Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Bruneteau et Sainte-Suzanne.

Alexandre François
Bruneteau de Sainte Suzanne

Naissance 30 décembre 1769
Poivres
Décès 9 novembre 1853
Laon, France
Profession député du Doubs
Conseiller d'État
Préfet de l'Ardèche
Préfet du département de la Sarre
Préfet du Tarn
Préfet de l'Aisne
Conjoint
Marie Antoinette Joséphine Röttlin
( † 10 avril 1854 - Paris)
Famille
Alexandrine Clémentine Joséphine

Alexandre François Bruneteau de Sainte Suzanne (29 décembre 1769 - Poivres9 novembre 1853) est un homme politique français du Premier Empire.

Biographie[]

Carrière militaire[]

Bruneteau entra en août 1780 à l'École militaire de Brienne et en 1782 à celle de La Flèche.

Officier de santé au 2e d'artillerie légère le 1er septembre 1791, chirurgien de 1re classe le Année invalide (an IX), il fut nommé sous-préfet de Saint-Hippolyte (Doubs) le 27 octobre 1802.

Carrière parlementaire[]

Membre de la Légion d'honneur le Année invalide (an XII), il est élu le 29 thermidor suivant, par le Sénat conservateur, député du Doubs au Corps législatif.

Conseiller d'État en service extraordinaire, il fut chargé en cette qualité d'exposer devant le Corps législatif la situation de la France, et de défendre les titres XV et XVIII du 3e livre du projet de Code civil.

Il se démit de ses fonctions de sous-préfet le 25 janvier 1805, sortit du Corps législatif en 1806, et fut nommé alors préfet de l'Ardèche (16 mars 1806), puis préfet du département de la Sarre (7 août 1810).

L'Empereur le créa baron de l'Empire (19 janvier 1812) et officier de la Légion d'honneur (1813).

Destitué à la première Restauration (1er juin 1814), réintégré comme préfet du Tarn aux Cent-Jours, il fut de nouveau révoqué à la seconde Restauration, et demanda une pension de retraite. On lui objecta qu'il n'avait ni l'âge ni le temps d service requis pour y avoir droit ; il produisit alors des certificats d'infirmité « contractées pendant le service » et notamment se plaignit « d'hémorroïdes produites par sa vie sédentaire et une trop grande application au travail ». L'affaire était encore pendante lorsqu’il sollicita (19 novembre 1820) ; cette demande fit écarter la pension de retraite, et on le lui accorda qu'un secours de 3 000 francs.

M. de Sainte-Suzanne ne rentra dans l'administration qu'après la révolution de Juillet comme préfet de l'Aisne (14 mai 1831) ; mais sa santé ne lui permit pas de continuer ses fonctions et il fut remplacé le 14 juillet suivant.

Le gouvernement de Louis-Philippe Ier lui accorda le titre de conseiller d'État honoraire et l'admit à la retraite comme préfet le 10 octobre 1839.

Vie familiale[]

Issu d'une famille de petite noblesse champenoise, il est le fils de Louis Gilles de Bruneteau de Sainte Suzanne et Françoise de La Mothe d'Haucourt. Sa fratrie se compose de :

Il se marie avec Marie Antoinette Joséphine Röttlin ( † 10 avril 1854 - Paris). Ils eurent ensemble une fille, Alexandrine Clémentine Joséphine (née le 17 février 1804), qui se maria en 1822 avec Maurice de Boyer ( † 15 novembre 1836 - Strasbourg), Officier au corps d'État-major, Chevalier de la Légion d'honneur. Le petit-fils qu'ils lui donnèrent, Charles Victor Émile de Boyer[1] (né le 3 novembre 1824), Sous-préfet de Cambrai (1864), fut autorisé par décret[2] du 27 décembre 1847[3] à changer son nom en « Boyer de Sainte-Suzanne », 2e baron de Sainte-Suzanne (il fut confirmé dans le titre de baron de son grand-père maternel par décret impérial du 21 juillet 1866). En seconde noce, Alexandrine épouse Jean Alexandre Romain Fortuné, baron de Bry, Préfet de la Côte d'Or (1851-1865), Officier de la Légion d'honneur (1854).

Décorations[]

Titres[]

Fonctions[]

  • député du Doubs au Corps législatif le Année invalide (an XII) ;
  • Conseiller d'État ;
  • Préfet de l'Ardèche (16 mars 1806) ;
  • Préfet de la Sarre (7 août 1810) ;
  • Préfet du Tarn aux Cent-Jours ;
  • Préfet de l'Aisne (14 mai 1831) ;
  • Conseiller d'État honoraire et admis à la retraite comme préfet le 10 octobre 1839.

Pensions, rentes[]

  • On lui accorda « un secours de 3 000 francs pour ses infirmités contractées pendant le service ».

Armoiries[]

Figure Blasonnement
Armes du baron Bruneteau de Sainte Suzanne et de l'Empire

Écartelé ; au premier et quatrième d'azur au lion d'or, flanqué de deux colonnes d'argent et surmonté au deuxième point d'une étoile du même ; au deuxième des Barons Préfets ; au troisième d'argent au loup ravissant, tenant dans ses pattes une palme ; le tout de sable ; pour livrées : les couleurs de l'écu.[4].

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

Notes et références[]

  1. Auteur de L'administration sous l'Ancien Régime, Paris, Librairie administrative de Paul Dupont, 1865, 611 pages, p. 535-537
  2. (Bull. 18 54)
  3. Source : Dictionnaire des Familles qui ont fait modifier leurs noms entre 1803 et 1865
  4. BB/29/968 page 427. Titre de baron, accordé par décret du 30 juin 1811, à Alexandre, François Bruneteau de Sainte-Suzanne. Les Tuileries ( 19 janvier 1812).

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