Aigles et Lys
Advertisement
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Georges Albert et Albert.
Georges Albert
Portrait conservé à la mairie de Cornod

Origine Drapeau de France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Arme Infanterie
Garde impériale
Grade Colonel
Années de service 17921816
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Commandement 1er tirailleurs de la Garde
4e tirailleurs de la Garde
Distinctions Légion d'honneur
(Officier)
Ordre de la Réunion
Ordre de Saint-Louis
Autres fonctions Maire de Cornod

Georges, baron Albert (18 juin 1776 - Saint-Maurice-d'Échazeaux, Bresse17 juillet 1855 - Cornod, Jura), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Georges Albert, fils du laboureur Marie-François et de Marie-Thérèse Cristinn, naquit à Saint-Maurice-d'Échazeaux (village bressan aujourd'hui dans l'Ain) le 18 juin 1776.

Guerres révolutionnaires[]

Encore jeune, Albert se porte volontaire pour servir dans le 10e bataillon du Jura, il obtenait le grade de lieutenant (10 août 1792) cinq jours après son incorporation. Il va y faire la campagne du Rhin avant de passer aux armées des Alpes et d'Italie.

Il ne fut promut capitaine de grenadiers de la 69e demi-brigade que le Année invalide (an V) (1796).

En 1798, il participe à la campagne d'Égypte. Ses états de service mention que « le Année invalide (an IX) (13 mars 1801), à la tête de sa compagnie de grenadiers, il reprit deux pièces d'artillerie françaises qu'une colonne anglaise avait enfermé dans un carré ; il les a ramené à l'armée française, malgré la vigoureuse résistance de l'ennemi ».

Guerres napoléoniennes[]

En 1805, il est versé dans la Grande Armée, puis passe, le 28 mars 1807, en qualité de capitaine au 1er régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale.

Il suit alors l'itinéraire de la Garde avec laquelle il fait toutes les campagnes de l'Empire, celles d'Espagne et de Russie y comprises. Il y gravit tous les grades jusqu'à celui de colonel : il devient chef de bataillon au 2e régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale le 24 juin 1811, colonel-major du 1er régiment de tirailleurs de la jeune Garde (3 janvier 1814) puis colonel du 4e régiment (Cent-Jours).

Ses services lui valent la croix d'officier de la Légion d'honneur et de chevalier de l'Ordre de la Réunion, et les titres de chevalier de l'Empire puis de baron de l'Empire (1813).

Nommé chevalier de Saint-Louis le 17 janvier 1815, il est renvoyé dans ses foyers, en demi-solde, le mois suivant. Aux Cent-Jours, Georges Albert est appelé au commandement du 4e tirailleurs de la Garde.

Sa mise en retraite, en raison de ses blessures est prononcée le 2 octobre 1816, il se retire à Corveissiat. Il déclara alors vouloir se retirer à Chaléa (Jura), commune réunie à celle de Thoirette en 1822. Il prête serment de fidélité au roi le 7 janvier 1817.

Après sa carrière militaire[]

Georges Albert avait épousé Marie-Marguerite Laurent, veuve Rochet. En retraite, maire de Cornod dans le Jura, il demeure dans le château du lieu (où les ducs de Savoie firent plusieurs visites et qui fut vendu comme bien national en 1790). Il était également membre du conseil d’arrondissement et plus tard colonel de la garde nationale du canton et président du comice agricole.

Le baron Albert meurt au château de Cornod le 17 juillet 1755.

Son portrait est conservé à la mairie de Cornod et sa sépulture est toujours visible dans le cimetière du village qu'il administra après son retour à la vie civile. On y lit cette épitaphe :

« A Georges Albert, colonel de la Vieille Garde, officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, ancien maire de Cornod, né le 18 juin 1776, décédé le 17 juillet 1855. Repose en paix. Bon père, bon époux. »

État de service[]

Campagnes[]

Le baron Albert a fait à peu près toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire. Citons :

Blessures[]

Au cours de sa carrière militaire, il a été blessé trois fois : à Mayence, en 1793, au pied droit ; au siège de Saint-Jean-d'Acre, il reçoit un éclat de pierre à la poitrine le 1er mai 1799 ; et enfin reçoit une balle à la cuisse gauche à la Bataille de Canope le Année invalide (an IX)

Titres[]

Décorations[]

Armoiries[]

Figure Blasonnement
Orn ext chevalier de l'Empire CLH
Blason à dessiner
Armes du chevalier Albert et de l'Empire

Parti au premier d'azur au cavalier armé à l'antique d'or, perçant de sa lance un dragon renversé d'argent, l'un et l'autre contourné ; au deuxième de sinople à la pyramide d'argent surmontée d'une grenade allumée d'or ; champagne de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers.[1],[2]

Orn ext baron de l'Empire OLH
Blason à dessiner
Armes du chevalier Albert et de l'Empire

Annexes[]

Bibliographie[]

  • M.H. Trouvelot, Les Albert : Les dictionnaires patrynomiques, Editions Archives & Culture, 1994, 240 p. (ISBN 9782909530710) [lire en ligne]  ;
  • Thierry Choffat, Jean-Marie Thiébaud et Gérard Tissot-Robbe, Les Comtois de Napoléon : cent destins au service de l'Empire, Éditions Cabédita, 2006, 268 p. (ISBN 9782882954787) [lire en ligne]  ;

Notes et références[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 154 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).

Advertisement