Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les autres membres de la famille, voir Jean Ernest de Beurmann.
Frédéric Auguste de Beurmann
P vip
Origine Drapeau de France France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Infanterie puis Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17841815
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur
(Commandant)
Baron de l'Empire
Famille Frère cadet de Jean Ernest de Beurmann

Frédéric Auguste, baron de Beurmann (17 septembre 1777 - Nancy13 avril 1815 - Metz), est un général de brigade français du XIXe siècle.

Biographie[]

Frédéric Auguste de Beurmann naquit le 17 septembre 1777 à Nancy (Meurthe). Enfant de troupe au régiment de Salm-Salm-Infanterie (qui deviendra le 62e régiment d'infanterie de ligne), il fut admis à la demi-solde le 10 août 1784, et à celle de soldat le 10 juin 1788.

Sous-lieutenant le 10 juin 1792, il partit aussitôt pour le camp de Sarreguemines, de la garnison de Mayence en 1793, passa à l'armée du Nord en l'an II, et à celle de Sambre-et-Meuse l'année suivante. Aide de camp du général Kléber au commencement de l'an II, il fit avec lui les guerres de l'an III à l'an V (première Coalition).

Cet officier reçut un coup de sabre au bras droit au passage de la Sieg, le Année invalide (an IV). Lieutenant à la suite du 1er régiment de chasseurs à cheval le 30 messidor suivant, il rejoignit ce corps en qualité de titulaire le Année invalide (an V), et le suivit aux armées du Rhin, du Danube et d'Helvétie des ans V à IX.

Beurmann servait comme aide de camp auprès du général Mortier depuis le Année invalide (an VII), lorsqu'il fut nommé capitaine sur le champ de bataille devant Zurich le Année invalide (an VIII). Passé dans les chasseurs à cheval de la garde des consuls le Année invalide (an IX), il accompagna le 6 frimaire le colonel Duroc en mission à Saint-Pétersbourg.

Chef d'escadron (Année invalide (an XI)), à son retour en France, il reçut le Année invalide (an XII) la décoration d'officier de la Légion d'honneur, et fit les campagnes de cette année et la suivante à l'armée des côtes de l'Océan, ainsi que celles d'Autriche, de Prusse et de Pologne de l'an XIV à 1807. Blessé de deux coups de baïonnette à Austerlitz, il ne voulut quitter le champ de bataille qu'à la fin de l'action et lorsqu'il sut que la victoire était restée fidèle aux Français. L'Empereur le nomma colonel du 17e régiment de dragons le Année invalide (an XIV).

Passé à l'armée d'Espagne en 1808, il fut blessé au talon gauche au combat de la Corogne le 15 janvier 1809. Le 11 mai suivant, il défendit pendant huit heures, avec son régiment et 2 bataillons d'infanterie, le pont d'Amarante attaqué par 6 000 Espagnols et 4 pièces de canon, et reçut une balle à la joue droite.

Général de brigade le 6 août 1811, il alla recevoir à Sarrelouis, le 9 novembre suivant, les remontes destinées aux corps de cavalerie stationnés dans cette place et ses environs. Nommé inspecteur des dépôts de cette arme dans la 5e division militaire, il eut l'ordre le 28 janvier 1812 de prendre le commandement de la 14e brigade de cavalerie légère, formant l'avant-garde du IIIe corps de la Grande Armée de Russie. Le 28 août, la cavalerie du général Sébastiani, attaquée à l'improviste vers Inkowo, par les cosaques de l'ataman Platow, se trouvait fortement compromise, lorsque la brigade Beurmann, après avoir fait 2 lieues au galop, la dégagea et força les Russes à une prompte retraite. Cette action lui mérita le 2 septembre la croix de commandant de la Légion d'honneur.

Passé le 18 juin 1813 au commandement de la 10e brigade du 3e corps d'infanterie de l'armée de Silésie, il fut blessé aux reins par un boulet, près de Buntzlau, le 19 août. Le 12 octobre, près de Dessau, il fit 1 200 prisonniers à l'ennemi, sabra et jeta dans la Mulden 4 à 500 hommes. Ce fut lui qui commanda l'arrière-garde du corps du duc de Raguse dans sa retraite depuis le Rhin jusqu'à Metz. Le 14 janvier 1814, il prit part à la défense extérieure de cette place, et servit jusqu'au mois de juin à la tête d'une brigade de cavalerie dans le corps d'armée chargé de la défense de la Moselle.

Il était encore à Metz au retour de l'Île d'Elbe, et il s'y tua le 13 avril 1815 en se tirant deux coups de pistolet. On attribua ce suicide à la disgrâce qui suivit sa présentation à l'Empereur. Il était baron de l'Empire et Louis XVIII l'avait nommé chevalier de l'ordre du Mérite militaire.

Vie familiale[]

Sa famille, noble et originaire du Hanovre, reçut du roi de ce pays, en récompense de ses services militaires, une forte dotation immobilière, transmissible de mâle en mâle, et dont la branche française a aliéné, en 1850 seulement, la faible part qu'elle avait conservée de ces biens.

Le père de Frédéric Auguste, Auguste de Beurmann (1741 - Münster (Westphalie) ✝ tué le 26 octobre 1793 - bataille d'Entrammes), était entra comme sous-lieutenant au régiment de Salm-Salm le 13 janvier 1750, lieutenant (1765), capitaine (1776), chef de bataillon au 62e de ligne (1779), il y fut rejoint par son fils cadet. Celui qui trouva une mort glorieuse à la bataille d'Entrammes (pendant la guerre de Vendée), avait épousé, Catherine Kübleber qui lui donna Jean Ernest (17751850), général de brigade et baron de l'Empire, Frédéric Auguste, général de brigade et baron de l'Empire, Pierre Frédéric (2 septembre 1780 - Landau11 mars 1838 - Wissembourg), Lieutenant-colonel, Chevalier de l'Empire (30 septembre 1811).

Frédéric Auguste épousa en 1803 Anne Gobert (1776novembre 1823). Ensemble, ils eurent :

  • Eugène Catherine (9 mai 1804 - Sailly (Ardennes)18 mai 1873), baron de Beurmann (confirmé par décret impérial du 14 juillet 1865), Officier d'artillerie en 1826 (au sortir de l'École polytechnique : promotion 1824), chef d'escadron (1849), attaché à l'ambassade militaire du général Baraguey d'Hilliers à Constantinople (1853), lieutenant-colonel (1854), commandant des batteries françaises de siège de Crimée, colonel (1855), général de brigade (1862), commandeur de la Légion d'honneur et officier de l'Ordre du Médjidié, marié le 29 mai 1856 avec Elvire Friquet-Gobert (née en 1825 - Sedan), dont :
    • Auguste (né le 3 septembre 1859), baron de Beurmann (titre confirmé par arrêté ministériel du 31 août 1880), Sous-inspecteur des Eaux et forêts ;
    • Jeanne (23 janvier 186221 août 1939), mariée en avril 1880 avec Charles-Edouard Gobert (18511891), dont postérité ;
  • Cornélie (14 août 18051856), mariée, dont postérité ;
  • Ernestine (née le 23 avril 1811), mariée avec un cousin germain ;
  • Prosper (né le 9 octobre 1814), marié, dont :
    • un fils ( ✝ 25 août 1856).

État de service[]

Campagnes[]

Faits d'armes[]

  • Amarante (Portugal) (11 mai 1808) ;
  • Combat d'Inkowo (28 août 1812) ;
  • Dessau (12 octobre 1813).

Blessures[]

  • Reçu un coup de sabre au bras droit au passage de la Sieg (Année invalide (an IV)) ;
  • Blessé de deux coups de baïonnette à la bataille d'Austerlitz ;
  • Blessé au talon gauche à la bataille de La Corogne (15 janvier 1809) ;
  • Reçu une balle à la joue droite à Amarante (Portugal) (11 mai 1808) ;
  • Blessé aux reins par un boulet, près de Buntzlau (19 août 1813).

Décorations[]

Titres[]

Hommage, Honneurs, Mentions,...[]

Autres fonctions[]

  • Membre de l'ambassade du colonel Duroc en mission à Saint-Pétersbourg (Année invalide (an IX)).

Pensions, rentes, etc...[]

Armoiries[]

Figure Blasonnement
Ornements extérieurs Barons de l'Empire français
Blason à dessiner
Armes du baron de Beurmann et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 27 novembre 1808 (Aranda de Duero))

Écartelé : au premier d'or au casque grillé, tarré de profil, de sable, clouté d'argent ; au deuxième des barons militaires ; au troisième d'azur au cheval gai galoppant d'argent ; au quatrième d'argent, à la tente d'azur ouverte et terrassée de sable, surmontée d'une étoile de sinople et entourée de deux branches de laurier au naturel croisées en sautoir par la tige.[1],[2],[3]

Livrées : jaune, bleu, blanc et verd ; le verd dans les bordures seulement[4].

Bibliographie[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Notes et références[]

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