Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Nompère de Champagny.| Jérôme-Paul de Nompère de Champagny | |
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| Fonctions | |
|---|---|
 Empire françaisDéputé des Côtes-du-Nord au Corps législatif | |
| 5 septembre 1853 – 4 septembre 1870 | |
| Élection | 5 septembre 1853 |
| Réélection | 21 juin 1857 31 mai 1863 23 mai 1869 |
| République française Député des Côtes-du-Nord à lAssemblée nationale | |
| 14 octobre 1877 – 3 mars 1878 | |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Jérôme-Paul Jean-Baptiste de Nompère |
| Date de naissance | 9 mars 1809 |
| Lieu de naissance | Paris |
| Date de décès | 29 mars 1893 (à 84 ans) |
| Lieu de décès | Versailles |
| Nationalité | France
|
| Parti politique | Majorité dynastique Centre droit Appel au peuple |
| Père | Jean-Baptiste de Nompère de Champagny (1756-1834) |
| Mère | Victoire Hue de Grosbois (1770-1821) |
| Conjoint | Nathalie Duchanoy (1826-1906) |
| Profession | Avocat |
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Jérôme-Paul Jean-Baptiste de Nompère, comte de Champagny (9 mars 1809 - Paris † 29 mars 1893 - Versailles), 5e duc de Cadore (4 mai 1882) est un homme politique français du XIXe siècle.
Il fut député des Côtes-du-Nord au Corps législatif (Second Empire) de 1853 à 1870 et à l'Assemblée nationale (Troisième République) de 1877 à 1878.
Biographie[]
Quatrième fils de Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, duc de Cadore, naquit à Paris le 9 mars 1809. Il reçut pour parrain et marraine les princes Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie et Pauline Bonaparte, duchesse de Guastalla.
Jérôme-Paul se fit recevoir avocat, et fut chambellan honoraire de Napoléon III (4 mai 1859). Membre du Conseil général des Côtes-du-Nord, et l'un des éditeurs de la correspondance de Napoléon Ier.
Il fut, le 4 septembre 1853, le candidat du gouvernement à la succession au Corps législatif de M. Thieullen, nommé sénateur : M. de Champagny fut élu[1] député de la 1re circonscription des Côtes-du-Nord.
Il siégea dans la majorité dynastique, pendant toute la durée du règne, après avoir obtenu sa réélection, toujours comme candidat officiel, mais dans la 2e circonscription de son département :
- le 22 juin 1857[2], contre M. Belètre-Viel[3], maire de Dinan, et M. Marin[4], ancien sous-préfet ;
- le 1er juin 1863[5] ;
- le 24 mai 1869[6], contre M. Even[7], opposant.
Le 4 septembre rendit M. de Champagny à la vie privée : il en sortit pour se représenter, le 14 octobre 1877, aux élections législatives qui suivirent la dissolution de la Chambre, avec l'appui du gouvernement « du Seize-Mai ». Il fut élu[8] par la 1re circonscription de Dinan, contre M. Even[9], député sortant, « des 363 ».
M. de Champagny prit place dans le groupe de l'Appel au peuple et fit partie, mais pour peu de temps, de la minorité de droite ; son élection ayant été invalidée, M. de Champagny fut battu, au nouveau scrutin du 3 mars 1878, par son ancien concurrent, M. Even : il n'eut que 4 482 voix contre 7 404.
Rendu définitivement à la vie privée, il se retira à Versailles où il mourut le 30 mars 1893, à 84 ans.
Il était officier de la Légion d'honneur du 14 août 1865.
Union et postérité[]
Le duc de Cadore et son épouse.
- De son mariage, le 16 août 1852 à Paris, avec Nathalie Duchanoy (1er mai 1826 - Paris ✝ 28 juillet 1906 - Paris), fille de Louis Duchanoy (1781-1847), ingénieur des Ponts et Chaussées, il eut :
- Marie Victoire Louise Charlotte (8 septembre [1853] - Paris ✝ après 1910) ;
- Marie Jeanne Valentine Pauline (8 septembre 1853 - Paris ✝ après 1910) ;
- Emma Nathalie (11 octobre 1858 † 4 août 1932 - Neuilly-sur-Seine).
Par jugement du tribunal civil de la Seine du 18 juillet 1919, confirmé en cour d'appel de Paris le 8 octobre suivant et transcrit sur les régistres d'état civil de Paris VIIIe le 19 novembre 1919, Emma adopta, sous le nom de « de Nompère de Champagny de Cadore », son « neveu »[10] (ou plutôt son lointain cousin) Yves de Nompère de Champagny (1895-1969), arrière-petit-fils de Nicolas de Nompère de Champagny (issu de la branche aînée de la famille). Ce dernier a porté le titre de duc de Cadore conformément aux lettres patentes de Napoléon signées en 1809 permettant la transmission du titre par les femmes[réf. à confirmer][11] ; - un fils ;
- une autre fille.
Annexes[]
Bibliographie[]
« Champagny (Jérôme-Paul-Marie-Jean-Baptiste Nompère, comte de) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;- « Champagny (Jérôme-Paul-Marie-Jean-Baptiste Nompère, comte de) » , dans le Dictionnaire des parlementaires français (1940-1958), La Documentation française, 1988-2005 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
Notes et références[]
- ↑ Par 15 637 voix (15 799 votants, 36 776 inscrits).
- ↑ Par 20 543 voix (27 557 votants, 41 204 inscrits).
- ↑ 3 668 voix.
- ↑ 2 555 voix.
- ↑ Par 22 933 voix (23 154 votants, 35 788 inscrits).
- ↑ Par 19 833 voix (24 198 votants, 32 797 inscrits)
- ↑ 4 313 voix.
- ↑ Avec 6 669 voix (12 286 votants, 15 812 inscrits).
- ↑ 5 574 voix.
- ↑ « Emma de Nompère de Champagny », sur roglo.eu (consulté le 28 avril 2011)
- ↑ « Yves DE NOMPÈRE DE CHAMPAGNY DE CADORE », sur gw1.geneanet.org (consulté le 28 avril 2011)
Voir aussi[]
Articles connexes[]
- Corps législatif (Second Empire) ;
- Assemblée nationale (Troisième République) ;
- Duc de Cadore ;
- Famille de Nompère ;
Liens externes[]
- « Jérôme-Paul de Nompère de Champagny », sur roglo.eu (consulté le 3 mai 2011) ;
- « Jérôme de Nompère de Champagny », sur gw4.geneanet.org (consulté le 3 mai 2011) ;
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