Christophe François Camus de Richemont | |
Origine | France |
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Allégeance | République française Empire français |
Arme | Artillerie |
Grade | Général de brigade |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Légion d'honneur (Officier) Baron de l'Empire |
Famille | Frère de Louis-Auguste Camus de Richemont |
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Christophe François Camus de Richemont (11 septembre 1774 - Montmarault (province du Bourbonnais) ✝ 18 octobre 1813 - à la bataille de Leipzig), est un général d'Empire.
Biographie[]
Christophe François était le fils de Claude Jean François Camus de Richemont (4 mars 1735 - Montmarault ✝ 13 août 1803 - Montmarault), sieur de Richemont (en la paroisse de Bizeneuille, Allier) et de Petit-Bord, avocat en parlement, conseiller du roi et procureur en la maîtrise des Eaux et forêts de Montmaraud, correspondant de l'Assemblée provinciale (1780-1781), membre de l'Assemblée provinciale du Bourbonnais pour le tiers état (1788), président du Tribunal de district (1792), membre du conseil municipal de Montmarault (1800), et de Claudine Éléonore de la Poix de Fréminville (1749 ✝ 1835).
Il était l'un des frères de Louis-Auguste Camus de Richemont. Comme son aîné, il suivit la carrière des armes, fit l'école militaire d'Effiat, et opta pour l'artillerie.
Baron de Richemont et de l'Empire le 28 mai 1809[1], il fut promu colonel le 25 août de la même année. Les services qu'il rendit lui firent mériter la croix d'officier de la Légion d'honneur le 15 mars 1812.
Général de brigade et chef d'état-major du 2e corps d'observation du Rhin depuis le 1er mars 1813, il passa, le 1er avril suivant, avec la même fonction à l'état-major du VIe corps de la Grande Armée, sous les ordres du maréchal Marmont.
Ce fut dans cette situation que le général-baron de Richemont participa à la campagne de Saxe (1813). Il fut tué par un boulet de canon lors de la meurtrière bataille des Nations.
Il n'avait que trente-neuf ans, et ne laissa pas de postérité.
Armoiries[]
Figure | Blasonnement | |
Armes du baron de Richemont et de l'Empire décret du 15 août 1809, lettres patentes du 28 novembre 1809 (Paris).
Écartelé au premier d'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles d'argent, surmonté d'un comble d'or à trois bandes de gueules ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'or à la fasce de gueules, accompagnée de trois hures de sanglier de sable, allumées et lampassées de gueules, défendues d'argent ; au quatrième échiqueté d'argent et d'azur.[2],[3],[4],[5] |
Annexes[]
Bibliographie[]
- Félix Wouters, Histoire chronologique de la République et de l'Empire : 1789-1815, suivie des Annales napoléoniennes, 1847 [lire en ligne (page consultée le 18 nov. 2009)] ;
- Georges Rougeron, Les administrations provinciales en Bourbonnais (1780-1790), vol. gr. in-8 br., Moulins, 1985, 122 p. ;
- Jean Débordes, Les Nouveaux Mystères de l'Allier, Éditions de Borée, 2006 (ISBN 2844944272) [lire en ligne (page consultée le 18 nov. 2009)] ;
Notes et références[]
- ↑ Le nom patronymique Camus ne figure point dans les lettres patentes.
- ↑ Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- ↑ Jacques Hyacinthe Georges Richard, comte de Soultrait, Armorial du Bourbonnais, P.A. Desrosiers et fils, 1857, 334 p. [lire en ligne (page consultée le 17 nov. 2009)]
- ↑ La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
- ↑ 5,0 et 5,1 PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
Voir aussi[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- Fiche de Christophe François Camus de Richemont sur roglo.eu ;
- Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 8 Yd 1 457.
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires ;
- www.napoleon-series.org ;
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