Alphonse Perregaux | |
Houdetot - Perregaux, auditeur.jpg Perregaux, auditeur par Frédéric Christophe d'Houdetot (1778-1859) | |
Fonctions | |
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Membre de la Chambre des pairs | |
2 juin 1815 – 13 juillet 1815 | |
Monarque | Napoléon Ier |
Législature | Empire français (Cent-Jours) |
19 novembre 1831 – 9 juin 1841 | |
Monarque | Louis-Philippe Ier |
Législature | Royaume de France |
Biographie | |
Dynastie | Famille Perregaux |
Nom de naissance | Alphonse Claude Charles Bernardin Perregaux |
Date de naissance | 29 mars 1785 |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | 9 juin 1841 (à 56 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Père | Jean-Frédéric Perregaux |
Profession | Haut-fonctionnaire Banquier à Paris[1] |
Pair des Cent-Jours | |
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Alphonse Claude Charles Bernardin, comte Perregaux (Paris, 29 mars 1785 - Paris, 9 juin 1841), est un haut-fonctionnaire et homme politique français.
Biographie[]
Fils de Jean-Frédéric Perregaux, Alphonse Perregaux entra comme auditeur des finances au conseil d'État[2]. Auditeur près le ministre du Trésor public et la section des finances en 1805, il faut attaché, de 1806 à 1808 aux ministres des finances et du Trésor public et à la section des finances[1]. Il est auditeur à la commission des pétitions en 1809 et en 1811. Auditeur de première classe en service ordinaire près des ministres des finances et du Trésor impérial en 1812 et 1813, il peut assister aux séances du Conseil présidées par l'Empereur[1].
Il remplit aussi en Prusse, en Autriche et en Espagne, des missions administratives. Il fut aussi chambellan de l'Empereur, puis comte de l'Empire (21 décembre 1808).
Nommé pair aux Cent-Jours, le 2 juin 1815, il resta en dehors de toute fonction publique pendant la Restauration française[2].
Officier supérieur de la garde nationale parisienne après les journées de Juillet 1830, il fut promu pair de France le 19 novembre 1831, et siégea jusqu'à sa mort dans la majorité gouvernementale[2].
Récapitulatif[]
Titre[]
- 1er Comte Perregaux et de l'Empire (avec institution de majorat accordée par lettres patentes du 21 décembre 1808, à Madrid[3]).
Distinctions[]
Armoiries[]
Image | Armoiries | |
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Armes du comte Perregaux et de l'Empire
Parti d'azur et de gueules, coupé d'argent ; le gueules à la bande échiquetée d'or et d'azur, l'argent aux trois chevrons de sable superposés.[3]. | ||
Armes de la Famille Perregaux
D'argent, à trois chevrons de sable.[4]. |
Ascendance & postérité[]
Fils de Jean-Frédéric Perregaux (1744-1808) et d'Adélaïde du Praël (vers 1758-1794), Alphonse Perregaux avait une sœur, Anne Marie Hortense (Paris, 18 octobre 1779 - Paris, 25 mai 1857), héritière du château de Viry-Châtillon (acheté par son père à Sartine), mariée, le 12 avril 1798 (divorcés en 1817), avec le maréchal d'Empire Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont (1774-1852), duc de Raguse, sans postérité.
- Alphonse épousa, le 20 novembre 1813, Adèle Élisabeth (Saint-Germain-en-Laye, 31 janvier 1794 - 16 novembre 1822[5]), fille née du premier mariage du maréchal Macdonald (1765-1840), duc de Tarente avec Marie Constance Jacob de Monloisir (1771-1797), dont il eut :
- Alexandre Alphonse Marie de Perregaux (Paris, 27 juillet 1814 - Tauris (Perse), 17 avril 1856), 2e comte de Perregaux, secrétaire d'ambassade, marié, le 22 janvier 1842 à Boulogne-sur-Mer, avec Louise Scholastique Adèle (?-8 janvier 1889 à Mussy-sur-Seine), fille d'Auguste Crétu, inspecteur des Douanes et Louise Feran[5], sans postérité ;
- François Charles Édouard de Perregaux (1er novembre 1815 - Saint-Cyr (Indre-et-Loire), 30 mai 1898), 3e comte de Perregaux, officier de cavalerie, marié, en 1846 à Londres, avec Rose Alphonsine Plessis dite Marie Duplessis (1824-1847), « La Dame aux camélias », sans postérité ;
- Adèle Hortense Albertine Ernestine de Perregaux (Paris, 19 novembre 1821 - 19 mars 1834).
Notes et références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Roglo 2012.
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Robert & Cougny 1891, p. 594.
- ↑ 3,0 et 3,1 Archives nationales BB/29/1001, p. 5-8.
- ↑ Rietstap 1884.
- ↑ 5,0 et 5,1 genea-bdf 2011, p. Perregaux.
Annexes[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- « Alphonse Perregaux », sur roglo.eu (consulté le 5 mai 2012) ;
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. 1808 - 1815. BB/29/1001 pages 5-8 », Institution de majorat attaché au titre de comte au profit de Alphonse, Charles, Bernardin Perregaux, accordée par lettres patentes du 21 décembre 1808, à Madrid., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le 4 juin 2011), p. 496 ;
- « Bases de données : Généalogies des dirigeants », Perregaux, sur www.genea-bdf.org, Section généalogique de l'Association artistique de la Banque de France (consulté le 6 août 2011) ;
Bibliographie[]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Perregaux (Alphonse-Claude-Charles-Bernardin, comte de) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] , t. IV, 1891, 640 p. [lire en ligne], p. 594 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (I & II), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 [lire en ligne] « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le 23 décembre 2011) ;
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