Aigles et Lys
Advertisement
Erreur dans {{ébauche}} : le thème « Vendée » n’est pas défini.

[[Catégorie:Aigles et Lys:ébauche Modèle:Ébauche/paramètres Vendée]]

Daniel François
de La Douespe du Fougerais
P vip
Surnom La Douëpe du Fougerais
Origine Drapeau de France France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Conflits Guerre de Vendée
Siège d'Angers
Bataille du Mans (1793)
Virée de Galerne
Autres fonctions Conseils d'administration de l'Armée catholique et royale
Famille Père de Benjamin François Ladouespe Dufougerais

Daniel François de La Douespe du Fougerais (né en 1729 à Sainte-Florence (Vendée) et mort fusillé à Angers le 5 janvier 1794), était un officier des armées vendéennes lors de la première insurrection vendéenne.

Biographie[]

Daniel François de La Douespe du Fougerais était issu d'une famille noble protestante originaire de Bordeaux.

Comme les milliers de Français partis pour Saint-Domingue au milieu du XVIIIe siècle, Dufougerais partit aux Caraïbes avec un but économique clairement affiché : faire fortune aux Antilles avant de rentrer en métropole. Il s'en expliquait sans fard :

« Après un demeure de trois ou quatre ans dans le Nouveau Monde, j'espère... avec l'aide du Seigneur, retourner à la patrie et là, peut-être appuyé sur quelques petits lauriers de la fortune, vous entretenir avec plaisir de la façon dont se comportent les habitants de ces îles fortunées, leurs mœurs, leur polices. [...] Le projet que j'ai formé de passer à l'Amérique [...] est le fruit de quelques réflexions que j'ai faites sur le peu d'occupation et la vie oisive que l'on mène par force dans le Poitou, où il n'y a absoluement rien à faire »

Il revint millionnaire des Caraïbes.

Le chevalier de La Douëpe du Fougerais, seigneur de Sainte-Florence (Vendée) et propriétaire de la terre du Fougerais, près le village de l'Oye et d'une forêt qui borde ces fameux « Quatre chemins », était âgé de 64 ans à l'époque de l'insurrection.

Plutôt libéral, il prêta d'abord son château de l'Oie à la « Société itinérante des amis de la Constitution » (section provinciale du futur Club des Jacobins) pour sa première session, le 19 février 1791.

Deux ans plus tard, en mars 1793, il offrit son château aux chefs de l'armée catholique et royale pour y établir leur quartier général. Ses infirmités et son âge ne lui permettant pas de combattre, il fut placé dans les conseils d'administration, où il rendit d'importants services, joignant à un grand caractère un excellent jugement. Les colonnes républicaines ayant pénétré jusqu'au camp de l'Oye, le chevalier Dufougerais, obligé de se retirer précipitamment, arriva sur la hauteur des Herbiers et aperçut son habitation livrée aux flammes. Ce bel édifice fut entièrement réduit en cendres, et l'incendie s'étendit aux fermes. La perte fut de plus de 200 000 francs.

Après ce funeste événement, Dufougerais suivit l'armée à Angers, à Saumur, et il se trouva à la malheureuse affaire du Mans ; puis à la retraite qui en fut la suite. Arrivé près d'Ancenis, ce respectable vieillard, dont la santé était détruite, fut recueilli dans une métairie par des paysans royalistes.

Bientôt découvert, il fut conduit dans les prisons d'Angers, condamné à mort par une commission militaire, et fusillé le lendemain. Les motifs de son jugement furent établis sur l'étroite amitié qui existait entre le condamné et les chefs de brigands (expression du jugement) La Rochejaquelein, Marigny, Stofflet, le prince de Talmont, et sur ses efforts constants pour le rétablissement de la royauté.

Son frère aîné éprouva le même sort à Fontenay vers cette époque. Son fils aîné, le baron Dufougerais, devint membre de la chambre des députés en 1815.

Vie familiale[]

Le chevalier de La Douëpe du Fougerais se maria le 26 janvier 1766 (Amsterdam) avec Julie Nairac (née le 10 mai 1741 - Bordeaux). Ensemble, ils eurent :

  • Benjamin François (9 décembre 1766 - Bordeaux2 septembre 1821 - Paris), Directeur général adjoint de la caisse d'amortissement (Premier Empire), député de la Vendée, marié avec Louise Jeanne Veytard (13 août 1773 - Lille13 mars 1851 - Paris) ; fille de François Joseph Veytard (26 novembre 1727 - Gannat2 août 1815 - Paris), Gouverneur et greffier en chef de l'Hôtel de ville de Paris ; dont :
    • Edouard François (14 décembre 1793 - Yerres14 décembre 1871 - château de la Rançonnerie, Le Pertre), baron de La Douespe du Fougerais, Sous-préfet de Vitré (Ille-et-Vilaine), marié avec Marie Renée Desprès (9 décembre 1794 - Le Pertre2 mars 1833 - Le Pertre) ; fille de Jean François Desprès (17 novembre 1745 - Le Pertre16 décembre 1814 - Le Pertre), sieur de la Poignardière, maire du Pertre. D'un deuxième mariage, le 2 septembre 1841, avec Blandine de Girard de Châteauvieux (18041901), il eut une fille :
      • Louise (22 avril 1818 - Vitré (Ille-et-Vilaine)16 janvier 1904 - Le Pertre), sans alliance  ;
      • Emile Marie Joseph (15 mai 1819 - Vitré (Ille-et-Vilaine)24 janvier 1893 - Bourges), Prêtre jésuite, directeur du collège du Mans  ;
      • Henri Marie Alfred (13 septembre 1820 - Vitré (Ille-et-Vilaine)8 janvier 1886 - Paris), Prêtre (monsignore), camérier secret du pape, directeur général des œuvres de la Sainte Enfance ;
      • Marie Pauline (17 mars 1830 - Mayenne (Mayenne)19 juillet 1917 - Rennes), mariée le 25 août 1852 (château de la Rançonnerie, Le Pertre) avec Henri de Sallier-Dupin (16 janvier 1823 - Nantes23 septembre 1904 - château de la Rançonnerie, Le Pertre), Officier saint-cyrien, dont postérité ;
      • Elisabeth , religieuse de la Visitation ;
    • Joséphine Emmeline Rose (9 octobre 1795 - Yerres1er août 1854 - Chatou), mariée avec Félix Hurel (29 novembre 1790 - Pointe-à-Pitre1er janvier 1871 - Paris), Inspecteur général des Ponts et Chaussées, sans postérité  ;
    • Augustine Elisabeth (22 juillet 1798 - Yerres21 novembre 1841 - Paris), en religion ;
    • Coralie Pauline Félicia (22 septembre 1801 - Yerres19 août 1861 - Paris), religieuse de la Visitation ;
    • Alfred Xavier (24 octobre 1804 - Yerres23 août 1874 - Le Mans), avocat à la Cour de Paris, député de la Vendée conservateur légitimiste, marié le 4 mars 1845 avec Octavie Laillault-de-Wacquant (1816 - Barr (Bas-Rhin)22 août 1891 - La Loretière), sans postérité ;
    • Léon (21 mars 1806 - Yerres8 mars 1884 - Nantes), Officier durant la campagne d'Afrique, chevalier de la Légion d'honneur, marié avec Marie-Antoinette Petit (181623 mars 1884 - Nantes), dont :
      • Marie Julie Augustine Louise (22 juin 1839 - Tours4 novembre 1865 - Saintes), mariée le 2 juillet 1861 avec Henri Arnault de Guenyveau (5 janvier 18311905 - Paris), Avocat général, dont un fils ;
      • Emmanuelline (dite Emmeline) (17 avril 1840 - Tours30 juin 1914 - Nantes), en religion ;
    • Alphonse (1er octobre 18081813) ;
  • Auguste ( ✝ 3 janvier 1830 - Néris), marié avec Adrienne Jeanne Julie Veytard (28 octobre 1782 - Paris9 juillet 1865 - Paris), sœur de Louise Jeanne Veytard. De cette union sont nés :
    • deux fils ;
  • Julie Marguerite Florence (née 29 janvier 1771 - Bordeaux), mariée le 19 mars 1790 (Bordeaux) avec Jean Bonnaffé de Lance (1er juillet 1764 - Bordeaux24 février 1847 - Paris), négociant de la maison Bonnaffé frères et fils, dont postérité.

Titres[]

Règlement d'armoiries[]

« De gueules, à quatre clous d'argent, appointés en sautoir.[1] »

Annexes[]

Bibliographie[]

  • Bertrand Guillot de Suduiraut, Une fortune de haute mer : un armateur bordelais au dix-huitième siècle et sa descendance, Bordeaux, Confluences, 1999, 419 p. (ISBN 291055077X)  ;
  • Albert Révérend et Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration : 1814-1830, vol. 1-2, Éditions Honoré Champion, 1974  ;
  • Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 11, 1855 [lire en ligne (page consultée le 30 juillet 2009)]  ;
  • Bernadette Bucher, Descendants de Chouans : histoire et culture populaire dans la Vendée contemporaine, Éditions MSH, 1998, 338 p. (ISBN 9782735106448) [lire en ligne (page consultée le 1er août 2009)]  ;
  • Chercher Fortune, Presses Universitaire de Toulouse-Le Mirail (ISBN 9782858169252) [lire en ligne (page consultée le 31 juillet 2009)]  ;

Notes et références[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

  • Guerre de Vendée

Liens externes[]

Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 154 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).

Advertisement