La famille de Chastenet de Puységur est une famille noble française subsistante.
Elle est parvenue à la noblesse dans la première moitié du XVIe siècle avec Nicolas de Castanet ou de Chastanet, marchand bourgeois de Lectoure avant d'être élu consul de cette cité en 1513, 1514 et 1524[1]. "Nicolas de Castanet, premier seigneur de Puységur, s'agrégea à la noblesse dans les dernières années de sa vie" dit Gustave Chaix d'Est-Ange[1].
Régis Valette dans son ouvrage sur les familles de la noblesse française mentionne cette famille comme étant de noblesse d'extraction sur preuves de 1528 et ayant été admise aux Honneurs de la Cour en 1738 avec dispense de preuves[2].
Cette famille compte parmi ses illustrations plusieurs gentilshommes de la chambre des rois, plusieurs dignitaires de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, plusieurs lieutenants-généraux et maréchaux de camp des armées du roi, une dame-chanoinesse du chapitre noble de Remiremont, un archevêque de Bourges (d'abord évêque de Carcassonne), plusieurs gouverneurs militaires de villes ou de provinces, un pair de France (sous la restauration), un secrétaire d'état à la guerre du roi Louis XVI, et un maréchal de France, chevalier des ordres du roi et proche conseiller des rois Louis XIV et Louis XV.
La généalogie ci-dessous, tirée d'ouvrages anciens, fait descendre le premier auteur de cette famille, Nicolas de Castanet ou de Chastenet, consul de Lectoure en 1513, mort en 1551, de Jean de Chastenet, seigneur de Puyferrier et de Domingue de Lalande, dame de Puységur, mais cette filiation ne fait pas l'objet d'un consensus[1].
Généalogie simplifiée de la famille de Chastenet de Puységur[1],[3],[4][]
de Chastenet, seigneurs de Puységur et de Campsègue[]
- (IX) Nicolas de Chastenet-Puységur (1481-1551), écuyer, seigneur de Puységur et de Camp-Sègue, donna quittance, le 3 février 1509, à Pierre Ruffier, à raison de son administration des biens de défunts Jean de Chastenet, chevalier, seigneur de Puyferrier et de La Bouttière, et de Dominge de La Lande, ses père et mère; reconnut tenir plusieurs biens du Roi de Navarre, le 17 janvier 1534; lui rendit hommage des terres de Puységur et de Campsègue auprès du sénéchal d'Armagnac le 13 mai 1541; fit son testament le 29 janvier 1548 et son codicille le 8 mars 1549. Il devint seigneur de Puységur (Gers) en 1528 et avait épousé Géraude de Fouassin. Mais pour Gustave Chaix d'Est-Ange, Nicolas de Castanet ou de Chastanet est marchand bourgeois de Lectoure, il est élu consul de cette cité en 1513, 1514 et 1524 et il s'agrège à la noblesse à la faveur de l'acquisition de la seigneurie de Puységur (Gers) en 1528[1]. Parmi ses enfants :
- Bernard de Chastenet-Puységur, gentilhomme de la chambre du roi, qui suit;
- Jean de Chastenet-Puységur, le jeune, exempt des gardes du Roi Henri II, qui, ayant été envoyé par ce prince vers le duc de Lorraine, pour capitaine de ses gardes, se maria dans le palatinat, où il s'établit et eut postérité dont descend :
- Barthélémy de Chastenet-Puysegur, maréchal des camps et armées du roi de France, qui le déclara de l'ancienne maison de Chastenet de Puysegur par lettres du mois d'août 1701. il avait épousé en 1702, Henriette de Chastenet, fille de Jacques de Chastenet, seigneur de la Coupète.
- (X) Bernard de Chastenet-Puységur (1529-1600), - fils de Nicolas de Chastenet-Puységur, seigneur de Puységur et de Camp-Sègue et de Géraude de Fouassin -, chevalier, seigneur de Puységur et de Camp-Sègue, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, premier grand vice-sénéchal d'Armagnac, servit avec distinction durant les troubles et les guerres de religion Henri de Navarre, futur Henri IV, qui l'honora d'une estime particulière, ainsi qu'on le voit par les lettres que ce prince lui écrivit en 1577, 1578, 1583 et 1585.
Il fit son testament le 26 septembre 1600 et avait épousé en 1556 Marguerite de Pins, fille d'Hector de Pins, seigneur du Bourg, dont la maison d' ancienne chevalerie a donné deux grands maîtres de l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, l'un en 1294, et l'autre en 1355. Ils eurent treize enfants parmi lesquels :
- Jean de Chastenet qui suit;
- Herard, auteur de la branche des comtes de Puységur, seigneurs de Barrast, rapportée ci après;
- Pierre, tige de celle des Barons de Puységur, Seigneurs de la Coupette
- (XI) Jean de Chastenet-Puységur (1563-1612), 5ème du nom, - fils de Bernard de Chastenet-Puységur, seigneur de Puységur et de Camp-Sègue et de Marguerite de Pins -, chevalier, seigneur de Puységur et de Camp-Sègue, fit hommage des dites terres le 6 juillet 1611, et testa le 15 Octobre suivant.
Il avait épousé, le 3 septembre 1590, Magdeleine d'Espagne-Ramefort, fille de Catherine de Saman, et d'Onuphre d'Espagne, Baron de Ramefort, et petite-fille de Charles d'Espagne, et de Marie d'Aure ; celle-ci fille de Jean d'Aure, Vicomte d'Aster (sorti puîné des Comtes de Comminges), et de Jeanne de Foix, fille de Gaston IV, comte de Foix, et d'Eleonore d'Arragon, roi et reine de Navarre. Elle disputa longtemps la Seigneurie de Montespan à Paule d'Espagne, sa cousine. Elle descendait en ligne directe des rois de France jusqu'à Jean II le Bon. De cette alliance vinrent dix-huit enfants parmi lesquels :
- Jean, qui suit;
- Josse De Chastenet, seigneur de Campsègue, capitaine, tué à Lectoure» où il commandait, laissant deux fils, aussi tués au service, l'un desquels avait eu un fils qui fut chanoine de Lectoure ;
- Jacques, (père du Maréchal de France, chevalier des ordres du Roi), auteur de la branche des marquis de Puységur, vicomtes de Buzancy, rapportée ci-après;
- (XII) Jean de Chastenet-Puységur, 6ème du nom, chevalier, seigneur de Puységur, fut nommé vice-Sénéchal d'Armagnac, de Comminges, de Rivière-Verdun et de Bigorre, par Lettres de Louis XIII, du 13 avril 1623, et avait épousé, par contrat du 19 février 1614, retenu par la Pele, Notaire de Lectoure, Marie de Cere, dont, entre autres enfants, il eut :
- (XIII) Jean de Chastenet-Puységur, 7ème du nom, chevalier, seigneur de Puységur, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, marié, par contrat passé le 24 juillet 1631, devant Delas, notaire royal de Sainte-Christine, avec Gabrielle de Tarssac, fille de Jean-Jacques, baron de Montberaut, dont :
- (XIV) Jean-Louis de Chastenet-Puységur, chevalier, seigneur de Puységur et de la Grange, qui épousa, par contrat du 8 août 1655, Louise d'Aignan, et en eut :
- (XV) Louis de Chastenet-Puységur, chevalier, seigneur de Puységur, marié, par acte du 15 octobre 1688, avec Marie de Roquette, dont il ne laissa qu'une fille :
- Anne-Thérese De Chastenet, dame de Puységur, mariée avec Gilles-Gervais de la Roche, Marquis de Gensac, dont
- Jacques de la Roche, marquis de Gensac, marié avec Anne-Jeanne-Amable de Caulet-Grammont, de laquelle vint : Anne-Jeanne-Thérèse-Joseph de la Roche-Gensac, mariée, en 1773, avec Louis-Adélaïde-Anne-Joseph de Montmorency, comte de Laval.
- Anne-Thérese De Chastenet, dame de Puységur, mariée avec Gilles-Gervais de la Roche, Marquis de Gensac, dont
C'est ainsi que le château et la terre de Puységur sont tombés dans la maison de Montmorency-Laval.
de Chastenet, marquis de Puységur, vicomtes de Buzancy, en Soissonnais[]
- (XII) Jacques de Chastenet-Puységur (1600-1682), chevalier, seigneur de Bernoville, Aisonville, Villemontoire et autres lieux, vicomte de Buzancy et d'Aconin, premier quart-comte de Soissons, conseiller-maître d'hôtel ordinaire du roi, colonel du régiment de Piémont, gouverneur de Condé, maréchal de camp des armées du roi- 4ème fils de Jean de Chastenet-Puységur, 5e du nom, chevalier, seigneur de Puységur et de Campsègue, et de Magdeleine d'Espagne-Ramefort (descendante des comtes de Foix, rois de Navarre) -. Il acquit en 1646 la vicomté de Buzancy et d'Aconin, proche de Soissons et fut appelé par la régente Anne d'Autriche pour remplacer le maréchal de Rantzau, défaillant, et commander l'armée à la bataille de Tütlingen en 1648. Ayant commencé à servir dans les armes à l'âge de seize ans, il participa à plus de deux-cent sièges, combats ou batailles sans jamais avoir été blessé, ni malade et ses mémoires, véritable témoignage sur l'ascension d'un officier et les usages en cours au sein des armées de Louis XIII et de Louis XIV, furent publiées par Duchesne en 1690.
Il avait épousé 1°. Antoinette de Varlet ; et 2° Marguerite du Bois du Liège, fille de Jacques du Bois, chevalier, seigneur de Bernoville d'Aisonville et du Liège, maréchal de camp des armées du roi et capitaine des Tours du Havre et de la Rochelle, tué au combat en 1635, le 14 avril 1644. Du premier lit il eut sept garçons.
- le 1er laissa plusieurs enfants ;
- l'aîné desquels, colonel de Cavalerie, fut marié et laissa postérité, qui est éteinte.
- Le second fut lieutenant-colonel du régiment de cavalerie de royal-Cravate.
- Le troisième, capitaine de cavalerie, a laissé postérité illégitime, dans le diocèse de Toul, qui porte le nom de son auteur.
- le 1er laissa plusieurs enfants ;
- Du second lit vinrent plusieurs enfants, dont
- Jacques-François de Chastenet de Puységur, maréchal de France, qui suit;
- Nicolas de Chastenet de Puységur, abbé de Sainte-Epure, diocèse de Toul;
- Marguerite de Chastenet de Puységur, dame-chanoinesse du chapitre noble de Remiremont;
- Françoise de Chastenet de Puységur, mariée à Louis de Polastron-la-Hillère, brigadier des armées du roi, dont Henriette-Françoise de Polastron, femme de Jacques-Antoine, comte d'Aumale, de Picardie, seigneur de Petit-Bois, colonel d'infanterie & chevalier de Saint-Louis. De cette alliance vinrent entre autres: Louis, comte d'Aumale, seigneur de Petit-Bois ; et quatre filles, dont deux mariées; l'une, nommée Marie-Angélique-Augustine-Armande d'Aumale, femme de Gabriel-Florent, marquis de la Tour, seigneur de Saint-Paulet en Languedoc. L'autre, appelée Edouarde-Rosalie d'Aumale, sous-gouvernante des enfants de France en 1776, épouse du vicomte d'Aumale, seigneur du Mont-Notre-Dame, son cousin, capitaine de hussards au Régiment de Bercheny;
- et deux filles N... & N... de Chastenet, religieuses à l'Abbaye Royale d'Origny.
- (XIII) Jacques François de Chastenet de Puységur (1656-1743),- fils de Jacques de Chastenet-Puységur et de Marguerite du Bois du Liège -, marquis de Puységur, vicomte de Buzancy et d'Aconin, premier quart-comte de Soissons, comte de Chessy, seigneur de Bernoville, Aisonville, Ceffereux, Villemontoire, Crisy et autres lieux, chevalier des ordres du roi (Saint-Michel et Saint-Esprit), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, maréchal-général des logis des camps et armées du roi, membre du conseil de la guerre pendant la minorité de Louis XV,gouverneur de Condé et de Bergues, commandant en chef des armées du Nord, maréchal de France ; auteur de l'ouvrage de stratégie militaire "Art de la Guerre", conseiller militaire proche des rois Louis XIV et Louis XV (lui et sa maison reçurent les honneurs de la cour en 1738), précepteur militaire du duc de Bourgogne (père de Louis XV)dont il fut gentilhomme de la manche, puis de Louis XV, il avait épousé en secondes noces le 23 septembre 1714, Jeanne-Henriette de Fourcy de Chessy, née le 9 novembre 1692, morte le 17 décembre 1737, fille aînée d'Henri-Louis de Fourcy, comte de Chessy, maître des requêtes auprès du parlement de Paris, et de Jeanne de Villars, son épouse dont :
- Jacques-Maxime de Chastenet de Puységur, qui suit;
- Jeanne-Henriette de Chastenet de Puységur, née le 29 août 1715, mariée le 20 mars 1736, à Charles-François de Nettancourt, comte de Vaubécourt. Ils n'ont pas eu d'enfants.
- Marie-Anne de Chastenet de Puységur, née le 21 septembre 1719, mariée le 21 avril 1740, à Pierre de Civille, seigneur de Saint-Mars et de Buchy;
- et Hélène-Adélaïde de Chastenet de Puységur, née le 5 février 1726, morte en août 1748, qui avait épousé, le 16 mars 1744, le marquis de Choisy-Moigneville en Lorraine.
- (XIV) Jacques-Maxime de Chastenet de Puységur (1716-1782),- fils de Jacques-François de Chastenet de Puységur, maréchal de France et de Jeanne de Fourcy de Chessy - , marquis de Puységur, vicomte de Buzancy et d'Aconin, premier quart-comte de Soissons, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant-général des armées du roi et très proche du maréchal de Luxembourg qu'il suppléa et remplaça en maintes occasions.
Il s'illustra lors de la bataille de Fontenoy (restée célèbre pour son "Messieurs les anglais, tirez les premiers") en 1745. Il avait épousé Marie-Marguerite Masson, fille de Gaspard Masson, chevalier, premier président au parlement de Paris, et de Marguerite Chevalier, morte en 1760. Parmi leurs enfants ils eurent :
- Antoinette-Louise-Maxime de Chastenet, née le 1er novembre 1748, mariée le 4 novembre 1766, à Antoine-Nicolas-François Vidard, marquis de Saint-Clair en Poitou, baron de Maire en Champagne, mestre de camp de cavalerie et chevalier de Saint-Louis;
- [[Armand Marc [[]]Jacques de Chastenet de Puységur]] (1751-1825), qui suit.
- Elisabeth-Marie-Louise de Chastenet, née le 22 février 1752, mariée à N... Le Pelletier, comte d'Aunay, mestre de camp de dragons, dont : Charles-Louis Le Pelletier, et une fille;
- Antoine Hyacinthe de Chastenet de Puységur (1752-1809), rapporté après son ainé,
- Jacques de Chastenet de Puységur (1755-1848) rapporté après ses ainés,
- (XV) Armand Marc Jacques de Chastenet de Puységur (1751-1825),- fils de Jacques-Maxime de Chastenet de Puységur et de Marie-Marguerite Masson -, marquis de Puységur, vicomte de Buzancy et d'Aconin, premier quart-comte de Soissons, officier-général de corps royal d'artillerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, maire de Soissons de 1800 à 1805. Il refusa d'émigrer en 1791 et fut emprisonné deux années à Soissons avec sa femme et ses enfants, sa réputation justifiée de désintéressement et de bienveillance auprès de la population locale lui ayant permis d'échapper à la guillotine et à la spoliation de ses biens. Reconnu pour ses travaux sur le magnétisme animal, il épousa en 1781 Marguerite Baudard de Sainte-James et de Mont-Saint-Père (1762-1837), ils eurent :
- Jacques-Paul Alexandre de Chastenet de Puységur, qui suit ;
- Adolphe Auguste Maxime de Chastenet de Puységur (1794-1856), lieutenant des armées du roi, a puissamment secondé à Bordeaux les actions courageuses de Madame la duchesse d'Angoulême, si justement nommée par l'acclamation générale l'Héroïne du Midi
- (XVI) Jacques-Paul Alexandre de Chastenet de Puységur (1790-1846), - fils d'Armand-Marc Jacques de Chastenet de Puységur et de Marguerite Baudard de Sainte-James et de Mont-Saint-Père - , marquis de Puységur, vicomte de Buzancy, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de la légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne, lieutenant-colonel de cavalerie, quitta le service en 1830 après l'abdication de Charles X, épousa en 1824 Gasparine-Antoinette d'Hennezel de Beaujeu, fille de François, marquis d'Hennezel et de
Valentine de Bercheny, elle-même arrière petite-fille de Ladislas, comte de Bercheny, magnat de Hongrie, grand écuyer de Lorraine, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, inspecteur-général des régiments de hussards et maréchal de France (1689-1778), ils eurent :
- Jacques-Maurice de Chastenet de Puységur, qui suit ;
- Maxime-Gaspard de Chastenet de Puységur ;
- (XVII) Jacques-Maurice de Chastenet de Puységur (1825-1879), - fils de Jacques-Paul Alexandre de Chastenet de Puységur et de Gasparine Antoinette d'Hennezel de Beaujeu -, marquis de Puységur, vicomte de Buzancy, officier de la légion d'honneur, colonel de cavalerie, fut officier d'ordonnance de l'empereur Napoléon III, épousa en 1851 Louise-Hortense Leroy de Saint-Arnaud (1831-1857), elle-même fille d'Achille Leroy de Saint-Arnaud, ministre de la guerre et maréchal de France (1798-1854) et de Louise Pasquier. Il céda en 1873 le château et le domaine de Buzancy à son frère Maxime-Gaspard dans l'espoir, déçu, que celui-ci aurait un fils, déshéritant ainsi ses filles Eugénie (ep. Guillaume-Roger Pelissier de Féligonde) et Madeleine (ep. Olivier de Lorgeril). D'où postérité.
de Chastenet, comtes de Puysegur, seigneurs de Barrast, en Albigeois[]
- Louis Pierre de Chastenet de Puységur (1727-1807), ministre de la guerre
- Jean Auguste de Chastenet de Puységur (1740-1815), prélat français
- Pierre-Gaspard-Herculin de Chastenet de Puységur (1769-1848), pair de France
Généalogie non consensuelle[1][]
de Chastenet et de Puyferrier[]
Le premier des seigneurs de Chastenet dont on a connaissance et une filiation connue, suivie et prouvée par titres[réf. nécessaire], est :
- (I) Pierre de Chastenet, chevalier, seigneur du dit lieu et château de Chastenet en bas-Armagnac, proche d'Aire sur l'Adour, qui avait eu pour bienfaiteur de ses enfants, Vital de Chastenet, chevalier, son grand-oncle, par acte du mois de juin 1186 enregistré au chapitre de Nogaro pour la cession d'une maison située à Pouydraguin (Gers).
- Vital de Chastenet, chevalier, qui a continué la branche des seigneurs de Chastenet en Armagnac.
- Jacques de Chastenet, chevalier, père de,
- Pierre de Chastenet, damoiseau père de,
- Bernard de Chastenet, chevalier, confédéré du pays de Foix, en 1338, et chambellan du roi de Navarre en 1365, qui eut :
- Jean de Chastenet, né en 1377, l'un des gentilshommes qui jurèrent, en 1449, le traité de paix entre les maisons d'Albret et de Grammont.
- Et Guy de Chastenet, qui suit,
- Bernard de Chastenet, chevalier, confédéré du pays de Foix, en 1338, et chambellan du roi de Navarre en 1365, qui eut :
- Pierre de Chastenet, damoiseau père de,
- (II) Guy de Chastenet, chevalier, seigneur de Chastenet en Bas-Armagnac, reçut de Hugues de Ramnulphes, du lieu de Julhac, en Limousin, la promesse qu'il lui donnerait en mariage sa fille avec une grosse dot par acte des nones de mai 1225. Il fit don perpétuel à Bertrand, Chanoine du Chastelard, et à la maison de Charbonnières, dont il était recteur, des dîmes qu'il possédait dans les paroisses de Mellet, de Fribes et de Sainte-Marie, ce qui est prouvé par l'acte d'investiture d'Adémar, fils du vicomte de Limoges, en date du mois de septembre 1231. Il est établi en Limousin au XIIIe siècle, auteur de la branche des seigneurs de Chastenet de Puységur. Il épousa Almodie de Ramnulphe, fille de Hugues.
- Jean de Chastenet, qui suit,
- Anselme de Chastenet, échanson de Philippe le Bel, et qui selon une charte mentionnée par Marion, dans son XIII° plaidoyer, p. 515, lui assigna sur son Trésor du Temple à Paris, une rente annuelle de trente livres, à titre d'hérédité perpétuelle pour lui et ses hoirs nés et à naître en légitime mariage.
- (III) Jean de Chastenet, 1er du nom, chevalier, seigneur de la Pléau, de Lage, de la Maison-Rouge, et de quelques fiefs de la châtellenie de Nieul en Limousin, reçut une donation d'Audoin et d'Anselme de Chastenet, ses frères, du consentement et vouloir de Guy de Chastenet, chevalier, leur père, le mercredi avant la fête de Saint Georges, l'an 1279. Il rendit hommage à l'évêque de Limoges pour les biens et terres qu'il possédait dans la châtellenie de Nieul, le 4 avril 1296.
- (IV) Jean de Chastenet, 2e du nom, damoiseau, puis chevalier, seigneur de Pléau, etc., il rendit hommage à l'évêque de Limoges des terres qu'il avait le 18 janvier 1328. il eut pour fils :
- (V) Jean de Chastenet, 3e du nom, chevalier, seigneur de Pléau, etc. Il épousa 1° N..., et 2° Guiotte de Séchaud. du premier lit il eut :
- Hélie de Chastenet, qui suit,
- (VI) Hélie de Chastenet, 1er du nom, damoiseau, seigneur de Puyferrier (généralité de l'Ile jourdain en Limousin actuellement propriété de la famille des Courtis de La Groix, dept de la Vienne), fonda un anniversaire et des prières au chapitre Saint-Junien, en Limousin, le 15 avril 1390. Il épousa Ade de Landrige :
- Pierre de Chastenet, seigneur de Villars, et habitant de Noint (en tant que légataire de tous les biens que Hélie y possédait) ainsi que son fils.
- Helie de Chastenet qui suit,
- (VII) Hélie de Chastenet, 2e du nom, chevalier seigneur de Puysferrier, eut pour enfants :
- Jean de Chastenet, qui suit,
- (VIII) Jean de Chastenet, 4e du nom, chevalier, seigneur de Puyferrier et de la Bouttière. Il épousa : 1°N..., et 2° Dominge de La Lande, qui testa, le 28 septembre 1507, en faveur de son fils unique, Nicolas. Elle était la fille de Norbert de La Lande, chevalier, seigneur des Praux, et de Françoise de Chastenet. du premier lit vinrent :
- François de Chastenet, qui suit.
- Et du second Lit
- Nicolas de Chastenet, auteur de la branche des seigneurs de Puysegur et de Campsègue (filiation non consensuelle).
- (IX) François de Chastenet, chevalier, seigneur de Puyferrier, et de la Grande et Petite-Rye, épousa : 1° Françoise d'Etourneau, et 2° Jeanne de Peyrusse d'Escars, qui lui apporta la terre de Puységur. de ce second mariage vint :
- Madeleine de Chastenet, dame de Puyferrier, etc., mariées à René de Turpin, chevalier, qui en eut Jacques de Turpin, seigneur de Puyferrier, etc., père de Jeanne de Turpin marié à N... de Londex, ainsi seigneur de Puyferrier et de Vayrac en Limousin dont la famille s'est éteinte vers 1774.
Armorial de la famille de Chastenet de Puységur[]
- de Chastenet de Puységur : D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un lion du même, au chef du second (surmonté d'une couronne de marquis)[5]
Titres et Seigneurie de la famille de Chastenet de Puységur[]
de Chastenet, marquis de Puysegur, vicomtes de Buzancy[]
Seigneuries situées en Gascogne
- Seigneur de Puységur (Gers) (1528) - marquis en 1715 -
- Seigneur de Camp-Sègue et de La Boutière (Gers)
Seigneuries situées en Ile de France et en Picardie :
- Seigneur d'Aisonville, Bernoville, Ceffereux, Crisy, Villemontoire et autres lieux (Aisne)
- Vicomte de Buzancy et d'Aconin et premier quart-comte de Soissons (1646) (Aisne)
- Comte de Chessy (Seine et Marne)
de Chastenet, comtes de Puységur, seigneurs de Barrast[]
Seigneuries situées en Gascogne
- Comte de Puységur
- Seigneur de Barrast (généralité de Lectoure)
Seigneuries situées en Albigeois:
- Marquis de Trevien
- Comte de Montplaisir
- Baron de Salvagnac
- Baron de Puycelci
- Co-seigneur avec le roi de la ville de Monestiès
Seigneuries non situées
- Comte de Campeador
Notes et références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome X, pages 109 à 115, Chastenet de Puységur (de) Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « Chaix » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - ↑ Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, année 2002, page 61.
- ↑ de La Chesnaie-Desbois, Dictionnaire de La Noblesse Francaise, Paris, 1776
- ↑ Robert de Puysegur, notice généalogique sur la maison de Chastenet de Puysegur, Dissé-sous-le-Lude, juillet 1904
- ↑ Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, 1996, 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)
Bibliographie[]
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome X, pages 109 à 115, Chastenet de Puységur (de)
Liens[]
Articles connexes[]
- Archevêque de Bourges
- Familles subsistantes de la noblesse française
- Honneurs de la Cour
- Liste des évêques de Carcassonne
- Liste des évêques de Saint-Omer
- Liste des ministres français de la Défense
- Familles subsistantes de la noblesse française
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