Emmanuel Félix de Wimpffen | |
Surnom | Felix II von Wimpffen[1] |
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Naissance | 13 septembre 1811 Laon (Aisne) Empire français |
Décès | 25 février 1884 (à 72 ans) Paris République française |
Origine | Alsacienne |
Allégeance | Royaume de France République française Empire français |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1832 – 1870 |
Conflits | Conquête de l'Algérie Guerre de Crimée Campagne d'Italie (1859) Guerre franco-prussienne (1870) |
Commandement | 1er régiment de tirailleurs algériens Division d'Alger Division d'Oran Armée de Châlons (1870) |
Faits d'armes | Alma Inkermann Malakoff Magenta Expédition de l'Oued Guir |
Distinctions | Légion d'honneur Ordre des Sts-Maurice-et-Lazare Ordre du Bain Ordre du Médjidié |
Famille | Famille von Wimpffen |
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Emmanuel-Félix, 2e baron de Wimpffen (Laon, 13 septembre 1811 – Paris, 25 février 1884), est un général français du XIXe siècle.
Après avoir participé à la conquête française de l'Algérie, totalisant près de seize ans de campagnes en quatre séjours, entre-coupés par les guerre de Crimée (avril 1856-mai 1856) et campagne d'Italie (1859)[2], il est appelé à prendre le commandement de l'armée de Châlon (1870), en remplacement du maréchal Mac-Mahon blessé. C'est à lui que revient le devoir de signé la capitulation à l'issue de la bataille de Sedan.
Biographie[]
Emmanuel-Félix de Wimpffen naquit à Laon rue Saint-Martin, dans la maison en face de la rue des Échos, le 13 septembre 1811[3]. Appartenant à une famille d'ancienne chevalerie d'Alsace[4], il était l'unique fils de Félix, baron de Wimpffen (1778-1813), colonel du 2e régiment d'infanterie[5] mort précocement.
D'abord élève de l'école royale militaire de La Flèche, le jeune de Wimpffen intègra Saint-Cyr[6] en novembre 1829[2] avec la 12e promotion. Il dut parfaire sa formation avec la promotion suivante[7] et sortit de l'École sous-lieutenant au 49e régiment d'infanterie en octobre 1832, devint lieutenant au 65e régiment d'infanterie en 1837 puis capitaine en 1840[6].
Afrique[]
Wimpffen fera une grande partie de sa carrière en Afrique[8], totalisant près de seize ans de campagnes en quatre séjours : 1834-1835, 1842-1853 et 1865-1870[2], et passera douze années au sein des tirailleurs algériens[6].
Chef de bataillon au 44e régiment d'infanterie en 1847, lieutenant-colonel au 68e régiment d'infanterie en septembre 1851, il fut promu colonel du 28e régiment d'infanterie en août 1853, puis du régiment de tirailleur algériens, mis sur pied pour la Crimée en mars 1854.
Il effectua ainsi en Algérie une brillante carrière qui lui valut cinq citations[6] de 1842 à 1849[2].
À la tête du régiment spécial de « turcos » qu'il avait formé et conduit en Crimée, il se couvrit de gloire à l'Alma (20 septembre 1854) et à Inkermann (5 novembre suivant). Wimpffen, général de brigade depuis le 17 mars 1855, commandant la 1re brigade de la 2e division du 2e corps, se distingua[6] également à la prise du Mamelon Vert à Sébastopol le 7 juin suivant[8], ainsi qu'à l'assaut de Malakoff[9]. Il y est cité trois fois[2].
Attaché à la garde impériale, où il commande une brigade, il fit avec distinction la campagne d'Italie en 1859[10] aux côtés du général MacMahon[8]. Il fut blessé à Magenta[9] d'un coup de baïonette à la tête[6], en conduisant l'attaque de droite (4 juin). Promu général de division le lendemain, le commandement des troupes de toutes les armes destinées à débarquer à Venise lui fut confié.
Entre cette campagne et celle de 1870, Wimpffen fut employé principalement en Algérie[8]. Commandeur de la Légion d'honneur depuis le 21 août 1854, il fut nommé grand officier le 12 août 1861[10].
Inspecteur général entre 1860 et 1866, commandant d'une division d'infanterie à Lyon en 1860[10], il prit le commandement de la province d'Alger en mars 1865, puis celle d'Oran en mai 1869.
Expédition de l'oued Guir[]
C'est à cette époque que des « tribus pillardes » profitaient de la faiblesse du sultan du Maroc pour entretenir un foyer de rébellion dans le Sahara algérien, dans la vallée de l'oued Guir, à 560 kilomètres à vol d'oiseau d'Oran[11]. Wimpffen diriga avec une grande habileté l'expédition contre les insurgés[12].
Il organisa une colonne d'au moins 3 000 hommes et 2 000 chevaux[11]. À partir d'Oran, il la conduisit vers Aïn Sefra, Beni Ounif (face à la ville marocaine de Figuig), puis Béchar et enfin Abadla, soit un périple de pratiquement 700 km)[11].
« Cette colonne... en plein désert, écrit Rinn, inquiéta plus les diplomates du Quai d'Orsay qu'elle ne chagrina l'Empereur du Maroc. Ce dernier fit dire à notre ministre à Tanger qu'il ne voyait aucun inconvénient à ce que nous allions faire notre police en poursuivant des gens qui ne lui obéissait pas. Cette à cette expédition que nous avons dû, en 1871, de voir la province d'Oran rester calme et tranquille, alors qu'à l'Est du méridien d'Alger, tout était à feu et à sang[6]. »
Bataille de Sedan[]
Laissé sans commandement en 1870, Wimpffen fut néanmoins rappelé d'Oran, le 22 août, afin de remplacer à la tête du 5e corps d'armée le général de Failly[9] dont les batailles précédentes ont révélé l'incapacité[8]. Wimpffen était pourvu d'une lettre de Palikao le nommant général en chef de l'armée de secours en cas d'indisposition du maréchal Mac-Mahon[9],[8], mais aussi, sans doute[13], pour imposer à l'armée la stratégie de l'impératrice-régente et de Palikao (emmener l'armée de Châlons au secours du populaire maréchal Bazaine à Metz[13]) à la première occasion favorable[13].
Wimpffen arriva sur le front dans la nuit du 31 août[12], suffisamment à temps pour rallier les fuyards du 5e corps lamentablement battu à Beaumont, et les fit marcher sur Sedan[8].
Dans la désastreuse bataille du 1er septembre, MacMahon fut blessé dès le début des combats. Le général Ducrot, à qui MacMahon avait donné le commandement[12], commença à faire battre en retraite les troupes françaises[8]. Wimpffen produisit alors l'ordre qui le nommait commandant en chef[14],[8], et prit, « au pied levé[15] », le commandement effectif en pleine bataille de Sedan. Tentant de sauver la situation sur le terrain[12], le nouveau commandant contredit l'ordre de repli sur Mézières donné par Ducrot.
Quelques portraits | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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En effet, Wimpffen espèrait encore une victoire[13], espoir entretenu de façon assez inconsidérée[13] par la seule bonne tenue des troupes de marine à Bazeilles. Il conçoit le projet fou[13] de reprendre l'offensive à cet endroit et d'exploiter une hypothétique percée à travers le 1er corps bavarois (en) du général von der Tann, pour faire sortir, par Balan, toute l'armée de la nasse et la lancer vers Montmédy[13]. Il rassembla à cet effet 4 000 hommes[15]. Mais ses résolutions héroïques ne changèrent pas le cours de la bataille[12]. Il n'avait pas vu que l'offensive du 1er corps bavarois n'était qu'un leurre visant à masquer la stratégie allemande : le mouvement tournant qui allait fermer, notamment par le bois de la Garenne, toute possibilité de ravitaillement et de retraite[13].
L'armée allemande finit par encercler l'ensemble de l'armée qui se replia sur la citadelle de Sedan[16]. Au matin du 2 septembre, Napoléon III fit hissé le drapeau blanc sur la citadelle de Sedan[12] : c'était la capitulation. Le général Wimpffen chercha en vain à se dérober de ses responsabilités[13] : sa démission fut refusée par l'empereur[13].
Peu après, il fallut à Wimpffen, en sa qualité de commandant en chef, négocier et signer l'acte de reddition[8],[17],[13],[9] au château de Bellevue le 2 septembre 1870[18] à 11 h[13]. Le document était conforme en tous points aux exigences de l'état-major prussien qui n'avait rien laissé à la négociation[13].
Cette bataille, qui vit l’anéantissement de l'armée de Châlons, coûta 124 000 hommes à la France[n 1].
Wimpffen fut ensuite emmené comme prisonnier en Allemagne[17],[9] et interné à Stuttgart[12]. Il n'exercera plus de commandement après cette date[2].
Rentré en France après sa sortie de captivité, le général de Wimpffen fut sur le point d'être fusillé par la Commune[15], avant de comparaître devant la commission chargée d'enquêter sur les responsabilités de la capitulation[9]. Le 4 janvier 1872, le Conseil d'enquête sur les Capitulations le loua pour son attitude à Sedan, mais le blâma vivement pour avoir consenti, lors des négociations, à ce que les officiers français qui donneraient leur parole d'honneur de ne pas servir l'ennemi pendant la guerre puissent se retirer dans leur foyer, séparant ainsi leur sort de celui de leur subordonnés[15].
Un fois libéré, vivant retiré à Alger[8], il est victime de cabales et d'attaques qui ciblent sa responsabilité dans la défaite de Sedan[17], la responsabilité de la défaite retombant sur lui[19]. Cette polémique le conduira à provoquer en duel bon nombre de ses détracteurs[19]. Pour se défendre, il rédigea plusieurs travaux [17] : Sedan[6] (1871), La situation de la France et les réformes nécessaires (1873) et La nation armée (1876)[8],[12],[17].
Il meurt le 25 février 1884[15] à Paris[3] et fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 47)[20],[19].
États de service[]
Depuis le | Jusqu'au | Grade/Fonction | Unité | Campagnes et batailles disputées |
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octobre 1832 | Sous-lieutenant | 49e régiment d'infanterie[2] | ||
1834 | 1835 | Conquête française de l'Algérie[2] | ||
1837 | Lieutenant | 65e régiment d'infanterie[2] | ||
1840 | Capitaine[6] | |||
1842 | 1853 | Conquête française de l'Algérie[2] | ||
1847 | Chef de bataillon | 44e régiment d'infanterie[2] | ||
septembre 1851 | Lieutenant-colonel | 68e régiment d'infanterie[2] | ||
août 1853 | Colonel | 28e régiment d'infanterie[2] | ||
mars 1854 | Colonel | Régiment de tirailleurs algériens, mis sur pied pour la Crimée[2] | Guerre de Crimée | |
20 septembre 1854 | Bataille de l'Alma[6] | |||
5 novembre 1854 | Bataille d'Inkerman[6] | |||
17 mars 1855 | 23 mars 1855 | Général de brigade | Mis en disponibilité[21] | |
23 mars 1855 | 7 février 1856 | Commandant | 1re brigade de la 2e division d'infanterie du 2e corps de l'armée d'Orient[2] | |
7 février 1856 | 29 juin 1856 | Commandant | 2e brigade de la 1re division d'infanterie de la Garde impériale[2] | |
7 juin 1855 | Prise du Mamelon Vert Siège de Sébastopol (1854-1855) | |||
29 juin 1856 | 5 juin 1859 | Commandant | 2e brigade de la 1e division d'infanterie de la Garde impériale à l'armée d'Italie. | Campagne d'Italie (1859) |
4 juin 1859 | Bataille de Magenta | |||
5 juin 1859[10],[9] | 28 juin 1859 | Général de division | Mis en disponibilité[21] | |
28 juin 1859 | 17 août 1859 | Commandant | Troupes de toutes armes destinées à opérer un débarquement à Venise[2]. | |
17 août 1859 | 6 novembre 1861 | Commandant | 1re division d'infanterie du 4e corps d'armée. | |
6 novembre 1861 | 2 septembre 1862 | Commandant | 2e division d'infanterie du 4e corps d'armée. | |
12 mai 1860 | 31 décembre 1860 | Inspecteur général | 16e arrondissement d'infanterie. | |
11 mai 1861 | 31 décembre 1862 | Inspecteur général | 17e arrondissement d'infanterie. | |
2 septembre 1862 | 28 mars 1865 | Commandant | 3e division d'infanterie du 1er corps d'armée. | |
13 mai 1863 | 31 décembre 1864 | Inspecteur général | 5e arrondissement d'infanterie. | |
1865 | 1870 | Conquête française de l'Algérie[2] | ||
28 mars 1865 | 19 mai 1869 | Commandant | Division d'Alger (Algérie)[2],[6]. | |
25 avril 1865 | 31 décembre 1865 | Inspecteur général | 23e arrondissement d'infanterie. | |
2 mai 1866 | 31 décembre 1866 | Inspecteur général | 25e arrondissement d'infanterie. | |
19 mai 1869 | 21 août 1870 | Commandant | Division d'Oran (Algérie)[2],[6]. | |
26 mai 1869 | 31 décembre 1869 | Inspecteur général | 29e arrondissement d'infanterie. | |
18 mai 1870 | 16 juillet 1870 | Inspecteur général | 28e arrondissement d'infanterie. | |
23 août 1870 | 1er septembre 1870 | Commandant | 5e corps de l'armée du Rhin (n'a pas pris possession). |
Guerre franco-prussienne (1870) |
1er septembre 1870 | 2 septembre 1870 | Commandant en chef | Armée de Châlons | Bataille de Sedan |
2 septembre 1870 | 21 mars 1871 | Prisonnier de guerre | ||
21 mars 1871 | 20 avril 1872 | Mis en disponibilité | ||
20 avril 1872 | Admis en retraite |
Vie familiale[]
16. Jean-Georges Ier de Wimpff (1656-1721) | ||||||||||||||||
8. Jean-Georges II de Wimpffen (1689- avant 1767) | ||||||||||||||||
17. Katharina Weidemann von Ehrenfels | ||||||||||||||||
4. François, baron de Wimpffen (1732-1800) | ||||||||||||||||
9. Dorothée de Mazille de Fouquerolles (1702-1769) | ||||||||||||||||
2. Félix Victor Charles Emmanuel, baron de Wimpffen (1778-1813) | ||||||||||||||||
20. Johannes Goy († 1722) | ||||||||||||||||
10. Christian Friedrich Goy (1692-1748) | ||||||||||||||||
21. Anna Catharina Heuser (née en 1664) | ||||||||||||||||
5. Cunégonde Madeleine de Goy (1743-1820) | ||||||||||||||||
11. Maria Margareta Heister (1722-1793) | ||||||||||||||||
1. Emmanuel Félix, baron de Wimpffen (1811-1884) | ||||||||||||||||
3. Cornélie Breda (née vers 1792)[22] | ||||||||||||||||
Unique fils de Félix Victor Charles Emmanuel, baron de Wimpffen (1778-1813) et de Cornélie Breda (née vers 1792 à Leuwarde (Pays-Bas))[22], épousa, le 13 août 1839[5],[23], Adélaïde Quesnel, sans postérité[24].
Publications[]
- Général de Wimpffen, Réponse au général Ducrot : [éd.] par un officier supérieur, Paris, Librairie internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1871, 1 vol. in-8, 75 p. (notice BNF no FRBNF340853358) [lire en ligne] ;
- L'Expédition de l'Oued-Guir : lettre du général de Wimpffen au président de la Société..., C. Delagrave, 1872 (notice BNF no FRBNF31656032n) [présentation en ligne] ;
- Emmanuel-Félix de Wimpffen, Souvenirs de captivité : De l'instruction en Allemagne, par un officier général, Paris, E. Lachaud, 1872, In-18, 76 p. (notice BNF no FRBNF31656037c) ;
- Général de Wimpffen, Sedan, Librairie internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1871, 1re éd., 382 p. [lire en ligne] [présentation en ligne] ;
- Le général de Wimpffen, La situation de la France et les réformes nécessaires, Paris, Armand Le Chevalier, 1873, 1 vol. in-18, 108 p. (notice BNF no FRBNF316560361) [lire en ligne] ;
- Le général de division de Wimpffen, La nation armée, Paris, E. Dentu, 1876, 1 vol. in-8, 273 p. (notice BNF no FRBNF316560330) [présentation en ligne] ;
- Général de Wimpffen, L'État-major : son rôle dans l'armée, M. La Chatre, 1879, 16 p. [présentation en ligne] ;
- Emmanuel-Félix de Wimpffen, La bataille de Sedan : les véritables coupables, Paul Ollendorff, 1887, 8e éd., 328 p. [présentation en ligne] ;
- H. Galli, Crimée, Italie : Notes et correspondances de campagne du général de Wimpffen, Paris, H. Charles-Lavauzelle, 1892, In-8°, 180 p. (notice BNF no FRBNF31656030z) ;
Distinctions[]
Titres[]
- 2e Baron de Wimpffen et de l'Empire (21 juillet 1813), en succession de son père[5],[25].
Décorations[]
- Légion d'honneur[26],[21] :
- Chevalier (30 juin 1844),
- Officier (28 juillet 1849),
- Commandeur (21 octobre 1854),
- Grand officier de la Légion d'honneur (12 août 1861).
- Médaille commémorative d'Italie (1859)[21]
- Compagnon de l'ordre du Bain[21] (CB),
- Médaille commémorative de Crimée (1854-1855)[21], avec trois agrafes ;
- Grand officier de l'Ordre royal des Saints Maurice et Lazare[21],
- Médaille de la Valeur militaire[21].
- Membre de IIIe classe de l'ordre du Médjidié (avant 1862)[27].
Hommage, honneurs, mentions,...[]
- Sa brillante carrière en Algérie lui valut cinq citations[6] de 1842 à 1849[2].
- Un Monument Wimpfen était érigé à proximité de l'Oued Guir (côte 640 des cartes du service géographie de l'armée de 1925, 1929 et 1955) en souvenir de l'Expédition Wimpffen[11].
- Il fut cité trois fois en Crimée[2] ;
- Deux ans après la bataille de Sedan le général de Wimpffen envoya son livre La Bataille de Sedan au comte de Bismarck. Ce dernier lui répondit, le 9 janvier 1872[n 2] : tout en le remerciant, il loua les qualités du général, « reconnaissant qu'il avait été appelé sur le terrain alors que le sort des armes était déjà jeté[1] ».
- Sa sépulture, au cimetière du Père-Lachaise (47e division, 1ère ligne, O, 8), est ornée d'un buste à son effigie en bronze, œuvre de F. Richard, de Vannes.
Héraldique[]
Armoiries | Blasonnement | |
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Armes du baron de Wimpffen et de l'Empire
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Armes du baron de Wimpffen et de l'Empire
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La famille von Wimpffen portait :
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La branche comtale de la famille portait
De gueules au bélier d'argent accorné et ancorné d’or[31] |
Notes et références[]
- ↑ Les 124 000 hommes se décomposent en : 3 000 tués, 14 000 blessés, 21 000 prisonniers durant la bataille, 83 000 prisonniers lors de la capitulation ainsi que 3 000 soldats désarmés en Belgique. Parmi les tués, cinq généraux : Guyot de Lespart, Margueritte, Girard, Liédot et Tilliard. In Rousset 1900, p. 360.
- ↑ Comprise dans la succession de l'ancien ministre fédéral de l'Économie d'Allemagne, Otto, comte Lambsdorff (de), cette lettre fut donné par sa veuve, la comtesse Alexandra Lambsdorff, à la famille de Wimpffen (de). Wimpffen 2016, p. General Felix II. von Wimpffen.
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Wimpffen 2016, p. General Felix II. von Wimpffen.
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 et 2,21 military-photos 2016.
- ↑ 3,0 et 3,1 Lemaitre 1896, p. 89.
- ↑ 4,0 et 4,1 Révérend 1897, p. 403.
- ↑ 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Révérend 1897, p. 402.
- ↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 et 6,13 Lihoreau 1996, p. 10.
- ↑ Saint-Cyrienne Historiques, p. 12e promotion.
- ↑ 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 et 8,11 Encyclopædia Britannica 1911.
- ↑ 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 9,6 et 9,7 Chaudun 2016, p. 146.
- ↑ 10,0 10,1 10,2 et 10,3 Vapereau 1870, p. 1862.
- ↑ 11,0 11,1 11,2 et 11,3 Lihoreau 1996, p. 9.
- ↑ 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4 12,5 12,6 et 12,7 Baldini 1937.
- ↑ 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 13,09 13,10 13,11 et 13,12 Gouttman 2015.
- ↑ Lemaitre 1896, p. 90.
- ↑ 15,0 15,1 15,2 15,3 et 15,4 Lihoreau 1996, p. 11.
- ↑ Niox 1898, p. 42-43.
- ↑ 17,0 17,1 17,2 17,3 et 17,4 Lamboley 2014, p. 15.
- ↑ Rousset 1900, p. 349-356.
- ↑ 19,0 19,1 et 19,2 APPL 2006.
- ↑ Bauer 2006, p. 785-786.
- ↑ 21,0 21,1 21,2 21,3 21,4 21,5 21,6 21,7 et 21,8 SHAT 7 Yd 1 370.
- ↑ 22,0 et 22,1 Base collaborative Pierfit Généanet.
- ↑ Lehr 1870, p. 221.
- ↑ Roglo 2016.
- ↑ Maltagenealogy.com 2016.
- ↑ Base Léonore LH/2758/26.
- ↑ Almanach impérial 1862, p. 386.
- ↑ 28,0 et 28,1 PLEADE 2011.
- ↑ Bernard-Michel, p. Empire.
- ↑ 30,0 et 30,1 Rietstap 1884.
- ↑ 31,0 et 31,1 Lehr 1870, p. 211.
Annexes[]
Articles connexes[]
- 1870 en France
- 1870
- 1er régiment de tirailleurs algériens ;
- Armée de Châlons (1870)
- Avril 1870
- Bataille de Bazeilles
- Bataille de Sedan
- Campagne d'Italie (1859)
- Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871
- Division Bleue (Second Empire)
- Famille von Wimpffen
- Garde impériale (Second Empire)
- Henri-Pierre Castelnau
- Les Hommes d'aujourd'hui
- Liste d'anciens élèves du Prytanée national militaire
- Liste de Saint-Cyriens par promotion
- Liste de personnalités enterrées au cimetière du Père-Lachaise
- Septembre 1870
Liens externes[]
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial » (Archive • Wikiwix • Que faire ?), 1808-1815, Centre historique des Archives nationales (France) sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr ;
- « Notice no LH/2758/26 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
- « Emmanuel Félix de WIMPFFEN » , sur le site de Généanet, base de donnée généalogique [fiche] ;
- « Emmanuel Félix de Wimpffen » , sur le site de Généalogie - Roglo, base de donnée généalogique [fiche] ;
- « Parcours individuels », sur www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr, Service historique de la Défense, Ministère de la Défense, 2011 :
- Côtes S.H.A.T. : 7 Yd 1 370 ;
- Vincent Albouy, « Les maréchaux, généraux et amiraux » (Archive • Wikiwix • Que faire ?), 1789-1815, Free sur web.genealogie.free.fr. Consulté le 21 août 2014 ;
- « WIMPFFEN Emmanuel Félix baron de (1811-1884) » , sur le site de l'Association des Amis et Passionnés du Père Lachaise [texte sur www.appl-lachaise.net] ;
- « Emmanuel Félix WIMPFFEN » , sur le site « Photographie militaire et Organisation de l'armée française au XIXe siècle », sur www.military-photos.com [fiche] ;
- (de) Site de la famille von Wimpffen, « Biographien », General Felix II. von Wimpffen, sur www.wimpffen.hu (consulté le août 12, 2016 à 08:12 (UTC)) ;
- (en) « Maltagenealogy.com », List of Titles granted during the French Empires, sur www.saidvassallo.com (consulté le juillet 14, 2016 à 08:00 (UTC)) ;
- Général de brigade Jean Boÿ, « Historiques » [PDF], 12e promotion de l'École royale spéciale militaire de Saint-Cyr (1829-1831), sur www.saint-cyr.org, La Saint-Cyrienne, 21 février 2011 (consulté le 17 août 2016) ;
- Bruno BERNARD-MICHEL, « Armorial Noblesse Empire », W2, sur www.heraldique-blasons-armoiries.com (consulté le août 10, 2016 à 08:33 (UTC)) ;
Bibliographie[]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Français décorés d'ordres étrangers » in Almanach impérial pour l'an 1862, présenté à Leurs Majestés, chez A. Guyot et Scribe, 18, rue Neuve-des-Mathurins, Paris, 1862 [détail des éditions], 1168 p. (notice BNF no FRBNF344541226), [lire en ligne], p. 385 ;
- Ernest Lehr, L'Alsace noble suivie de le livre d'or du patriciat de Strasbourg : d'apres des documents authentiques et en grande partie inédits, t. IIIe, Paris, Berger-Levrault, 1870, 512 p. [lire en ligne (page consultée le août 10, 2016 à 05:13 (UTC))], partie 4, p. 221 ;
- G. Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, Paris, Hachette et Cie, 1870, 4e éd., 1888 p. [lire en ligne (page consultée le août 12, 2016 à 10:19 (UTC))], p. 1862 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (I & II), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 [lire en ligne] « et ses Compléments », sur www.euraldic.com ;
- Ernest Lemaitre, Laon-guide : Histoire-monuments-environs, Laon, A. Destrés, 1896, 102 p. [lire en ligne (page consultée le août 12, 2016 à 10:19 (UTC))], p. 16,89-90 ;
- Vicomte A. Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, t. IVe (lettres P à Z), Paris, Au bureau de L'Annuaire de la noblesse et chez Honoré Champion, 1897, 450 p. [lire en ligne], p. 403 ;
- Général Niox, La guerre de 1870 : Simple récit, Librairie Ch. Delagrave, 1898 ;
- Lieutenant-colonel Rousset, Histoire générale de la guerre franco allemande : 1870-1871, Éd. Montgredien et Cie, 1900 ;
- (en) « Wimpffen, Emmanuel Felix de », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne] ;
- (it) Alberto Baldini, Enciclopedia Italiana di scienze, lettere ed arti, Treccani, 1937 [lire en ligne (page consultée le août 12, 2016 à 07:14 (UTC))], p. WIMPFFEN, Emmanuel-Félix de ;
- Michel Lihoreau, L'Expédition Wimpffen à l'Oued Guir en 1870, Harmattan, coll. « Racines du présent », 1996, 77 p. (ISBN 2-7384-4820-8 et 9782738448200) [lire en ligne (page consultée le août 12, 2016 à 10:19 (UTC))], p. 10 ;
- Bauer Paul, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire & Documents, 2006, 867 p. (ISBN 978-2914611480 et 9782914611480) [présentation en ligne], p. 785-786 ;
- Christel Lamboley, La bataille de Sedan : 1870, l’avènement d’une puissance allemande unie, vol. 11, 50 Minutes, coll. « Grandes Batailles », 2014, 36 p. (ISBN 2806254108 et 9782806254108) [lire en ligne (page consultée le août 12, 2016 à 10:19 (UTC))], p. 15 ;
- Alain Gouttman, La grande défaite, Perrin, coll. « Pour l'histoire », 2015, 385 p. (ISBN 2262050740 et 978-2-262-05074-0) [lire en ligne] [présentation en ligne] ;
- Nicolas Chaudun, L'Été en enfer : Napoléon III dans la débâcle, t. 2, Actes Sud, coll. « Romans, nouvelles, récits », 2016, 206 p. (ISBN 2330069340 et 9782330069346) [lire en ligne], p. 146 ;
- Pour approfondir
- Jean-Pierre Allart, « Le général de Wimpffen (1811-1884) : L'autre homme de Sedan », Mémoires, Senlis, Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. LVII, 2012, p. 161-190 (ISSN 0248-1535, lire en ligne) ;
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