Aigles et Lys
Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Bessières (homonymie).
François Bessières
Origine Quercy,
Royaume de France Royaume de France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Grade Général de division
Années de service 1786octobre 1815
Conflits Guerres révolutionnaires
Commandement 3e et 4e divisions militaires
(1795)
Chargé en chef de la défense des côtes de la Manche
(1797)
19e division militaire
(1799)
Autres fonctions Maire de Montauban
Député des Cent-Jours
Famille Famille Bessières d'Istrie

François Bessières (né le 22 avril 1755 à Montauban, mort le 25 septembre 1825 à Montauban), était un général et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Frère aîné du maréchal Bessières[réf. à confirmer][1], François Bessières suivit la carrière militaire.

Carrière militaire[]

Il entra au service, en 1786. Lieutenant de la Garde nationale de Montauban en juillet 1789, et y servit, en 1790, avec le grade de capitaine puis de chef de bataillon. Il fut blessé et fait prisonnier dans la malheureuse affaire qui eut lieu en cette ville le 10 mai.

Nommé maire de Montauban, en 1792, par les assemblées primaires, il donna sa démission, pour prendre du service actif.

Il fut nommé successivement lieutenant-colonel du 1er bataillon du Lot, le 1er juillet 1792, général de brigade le 7 septembre 1793, et général de division le 19 du même mois.

Il a fait les campagnes de 1792 à 1796 aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse, sous les généraux Schawenbourg, de Launay, Moreau, Pichegru et Hoche. Les services qu'il rendit dans le cours de ces campagnes, sont consacrés dans des attestations honorables des généraux Ambert, Grigny, Ernouf et Hoche, des 4 avril 1796, 13 mai 1796, et 4 mars 1797.

Blessé à l'affaire de Saint-Jean, près de Saarbruck, il alla prendre le commandement des 3e et 4e divisions militaires, sous les ordres des généraux Hoche et Jourdan, successivement chefs de l'armée de Sambre-et-Meuse. Au mois de janvier 1795, lors de l'explosion qui fit sauter la salle d'artifice de l'arsenal de Metz, cette ville dut son salut au sang-froid et à l'intrépidité du général Bessières, qui, le 3 février suivant, reçut du gouvernement un arrêté portant que lui et sa brave garnison avaient bien mérité de l'humanité et de la patrie.

Atteint, à Tiercelet, d'un éclat d'obus à la jambe, qui le mit hors d'état de pouvoir désormais faire usage du cheval, le général Bessières demanda sa retraite, qui lui fut accordée, le 28 avril 1797, avec une pension de 5 000 francs, réduite provisoirement à 3 000, en récompense, porte le brevet, de onze années de service, y compris cinq campagnes dans le grade de général.

Cependant, après la révolution du 18 fructidor an V (4 septembre 1797), le général Bessières fut employé dans les 1re et 16e divisions militaires, comprenant les départements du Nord, de l'Aisne et du Pas-de-Calais, et fut chargé en chef de la défense des côtes de la Manche. Il repoussa plusieurs tentatives faites par les Anglais sur les divers postes qui défendent la plage ; et, dans une descente qu'ils effectuèrent, le général Bessières les força à se rembarquer, avec perte d'environ 1 200 hommes, tués ou noyés.

Lors de l'insurrection de la Belgique, il marcha au secours du général Bonnard, qui commandait à Gand, et arriva à temps pour déjouer les projets des insurgés, et pour préserver la ville du pillage.

Le 5 février 1799, Bessières fut appelé au commandement de la 19e division militaire, comprenant les départements du Rhône, de la Loire, du Cantal, du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire. Lyon, le Puy et Issengeaux étaient alors en état de siège. Dans ce commandement, il faisait partie de l'armée d'Italie, sous les ordres du général Championnet, et parvint, par sa vigilance et sa fermeté, à réprimer tous les genres de déprédations et de brigandages qui se commettaient dans le département du Rhône.

Retraite et carrière politique[]

François Bessières
Fonctions
Parlementaire français
Représentant à la Chambre
(Cent-Jours)
13 mai 181513 juillet 1815
Gouvernement Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Biographie
Date de naissance 22 avril 1755
Montauban
Date de décès 25 septembre 1825 (à 70 ans)
Montauban
Résidence Arrondissement de Montauban
(Tarn-et-Garonne)

Bessières fut mis une nouvelle fois à la retraite en 1811.

Lorsque Napoléon Ier revint de l'Île d'Elbe, en 1815 (Cent-Jours), il nomma le général Bessières (qui reprit de l'activité) maire de la ville de Montauban, et l'assemblée électorale de l'arrondissement de Montauban l'élut député à la Chambre des représentants (13 mai 1815). Il a occupé ces deux places jusqu'à la seconde Restauration.

Mis une seconde fois à la retraite en octobre 1815, il mourut en 1825.

Annexes[]

Bibliographie[]

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article« Bessières (François) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
  • Étienne Charavay, Correspondance générale de Carnot : Août-octobre 1793, vol. 3, Imprimerie nationale, 1897  ;
  • Document utilisé pour la rédaction de l’articleJean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. 9, L'auteur, 1823 [lire en ligne]  ;
  • Comité des travaux historiques et scientifiques et Ministère de l'Instruction publique, Collection de documents inédits sur l'histoire de France : Documents de la période révolutionnaire, vol. 3, Imprimerie nationale, 1897, 6e éd.  ;
  • Paul Jules Joseph Le Brethon, Lettres et documents pour servir à l'histoire de Joachim Murat, 1767-1815 : publiés par S.A le prince Murat, Plon-Nourrit et Cie, 1909  ;

Notes et références[]

  1. Robert et Cougny.

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Lients externes[]

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