Aigles et Lys
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Hercule Corbineau
Origine Drapeau de France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Marine
Cavalerie
Grade Major-Colonel
Années de service 17931809
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Hommages Personnalité figurant dans la galerie des Batailles du château de Versailles
Autres fonctions Receveur général des Finances

Marie Louis Hercule Hubert Corbineau (10 avril 1780 - Marchiennes5 avril 1823 - Châlons-sur-Marne) était un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Sa famille est originaire de Saintonge. Son père, Jean-Charles Corbineau, né à Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime)[1], sera nommé inspecteur général des haras du Maine et de l'Anjou, puis, en 1776, Grand bailli de Marchiennes (Nord) où il viendra s'installer avec toute sa famille.

C'est là qu'Hercule naitra, frère puîné des généraux Claude Constant Corbineau et Jean-Baptiste Juvénal Corbineau.

Hercule s'engagea comme volontaire dans la marine, à bord du corsaire le Requin, le 1er avril 1793, n'étant pas encore âgé de treize ans, pour sauver son père des persécutions révolutionnaires.

Après une campagne sur la corvette la Naïade, il passa dans l'armée de terre, entra comme soldat dans la légion des Francs, et devint en l'an IV sous-lieutenant dans la même compagnie franche, où son frère Constant servit peu après en qualité de chef d'escadron. On les voit toujours assister aux mêmes combats, et souvent blessés en même temps.

Nommé en l'an VI lieutenant dans les guides du général Augereau, il fit presque toutes les campagnes des armées françaises, se signala à la bataille de Hohenlinden, après laquelle il obtint le grade d'adjudant-major, et ensuite celui de capitaine dans le 5e régiment de chasseurs.

En l'an XIII, il fut nommé membre de la Légion d'honneur, et entra dans la Garde impériale, où il devint successivement adjoint à l'état-major, adjudant-major dans les chasseurs à cheval de la Garde, chef d'escadron, et major-colonel. Il prit part aux batailles d'Austerlitz, d'Iéna et d'Eylau, fut atteint d'un coup de biscaïen à la cuisse droite à cette dernière bataille au moment où son frère aîné succombait.

Il fut élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur, le 17 novembre 1808.

Napoleon Wagram

Napoléon à Wagram, Horace Vernet.

Après s'être battu à Friedland, il se trouvait à Wagram, et marchait à la tête de son régiment à l'attaque d'une batterie, lorsqu'il eut le genou droit fracassé par un boulet, blessure qui nécessita l'amputation de la cuisse, et mit un terme a sa carrière militaire.

Dans le grand tableau d'Horace Vernet, représentant la bataille de Wagram, on voit, en face de l'empereur, le colonel Corbineau, blessé et transporté sur un brancard. Ce tableau est au château de Versailles, dans la galerie des Batailles.

Admis, le 1er juin 1810, à la retraite d'officier général, avec le titre de baron de l'Empire et une dotation en Hanovre, Corbineau rentra en France pour aller gérer la recette générale de Rouen (Seine-Inférieure) qui venait de lui être accordée. N'étant pas en état de fournir le cautionnement exigé, Corbineau demanda à être autorisé à aliéner son majorat, mais l'Empereur, en refusant spontanément cette faveur, lui répondit : « Que son cautionnement était déposé avec sa jambe sur le champ de bataille de Wagram », et le ministre des Finances reçut l'ordre d'accorder le temps nécessaire.

Cette faveur n'ayant pas été continuée sous la Restauration française, Corbineau fut transféré, en 1814, à Châlons-sur-Marne, où il mourut le 5 avril 1823 à l'age de 42 ans. Il y repose au cimetière de l'Ouest, section B.

Il avait épousé, en 1810, une fille de M. Kermarec de Frauront, ancien conseiller au parlement de Bretagne, et avait eu un fils, Eugène-Hercule, et une fille, Adèle Marie, mariée le 30 juillet 1836, Paris Ier, Sainte-Madeleine), au comte de Champagny (fils du duc de Cadore).

État de service[]

Fichier:Marchiennes - Rue Corbineau et stéle commérorativeàaux fréres Corbineau.JPG

Marchiennes plaque commémorative aux trois frères Corbineau

  • Volontaire dans la marine (1793) ;
  • Soldat dans la légion des Francs ;
  • Fourrier (Année invalide (an IV)) ;
  • Sous-lieutenant dans la cavalerie de la même légion des Francs (Année invalide (an IV)) ;
  • Lieutenant dans les guides du général Augereau (Année invalide (an VI)) ;
  • Incorporé au 7e régiment de hussards (Année invalide (an VI)) ;
  • Passé au 5e régiment de chasseurs, avec son grade (Année invalide (an VIII)) ;
  • Adjudant-major (Année invalide (an X)) ;
  • Capitaine (Année invalide (an XII)) ;
  • Incorporé dans la la Garde impériale (Année invalide (an XIII)) ;
  • Adjoint à l'état-major de la Garde ;
  • Adjudant-major dans les chasseurs à cheval de la Garde (Année invalide (an XIV)) ;
  • Chef d'escadron (6 février 1807) ;
  • Major-colonel (lieutenant-colonel) (13 juin 1809) ;
  • Admis à la retraite d'officier général (1er juin 1810).

Décorations[]

Autres fonctions[]

  • Receveur général des Finances :
    • Seine-Inférieure (14 mars 1810) ;
    • Marne (1816) ;
  • Membre du collège électoral du département du Nord (1810).

Hommage, Honneurs, Mentions,...[]

  • Donataire sur le Mont-de-Milan (1 000 francs) le 1er février 1808 ;
  • Donataire sur Rome le 15 août 1809 ;
  • Dotation sur le Hanovre le 9 mars 1810.

Armoiries[]

Figure Blasonnement
Armes du chevalier Corbineau et de l'Empire (lettres patentes du 20 août 1808).

D'azur, à la fasce de gueules au signe des chevaliers, accompagnée en chef d'un dextrochère armé d'une massue le tout d'or et en pointe d'un serpent se mordant la queue en cercle d'argent, traversé en sautoir de deux épées hautes d'or.[2],[3],[4]

Armes du baron Corbineau et de l'Empire (décret du 13 août 1809, lettres patentes du 9 mars 1810 (Paris)).

D'azur, à la fasce de gueules au signe des chevaliers, accompagnée en chef d'un dextrochère armé d'une massue le tout d'or et en pointe d'un serpent se mordant la queue en cercle d'argent, traversé en sautoir de deux épées hautes d'or ; au franc quartier des barons tirés de notre armée.[2],[3],[4]

Livrées : les couleurs de l'écu[2].

Annexes[]

Bibliographie[]

  • Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : ou histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. 9 (Con-Cz), Desplaces, 1855 [lire en ligne]  ;
  • Hippolyte Romain Joseph Duthilloeul, Galerie Douaisienne : ou, Biographie des hommes remarquables de la ville de Douai, A. d'Aubers, Impr., 1844, 409 p. [lire en ligne]  ;
  • Pierre-François Pinaud, Les Receveurs Generaux des Finances 1790-1865 : École pratique des hautes études, IVe section, vol. 5, Librairie Droz, 1990, 251 p. (ISBN 2600034099) [lire en ligne]  ;

Notes et références[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

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