Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Durfort et Civrac.
Alexandre Émeric
de Durfort-Civrac
Titre 1er marquis de Civrac
Arme Artillerie
Infanterie
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Royaume de France Royaume de France
Naval Ensign of the Kingdom of France Royaume de France
Grade militaire Maréchal de camp
Années de service av. 1789 - 1830
Commandement 27e régiment d'infanterie[1]
Conflits Guerres révolutionnaires
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur[2]
Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Député de Maine-et-Loire (1824-1827)
Membre de la Chambre des pairs (1827-1830)
Biographie
Dynastie Maison de Durfort
Origine Royaume de France Royaume de France
Naissance 6 février 1770
Paris
Décès 16 septembre 1835 (à 65 ans)
Beaupréau[1] ou Brangues[2],[3],[4],[5]
Père Jean-Laurent de Durfort-Civrac
Enfants Henri Louis Marie de Durfort-Civrac

Orn ext Marquis (baron-pair) CLH
Blason Maison Durfort de Lorges

Alexandre Émeric (ou Alexandre Emmanuel[1]) de Durfort, marquis de Civrac (Paris, 6 février 1770Beaupréau[1] ou au château de Brangues[3],[4],[5] (Isère), 16 septembre 1835), est un militaire et homme politique français.

Biographie[]

Alexandre Émeric (ou Alexandre Emmanuel[1]) de Durfort était le fils cadet de Jean-Laurent, marquis de Durfort-Civrac, depuis duc de Lorges, un des chefs de l'émigration. Le marquis Alexandre-Emmanuel, lieutenant d'artillerie en 1789[3], apprit le métier des armes à l'armée des princes[1].

Chevalier de Saint-Louis, il fut, le 20 avril 1814, nommé colonel de la « légion de Maine-et-Loire » (27e régiment d'infanterie)[1].

Il était maréchal de camp[1], quand il présida, en 1820 et en 1823, le collège électoral du 3e arrondissement de Maine-et-Loire (Beaupreau). Le 25 février 1824, il fut élu député dans ce collège, par 154 voix sur 225 votants et 250 inscrits, contre 70 voix données à M. Ternaux[Lequel ?][1].

Il se montra à la Chambre un des partisans les plus fermes et les plus silencieux de M. de Villèle, fut élevé à la pairie le 5 novembre 1827[6], et joua au Luxembourg un rôle aussi effacé qu'au Palais-Bourbon[1].

À la révolution de Juillet 1830, il fit partie des pairs nommés par Charles X dont la nomination fut annulée par le nouveau gouvernement[1].

Ascendance & postérité[]

Alexandre Émeric de Durfort-Civrac de Lorge était le fils cadet de Jean-Laurent de Durfort-Civrac (1746-1826), duc de Lorges et d'Adélaïde Philippine de Durfort de Lorges (1744-1819).

  • Il épousa, le 20 septembre 1802 à Beaupréau[3], Françoise Honorine (14 avril 1776 - Château de Beaupréau (Maine-et-Loire), 25 juillet 1851), fille de Nicolas-Jules de La Tour d'Auvergne (vers 1720-1790), comte d'Apchier et d'Elisabeth Louise Adélaïde de Scépeaux, dont il eut :
    • Marie Françoise Laurence (1803 - Paris, 5 mai 1885), mariée, le 12 juin 1826 avec Emmanuel Victor Pourroy de L'Aubérivière (1775-1852), comte de Quinsonas, maréchal de camp, député de l'Isère (1824-1827), chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, dont postérité ;
    • Emeric (1805 - Château de Beaupréau (Maine-et-Loire), 18 septembre 1875), 2e marquis de Civrac, marié le 22 novembre 1836, avec Marie Charlotte Similienne (1817-1897), fille de Claude Louis Gabriel Donatien, comte de Sesmaisons (1781-1842), maréchal de camp, gentilhomme de la chambre, pair de France, grand d'Espagne, sans postérité ;
    • Henri Louis Marie (1812-1884), 3e marquis de Civrac, député de Maine-et-Loire, marié le 17 mai 1853 avec Gabrielle de La Myre (?-1882), dont :
    • Élisabeth (?-15 décembre 1881) ;
    • Henriette (?-19 février 1881), mariée avec Antoine Léon Paul Le Clerc de Juigné (1812-1863), sans postérité.

Distinctions[]

Titres[]

Décorations[]

Chevalier de la Légion d'Honneur Chevalier de Saint-Louis

Armoiries[]

Armes de cette branche
Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[8],[9].

Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[8],[7].

Notes et références[]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

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