Aigles et Lys
Germain Dupré
Fichier:Dupré Germain.jpg
Germain Dupré, Archives départementales des Hautes-Pyrénées

Fonctions
Parlementaire français
Sénateur
8 janvier 18823 janvier 1891
(Ne se représente pas)
Gouvernement IIIe République
Groupe politique Gauche républicaine
Biographie
Date de naissance 10 janvier 1811
« Argelès-de-Bigorre[1] »
(Hautes-Pyrénées)
Drapeau de l'Empire français Empire français
Date de décès 10 décembre 1893 (à 82 ans)
Montpellier
Drapeau français République française
Résidence Hautes-Pyrénées

Le chev. Germain Dupré (10 janvier 1811 - « Argelès-de-Bigorre[1] » (Hautes-Pyrénées) ✝ 10 décembre 1893 - Montpellier), est un médecin et homme politique français du XIXe siècle.

Biographie[]

Germain Dupré étudia la médecine à Montpellier, et fut reçu docteur (1834), puis agrégé, devint professeur de clinique médicale à la faculté de cette ville.

Le canton de Tarbes le nomma, en 1871, membre du conseil général des Hautes-Pyrénées. D'abord vice-président de cette assemblée, puis président (1878-1879 et 1880-1882), il se présenta une première fois, sans succès, aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876, comme candidat républicain, dans les Hautes-Pyrénées : il obtint 265 voix.

Il entra au Sénat lors du renouvellement du 8 janvier 1882, avec 371 voix sur 530 votants. Il siégea à gauche, vota :

  • pour la réforme judiciaire,
  • pour le divorce,
  • pour la « politique opportuniste » et les ministères de gauche qui se sont succédé.

En dernier lieu il s'est prononcé :

  • pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement,
  • pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
  • il s'est abstenu sur la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'État (affaire du général Boulanger).

En 1888, il préside la « Commission relative au projet de loi portant modification de la convention entre la France et l'Espagne pour l'exercice de la pêche dans la Bidassoa ».

Sa dernière activité parlementaire digne d'être retenue fut la présidence de la « Commission relative à la création d'une école de santé de la marine ».

On cite de lui des Considérations cliniques sur les fluxions de poitrine de nature catarrhale (1860), et un ouvrage sur la Liberté de l'enseignement médical (1865). Il avait aussi traduit du latin le Manuel de clinique médicale, ou Principes de clinique interne de Johann Valentin Hildenbrand (de), avec une préface (chez G. Baillière, 1849).

Fichier:Montpellier Medicine Faculty Entrance.jpg

Statues de Paul-Joseph Barthez et Lapeyronie devant la Faculté de médecine de Montpellier.

Il prononça le discours d'inauguration des statues de Lapeyronie et Barthez, le 15 novembre 1864 à la Faculté de médecine de Montpellier (discours imprimé par Gras, 18 pages).

Membre de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (1849, chaire de médecine n°XII), correspondant de l'Académie de médecine et officier de la Légion d'honneur, il fut confirmé dans le titre de chevalier héréditaire[1] à la mort de son père (1852).

Une huile sur toile représentant Germain Dupré, en buste, vêtu du manteau d'apparat rouge bordé de fourrure blanche de Professeur de clinique médicale (1852-1886) est visible à la faculté de médecine de Montpellier

Union et postérité[]

Fils de Jacques-Romain Dupré1771 - Loriol26 janvier 1852[2] - « Argelès-de-Bigorre[1] » (Hautes-Pyrénées)), retraité capitaine, chevalier de la Légion d'honneur (Année invalide (an XII)), chevalier de l'Empire et de Marie-Anne Ducot, Germain Dupré avait une sœur, Marie Sophie Jacqueline[3]1812[4] ou 18131883 - Valentine (Haute-Garonne)), épouse de Napoléon Foch (°18031880), fonctionnaire de l'administration préfectorale, et mère de Ferdinand Foch, maréchal de France.

Dupré eut un fils d'un premier mariage avec Maria Ignacia Guadeloupe Garcia de Quevedo :

  • Eusèbe (septembre 1851 - Cauterets18 février 1853 - Montpellier).

Le 18 octobre 1854, à Montpellier, il convola en secondes noces Suzanne Louise Eugénie19 novembre 1832 - Montpellier ✝ 11 novembre 1855 - Montpellier), fille d'Eugène Alicot[5], magistrat. Ensemble, ils eurent un fils :

  • Jacques Louis (25 août 1855 - Montpellier ✝ après 1924 - Montpellier), docteur en médecine, médecin-major au 122e régiment d'infanterie ; marié le 18 mai 1892 avec Eugénie Baylou ;

Veuf, il contracta une troisième union, le 31 août 1857 à Montpellier, avec sa belle-sœur, Françoise Élisabeth Cécile Alicot (°12 juin 1835 - Montpellier1913), dont il eut :

  • Jacques Louis Alfred François Germain Michel[6] (né le 19 juin 1858 - Montpellier), préfet des Basses-Alpes (1906), préfet des Pyrénées-Orientales (12 juillet 1907 - 4 décembre 1907), préfet de l'Allier (28 mai 1908 - 21 août 1909), chevalier de la Légion d'honneur, marié le 7 janvier 1885 avec Jeanne Zambeaux ;
  • Suzanne (née le 28 avril 1860), mariée avec Antoine de Andreis (né en 1847), banquier à Marseille, dont postérité ;
  • Sophie Michelette Claire Germaine Cécile, mariée avec Pierre Marie Élie Guibal (1854-1914), polytechnicien (X 1874), Ingénieur en chef des ponts et Chaussées

En 1888, Germain Dupré déclare le décès d'Eugène Foch, son petit-neveu, fils de Ferdinand Foch, mort à l'âge de 11 jours.

Annexes[]

Bibliographie[]

Notes et références[]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Armorial du Souvenir
  2. « Notice no LH/860/21 », base Léonore, ministère français de la Culture
  3. « roglo.eu », Marie Sophie Jacqueline Dupré (consulté le 17 février 2011)
  4. R.Driant (base d'Angélique Rabary)
  5. Jean Pierre François Eugène Alicot8 janvier 1801 - Montpellier ✝ 15 décembre 1865 - Montpellier), substitut du procureur à Lodève, président du Tribunal civil, puis président de la Cour d'appel de Montpellier. Président de la Société archéologique de Montpellier et chevalier de la Légion d'honneur.
  6. « Notice no 19800035/214/28116 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi[]

Articles connexes[]

  • Université Montpellier 1

Liens externes[]


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