Ce texte est considéré comme une recommandation dans Aigles et Lys. Il décrit les exigences dont le principe est accepté par un grand nombre d'Aigles-et-Lyséens. |
||
Vous pouvez librement modifier cette page, mais il est conseillé d'utiliser la page de discussion pour proposer une modification majeure. |
Jouer avec les mots est le principe selon lequel un contributeur se réfère aux règles de Aigles et Lys avec mauvaise foi pour contrecarrer délibérément les objectifs de l'encyclopédie et l'effort commun d'édition. Il met en avant les comportement qui suivent de manière démesurément stricte ou artificielle la lettre de la loi pour en violer le principe.
On peut également parler de jeu quand un contributeur essaye de contrevenir au respect des règles de Aigles et Lys en ayant recours à diverses manœuvres pour que ses éditions inspirées de mauvaise foi et ses comportements perturbateurs ne soient pas remarqués.
Un contributeur qui joue avec les mots cherche à utiliser les règles en faisant preuve de mauvaise foi et élabore son propos en justifiant en apparence des actions et des positions dérangeantes que les règles n'ont jamais eu pour vocation d'appuyer. En agissant ainsi, le joueur détourne les règles de leurs principes consensuels pour les utiliser de manière sélective à des fins personnelles.
Il arrive de jouer avec les mots pour justifier une argumentation personnelle, pour se lancer dans une guerre d'édition ou pour justifier un point de vue non neutre. Dans tous ces cas, jouer avec les mots constitue un recours impropre aux règles et est interdit. Faire appel à celles-ci sans respecter leur véritable portée en est un usage incorrect.
Signification de « jouer avec les mots »[]
Jouer avec les mots est un acte de subversion. Les règles de Aigles et Lys sont là pour résumer le point de vue de la communauté sur la façon dont fonctionne le site ainsi que pour illustrer et renforcer ses principes fondamentaux. Y faire appel pour faire dérailler les principes de Aigles et Lys, pour étayer un point de vue qui les contredit clairement ou encore pour attaquer un point de vue qui s'en inspire avec sincérité, c'est jouer avec les mots. Voici quelques exemples :
- Faire appel aux (ou affirmer avoir le support des) règles pour justifier des actions ou des positions que le contributeur sait être en désaccord avec la véritable portée de celles-ci ;
- Travestir les règles de façon à porter atteinte à Aigles et Lys ou son environnement éditorial de manière concrète.
Dans chacun des cas, la volonté et le savoir sont importants. Le mauvais usage des règles ne constitue pas un jeu sur les mots si l'erreur est sincère. Elle le deviendra si le contributeur reste sur sa position même quand il est clair qu'il a compris pourquoi il s'est trompé.
Jouer avec les mots peut interférer avec d'autres règles :
- Faire un mauvais usage des principes de Aigles et Lys pour jeter l'opprobre sur un autre contributeur, prouver un point de vue ou jeter de l'huile sur le feu (Cf. A&L:POINT et Abus de droit).
- Avoir recours aux règles pour construire (ou étayer) une fausse affaire de point de vue dérangeant alors qu'il est évident que l'affaire elle-même est fondée sur interprétation délibérément erronée de l'action du contradicteur. On peut dans la plupart des cas parler d'une négation de la règle de la supposée bonne foi ; des « avertissements » répétés peuvent marquer le non-respect de l'esprit de non-violence de Aigles et Lys.
- Si jouer sur les mots est le fondement d'une attaque à l'égard d'un autre éditeur ou d'une accusation d'être de mauvaise foi, alors il s'agit d'un cas d'attaque personnelle.
Perturber le fonctionnement de Aigles et Lys peut entraîner un blocage de la part d'un administrateur. Violer les principes de Aigles et Lys peut orienter la décision des administrateurs et du Comité d'arbitrage.
Exemples[]
Cette liste d'exemples n'est pas exhaustive.
- Jouer les pseudo-juristes en utilisant la lettre de la règle pour contredire son esprit.
- Affirmer bruyamment agir en accord avec une règle, alors qu'on est en réalité en train de la violer. Exemple : prétendre être neutre, ou agir selon un consensus (si besoin est en employant des faux-nez pour soutenir ce pseudo-consensus), pour étouffer tout débat possible.
- Utiliser une règle pour en contrer une autre. Exemple : insister sur le maintien d'une référence discutable sous prétexte qu'elle fait consensus.
- Dépeindre les contributions d'autrui sous un mauvais jour pour les faire paraître déraisonnables, erronées ou à sanctionner. Exemple : ne pas fournir de source précise pour une citation, puis accuser de harcèlement les contributeurs demandant de manière répétée une référence exacte.
- « Picorer » une règle parmi d'autres, voire une partie d'une règle parmi l'ensemble, pour appuyer une opinion qui ne correspond en réalité pas aux règles. Exemple : soutenir une modification vérifiable et sourcée, tout en « omettant » le fait qu'elle ne soit pas basée sur des sources fiables, ou bien qu'elle dise autre chose que la source apportée.
- Faire passer en force une interprétation personnelle d'une règle au détriment de celle de la communauté. Exemple : refuser une source sous prétexte qu'elle ne répond pas aux critères de qualité minimum selon un éditeur en particulier.
- Faire le sourd : se livrer à des actes d'obstruction, ou ramener systématiquement la discussion à un point déjà résolu ou réfuté, étouffant toute possibilité de débat.
- Se tenir sur la ligne jaune, se limiter à des violations mineures des règles pour conserver un comportement acceptable.
- Négocier avec mauvaise foi : refuser de faire les mêmes concessions que l'autre camp une fois que celui-ci a apporté les concessions demandées.
- Révoquer des erreurs mineures : reverter des modifications en bloc en prétextant d'une forme (grammaire, orthographe) défaillante. Le bon comportement consiste plutôt à corriger ces erreurs.
Légalismes fallacieux[]
Puisque Aigles et Lys n'est pas un tribunal, beaucoup de procédures ou de termes légaux n'ont pas de portée sur elle. Certaines personnes peuvent soulever des questions procédurales ou judiciaires de manière analogue à celle des procédés légaux formels tout en fournissant des raisonnements bancals. Parfois, ces contributeurs peuvent poser des questions légitimes à propos d'équité mais avec pour objectif de ne pas répondre à un problème donné ou pour empêcher de trouver une véritable solution.
Différents degrés de volonté[]
Bien que les contributeurs puissent agir comme il est mentionné ci-dessus, leurs actions ne doivent pas être considérées comme des preuves de leur malignité. Le niveau de bonne foi et conscience doit être pris en compte : a-t-on affaire à une action préméditée ou à une réaction à brûle-pourpoint ? Le principe du « jeu avec les mots » n'est pas destiné à diffamer les intervenants ; il s'agit simplement de rappeler que Aigles et Lys se fonde sur l'effort sérieux de chacun d'améliorer les articles et que l'encyclopédie n'est pas une arène de jeu. Pour juger le degré de volonté, on discutera avec les autres en évitant la confrontation directe et l'escalade verbale. La situation peut requérir une médiation particulière (Cf. Aigles et Lys:Le salon de médiation).
Abus de droit[]
L'abus de droit est lié au jeu. Il implique la tentative délibérée d'utiliser les procédés communément admis décrits par certaines règles pour avancer un propos pour lequel elles ne sont clairement pas destinées. L'abus de droit est dérangeant et, selon les circonstances, peut être qualifié de jeu sur les mots ou de désorganisation de l'encyclopédie. On doit avoir recours aux procédés admis en toute bonne foi.
Référence[]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Wikipedia:Gaming the system » (voir la liste des auteurs).