François Jean Clary | |
Fonctions | |
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Maire de Savigny-le-Temple | |
1841 – 1846 | |
Législature | Monarchie de Juillet |
1852 – 1871 | |
Législature | Second Empire |
1879 – 1884 | |
Législature | IIIe République |
Sénateur | |
26 janvier 1852 – 4 septembre 1870 | |
Législature | Empire français |
Biographie | |
Dynastie | Famille Clary |
Date de naissance | 14 août 1814 |
Lieu de naissance | Paris[1] |
Date de décès | 16 février 1889 (à 74 ans) |
Lieu de décès | Paris IXe |
Nationalité | Française |
Parti politique | Bonapartiste |
Père | Joseph Nicolas Clary |
Mère | Malcy Anne Jeanne |
Conjoint | Sidonie Marguerite Talabot |
Profession | Agriculteur |
Résidence | Hôtel Clary (rue d'Aumale)[2] Château de La Grange (Savigny-le-Temple) |
Liste des sénateurs du Second Empire | |
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François Jean, 2e comte Clary (Paris[1], 14 août 1814 – Paris IXe, 16 février 1889), est un homme politique français du XIXe siècle.
Biographie[]
Petit-fils de François Clary (1725-1794), armateur, négociant et échevin de Marseille, François Jean était le neveu des sœurs Clary : Julie, qui épousa Joseph Bonaparte et Désirée, mariée avec le maréchal Bernadotte[3].
Possesseur d'une grande fortune[3] dont il fit un « noble usage » en venant en aide aux malheureux[2], le comte Clary s'occupa d'abord d'agriculture et « fut décoré, en octobre 1846[4], par Louis-Philippe Ier, comme agriculteur »[3].
Le comte et la comtesse Clary vivaient à Paris, rue d'Aumale, et au château de La Grange à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne)[2]. Maire de sa commune de Savigny jusqu'en 1846, le comte se tint à l'écart de la politique[2] nationale jusqu’en 1849.
Élu, cette même année 1849, lieutenant-colonel de la 1re légion de la garde nationale de Paris, il défendit alors la politique du prince-président, mais, « des nuages avaient semblé se mettre entre lui et l'Elysée, et nuire à leur bonne intelligence[5] ». Nommé sénateur le 26 janvier 1852[3], cette dignité fut « sans doute le signe d'une réconciliation complète[5] ». Le comte Clary ne fut pas très assidu aux séances du Sénat et « consacra les meilleures années de sa vie à l’éducation de ses filles »[2]. Il vota néanmoins la loi ouvrant des crédits pour la construction du nouvel Opéra Garnier (1861).
Il était officier de la Légion d'honneur de la promotion du 13 août 1864[3].
Récapitulatif[]
Titre[]
- 2e comte Clary (1823) ;
Distinctions[]
- Légion d'honneur[1] :
- Chevalier (octobre 1846[4]), puis,
- Officier de la Légion d'honneur (13 août 1864).
- Commandeur de ordre royal de l'Étoile polaire de Suède (26 février 1864)[1].
Armoiries[]
Image | Blasonnement |
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Armes de famille Clary
D'or, à l'aigle de sable, au chef d'azur, ch. d'un soleil d'or[6].
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Ascendance & postérité[]
François Jean Clary était le fils aîné de Nicolas Joseph, comte Clary (1760-1823), pair des Cent-Jours et de Malcy Anne Jeanne (vers 1791 - Paris 29 août 1820), fille de Marie François, baron Rouyer (1765-1824), général de division.
- Il épousa, le 14 avril 1846, Sidonie Marguerite Noémie Sophie (6 juin 1827 - Paris, 22 décembre 1915), fille de Jules François Julien Talabot (1792-1868), banquier et homme d'affaires en Afrique, et petite-fille de Laurent Cunin-Gridaine, dont il eut :
- Marie Anne Marguerite (Paris, 30 septembre 1847 - Paris, 24 mars 1931), mariée, le 23 mai 1867 en la chapelle du Palais du Luxembourg (Paris VIe), avec Louis Georges Fortuné Piscatory (1836-1917), baron de Vaufreland, maître des requêtes au Conseil d'État (démissionne en 1871), chevalier de la Légion d'honneur[7], dont postérité subsistante ;
- Jeanne (7 janvier 1853 - Thil, 1er décembre 1927), mariée, le 10 mai 1878, avec Georges Florimond Martin Duffour de Raymond (1844-1912), dont postérité ;
- Marie Marthe Eugénie Louise (Paris IIe (ancien), 25 février 1857 - Nantes, 8 octobre 1887), filleule de l'empereur Napoléon III, mariée, le 18 juillet 1878 à Paris, avec Léopold, comte Niel (1846-1918), général de brigade, dont :
- Malcy Elisabeth (Paris IXe, 11 janvier 1861 - Marcy-l'Étoile, 15 novembre 1949), mariée, le 17 septembre 1885 à Savigny-le-Temple, avec Ferdinand Antoine Boussin de La Croix-Laval (1858-1942), saint-cyrien (1877-1879 : promotion de Novi-Bazar), capitaine commandant au 12e cuirassiers, officier de la Légion d'honneur (1916)[8], dont postérité.
Notes et références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Léonore LH/542/58.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Roglo 2012.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Robert & Cougny 1890, p. 120.
- ↑ 4,0 et 4,1 Vapereau 1870, p. 405.
- ↑ 5,0 et 5,1 Borel d'Hauterive 1852, p. 45.
- ↑ 6,0 et 6,1 Rietstap 1884.
- ↑ « Notice no LH/2172/13 », base Léonore, ministère français de la Culture
- ↑ « Notice no 19800035/235/31140 », base Léonore, ministère français de la Culture
Annexes[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- « François Jean Clary », sur roglo.eu (consulté le 5 mai 2012) ;
- « Notice no LH/542/58 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
Bibliographie[]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Clary (François-Jean, comte) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] , t. II, 1890, 640 p. [lire en ligne], p. 120 ;
- André-François-Joseph Borel d'Hauterive, Les grands Corps politiques de l'État : biographie complète des membres du Sénat, du conseil d'État et du Corps législatif, E. Dentu, 1852 [lire en ligne], p. 45 ;
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, vol. 1, Hachette, 1870, 4e éd. [lire en ligne], p. 405 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (I & II), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 [lire en ligne] « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le 23 décembre 2011) ;
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