Pour les articles homonymes, voir Armand de Polignac. Pour les autres membres de la famille, voir Maison de Polignac.| Armand XXIV de Polignac | |
| Fonctions | |
|---|---|
 Royaume de FranceDéputé de la Haute-Loire à la Chambre | |
| 7 octobre 1815 – 5 septembre 1816 | |
| Élection | 22 août 1815 |
| Législature | Ire législature |
| Coalition | Ultraroyaliste |
| Membre de la Chambre des pairs | |
| 22 décembre 1817 – juillet 1830 | |
| Monarque | Louis XVIII de France Charles X de France |
| Prédécesseur | Jules de Polignac (1746-1817) (À titre héréditaire) |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Armand Jules Marie Héraclius de Polignac |
| Date de naissance | 15 janvier 1771 |
| Lieu de naissance | Paris Royaume de France
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| Date de décès | 1er mars 1847 (à 76 ans) |
| Lieu de décès | Saint-Germain-en-Laye Royaume de France
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| Nationalité | Française
|
| Parti politique | Ultraroyaliste |
| Père | Jules de Polignac (1746-1817) |
| Mère | Yolande de Polastron |
| Conjoint | Idalie Jeanne Lina von Neukirchen |
| Profession | Maréchal de camp |
| Liste des députés de la Haute-Loire | |
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Armand XXIV Jules Marie Héraclius, 2e duc de Polignac (15 janvier 1771 - Paris ✝ 1er mars 1847 - Saint-Germain-en-Laye), seigneur de Claye, est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Biographie[]
Fils aîné d'Armand XXIII Jules François (1745-1817), 1er duc de Polignac (20 septembre 1780) et de Yolande de Polastron, Armand-Jules-Marie-Héraclius suivit la carrière militaire, et épousa, le 6 septembre 1790 à Carpanedo (auj. en Italie), Idalie Jeanne Lina von Neukirchen (« genannt Nyvenheim ») (1775-1862), riche hollandaise de Batavie, dont il n'eut pas d'enfants.
Émigré sous la Révolution française[]
La Révolution française les ayant ruinés, M. de Polignac émigra avec les siens en Russie et fut très favorablement accueilli par Catherine qui leur distribua, des domaines en Ukraine, domaines que vint encore agrandir la libéralité des empereurs Paul Ier et Alexandre.
En 1802, la duchesse se rendit à Paris pour recouvrer les débris de sa fortune. M. de Polignac avait rejoint le comte d'Artois à Londres en 1800, et avait été compris dans les restrictions de l'acte d'amnistie relatif aux émigrés.
Prisonnier d'État sous l'Empire[]
L'empereur Napoléon Ier, accordant à Mme de Polignac la grâce de son Epoux, estampe, École française], XIXe siècle, Musée national du Château de Malmaison.
Il débarqua, bientôt secrètement en France, accompagné de son frère Jules, et tous deux furent compromis dans la conjuration de Pichegru et de Cadoudal. Leur procès instruit, Armand de Polignac fut condamné à mort le 9 juin 1804 ; mais sa femme se jeta aux pieds de Bonaparte qui commua la peine en une détention jusqu'à la paix, suivie de la déportation. Le duc fut enfermé avec son frère d'abord au château de Ham, puis à la prison du Temple, ensuite à Vincennes, où le gouvernement le retint au delà du temps prescrit, comme prisonnier d'État.
En 1810 seulement il obtint, à l'occasion du mariage de Marie-Louise, d'être transféré, avec son frère, dans une maison de santé, où ils eurent des relations avec le général Malet. Ayant pu s'évader à la faveur de l'invasion des armées alliées (janvier 1814), ils rejoignirent le comte d'Artois à Vesoul et pénétrèrent dans Paris, où ils arborèrent le drapeau blanc, le 31 mars suivant.
Armand de Polignac aurait été chevalier de la Foi[1].
Restauration française[]
Armand de Polignac fut nommé maréchal de camp par Louis XVIII, puis élu[2], le 22 août 1815, député du grand collège de la Haute-Loire, il appartint à la majorité de la Chambre introuvable.
Admis, le 22 décembre 1817, à prendre séance à la Chambre des pairs, par droit héréditaire, en remplacement de son père décédé, le duc de Polignac fut choisi par le comte d'Artois pour un de ses aides de camp et son premier écuyer. Il conserva les mêmes fonctions auprès de ce prince devenu Charles X de France, fut fait, en 1825, chevalier des ordres du roi, siégea à la Chambre haute jusqu'à la révolution de Juillet 1830, et refusa de prêter serment à Louis-Philippe Ier.
Mort à le 1er mars 1847 à Saint-Germain-en-Laye, il fut inhumé au cimetière de Picpus[1].
Annexes[]
Bibliographie[]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
« Polignac (Armand-Jules-Marie-Héraclius, duc de » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
Notes et références[]
- ↑ 1,0 et 1,1 « Armand de Polignac », sur roglo.eu (consulté le 17 juillet 2011)
- ↑ Par 90 voix (138 votants, 216 inscrits).
Voir aussi[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- « Armand de Polignac », sur roglo.eu (consulté le 17 juillet 2011) ;
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