Aigles et Lys
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Charles de Mesnard
Titre Comte de Mesnard
(1792 – 1842)
Grade militaire Maréchal de camp
Années de service 1786 - 1832
Commandement Gouverneur du château de Rosny
Conflits Guerres révolutionnaires
Insurrection légitimiste de 1832
Distinctions
Autres fonctions Aide-de-camp du duc de Berry
Premier écuyer de la duchesse de Berry
Pair de France
Biographie
Dynastie Famille de Mesnard[2]
Origine Royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Nom de naissance Louis Charles Bonaventure Pierre de Mesnard
Naissance 18 septembre 1769
Luçon[1]
Modèle:Poitou
Décès 18 avril 1842 (à 72 ans)
Paris
Conjoint Sarah Mason

Louis Charles Bonaventure Pierre, comte de Mesnard, né le 18 septembre 1769 à Luçon, mort le 18 avril 1842 à Paris, est un militaire et homme politique français.

Biographie[]

« Fils d'Alexandre-Bonaventure, comte de Mesnard, chevalier, seigneur de Mesnard, Lauboinière, la Godelinière, les Ardies, Guignefole, et autres lieux[1], maréchal des camps et armées du roi, ancien capitaine colonel des gardes de la porte de Monsieur, chevalier des ordres royal, militaires et hospitaliers de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, et de celui de Saint-Louis, et de dame Marie-Éléonore-Elisabeth de La Boucherie[3] », Charles de Mesnard fut chevalier de Malte dès l'enfance.

Fichier:Ascendance de Charles de Mesnard.png

Ascendance de Charles de Mesnard


Élève de l'École militaire de Brienne, il devint sous-lieutenant aux carabiniers (1786), puis capitaine dans le régiment de Conti[4] (1789[3]).

Mesnard émigra en 1791 : il rejoignit l'armée des princes, à Coblentz, et fit la campagne de 1792 dans les gardes du corps du roi, en Champagne[4] puis il prit part à la guerre de Hollande contre les armées de la République (1794), et à l'expédition de l'île d'Yeu[3].

Après le licenciement de cette armée, le jeune émigré partit voyager à partir de 1797, puis se retira, pendant le Premier Empire, à Londres auprès du duc de Berry[3]. Il épousa, en 1806 à Londres, Sarah Mason (morte le 6 mars 1856 à Paris), d'une ancienne famille de Shrewsbury, en Angleterre, veuve du général Blondell[5], dont il eut :

  1. Elisabeth (1804-1836), dame pour accompagner la duchesse de Berry (1830), mariée en 1825 avec Ludovic Le Peletier (1800-1862), marquis de Rosanbo, dont postérité ;
  2. Ferdinand (1809-1862[6]), comte de Mesnard, marié en 1829 avec Flora (1808-1887), fille de Jacques-Henri, marquis de Bellissen (1779-1808), dont il eut une fille[6] (morte en 1888) restée sans alliance[7].

Il ne rentra en France qu'à la première Restauration et fut nommé aide-de-camp et gentilhomme d'honneur[4] du duc de Berry, puis colonel. Il suivit le roi à Gand pendant les Cent-Jours[3], et fut chargé d'une mission près du duc de Wellington, qui lui donna des communications pour le duc de Berry et pour le duc de Feltre[4].

En 1816, il alla à Marseille recevoir la nouvelle duchesse de Berry, dont il fut nommé premier écuyer. Mesnard était auprès du duc de Berry au moment où Louvel le frappa d'un coup mortel[3]. Nommé aide-de-camp du duc de Bordeaux et gouverneur du château de Rosny, il fut promu pair de France[3] le 23 décembre 1823, avec une dotation de 12 000 francs, puis commandeur de Saint-Louis[3] et chevalier du Saint-Esprit[7]. En 1828, il accompagna la duchesse de Berry dans le grand voyage qu'elle entreprit dans l'Ouest et dans les Pyrénées[4].

Après les journées de Juillet 1830, il refusa de prêter serment à Louis-Philippe Ier et fut rayé de la liste des pairs[8]. Il resta attaché à la duchesse de Berry qu'il suivit en Angleterre et dans son voyage en Italie, et plus tard à Florence, à Rome et à Naples, et enfin dans son voyage en France en 1832. Arrêté avec elle à Nantes[8] lors de la tentative d'insurrection , il fut jugé et acquitté par la cour d'assises de Montbrison[3]. Il sollicita, mais obtint avec peine[4], de rejoindre à Blaye la duchesse de Berry (on le soupçonna alors d'être le père de « l'enfant de Blaye »[7], rumeur démentie par Jacques Dinfreville[9]), qu'il suivit ensuite successivement à Palerme, à Rome, à Florence.

Le comte de Mesnard, « dont le dévouement n'a pas failli un seul jour à la cause des Bourbons[4] », est mort à Paris le 18 avril 1842[4]. Mélanie Waldor a publié, après sa mort, ses Souvenirs intimes du comte de Mesnard, Paris, 1844, 3 vol. in-8°.

Distinctions[]

Titres[]

Décorations[]

Rubans des décorations
Chevalier de Malte « de minorité » Chevalier du Saint-Esprit Commandeur de la Légion d'Honneur Commandeur de Saint-Louis
Chevalier de la Grand'croix de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges Chevalier de la Grand'croix de l'ordre de Saint-Ferdinand et du mérite
Drapeau de l'Ordre de Malte Ordre de Malte
  • Chevalier de Malte « de minorité » (prieuré d'Aquitaine, 21 août 1774[5]) ;
Royaume de France
Drapeau: Royaume des Deux-Siciles Royaume des Deux-Siciles
  • Chevalier de la grand'croix de l'ordre « de Saint-Constantin »[13] ;
  • Chevalier de la grand'croix de l’ordre de Saint-Ferdinand et du mérite[13].
Fichier:Blason fam fr Mesnard (de).png

Armoiries[]

D'argent fretté d'azur.[10],[2]

Notes et références[]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

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Bibliographie[]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • « Mesnard (Louis-Charles-Bonaventure-Pierre, comte) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] , t. IV, 1891, 640 p. [lire en ligne], p. 355-356  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • « Louis-Charles-Bonaventure-Pierre, comte de Mesnard », Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France [détail des éditions]  , vol. II, 1822 [lire en ligne], p. 76  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • « De Mesnard (Louis-Charles-Bonaventure-Pierre, comte) », Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. VII [détail des éditions] [lire en ligne], p. 429   ;
  • Hervé Pinoteau, État de l'ordre du Saint-Esprit en 1830 : et la Survivance des ordres du Roi, Nouvelles Éditions latines, 1983, 165 p. [lire en ligne], p. 77-78  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Jacques Dinfreville, Le Secret de Marie-Caroline, duchesse de Berry, Pierre d'Esneval, 1982, 397 p. [lire en ligne]  ,
  • Almanach royal, A. Guyot & Scribe, 1830, 966 p. [lire en ligne], p. 343  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Revue héraldique, historique et nobiliaire, vol. 5, 1867, 572 p. [lire en ligne], p. 257  ;
  • « Comte de Mesnard (Louis-Charles-Bonaventure-Pierre) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]  , vol. 28, Desplaces, 1860, 661 p. [lire en ligne], p. 99  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
Pour approfondir
Germain Sarrut et Edme-Théodore Bourg, Biographie Des Hommes Du Jour, Krabbe, 1840, 414 p. [lire en ligne], p. 124  ;

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