Général de corps d'armée est, dans certaines armées, un grade militaire d’officier général.
Algérie[]
Général de corps d'armée est un grade créé en novembre 1994. C'est le plus haut grade de l'Armée nationale populaire (ANP). Il est composé d'un macaron tissé en fil d'or accompagné de 3 étoiles dorées. Ce grade vient après celui de Général-major. Le premier officier à être promu à ce grade fut le général Mohamed Lamari, chef d'état-major de l'ANP (1993- 2004). En 2006, 3 officiers sont promus à ce grade : Gaïd Salah, chef d'état-major de l'ANP, Bennabes Ghzeiel, conseiller militaire du président Bouteflika et ancien chef de la gendarmerie, et Toufik Mediene, chef du DRS. Actuellement après le décès du général Ghezeiel en juillet 2014, seuls Toufik et Gaid Salah ont ce grade. Depuis juillet 2015, se sont ajoutés les généraux Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, et Benali Benali, commandant de la Garde républicaine.
France[]
Le grade de général de corps d'armée est, dans l'armée française, le troisième sur quatre dans l'ordre des officiers généraux, selon l'ordre hiérarchique croissant. Le grade de général de corps d'armée se situe ainsi au-dessus de celui de général de division et en-dessous de celui de général d'armée.
Il s'agit réglementairement d'un officier général du grade de « général de division » qui reçoit « rang et appellation » de « général de corps d'armée ». Il est logiquement amené à commander un corps d'armée, une unité composée de plusieurs divisions. Son insigne est composé de quatre étoiles.
Création[]
La première mention d'un général « de corps d'armée » se trouve dans la circulaire sur les uniformes du 17 mars 1921 qui donne le rang de commandant de corps d'armée à certains généraux de division et le rang de commandant d'armée aux généraux de division membres du Conseil supérieur de la guerre.
Ces appellations sont simplifiées par la création des grades de « général de corps d'armée » et de « général d'armée » par le décret du 6 juin 1939[1].
Statut[]
Néanmoins, la loi indiquant le statut des militaires et l'annuaire des officiers d'active continuent à employer les appellations de « général de division ayant rang et appellation de général de corps d'armée » et de « général de division ayant rang et appellation de général d'armée »[2].
Il s'agit d'honneurs, tout particulièrement dans les armes savantes (artillerie et génie) où l'organisation se limite en France au niveau du régiment ou de la brigade, sans aller jusqu'à former des divisions, des corps d'armée ou des armées. Un général est au plus haut niveau de sa carrière quand il est nommé au poste d'inspecteur général de son arme, indépendamment de son grade.
Tunisie[]
Allemagne[]
Le grade de « général de corps d'armée » correspond, depuis 1955, au grade de Generalleutnant dans la Bundeswehr.
Avant la création de la Bundeswehr, il correspondait au grade de General et à ses nombreuses spécialités. Le général de corps d'armée était alors désigné par General der Infanterie pour l'infanterie, General der Kavallerie pour la cavalerie, General der Artillerie pour l'artillerie, General der Panzertruppe pour l'arme blindée (1935-1945), General der Pioniere pour le génie (1938-1945), General der Gebirgstruppe pour les troupes de montagne (1940-1945), General der Nachrichtentruppe pour les services des transmissions (1940-1945), General der Jagdflieger pour la chasse aérienne, General der Flieger pour les unités aériennes, General der Fallschirmtruppe pour les unités parachutistes (troupes aéroportées), General der Flakartillerie pour la défense antiaérienne, General der Luftnachrichtentruppe pour les transmissions aériennes, ou encore General der Luftwaffe pour l'armée de l'air, sans précision particulière.
Autres pays[]
- Cuba: general de cuerpo de ejército;
- Espagne: Teniente General;
- Italie: generale di corpo d'armata;
- Pologne: Generał broni
- Taiwan: 二級上将(code OTAN:OF-9)
Grades équivalents[]
Dans les pays anglo-saxons, en Belgique ou encore dans la France de l'Ancien Régime, le général de corps d'armée est appelé Lieutenant-général (Lieutenant General).
Notes et références[]
- ↑ Service historique du ministère de la Défense, « Les grades dans l'armée française », sur http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr.
- ↑ Service historique du ministère de la Défense, « Les grades de l'armée de terre, les officiers généraux », sur http://www.defense.gouv.fr.
Voir aussi[]
- Vice-amiral d'escadre (grade équivalent pour la Marine nationale)
- Lieutenant-général (Ancien régime et autres pays)
- Liste des généraux français du XXe siècle
- Liste des généraux français du XXIe siècle
France | Grades de l'Armée de Terre |
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Précédé par Général de division |
Général de corps d'armée |
Suivi par Général d'armée |
France | Grades de la Gendarmerie nationale |
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Précédé par Général de division |
Général de corps d'armée |
Suivi par Général d'armée |
France | Grades de l'Armée de l'air française | |
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Précédé par Général de division aérienne |
Général de corps aérien |
Suivi par Général d'armée aérienne |
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