Aigles et Lys
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Frédéric Lagrange
Fichier:Frédéric Lagrange (1815-1883).jpg
Fonctions
Drapeau français République française
Représentant du Gers à l'Assemblée législative
8 juillet 18492 décembre 1851
Drapeau français Empire français
Député du Gers au Corps législatif
29 février 18524 septembre 1870
Élection 29 février 1852
Réélection 21 juin 1857
31 mai 1863
23 mai 1869
Biographie
Nom de naissance Frédéric Joseph Barthélémy Lagrange
Date de naissance 21 juin 1815
Lieu de naissance Dangu (Eure)
Date de décès 22 novembre 1883 (à 68 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de France France
Parti politique Candidat officiel
Père Joseph, comte Lagrange (1763-1836)
Mère Marie de Talhouët-Bonamour (1786-1849)
Conjoint 1° Hortense Honnorez ( † 1841)
2° Emilie de Riquet de Caraman-Chimay (1832-1851)

Frédéric Joseph Barthélémy, 2e comte (« de ») Lagrange21 juin 1815 - Dangu - † 22 novembre 1883 - Paris), est un homme politique français du XIXe siècle. Il fut député du Gers puis sénateur du Second Empire.

Biographie[]

Fils du comte Joseph Lagrange, gendre de Joseph de Riquet de Caraman (1808-1886) prince de Chimay (propriétaire de la vénerie de Saint-Joseph, Gers), fut élu[1] représentant du Gers à l'Assemblée législative, le 8 juillet 1849, en remplacement de M. Lacave-Laplagne, décédé, contre M. Pégot-Ogier[2], ancien représentant, M. Alem-Rousseau[3], et M. David[4], ancien représentant. Il vota avec la majorité et soutint la politique du prince-président.

En 1851, il était domicilié à Paris, 15, avenue d'Antin.

Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il fit partie de la commission consultative instituée par Louis-Napoléon Bonaparte. Entièrement rallié à l'Empire, il fut successivement élu comme candidat officiel, député au Corps législatif dans la 2e circonscription du Gers :

  • le 29 février 1852[5], contre M. Jouret[6], ancien représentant ;
  • le 22 juin 1857[7], contre M. Gounon[8] ;
  • le 1er juin 1863[9], contre M. de Saint-Gresse[10] ;
  • le 24 mai 1869[11], contre M. Alcée Durrieux[12], avocat à Paris.

Officier de la Légion d'honneur du 4 août 1865, membre du comité central du plébiciste en 1870, il fut nommé sénateur du Second Empire par décret impérial du 27 juillet, décret dont les événements empêchèrent la promulgation.

Rendu à la vie privée par la « révolution » du 4 septembre 1870, et fidèle à ses convictions politiques, il se présenta comme candidat bonapartiste aux élections du 20 février 1876, et il échoua[13] dans l'arrondissement de Lectoure contre l'élu républicain, M. Descamps[14], et M. de Galard[15].

Candidat du gouvernement après la dissolution de la Chambre par le « cabinet du 16 mai », il échoua de nouveau, le 14 octobre 1877[16], contre le député sortant réélu, M. Descamps[17].

Le comte Lagrange avait épousé en premières noces Hortense Honnorez ( † 1841), puis, le 15 juin 1850 en la paroisse Sainte-Clotilde de Paris, Emilie de Riquet de Caraman Chimay (1832-1851), sans postérité.

Propriétaire en sport hippique[]

Fichier:Gladiateur.jpg

Portrait de Gladiateur

M. de Lagrange s'était acquis une notoriété particulière par son écurie de courses et par les victoires de deux de ses chevaux, Fille de l'air et Gladiateur, au Derby d'Epsom et au Grand-Prix de Paris.

Après s'être associé au baron Nivière, Frédéric de Lagrange divisa ses forces en deux ; une écurie en Angleterre, sous la direction de Tom Jennings Sr. et une écurie en France sous la direction de Henry Jennings.

En 1855 Monarque gagne sous les couleurs d'Alexandre Aumont, le Jockey-Club. Un an plus tard, en 1856, Frédéric de Lagrange achète Monarque et en fait un reproducteur de premier ordre. Le succès vint avec Fille de l'Air dans les Oaks d'Epsom (1864) puis Gladiateur en 1865 dans le Derby d'Epsom et le Grand Prix de Paris.

Ce grand éleveur a doté la France de nombreux étalons dont la quasi totalité descendent de Monarque.

La livrée de son écurie était casaque bleue, manches et toque rouges.

En 1870, il vendit son écurie et une partie de son stud de Dangu, ne conservant que Monarque et un lot de belles poulinières. Monarque mourut à Dangu, où on lui éleva un tombeau dans le parc du château.

Le comte avait hérité de Dangu, Neaufles-sur-Risle, Courcelles-lès-Gisors avec ses sœurs.

Annexes[]

Bibliographie[]

Notes et références[]

  1. Par 23 703 voix (41 474 votants, 96 572 inscrits).
  2. 13 897 voix.
  3. 2 286 voix.
  4. 1 512 voix.
  5. Par 20 029 voix (20 942 votants, 31 166 inscrits).
  6. 462 voix.
  7. Par 17 647 voix (20 551 votants, 29 972 inscrits)
  8. 2 766 voix.
  9. Par 17 895 voix (21 520 votants, 30 008 inscrits).
  10. 3 542 voix.
  11. Par 15 919 voix (24 072 votants, 30 613 inscrits)
  12. 8 011 voix.
  13. Avec 5 424 voix
  14. 6 465
  15. 562 voix.
  16. Avec 6 486 voix.
  17. 6 580 voix.

Voir aussi[]

Articles connexes[]

  • Assemblée nationale législative (Deuxième République) ;
  • Corps législatif (Second Empire) ;
  • Sénateur (France) ;
  • Sénat (Second Empire) ;
  • Liste des propriétaires et éleveurs de sport hippique ;

Liens externes[]

Chronologies[]

Frédéric Lagrange
Naissance : 21 juin 1815 Décès : 22 novembre 1883
Poste académique
Précédé par
Noël Lefebvre-Duruflé
Président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure
(1856-1857)
Suivi par
Eugène Janvier de La Motte

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