Jacques-Antoine de Chambarlhac de Laubespin | |
Origine | France |
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Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1770 – 1815 |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
Commandement | 75e de ligne |
Distinctions | Baron de l'Empire Légion d'honneur (Commandant) |
Autres fonctions | Maire d'Ablon-sur-Seine |
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Jean Jacques-Antoine Vital François de Chambarlhac (2 août 1754 - Les Estables (Auvergne) ✝ 23 février 1826 - Paris, inhumé à Ablon-sur-Seine) était un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Biographie[]
Sous-lieutenant en 1770, Chambarlhac abandonna le service en 1774, et n'y rentra, en 1791, que pour prendre le commandement d'un bataillon de volontaires de son département.
Il se trouvait, en 1792, à l'armée des Alpes, commandée par Kellermann, et se battit intrépidement à l'attaque des retranchements du Mont-Cenis, où il s'empara de 1 000 Piémontais et de 2 canons. Kellermann, dans son rapport à la Convention nationale, lui donna des éloges pour sa belle conduite dans les diverses affaires qui eurent pour résultat l'expulsion des Piémontais du Mont-Blanc.
En 1796, il était chef de brigade au 75e de ligne.
Il fit en l'an IV, comme colonel, la campagne d'Italie (1796-1797), sous le général Bonaparte, et il se conduisit avec tant de bravoure à Arcole qu'il fut fait général de brigade sur le champ de bataille.
En nivôse de l'an V, il commandait en chef le génie au siège de Kehl, dont les Autrichiens ne purent s'emparer qu'après cinquante jours d'un siège pénible et après avoir perdu plus de 6 000 hommes.
Il revint en France, retourna en Italie, où il servit, en l'an VII, sous Schérer, qui lui donna le commandement des avant-postes près de Vérone. Il résista longtemps aux efforts de l'armée autrichienne, mais blessé grièvement plusieurs fois, il dut s'éloigner de l'armée pour sa guérison.
Le gouvernement consulaire l'envoya, en l'an VIII, en Vendée contre les chouans, qu'il traqua sans ménagement. Dans une lettre adressée au premier Consul, le 8 pluviôse, Lefebvre, qui commandait en chef les 15e et 17e divisions militaires, rapporte que Chambarlhac, uni à Merle, parvint enfin joindre les chouans aux environs de Mortagne , les poursuivit au-delà du Mesle-sur-Sarthe, fusillant sans miséricorde tous ceux qui tombaient en son pouvoir. À la même date, Chambarlhac écrivit aussi d'Alençon au premier Consul pour lui annoncer qu'il allait marcher contre Frotté. En effet, le 9 pluviôse, il surprit une bande de chouans, la tailla en pièces, s'empara du château de Lachau, et fit prisonniers les chefs rebelles, entre autres le fameux Frotté, avec lequel il avait refusé auparavant de négocier et de correspondre, « par la raison, disait-il, qu'un général républicain ne pouvait traiter d'égal à égal avec un chef de brigands. »
Nommé à la même époque général de division, et appelé à l'armée de réserve, il rentra une troisième fois en Italie. Le 20 prairial, à l'affaire de Casteggio, le général Lannes l'envoya au secours de la division Watrin, qui avait été fort maltraitée par l'ennemi. Il prit part à l'immortelle bataille de Marengo, comme appartenant au corps du général Victor. Sa division, placée en première ligne sous le feu des Autrichiens, eut à déplorer la perte d'un grand nombre de braves.
En l'an X, Chambarlhac commandait la garnison de Mayence, et plus tard la 13e division militaire. En l'an XII, le premier Consul le nomma, le 19 frimaire, membre de la Légion d'honneur, et le 25 prairial commandant de l'Ordre et électeur du département de la Haute-Loire.
En 1809, les Anglais, qui venaient d'échouer honteusement dans leur tentative de diversion sur les côtes de Naples, pendant la lutte des Français avec l'Autriche, projetèrent une nouvelle expédition sur les côtes de Hollande, vers l'embouchure de l'Escaut. Chambarlhac se trouvait alors à Gand et commandait la 24e division militaire. Il prit en cette circonstance toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'ennemi de passer l'Escaut. Néanmoins, l'Île de Walcheren fut envahie et la place de Flessingue, mal défendue par le général Monnet, se rendit aux Anglais le 15 août.
Il fut créé baron de l'Empire le 30 août 1811.
Au commencement de 1813, alors qu'il commandait à Bruxelles, le général Chambarlhac forma un corps spécial de tous les militaires qui se trouvaient éloignés de leurs régiments, et rejoignit l'armée en Saxe. Il se signala dans plusieurs occasions.
De retour à Bruxelles, son séjour dans cette ville fut cette fois de courte durée. Après la capitulation de Paris (1814), il fit sa soumission au gouvernement provisoire (1814), et Louis XVIII le nomma chevalier de Saint-Louis le 21 août 1814, et maire du village d'Ablon (aujourd'hui Ablon-sur-Seine), où il passa les dernières années de sa vie.
Au second retour des Bourbons, il avait cessé de remplir des fonctions publiques. Il est mort à Paris le 23 février 1826.
Titres[]
- Baron de l'Aubépin et de Mézenc, les Estables, Freycenet-la-Tour, Laussonne (Ancien Régime) ;
- Baron de l'Aubespin et de l'Empire (lettres patentes du 30 août 1811).
Décorations[]
- Légion d'honneur :
- Légionnaire (Année invalide (an XII) : 11 décembre 1803), puis,
- Commandeur de la Légion d'honneur (Année invalide (an XII)) ;
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
Armoiries[]
Figure | Blasonnement | |
Armes du baron de Laubespin et de l'Empire
Écartelé : au 1 d'azur au chevron d'or accompagné de trois colombes du même, becquées et membrées de gueule, deux en chef, une en pointe (de Chambarlhac) ; au 2 des barons tirés de l'armée ; au 3 d'or à l'aubépine de sinople, terrassée du même ; au 4 de sinople chargé d'un camp composé de tentes d'argent, la plus grande posée en abime.[1] Armes parlantes (Laubespin⇔aubépine).
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Annexes[]
Bibliographie[]
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] ;
Notes et références[]
- ↑ Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, F. Seguin, 1860 [lire en ligne (page consultée le 23 janv. 2010)]
Voir aussi[]
Articles connexes[]
- 75e régiment d'infanterie de ligne ;
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
- Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
- Armorial des barons de l'Empire ;
Liens externes[]
- Jean Jacques Antoine François de Chambarlhac sur roglo.eu ;
- Jean-Jacques-Antoine-Vital de CHAMBARLHAC sur gw2.geneanet.org ;
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