Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Durfort et Civrac.
Guy Émeric Anne
de Durfort-Civrac
Titre 2e Duc de Lorges
(18261867)
Autre titre Duc de Civrac (1815-1867)
Prédécesseur Jean-Laurent de Durfort-Civrac
Successeur Émeric Laurent Paul Guy de Durfort-Civrac
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Royaume de France Royaume de France
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Grade militaire Maréchal de camp
Conflits Guerres de la Révolution française
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Président du conseil général du Loiret
Membre de la Chambre des pairs
Biographie
Dynastie Maison de Durfort
Origine Royaume de France Royaume de France
Naissance 25 juin 1767
Paris
Décès 6 octobre 1837 (à 70 ans)
Château de Fontpertuis (Lailly-en-Val, Loiret)
Père Jean-Laurent de Durfort-Civrac

Orn ext Duc et pair de France (Restauration)
Blason Maison Durfort de Lorges

Guy Émeric Anne de Durfort-Civrac (Paris, 25 juin 1767 - château de Fontpertuis[1] de Lailly-en-Val, 6 octobre 1837), 2e duc de Lorges, est un militaire et une personnalité politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Fils aîné de Jean-Laurent, marquis de Durfort-Civrac, depuis duc de Lorges, Gui-Émeric-Anne de Durfort-Civrac suivit lui aussi la carrière des armes. Capitaine au régiment de Royal-Piémont Cavalerie en 1788[2],[3], il fait avec son père et son frère les campagnes de l'émigration[4].

Nommé chevalier de l'ordre de Saint-Louis au retour du roi (1814)[4], il parvient au grade de maréchal-de-camp[4],[5].

Président du conseil général du Loiret à trois reprises (1817, 1827 et 1829), Durfourt-Civrac est admis, le 30 janvier 1827, par droit héréditaire, à siéger à la Chambre des pairs en remplacement de son père décédé[5]. Il prend rang parmi les plus zélés royalistes[5].

Ayant refusé, après la révolution de juillet 1830 de satisfaire à la loi du 31 août 1830 qui prescrivait le serment au nouveau roi, il est considéré comme démissionnaire.

Postérité[]

  • Il épousa, le 17 février 1801 à Klagenfurth[6] (Carinthie)[2], avec Anne (21 septembre 1775 - Fontpertuis, 3 mars 1853), fille d'Étienne de Jaucourt (1727-1780), colonel du régiment Royal-La-Marine (1772), dont il eut :
    • Émeric Laurent Paul Guy de Durfort-Civrac (3 mai 1802 - 15 septembre 1879), 3e duc de Lorges (1837-1879), chevalier de l'ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (20 juillet 1859), marié le 15 janvier 1823 avec Émilie Léonie (1802-1844), fille cadette de Charles Louis Yves du Bouchet de Sourches (1768-1815), marquis de Tourzel, 6e marquis de Sourches (1786), grand prévôt de France, dont :
      • Postérité ;
    • Marie Régine Olivie (1805 - 24 novembre 1876), mariée le 1er juin 1825 avec Emmanuel Philippe Thibaut (1789-1871), marquis de La Rochethulon, officier supérieur des gardes du corps du Roi, puis gentilhomme de la Chambre du roi Charles X de France, dont postérité ;
    • Louise Alexandrine Euxadie (1806-1867)[7] ;
    • Marie Césarine Clémence (Paris, 11 septembre 1808 - Château de Fontpertuis (Lailly-en-Val, Loiret), 6 décembre 1844), mariée le 18 mai 1835 avec François Louis Arthur du Lau (1806-1870), comte du Lau d'Allemans, dont postérité ;
    • Louis Albéric Aldonce (16 juin[7] 1810 - 26 novembre 1876), marquis de Durfort, marié le 23 janvier 1839 avec Alix du Plessis-Chatillon (1817-1860), dont :
      • Postérité ;
    • Marie Laurence Aliénor Marie Laurence Aliénor Marie Éléonore (Paris, 4 octobre 1812[2] ou 1816[7] - Château de Villefort (Yzernay, Maine-et-Loire), 3 août 1895), mariée, le 14 juin 1837, avec Edouard Henri ou René Olivier Victurnien de Colbert (1813-1891), marquis de Maulévrier.
    • Laurent Louis Septime (1815 - 21 décembre 1890), comte de Durfort, marié le 8 avril 1845 avec Isabelle de Gars de Courcelles (1823-1912), sans postérité.

Dinstinctions[]

Titres[]

Décorations[]

Chevalier de Saint-Louis

Armoiries[]

Armes de cette branche
Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[4],[10].

Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[4],[9].

Notes et références[]

  1. Cet édifice est répertorié dans la base Mérimée, base de données sur le patrimoine architectural français du ministère de la Culture, sous les références IA45000081 et château de Fonpertuis Le château de Fonpertuis.


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  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Roglo 2012.
  3. 3,0 et 3,1 Pierfit 2012.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 Courcelles 1826, p. 297.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Rober & Cougny 1891, p. 179.
  6. Frebault 2012.
  7. 7,0 7,1 et 7,2 Theroff 2012, p. Theroff.
  8. Garric 2012.
  9. 9,0 9,1 et 9,2 Velde 2005, p. Lay peers.
  10. 10,0 10,1 et 10,2 Rietstap 1884.

Annexes[]

Articles connexes[]

  • 23e régiment de dragons
  • Liste des conseillers généraux du Loiret
  • Liste des présidents du conseil général du Loiret
  • Chambre des pairs
  • Hérédité de la pairie

Liens externes[]

Bibliographie[]

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