Aigles et Lys
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Hubert Callier
Origine Drapeau de France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17821814
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes

Hubert Callier, baron de Saint-Apollin (21 mars 1764 - Luxeuil (Franche-Comté) ✝ 28 juillet 1819) était un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Le 8 juin 1782, Hubert Callier entra comme grenadier dans le 116e régiment d'infanterie de ligne, y devint sous-officier, et en sortit le 20 janvier 1792. Le 9 janvier de l'année suivante, il reprit du service en qualité de sous-lieutenant au 25e régiment d'infanterie. Le Année invalide (an II), il fut attaché à in adjudant-général, avec le titre d'adjoint-lieutenant. Nommé, le 30 ventôse chef de bataillon commandant le 4e bataillon du Var, incorporé le Année invalide (an IV) dans la 96e demi-brigade, il prit le commandement de ce dernier corps le Année invalide (an V), comme chef de brigade provisoire, grade dans lequel le gouvernement le confirma le Année invalide (an VII).

Il avait fait avec distinction toutes les campagnes des années antérieures depuis 1792. On cite de lui différents traits de courage qui méritent d'être rapportés. Il se fit remarquer à la défense du camp de Maubeuge et au siège de Charleroy. Le Année invalide (an II), à la tête des grenadiers du Var, il passa l'Ourthe et s'empara de la montagne d'Esneux. Les dispositions qu'il fit prendre à ses troupes décidèrent du succès dans cette journée.

À la fin du siège de Luxembourg (1794-1795), choisi pour porter la capitulation, il demeura en otage auprès du feld-maréchal baron de Bender, gouverneur de la place.

En l'an V, à la bataille de Neuwied, que l'armée de Sambre-et-Meuse gagna sur les Autrichiens, il avait contribué à la prise de 7 drapeaux, de 3 000 ennemis et de 26 pièces de canon.

Promu général de brigade le Année invalide (an VII), Callier avait un commandement dans le département du Tarn, lorsqu'il obtint, le Année invalide (an XII), la croix de membre de la Légion d'honneur, et celle de commandant de l'Ordre le 25 prairial suivant. Le 6 août 1811, Napoléon Ier le créa baron de l'Empire, et sa terre de Saint-Apollin fut constituée en majorat.

Il fit la campagne de France (1814).

Le roi le nomma chevalier de Saint-Louis le 19 juillet 1814. Mis ensuite à la retraite, il mourut le 28 juillet 1819.

Annexes[]

Bibliographie[]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]  ;

Notes et références[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

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