Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Clerc.
Antoine-Marguerite Clerc
P vip
Origine Drapeau de France France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17901830
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes

Antoine-Marguerite Clerc (17 juillet 1774 - Lyon9 décembre 1846 - Paris) était un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Soldat de la Révolution française[]

Soldat au chasseurs de Bretagne (10e chasseurs à cheval en 1791) le 1er novembre 1790, brigadier-fourrier le 16 mai 1793, maréchal des logis-chef le Année invalide (an II), et sous-lieutenant le Année invalide (an V), Antoine-Marguerite Clerc servit aux armées du Rhin et d'Italie de 1793 à l'an VII.

À l'affaire du 17 mai 1793, devant Landau, il reçut un coup de sabre au poignet gauche. Dans un engagement en avant du village de Reull, près de Manheim, le Année invalide (an II), il fut atteint d'un coup de feu au travers du corps et d'un coup de sabre à la main droite. Aux affaires des Année invalide (an II) et Année invalide (an III), il reçut un coup de feu à l'épaule gauche et un coup de sabre sur la tête. Pendant celle dernière campagne, le peloton de vingt-cinq chasseurs dont il faisait partie enleva, sous les yeux du général Desaix, une grand'garde du régiment de hussards de Wurmser, et contribua, peu de temps après, à la prise d'un poste de 200 hommes d'infanterie qui servait également de grand'garde aux troupes de la garnison autrichienne de Manheim. Au combat de Bellune (Italie), suivi de quatre chasseurs seulement, il fit mettre bas les armes à 3 officiers et à 300 soldats autrichiens dans le quartier-général ennemi.

Officier du Premier Empire[]

Le Année invalide (an VIII) (3 janvier 1800), il passa avec son grade de sous-lieutenant dans les grenadiers à cheval de la garde des Consuls, fit en cette qualité la campagne d'Italie (1799-1800) avec l'armée de réserve, et prit sa part de gloire à la journée de Marengo.

Nommé lieutenant en second le 29 messidor (18 juillet) suivant, et lieutenant en premier le Année invalide (an IX) (26 octobre), puis capitaine-adjudant-major dans les chasseurs à cheval de la même garde le Année invalide (an X) (13 octobre 1801), il prit le commandement d'un escadron le Année invalide (an XI), et fut créé membre de la Légion d'honneur le Année invalide (an XII) (14 juin 1804). Il fit la campagne de cette année et la suivante à l'armée des côtes de l'Océan, et passa chef d'escadron le Année invalide (an XIII).

Il se fit remarquer à Ulm. À Austerlitz, il chargea à la tête de 100 chasseurs une colonne russe qui se dirigeait en fuyant vers le lac d'Augzed, et lui enleva 8 pièces de canon. Cette action brillante lui valut la croix d'officier de la Légion d'honneur, qui lui fut conféré le 4 mars 1806.

Il fit les campagnes de Prusse (1806) et de Pologne (1807), et passa a l'armée d'Espagne en 1808. Il y reçut, cette même année, le titre de baron de l'Empire.

Rappelé en Allemagne en 1809, il obtint le brevet de colonel « à la suile » d'un régiment de cuirassiers le 5 juin, et le 16 juillet celui de colonel titulaire du 1er régiment de cette arme. C'est à la tête de ce corps qu'il fit la campagne de Russie (1812), celle de Saxe (1813), pendant laquelle il fut blessé d'un éclat d'obus à la bataille de Hanau, et celle de France (1814) jusque sous les murs de Paris, où il fut encore atteint d'une blessure semblable.

Il avait été nommé chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer le 18 septembre 1813, chevalier de Saint-Louis le 8 juillet 1814, et le 23 août maréchal-de-camp.

Général de la Restauration et de la Monarchie de Juillet[]

Confirmé dans le grade de général de brigade le 10 juin 1815, il ne prit aucune part aux événements militaires de 1815.

Chargé en 1816 du commandement du département de la Drôme, dans la 7e division militaire, il passa en 1818 à celui de l'Orne, dans la 14e division, et recut le titre de vicomte par lettres patentes du 28 mars de cette année. Appelé le 21 avril 1820 au commandement de la 3e subdivision de la même division terrtioriale, il fut eusuile successivement mis en disponibilité, employé dans l'inspection générale de la gendarmerie, et nommé le 30 octobre 1829 commandeur de la Légion d'honneur.

Rentré en disponibilité après la révolution de Juillet 1830, et placé dans le cadre de réserve de l'état-major général (15 août 1839), le général Clerc était encore, en 1845, dans la même position.

Le général vicomte s’est éteint à Paris le 9 décembre 1846. Il repose dans la 27e division du cimetière du Père-Lachaise.

Titres[]

Décorations[]

Annexes[]

Bibliographie[]

  • Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. 4, L'auteur, 1822 [lire en ligne (page consultée le 19 nov. 2009)]  ;
  • Charles-Théodore Beauvais, Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des français depuis les temps les plus reculés jusques et compris la bataille de Navarin, vol. 32, Charles-Louis-Fleury Panckoucke, 1831 [lire en ligne]  ;
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 5, Bureau de l'administration, 1847, 2e éd. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]  ;

Notes et références[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

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