brevet de lieutenant-général, à l'âge de 67 ans : il se retire alors dans son château de Barbazan qu'il a pu racheter et où il demeure, solitaire, jusqu'à sa mort survenue lors d'une visite à sa sœur, à Auch, le 28 janvier 1822.

Armoiries[]

Figure Blasonnement
French heraldic crowns - marquis v2
Ecu d'or à l'aigle de sable
CoA fr Hengoat

Alias : De sable, à l'aigle d'argent.[2]

Armes primitives de la maison d'Astorg, marquis de Roquépine, comtes de Barbasan

D'or, à l'aigle de sable.[2],[3]

Couronne de marquis[3]
Supports
Deux lions d'or.
Devise
« NIHIL ME PAYET ».
Fichier:COA family de Méranie.svg Armes des Astorg d'Aubarède

D'azur, à l'aigle éployée d'argent.[2]

Annexes[]

Bibliographie[]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Document utilisé pour la rédaction de l’articlePierre Louis Pascal de Jullian, Galerie historique des contemporaines, vol. 1, 1822, 2e éd. [lire en ligne]  ;
  • William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générales les plus indispendables à tous, vol. 2, Firmin Didot, 1867 [lire en ligne]  ;
  • Alph. de Beauchamp, Pierre François Félix Joseph Giraud, Joseph Fr. Michaud et Henri Louis de Coiffier de Moret, Biographie moderne : ou Dictionnaire biographique, de tous les hommes morts et vivans qui ont marqué à la fin du 18e siècle et au commencement de celui-ci, par leurs écrits, leur rang, leurs emplois, leurs talens, leurs malheurs, leurs vertus, leurs crimes, et où tous les faits qui les concernent sont rapportés de la manière la plus impartiale et la plus authentique, t. IV, P.-J. Besson, 1807, 3e éd. [lire en ligne]  ;
  • Nicolas Viton de Saint-Allais, Ange Jacques Marie Poisson de la Chabeaussière, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Abbé de Lespines, de Saint-Pons, Ducas et Johann Lanz, Nobiliaire universel de France : ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 4, Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, 1815 [lire en ligne], p. d'Astorg ou Astorgue  ;
  • Document utilisé pour la rédaction de l’articleFrançois Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse de France, Badier, 1863, 3e éd. [lire en ligne]  ;

Notes et références[]

  1. Alph. de Beauchamp, Pierre François Félix Joseph Giraud, Joseph Fr. Michaud et Henri Louis de Coiffier de Moret, Biographie moderne : ou Dictionnaire biographique, de tous les hommes morts et vivans qui ont marqué à la fin du 18e siècle et au commencement de celui-ci, par leurs écrits, leur rang, leurs emplois, leurs talens, leurs malheurs, leurs vertus, leurs crimes, et où tous les faits qui les concernent sont rapportés de la manière la plus impartiale et la plus authentique, t. IV, P.-J. Besson, 1807, 3e éd. [lire en ligne] 
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (I & II), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 [lire en ligne] 
  3. 3,0 et 3,1 Arnaud Bunel, « Armorial des rues de Paris », VIIIe Arrondissement, sur www.heraldique-europeenne.org (consulté le 11 juillet 2011)

Voir aussi[]

Article connexes[]

Familles subsistantes de la noblesse française

Liens externes[]

Généalogie
  • Nicolas Viton de Saint-Allais, Ange Jacques Marie Poisson de la Chabeaussière, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Abbé de Lespines, de Saint-Pons, Ducas et Johann Lanz, Nobiliaire universel de France : ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 4, Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, 1815 [lire en ligne], p. d'Astorg ou Astorgue  ;
  • « roglo.eu », d'Astorg (consulté le 10 juillet 2011) ;
  • « gw1.geneanet.org », d'Astorg (consulté le 11 juillet 2011) ;
  • « gw4.geneanet.org », d'ASTORG (consulté le 11 juillet 2011) ;

Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 154 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).

Advertisement