Le grade militaire de cornette, désignait, dans la cavalerie française de l'ancien Régime, l'officier le moins gradé de chaque cornette, une petite troupe d'hommes à cheval.
En France[]
Grade[]
Le terme de cornette, correspondant à l'actuel sous-lieutenant, était l'équivalent de celui d'enseigne dans l'infanterie (officier porte-drapeau). Son rôle dans la bataille était de tenir l'étendard de la compagnie. D'ailleurs à l'origine le terme « cornette » désignait l'étendard lui-même. Le grade fut créé à la fin du XVIIe siècle dans les régiments Colonel-Général et mestre de camp général avant d'être généralisé en 1756 et 1757. Dans les compagnies de dragons, on utilisait parfois le terme « guidon » pour désigner le cornette.
Troupe[]
La cornette de cavalerie est une petite troupe d'hommes à cheval réunis sous une enseigne nommée cornette et faisant partie de la cavalerie française sous le règne de Louis XII.
Le général Raimondo Montecuccoli formait ses cornettes de 60 lances, cataphractaires, de 120 demi-cuirasses, c'est-à-dire de cavaliers n'ayant qu'un plastron et de 60 arquebusiers à cheval. Ce genre de troupe correspondait à un petit régiment de 3 escadrons d'armes diverses.
En 1675, on comptait 1 régiment de 3 ou 4 cornettes de 100 chevaux chacune.
Ailleurs[]
Ce grade a existé dans les cavaleries d'autres pays : en Suède (Kornett) et en Russie impériale (корнет). Il est toujours en usage aux Pays-Bas (artillerie et cavalerie), et dans certains régiments de l'armée britannique : les princes Henry de Galles et William de Galles ont porté le rang de cornette dans le régiment Blues and Royals (Horse guards) avant d'être promus lieutenants.