Aigles et Lys
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Recommandation Ce texte est considéré comme une recommandation dans Aigles et Lys.
Il décrit les exigences dont le principe est accepté par un grand nombre d'Aigles-et-Lyséens.
Raccourcis [+]
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Les conventions typographiques répertorient les principales règles de typographie recommandées sur Aigles et Lys en français, afin d’assurer dans ce domaine une certaine cohérence entre les articles[1]. Le respect de ces règles n’est pas obligatoire et vous êtes libre de ne pas en tenir compte. Cependant, les autres wikipédiens sont également libres de modifier la mise en forme de votre texte pour le rendre conforme aux présentes conventions.

Par tradition, les conventions typographiques de Aigles et Lys en français se fondent pour l’essentiel sur les recommandations du Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale[2] : « Séduire le lecteur et faciliter la lecture résument les qualités d’une bonne typographie[3]. »

Pour établir les formes des noms propres répondant au principe de moindre surprise, on pourra consulter les ouvrages encyclopédiques usuels tels que Le Robert encyclopédique des noms propres, Le Petit Larousse et le Dictionnaire Hachette.

Abréviations[]

Pour assurer une meilleure lisibilité, il est conseillé de ne pas abréger les mots du langage courant dans le corps des articles (sont par exemple à proscrire les abréviations du type de « c.-à-d. » pour « c’est-à-dire », « par ex. » pour « par exemple », « env. » pour « environ », etc.).

Quelques abréviations usuelles, listées ci-dessous, sont l’objet d’erreurs fréquentes :

  • « etc. » se termine toujours par un point abréviatif (qui « absorbe » donc un point final) et ne doit jamais être suivi de points de suspension, qui ont à peu près le même sens. Il doit toujours être précédé d’une virgule et n’être placé qu’à la suite d’une liste ouverte contenant au moins trois éléments : « des pommes, des poires, des scoubidous, etc. » ; il est recommandé de placer une espace insécable avant l’abréviation afin d’éviter qu’elle ne commence une ligne[4], voir le modèle {{etc.}} ;
  • pour les abréviations de « numéro » et « numéros », voir les modèles {{numéro}} ou {{}} et {{numéros}} ;
  • pour l’abréviation de « page » et « pages », voir le modèle {{p.}} ;
  • pour les abréviations des mots « madame », « mademoiselle » et « monsieur », voir la section dédiée sur cette page.

Nombres ordinaux

  • L’ordinal « premier » (masculin) s’abrège de la façon suivante : 1er ou Ier. Taper : {{1er}}, {{Ier}}.
  • L’ordinal « première » (féminin) s’abrège de la façon suivante : 1re ou Ire (et non 1ère). Taper : {{1re}}, {{Ire}}.
  • Les autres nombres ordinaux (deuxième, troisième, …) s’abrègent de la façon suivante : 2e ou IIe, 3e (et non 2ème, IIème, 3ème).
    Taper {{2e}}, {{3e}}, {{95e}}, {{IIe}}, {{XIXe}}etc. jusqu'au 119e et jusqu'au Modèle:Le (taper {{119e}}, {{Le}}) ;
    au-delà, pour 120e, 121e… et LIe, LIIe… il faut taper 120{{e}}, 121{{e}}, LI{{e}}, LII{{e}} etc.
  • Les pluriels des nombres ordinaux (premiers, deuxièmes, …) s’abrègent de la façon suivante : Modèle:1ers, Modèle:1res, Modèle:2es.
    Taper {{1ers}}, {{1res}}, {{2es}}etc. jusqu'à Modèle:9es (taper {{9es}}) ;
    au-delà, pour 10Modèle:Èmes, 11Modèle:Èmes… il faut taper 10{{èmes}}, 11{{èmes}}etc.
    Note
    En revanche, pour ce qui est des ordinaux en anglais, les abréviations ne se font pas en exposant : first, second, third s’abrègent respectivement en 1st, 2nd, 3rd ; fourth, fifth, sixth et les suivants, en th : 4th, 5th, 6th[5]. À l'exception de ceux finissant par « 12 » et « 13 », les nombres finissant par 2 prennent un nd et ceux finissant par 3 un rd : 11th, 12th, 13th, 112th, 22nd, 753rd.

Apostrophes[]

Aide détaillée : Conventions sur les titres.

Astres et objets célestes[]

Les différents objets célestes (galaxies, constellations, étoiles ou planètes) prennent une capitale initiale au substantif principal ainsi qu’à l’adjectif qui le précède[6] :

  • la Voie lactée (notre Galaxie) ;
  • la Croix du Sud ou la Grande Ourse ;
  • l’Étoile polaire, le Système solaire ;
  • Jupiter.

De même qu’il est possible de composer une galaxie ou une étoile polaire (parmi d’autres) sans majuscules, les mots « soleil », « terre » ou « lune » ne s’écrivent avec une majuscule que lorsqu’ils désignent l’astre, la planète ou le satellite lui-même et sont écrits sans majuscules dans tous les autres cas[6] :

  • la distance de la Terre au Soleil ;
  • la conquête de la Lune.

Mais :

  • le clair de lune ;
  • un coucher de soleil.

Bibliographies[]

La « norme » adoptée se trouve dans Conventions bibliographiques. Cette norme spéciale wiki est inspirée de la norme ISO 690, adaptée au français dans la norme AFNOR NF Z 44-005-2.

Voir aussi la section : « Titres d’œuvres » ci-après.

Citations[]

Les formes d’insertion des citations sont présentées dans Aigles et Lys:Citation. Voir aussi : « Aigles et Lys:Prise de décision/Citation ».

Conventions en linguistique[]

« signe » (guillemets : pour citer un mot. N.B. : Signe = signifiant + signifié.) 'signifié' (apostrophes : pour parler de l’image du référent : elles sont en général remplacées par des guillemets chevrons. On n’utilise les apostrophes que dans le cadre très restreint de la sémantique ou de la sémiologie.)
signifiant (italiques : pour citer le mot en tant qu’entité morphologique.) /sème/ et /isotopie/ (barres obliques : pour citer les sèmes contenus dans un mot.)
/r/ Les barres obliques servent aussi à indiquer un phonème ou une suite de phonèmes. [r], [R], [ʁ] Les crochets servent à noter les phones (différentes réalisations des phonèmes : r roulé, r grasseyé, etc.).

Le mot « pomme » signifie 'pomme'[7] ; mais on peut aussi y voir la rime en « -omme » comme dans « bonhomme », mais « bonhomme » n’a aucun lien avec « pomme », parce que dans « pomme » il y a les sèmes /fruit/, /acide/, /rouge/, etc.

D’un point de vue phonologique, le mot « pomme » se prononce /pom/, mais d’un point de vue phonétique, dans certaines régions on dit [pɔm], [pom], [pɔ:m] ou [p’o:m]. Quand on parle de /pom/, on ne sait pas si le /o/ est ouvert, fermé, allongé, etc. Pour le savoir, il faut utiliser l’API [ɔ], [o], etc.

Devise (monnaie)[]

Une devise, ou unité monétaire, est préférentiellement écrite en toutes lettres, sans majuscule[8]. Exemples :

  • la devise officielle de l’Ouganda est le shilling ougandais ;
  • un prix de vingt-cinq euros, ou vingt-trois livres sterling.

On pourra aussi utiliser (mais seulement après un nombre écrit en chiffres et de préférence dans un contexte économique ou comptable) le symbole monétaire ou le code de la monnaie (ce dernier de préférence dans un contexte monétaire où plusieurs devises sont utilisées) :

  • 4 800  ou 4 800 EUR.

On écrit « 785,60 € » et non « 785 € 60 ».

Les écritures 100f, 100 f, 100 fr, 100 Frs sont à proscrire[8] :

  • on écrit « 100 francs » ou « 100 F », voire « 100 FRF » pour le franc français s’il y a confusion possible avec une autre monnaie[8].

Si l’on veut exceptionnellement abréger les termes « mille » ou « million » (comme dans le cas d’un tableau), on utilisera respectivement les préfixes « k » et « M » (d’après le Système international d’unités (SI)). Exemples :

  • 22,3 k, 380 kCHF, 110 MUSD.

Le Lexique préconise de ne pas utiliser d’abréviation pour « milliard »[9] :

  • 12,5 milliards USD, 135 milliards d’euros.

On utilisera de préférence la forme la plus développée afin d’être le plus clair possible.

L’utilisation du modèle {{Unité}} permet de respecter la typographie (dont les espaces insécables), ainsi : {{Unité|1500.60|€}} donne : 1 500,60 € et : {{Unité|13.5|milliards d’[[euro]]s}} donne : 13,5 milliards d’euros.

Emphases : caractères gras et italiques[]

La première mention du sujet de l’article se met en gras (code wiki '''...''').

Dans la suite de l’article, il est conseillé de ne pas abuser du gras. Pour mettre un mot en relief, il est souvent plus judicieux d’utiliser l’italique (code wiki ''...'' : ce sont des paires d’apostrophes droites et non des guillemets doubles).

Pour l’usage de l’italique on se reportera au paragraphe : « Italique ».

Énumérations[]

Pour les énumérations verticales, voir la section : « Listes à puces ».

Les éléments d’une énumération horizontale doivent être séparés par des virgules. Toutefois, le point-virgule peut être utilisé dans le but d’éviter une confusion lorsque certains des éléments contiennent une ou plusieurs virgules[10]. Généralement, lorsque l’on introduit le dernier élément d’une énumération par une conjonction, celle-ci ne doit pas être précédée d’une virgule, contrairement aux règles typographiques anglophones, sauf dans le cas d’énumérations de conjonctions et d’autres exceptions[11]. Exemples :

  • Toute sa famille était présente : son père, sa mère, ses frères et sa sœur.
  • Et son père, et sa mère, et ses frères, et sa sœur étaient présents.
  • Elle est devenue et actrice, et magicienne, et chanteuse.
  • Ce livre traite de plusieurs sujets : la typographie ; les points de suspension, d’interrogation et d’exclamation ; et les majuscules.

Les énumérations incomplètes doivent se terminer par des points de suspension, qui est un signe typographique à part entière et non pas une suite de trois points, ou par l’abréviation latine « etc. ». Dans le cas des points de suspension, ils ne doivent ni être précédés d’une espace ni être précédés d’un séparateur (virgule ou point-virgule)[12]. Puisque ces points sont utilisés pour les mêmes raisons que « etc. », ils ne peuvent jamais suivre l’abréviation[13]. Exemples :

  • Plusieurs films l’ont suivi, dont le premier, le deuxième, le troisième…
  • Ce film a connu de nombreuses suites : la première, la deuxième, la troisième, etc.

Espaces[]

Nota : en typographie, « espace » est un nom féminin[14],[15].

Signes de ponctuation[]

Sur Aigles et Lys en français, les signes de ponctuation doubles (« ; », « : », « ? » et « ! ») doivent être précédés d’une espace insécable et suivis d’une autre espace (à l’exception du deux-points quand il est utilisé pour exprimer une heure[16]), ainsi que l’exigent les normes typographiques françaises, avec des nuances quant à la largeur de l’espace insécable placée avant, selon le signe de ponctuation double[17] (règles usuelles pour les publications imprimées)[14], mais contrairement à certaines normes typographiques belges et canadiennes, décrites dans le Guide du rédacteur. N’utilisez pas l’entité HTML «   » pour créer des espaces insécables, car elles seront créées automatiquement par le programme MediaWiki lors de l’affichage de la page[18].

Note : les signes « ? » et « ! » sont en général à proscrire dans le corps des articles, excepté pour les citations. Voir : « Aigles et Lys:Style encyclopédique – Impersonnel ».

Cette règle ne s’applique pas aux langues étrangères : « My God! ».

Selon le Lexique, la ponctuation s’applique aux formules mathématiques, y compris celles qui sont centrées[19]. Elles doivent donc notamment comporter un point si c’est la fin d’une phrase.

Les tirets de ponctuation (cadratin[20]) qui encadrent les incises prennent une espace avant et après. Dans ce cas, les espaces ne sont pas gérées par le programme et doivent donc être placées manuellement.

Cette règle s’applique également aux guillemets français (« exemple »)[21]. À noter, concernant l’usage des guillemets, que les guillemets droits ("exemple") et anglais (“exemple”) font exception à la règle de la double espace : à l’instar des parenthèses, ces signes ne prennent pas d’espaces à l’intérieur. Leur usage est cependant proscrit au profit des guillemets français. Les espaces sont converties automatiquement en espaces insécables par le programme.

Voir aussi : « Aide:Caractères spéciaux problématiques – Espace insécable »

Pour cent[]

Le signe « % » doit être précédé d’une espace insécable[22]. Comme pour la ponctuation haute, l’espace (normale) est convertie automatiquement à l’affichage en espace insécable par le programme.

Nombres et espaces[]

Dans quelques cas où c’est nécessaire, MediaWiki remplace automatiquement les espaces par des espaces insécables. En particulier, MediaWiki ne gère pas automatiquement les espaces insécables pour le formatage des nombres : il faudrait donc les insérer manuellement, ce qui est déconseillé. Il est donc souhaitable d’utiliser le mot magique formatnum, qui formate automatiquement le nombre correctement.

Par exemple : {{formatnum:12345.67}} donne 12 345,67. Il n’est pas nécessaire de l’utiliser dans le modèle {{Unité}}, puisque ce dernier formate déjà les nombres.

Il est toutefois préférable d’utiliser le modèle {{Unité}}[23] pour un nombre suivi d’une unité car ce modèle gère l’espace insécable nécessaire. Ce modèle peut également être utilisé à la place de formatnum, même en l’absence d’unité.

Exemples :
  • {{formatnum:10000}} à {{Unité|15000|tonnes}}, qui donne : 10 000 à 15 000 tonnes ;
  • {{Unité|12345.67}}, qui donne : 12 345,67.

N.B. : ni le mot magique formatnum, ni le modèle {{Unité}} ne doivent être utilisés pour les nombres écrits après « no  » car, dans cette situation, les chiffres doivent être collés entre eux[24], mais séparés de l’abréviation de « numéro » par une espace insécable.


La règle du symbole séparé par une espace ne s’applique pas aux unités sexagésimales d’angle (mesure d’angle, latitude, longitude) et au degré d’alcool[25].

Exemples :
  • 12° 30 est la somme de 12 degrés et de 30 minutes ;
  • Un angle de 30° ;
  • 35° 19′ 20″ de latitude N ;
  • Un vin titrant 11°.

Pour ces unités, il convient donc de ne pas utiliser le modèle {{Unité}} mais plutôt le modèle {{nobr}}.

Grades et fonctions militaires[]

Tous les grades et fonctions militaires prennent la minuscule[26] :

S’il faut mettre un trait d’union dans une douzaine de grades, comme caporal-chef ou vice-amiral, certains grades officiels n’en comportent pas :

  • commissaire capitaine (mais commissaire lieutenant-colonel) ;
  • maître principal, maréchal des logis ;
  • ingénieur général, officier marinier.

Guillemets[]

L’utilisation des guillemets droits ou guillemets anglais (dans la norme Unicode : " " et “ ”) est proscrite au profit de l’usage exclusif des guillemets français (voir : « Aigles et Lys:Citation – Mise en page des citations » pour la gestion des guillemets dans les citations ainsi que l’emplacement de la ponctuation). En raison de cette prise de décision : « Aigles et Lys:Prise de décision/Citation – Guillemets internes », cela vaut aussi pour les citations imbriquées. Exemple : « Il répéta deux fois « Pourquoi ? » avant de tomber évanoui. »[27]

Comme le veut la règle pour les publications imprimées, les guillemets ouvrants («) sont précédés d’une espace[28] simple (dite aussi justifiante) et suivis d’une espace insécable ; les guillemets fermants (») sont précédés d’une espace insécable et suivis d’une espace simple[14]. Ces espaces sont rendues automatiquement insécables par le programme MediaWiki lors de l’affichage de la page ; il n’est donc pas nécessaire d’utiliser d’entités HTML «   » pour espacer les guillemets.

L’utilisation de guillemets pour mettre en évidence les titres d’œuvres est à proscrire au profit de l’italique, à l’exception des chapitres, articles de revues et collections littéraires[29]. Exemple : « La Marseillaise », Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Voir les recommandations sur les conventions bibliographiques ainsi que la page « Aide:Caractères spéciaux problématiques – Guillemets français « et ». »

Heure[]

En règle générale, lorsque l’on parle d’une durée sans caractère de précision, de comparaison ou de complexité, il est préférable d’écrire cette durée en lettres (au long)[30] : « Le vol de l’avion de la compagnie Oceanic Airlines a duré quatre heures et cinquante minutes. » En revanche, on écrit en chiffres : « Il arriva avec 32 secondes d’avance, après une course de 57 minutes 5/10 »[30].

Concernant l’écriture des heures, il y a plusieurs cas de figure[31],[32] :

  • l’heure pleine, sans minute, doit s’écrire avec heure : « Il est 15 heures. À 18 heures, le président fera sa déclaration. » ;
  • le mot « heure » s’écrit en toutes lettres si le mot « minute » l’est également[31] : « Le rendez-vous est fixé à 21 heures 30 minutes. » Il en est de même pour le mot « seconde » ;
  • le mot « heure » est abrégé (symbole « h ») si le mot « minute » est abrégé (symbole « min ») ou absent[31] ; c’est en particulier souvent l’usage dans les textes techniques[32]. Le symbole de la « seconde » est « s ». Les symboles « h », « min » et « s », comme tous symboles, doivent alors être espacés avant et après. On n’ajoute pas de zéro devant le nombre des heures, ni devant celui des minutes et ni devant celui des secondes quand ceux-ci sont inférieurs à dix[32] :
    • 13 h 17[31]
    • 23 h 59 min 59 s
    • 2 h 5
  • le modèle {{Heure}} est à disposition pour représenter aisément l’heure avec les espaces insécables et les symboles :
    • {{Heure|10}} donne 10 h ;
    • {{Heure|10|5}} donne 10 h 5 ;
    • {{Heure|10|5|43}} donne 10 h 5 min 43 s.
  • les nombres des heures se composent en lettres lorsqu’ils sont associés aux mots : « quart », « demi », « trois quarts », « midi », « minuit »[31], ainsi que dans les textes littéraires[32] : « Dix heures et quart », « Elle sortit de chez elle à huit heures trente. »

Intertitres[]

Les intertitres doivent être écrits avec le code wiki prévu, sans ajouter de style comme la mise en gras. Il existe cinq niveaux d’intertitres qui doivent toujours être utilisés dans le même ordre. Le premier niveau, quelle que soit son importance, doit être encadré de deux paires de signes égal (=) ; par exemple : == Première partie ==. Le deuxième niveau doit être encadré de trois signes égal ; par exemple : === Première sous-partie ===. Enfin, le dernier niveau doit être encadré de six signes égal ; par exemple : ====== Dernier paragraphe ======. Cela n’est pas seulement une convention typographique, mais un dispositif que Aigles et Lys utilise pour certaines fonctionnalités (création automatique de sommaire, édition de partie, etc.).

Pour améliorer le confort de lecture (et le repérage des titres) en mode modification, il ne faut pas oublier de mettre une espace de part et d’autre de chaque titre ou sous-titre entre lui et les signes == .

Voir aussi : « Aide:Comment modifier une page ».

Italique[]

L’italique est obligatoirement utilisé dans les cas suivants :

  • pour les titres d’œuvres écrites ou artistiques, les revues, journaux et périodiques mentionnés dans le corps de l’article[33], dans les bibliographies et dans les légendes d’illustrations (voir la section dédiée sur cette page) ;
  • pour les didascalies[34], c’est-à-dire, dans un texte théâtral ou un scénario, les indications scéniques de lieu, d’époque, de mouvements, d’intonations ou d’accessoires[35]. Sont aussi concernées dans la liste des personnages les indications d’âge, de caractère, de parenté ou de hiérarchie entre ces derniers. Les noms des rôles sont, eux, composés en romain, qu’ils soient communs ou propres[36]. Pour les films, voir aussi les conventions filmographiques ; pour les œuvres lyriques (opéra, opérettes, etc.), les conventions sur les titres d’œuvres de musique classique. Exemples :
    Argan, malade imaginaire ; Figaro, une guitare sur le dos attachée en bandoulière avec un large ruban ; il chantonne gaiement, un papier et un crayon à la main ;
  • pour les locutions ou mots étrangers non naturalisés, dont ceux transcrits dans notre alphabet latin (voir la section dédiée sur cette page). Exemples :
    de facto ; le Dasein ;
  • pour les devises, les maximes et les proverbes, quelle que soit la langue[37],[38]. Exemples :
    Liberté, Égalité, Fraternité[39] est la devise de la République française, Je me souviens celle du Québec, In God We Trust celle des États-Unis et A mari usque ad mare celle du Canada ;
  • pour les noms scientifiques d’espèces et de genre régis par le code international de nomenclature zoologique[40] et pour tous les niveaux taxinomiques régis par le code international de nomenclature botanique. Exemples :
    il faut écrire Panthera leo, Pseudolithophyllum expansum, Canis lupus et Uroplatus, et non Canis lupus et Uroplatus. Au-dessus du genre, on écrit Liliaceae, Rhodophyta, Convolvulaceae (taxons botaniques) mais Gekkonidae, Rodentia, Araneae (taxons zoologiques) ;
  • pour les inscriptions d’enseignes commerciales lorsqu’elles sont citées intégralement ; abrégées, elles ne prennent pas l’italique[41]. Exemples :
    en France, l’Auberge des Templiers est un hôtel-restaurant. On peut manger et dormir aux Templiers ;
  • pour les bateaux, aéronefs, véhicules terrestres, trains, etc. qui portent un nom de baptême spécifique et unique[42],[43],[44],[45]. Exemple :
    le naufrage du Titanic.

Quand un élément normalement en italique (titre d’œuvre, citation en langue étrangère, etc.) est inséré dans un texte en italique, cet élément est disposé en romain pour conserver sa lisibilité. En aucun cas cet élément ne sera mis en évidence différemment. Exemple :

ce texte en italique contient une demi-phrase elle aussi mise en italique à l’origine et une suite.

Listes à puces[]

Il convient de distinguer trois cas de listes à puces (énumérations)[13], qui ont chacun leurs règles de ponctuation et d’usage des majuscules.

Liste de groupes nominaux ou verbaux avec « : »[]

Une liste, composée de groupes nominaux ou verbaux, introduite par un deux-points n’a pas de majuscule en début d’item. Son premier niveau se termine par un point-virgule et son second niveau par une virgule[13] ; le dernier terme se termine toujours par un point[13]. Cette règle s’applique indépendamment de la ponctuation interne de chaque terme[13],[46].

Il faut éviter les majuscules superfétatoires :

  • premier terme ;
  • deuxième terme ;
  • troisième terme :
    • sous-terme 1,
    • sous-terme 2,
    • sous-terme 3 ;
  • quatrième terme.

Liste de groupes nominaux ou verbaux sans « : »[]

Une liste, composée de groupes nominaux ou verbaux, non introduite par un deux-points a une majuscule en début d’item et pas de ponctuation finale. On pourra cependant utiliser un point à la fin des items selon leur longueur.

Voir aussi

  • Toto
  • Titi
  • Tutu

Liste composée de phrases ou d'entrées bibliographiques[]

Une liste composée de phrases complètes ou d’entrées bibliographiques a une majuscule au début et un point à la fin de chaque item.

Page d'aide sur l'homonymie Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.
  • Dans la mythologie grecque, Danaé est la mère de Persée.
  • En astronomie, 61 Danaé est un astéroïde.

Classement au sein des listes[]

La page Aigles et Lys:Ordonnancement des listes indique comment classer les items au sein d’une liste.

Madame, mademoiselle, monsieur[]

Dans le texte courant[47], les mots madame, mademoiselle et monsieur s’abrègent généralement au singulier en Mme, Mlle et M. (plus rarement Mr[48]) et au pluriel en Modèle:Mmes, Modèle:Mlles et MM. lorsqu’ils sont suivis du nom, du prénom ou du titre des personnes dont on parle ou qu’on désigne[49].

« MM. les conseillers sont en conférence avec M. le préfet. »
« Mme Durand, accompagnée de Modèle:Mlles et Dubois, fit une entrée remarquée. »

Note : le grammairien Albert Doppagne précise que « l’abréviation est permise et tout à fait courante quand on parle d’un tiers, mais elle est absolument proscrite pour désigner le destinataire du message : Cher M. Dubois pourrait être ressenti comme grossier ou tout au moins impoli. Une tradition de politesse estime que, dans un texte suivi, madame ou mademoiselle ne s’abrègent pas[50].


S’ils sont écrits au long (c’est-à-dire en entier), le Lexique préconise la majuscule[49] quand :

  • ils constituent un titre honorifique consacré par l’Histoire :

Madame Mère ; Monsieur, frère du roi ; la Grande Mademoiselle ;

  • ils constituent le premier mot d’un titre d’ouvrage ;

« En 1857 paraissait Madame Bovary. » ; une représentation de Monsieur de Pourceaugnac.

Note : en revanche, lorsque le terme se trouve à l’intérieur du titre, c’est la forme abrégée qui s’impose[51]. Exemple : La Soirée avec M. Edmond Teste de Paul Valéry. Voir aussi ci-dessous.


Il préconise la minuscule[49] quand :

  • ils sont inclus dans le corps d’une lettre, d’une circulaire, de faire-part divers ou d’autres formules de correspondance :

« D’ailleurs, mademoiselle Marie, je prescris à Mme Richard quelques jours de repos complet à la montagne. » (où l’on peut noter l’abréviation dans le texte s’agissant de Mme Richard, à qui le dialogue ne s’adresse pas) ;

  • on emploie la forme de politesse à la troisième personne (et plus généralement quand on s’adresse à la personne) :

« Veuillez agréer, monsieur, l’expression… » ; « Non madame, monsieur n’est pas encore rentré. » ;

  • ils sont utilisés comme noms communs :

« C’est un vilain monsieur. ».

Majuscules[]

En préambule, il convient de faire remarquer que certains auteurs font une différence entre capitale et majuscule[52]. Ainsi selon eux, la majuscule est la première lettre de certains mots (en français, principalement les mots débutant une phrase et les noms propres) par opposition aux minuscules ; elle remplit une fonction grammaticale. La capitale — ou caractère de haut de casse, par distinction vis-à-vis des caractères de bas-de-casse et des petites capitales — est d’un usage typographique et sert, entre autres, à marquer les majuscules.

Pour plus de détails, consulter les pages : « Capitale et majuscule – Les capitales ne sont pas des majuscules », « Usage des majuscules en français » et « Usage des majuscules en français lorsque le spécifique est un adjectif ».

Exemple : la première lettre de NAPOLÉON est une majuscule, mais toutes les lettres sont des capitales.

Accentuation[]

Les majuscules — et par extension les capitales — s’écrivent obligatoirement avec les accents[53],[54],[55] et autres caractères diacritiques (Œ, Ç, Æ, voire €), au même titre que les minuscules. Leur omission constitue aux yeux de l’Académie française une faute de français, « l’accent ayant pleine valeur orthographique[56] ».

Botanique et zoologie[]

Raccourcis [+]
A&L:TYPOBOTA
A&L:TYPOZOO

Nomenclature scientifique[]

Dans les ouvrages de botanique et de zoologie, comme le précise le Lexique[57], les noms utilisés pour la classification scientifique des espèces (la systématique et la taxinomie) prennent une majuscule initiale et les noms d’espèces latinisés se composent en italique avec une majuscule uniquement au genre.

Exemples :

  • les Ciliés (Ciliophora), un embranchement ;
  • les Insectivores (Insectivora), un ordre — mais les insectivores, ceux qui mangent des insectes, s'écrivent sans majuscule car ce n'est pas un taxon ;
  • Rhododendron, un genre botanique ;
  • Rhododendron mucronulatum, un nom binominal constitué de genre (avec majuscule) et de l'espèce (sans majuscule) ;
  • Rhododendron mucronulatum var. ciliatum, la variété botanique d'une espèce s'ajoute sans majuscule (notez que les abréviations « subsp. », « var. », « subvar. », « f. » ou « subf. » ne sont pas en italiques) ;
  • Canis lupus mackenzii, la sous-espèce est ajoutée aussi sans majuscule.

Nomenclature en français[]

Pour les noms d’espèces en français, la majuscule n’est d’usage que si le terme est utilisé dans son sens scientifique (noms normalisés définis par une instances de normalisation ou bien noms vulgaires, destinés à la vulgarisation scientifique en langue française) : le Chien de prairie à queue noire, le Grand Héronetc.[58]. Dans ce cas, on met une majuscule au premier mot des noms composés et aux mots suivants seulement si ce sont des noms propres ou des noms d’espèces, mais pas aux qualificatifs. Exemples corrects : Grand Boucage, Cyclamen à fleur immaculée, Cyclamen à feuille de Lierre, Cyclamen de Perse…

Dans le langage courant, pour désigner un organisme par son nom vernaculaire (nom populaire ou folklorique) hors d’un contexte scientifique, on n’utilisera pas de majuscule : « le chien de mon voisin court dans la prairie », un chien en particulier, et non tous les individus Chiens (Canis lupus familiaris) ; « ton chat est un joli mammifère » ; « araignée du soir, espoir » ; « j'ai aperçu un grand héron au bord la rivière », un quelconque héron de grande taille, sans qu’il s’agisse obligatoirement d’un oiseau de l’espèce Ardea herodias, le Grand Héron ; etc.

Autre exemple : « J’ai vu cinq cyclamens et un cyclamen pourpre », c’est-à-dire cinq cyclamens et un de couleur pourpre. En revanche, si l’on désire mentionner une espèce précise, il est souhaitable de mettre une majuscule. Exemple : « J’ai vu cinq Cyclamens, dont un Cyclamen pourpre », c’est-à-dire cinq plantes du genre Cyclamen dont un de l’espèce Cyclamen purpurascens.

Dans le doute, pour un nom en français, l’usage ou non de la majuscule en dehors des titres sera laissé à l’appréciation du contributeur qui veillera toutefois à conserver la même convention typographique tout au long de l’article.

Événements historiques et politiques[]

Les noms des événements historiques et politiques prennent une majuscule initiale au terme spécifique (et, le cas échéant, à l’adjectif antéposé)[59]. Exemples :

  • le Grand Schisme ;
  • la querelle des Investitures ;
  • les Vêpres siciliennes ;
  • l’Inquisition espagnole ;
  • la Jacquerie ;
  • la Réforme protestante ;
  • la journée des Dupes ;
  • le serment du Jeu de paume ;
  • la Révolution française ;
  • les massacres de Septembre ;
  • la Chouannerie ;
  • les Cent-Jours ;
  • les Trois Glorieuses ;
  • la Ruée vers l’or ;
  • la Commune ;
  • l’Affaire (l’affaire Dreyfus) ;
  • la révolution d’Octobre
  • le Front populaire ;
  • la Résistance ;
  • la Libération ;
  • la Longue Marche ;
  • Mai 68 ;
  • le Printemps de Prague.

Fêtes civiles ou religieuses[]

La majuscule s’impose lorsque le nom n’est composé que d’un seul mot. S’il est composé de plusieurs mots, la règle est de mettre la majuscule au nom spécifique et une minuscule au nom générique, sauf avec l’emploi du trait d’union[60],[61]. Exemples :

  • le jour du Souvenir (jour : nom générique, Souvenir : nom spécifique) ;
  • l’anniversaire de l’Armistice (de 1918, nom officiel), l’Armistice de Rethondes (mais : l’armistice du 11 novembre 1918, l’armistice du 22 juin 1940, désignant la fin des hostilités) ;
  • le Jour de l’an, la Pentecôte, le 1er Mai, la fête des Mères, le 14 Juillet[61], la fête de la Toussaint, le 11 Novembre[61], l’Action de grâce[62] ;
  • la Saint-Jean, la Saint-Valentin, la Mi-Carême.

L’adjectif qui précède le nom générique prend une majuscule[61]. Exemples :

  • le Nouvel An ;
  • mais : le Mardi gras, le Vendredi saint.

Fonctions et titres de civilité[]

Tout comme les grades militaires, les fonctions civiles et autres titres afférents s’écrivent généralement avec une minuscule initiale[63],[64]. Exemples :

  • le président de la République ;
  • le ministre de la Culture ;
  • le roi Louis XV ;
  • le cardinal de Richelieu ;
  • le prince de Condé ; le duc de Lorraine (et autres titres nobiliaires) ;
  • le chevalier d’Éon
  • le sénateur Cicéron ;
  • le général de Gaulle ;
  • le maréchal de Lattre de Tassigny ;
  • l’amiral de Coligny ;
  • etc.

Une exception sera faite, en France, tout au moins, pour le titre de Premier ministre, qui prend une capitale initiale[65]. En France toujours, dans les textes officiels (Constitution, décrets, lois, etc.), on écrit souvent avec une capitale initiale « Président » (de la République)[63]

Dans un ouvrage particulier, les titres et fonctions peuvent prendre une majuscule lorsqu’ils désignent une personne précise en se substituant au nom propre facilement reconnaissable[63]. Exemples : l’Empereur (Napoléon), le Pape (Benoît XVI), le Régent (Philippe d’Orléans), le Duce (Benito Mussolini), etc.[63]

Manifestations culturelles, commerciales et sportives[]

Les manifestations culturelles, commerciales et sportives prennent une majuscule au premier substantif et, le cas échéant, à l’adjectif qui le précède[66],[67],[68]. Les numéros d'ordre se composent toujours en chiffres romains[66]. Exemples :

  • la Biennale de la danse de Lyon
  • le Carnaval de Rio ;
  • le Concours Lépine ;
  • la Coupe de France de rugby à XIII ;
  • le Festival international de jazz de Montréal ;
  • la Foire internationale d'art contemporain ;
  • l’Exposition universelle de 1900 ;
  • le Grand Prix automobile de Bahreïn ;
  • les Jeux olympiques ;
  • le Rallye de Grande-Bretagne ;
  • le Xe Salon du livre de Paris ;
  • le Tour de France ;
  • le Tournoi des Six Nations[69].
Note : cette règle s'applique aux manifestations nominatives et non à celles qui sont génériques. Exemple : une foire au vin, un festival de cinéma, etc.

Géographie[]

Les noms propres géographiques ou toponymes suivent des règles complexes : voir la section dédiée sur cette page.

Géologie et archéologie[]

Les divisions des temps géologiques (éon, ère, période, époque, étage) et archéologiques prennent une majuscule[26].

Temps géologiques :

  • le Mésozoïque ou Secondaire (mais l’ère secondaire) ;
  • le Trias ;
  • le Jurassique ;
  • le Crétacé.

Archéologie :

  • le Néolithique.

Notons cependant que les « âges » prennent une minuscule :

  • l’âge de la pierre ;
  • l’âge du bronze ;
  • l’âge du fer.

La seule exception est pour le Moyen Âge[70].

Monuments et bâtiments publics[]

Lorsque le nom du monument est composé d’un nom générique suivi d’un nom spécifique (nom propre, adjectif dérivé d’un nom propre ou nom commun faisant fonction de nom propre), le nom générique prend une minuscule et le nom spécifique une majuscule[51]. Exemples :

  • l’abbaye de Port-Royal, la basilique du Sacré-Cœur, la cathédrale de Rouen, l’église Notre-Dame-de-Lorette ;
  • l’arc de triomphe de l’Étoile, l’arche de la Défense, le château de Vaux-le-Vicomte, le palais du Louvre, le cloître des Jacobins, le palais des Papes ;
  • le temple d’Angkor Vat, la pyramide de Gizeh, la tour Eiffel, le pont de Tancarville ;
  • le théâtre des Nouveautés, la porte Saint-Martin, le lycée Paul-Valéry ;
  • la statue de la Liberté, la fontaine des Innocents, l’hôtel de la Monnaie, la galerie des Glaces ;
  • la chapelle Sixtine, la colonne Trajane.

Lorsque le nom générique suffit à caractériser le monument dans le contexte[71] ou qu’il est précédé ou suivi d’un adjectif non dérivé d’un nom propre, le nom générique prend une majuscule. L’adjectif prend une majuscule s’il est placé avant le nom générique, une minuscule s’il est placé après sauf s’il est lié par un tiret[72]. Exemples :

  • l’Arc de Triomphe (de l’Étoile), la Cour carrée (du Louvre), l’Hôtel de Ville (de Paris), la Sainte-Chapelle ;
  • le Grand Palais, le Grand Théâtre de Limoges, le Petit Trianon ;
  • l’École polytechnique, l’Opéra royal de Wallonie, le Théâtre national populaire ;
  • l’Opéra-Comique, le Théâtre-Français.

Noms de famille[]

Les noms de famille ne s’écrivent pas en capitales (usage parfois trouvé en français) mais simplement avec une majuscule. Exemple : on écrit Robert Dupont et non Robert DUPONT ou Robert Dupont[73].

Particules patronymiques[]

Patronymes français ou francisés[]

Contrairement à l’usage du XVIIe siècle, « les noms propres de personnes comprenant un article initial distinct mais inséparable, tel La Fontaine, prennent une majuscule à cet article (dans les classements alphabétiques, ces noms sont classés à La, Le ou Les) »[74]. La même règle s’applique pour Du ou Des (classés à D) qui précèdent immédiatement le nom. En revanche, le de ou le d’ sont toujours en minuscules[64].

Exemples :

  • Honoré de Balzac, Michel de Montaigne ;
  • le chevalier d’Assas, les aventures de d’Artagnan ;
  • Jean de La Fontaine, le marquis de La Fayette ;
  • un sonnet de Du Bellay, la lettre de Des Grieux.
Patronymes étrangers[]

Dans un texte en français, les particules étrangères répondent à la règle suivante[75],[76] :

  • prennent une minuscule, les particules :
    • allemandes : an, auf, von (der), zu. Exemple : Erich von Stroheim ;
    • anglaise : of. Exemple : Paulinus of York ;
    • espagnoles : de, del, de las (les/los), las/les/los, y. Exemple : María de las Mercedes de Borbón ;
    • portugaises : a, da, das, de, dos. Exemple : Sérgio Cláudio dos Santos ;
    • scandinaves : af, av, von. Exemple : Barbro Hiort af Ornäs.
  • prennent une majuscule, les particules :
    • allemandes : Am, Im, Vom, Zum, Zur ;
    • anglaises, écossaises ou irlandaises : A, D', De, De La, Dos, Mac (ou Mc), O’. Exemples : Cecil B. DeMille, Eugene O’Neill, Douglas MacArthur ;
    • néerlandaises : De, Den, T’, Ten, Ter, Van (der/den). Exemple : Franky Van der Elst ;
    • italiennes : D’, Da, Dall’, De, De’, Degli, Dei, Del, Dell’, Della, Di, Lo. Exemples : Gabriele D’Annunzio, mais Leonardo da Vinci[77] ;
    • scandinave : De.

En néerlandais, les « prépositions et articles de certains noms de famille prennent aux Pays-Bas une lettre minuscule lorsqu’ils sont précédés d’un prénom, d’une initiale ou d’un nom de famille. » L’on écrit ainsi « Marjolien de Laat », « M. de Laat », « M. van Dijk-de Laat », mais « De Laat », « mevrouw De Laat » (en français : « madame De Laat »), « mevrouw Van Dijk-de Laat » (en français : « madame Van Dijk-de Laat »). L’usage est différent en Belgique, où « d’après la législation ces éléments sont toujours écrits tels qu’ils le sont dans le registre de naissance »[78].

Surnoms[]

Les surnoms, quand ils sont ajoutés ou substitués au patronyme ou à d'autres noms propres, prennent des majuscules aux adjectifs et substantifs qui les composent[79].

Exemples :

  • Charles le Téméraire, Guillaume le Conquérant ;
  • Louis le Bien-Aimé, Richard Cœur de Lion.

Ordres et décorations[]

Ordres civils, militaires, de chevalerie et religieux[]

C’est le terme spécifique qui prend la majuscule (et éventuellement un adjectif antéposé), non pas le terme générique :

  • l’ordre national du Mérite, l’ordre des Palmes académiques ;
  • l’ordre de l’Aigle noir, l’ordre de l’Étoile rouge ;
  • l’ordre national de la Légion d’honneur ou la Légion d’honneur ; l’ordre de la Libération ;
  • l’ordre de Malte, l’ordre du Temple, l’ordre Teutonique ;
  • l’ordre des Prêcheurs, l’ordre des Théatins ;
  • l’ordre de Saint-Michel[80].

On ne met pas de majuscule aux grades ou dignités : chevalier[81], officier[81], commandeur[81], grand officier[81], grand-croix[81] ; ni lorsqu’on désigne un membre d’un ordre religieux, sinon dans la désignation officielle de l’ordre : un théatin…

Exception[82] : au Canada, le terme générique prend une majuscule « si ce nom est suivi d’un complément déterminatif ou d’un adjectif[83] ». Exemple : l’Ordre national du Québec mais l’ordre du Canada[84].

Ordres professionnels[]

Le terme générique prend une majuscule lorsqu’il désigne un organisme particulier (exemple : l’Ordre national des pharmaciens), une minuscule lorsqu’il désigne une corporation (exemple : l’ordre des pharmaciens). Le terme spécifique prend toujours une minuscule[85].

Organismes d'État[]

Organismes multiples[]

Les noms de ces organismes sont des noms communs d’espèce et restent en minuscules.

Pour les noms d’organismes ou d’associations en français, on mettra uniquement une majuscule au premier substantif et aux adjectifs qui le précèdent, les mots suivants commençant par une minuscule. Ils sont individualisés soit par un nom propre, soit par un terme de spécialisation qui joue le rôle d’un nom propre et s’écrit avec une majuscule[86].

Organismes uniques[]

Les noms des organismes et institutions d’État à caractère unique - c’est-à-dire dont la compétence s’étend à tout le territoire du pays - sont de véritables noms propres : le premier mot qui sert à l’identification porte une majuscule ainsi que l’adjectif qui le précède[86].

Exemples[]

  • le Muséum national d’histoire naturelle, la Commission européenne : correspondent à la règle ;
  • l’académie de Reims mais l’Académie de médecine[87] ;
  • l’université René-Descartes, l’université de Toulouse[87], mais l’Université (en tant que le système et les instances universitaires) ;
  • la préfecture de la Haute-Savoie[87] ;
  • le conseil général des Hauts-de-Seine ;
  • la cour d’appel de Poitiers mais la Cour de cassation et la Cour des comptes ;
  • le Collège de France : la France est un nom propre[87] ;
  • les Nations unies, ou de façon plus formelle l’Organisation des Nations unies[88] ;
  • le ministère de l’Éducation nationale (l’institution est l’Éducation nationale, non le ministère)[89].

Au Canada[]

Au Canada, incluant le Québec, les règles concernant l’emploi de la majuscule pour les organismes sont particulières[82]. Ainsi, le nom des universités québécoises et canadiennes prend une majuscule à la dénomination « université », leur appellation étant considérée comme un nom propre[90]. Cependant, au pluriel, leur dénomination est considérée comme un nom commun[90]. Dans le cas des sociétés, le nom prend une majuscule au terme « société ». C’est également le cas pour les partis politiques[91]. Exemples :

  • l’Université du Québec à Montréal ;
  • les universités de Sherbrooke et de Montréal ;
  • les universités Laval et McGill ;
  • la Société informatique des Laurentides ;
  • le Parti québécois et le Parti libéral.

Dans une autre langue que le français[]

Pour les noms d’organismes ou d’associations dans une langue autre que le français, on appliquera les conventions typographiques de la langue. On écrira par exemple : la British Academy of Film and Television Arts (en anglais, tous les mots, exceptés les articles et conjonctions de moins de cinq lettres, prennent une majuscule). Les noms de sociétés et d’organismes étrangers ne se mettent pas en italique[59].

Ponctuation[]

La majuscule s'emploie pour marquer le début d'une phrase, d'un alinéa ou d'un vers, à l'exception des cas suivants[92] :

  • après un point-virgule ;
  • après un point d'exclamation, d'interrogation ou des points de suspension lorsque qu'ils servent à détacher les éléments successifs d'une même phrase[93] (notamment dans les dialogues) ;

« C'est la femme d'un autre ! ô jalousie affreuse ! »Victor Hugo, Ruy Blas (II, 3)
« Que voulez-vous ? dit Martin ; ces gens sont ainsi faits. »Voltaire, Candide ou l'Optimisme

  • après le deux-points, lorsqu'il précède une explication ou une énumération[93],[94] ;

« L’œil des jeunes gens sait tout voir : leurs esprits s’unissent aux rayonnements de la femme comme une plante aspire dans l’air des substances qui lui sont propres. »Honoré de Balzac, Le Père Goriot

  • après un tiret débutant un alinéa[93] ;

La Grande-Bretagne comprend :
– l'Angleterre ;
– l’Écosse ;
– le pays de Galles.

Note : cette convention s'applique par extension aux listes à puces composées de groupes nominaux ou verbaux.

  • dans les énumérations introduites par les abréviations 1o (primo), 2o (secundo), etc.[95].

« La communauté se dissout : 1o par la mort de l'un des époux ; 2o par l'absence déclarée ; 3o par le divorce ; 4o par la séparation de corps ; 5o par la séparation de biens ; 6o par le changement du régime matrimonial. »Code civil, art. 1441

Saints[]

Lorsque l’on désigne un lieu (toponyme), la fête calendaire ou un ordre (religieux ou autre), on écrit Saint avec une capitale initiale et on rattache le terme au nom avec un trait d’union[80] :

  • Saint-Germain-en-Laye ;
  • les feux de la Saint-Jean ;
  • nous danserons à la Saint-Sylvestre ;
  • l’ordre de Saint-Benoît ;
  • l’ordre de Saint-Michel.

Voir aussi la section « Hagiotoponymes » ci-dessous. Voir aussi la section « Ordres et décorations » ci-dessus.

Lorsque l’on désigne la personne canonisée, où « saint » est un titre, le mot est alors adjectif et s’écrit entièrement en minuscules et ne se rattache pas au nom par un trait d’union[80] :

  • l’Évangile selon saint Jean[96] ;
  • la vie de sainte Thérèse d’Avila ;
  • la règle de saint Benoît.

S’agissant du roi Saint Louis, on trouve souvent écrit Saint avec une majuscule : « Sous son chêne, Saint Louis rendait la justice. » Cela ne correspond pas aux règles du Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, qui écrit, comme pour tous les autres saints du catholicisme « saint Louis »[97] ; la majuscule est donc plutôt à éviter dans ce cas.

Article détaillé : Louis IX de France.

Lorsque l’adjectif « saint » est placé après le nom, il suit la règle générale : la Terre sainte, les Lieux saints[97].

Dans certaines expressions consacrées par l’usage, désignant une seule entité clairement définie, et pour lesquelles le mot saint n’est pas un titre, alors on suit l’usage et on emploie la majuscule :

  • la Sainte Famille ;
  • le Saint Père ;
  • la Sainte Trinité ;
  • le Saint-Sacrement ;
  • etc.

Le mot « Saint », avec majuscule, ou « saint », sans majuscule, s’écrit en toutes lettres[80]. Exemple : saint Jacques le Majeur et non St Jacques le Majeur, St Jacques le Majeur ou St Jacques le Majeur.

Articles connexes : St. et ST.

Sociétés, associations, compagnies, instituts, etc.[]

Sociétés françaises[]

Pour les noms de sociétés, associations, centres, comités, compagnies, établissements, instituts, offices, ordres professionnels, syndicats , etc., ou d’associations en français, on mettra uniquement en capitale l’initiale du premier mot faisant indiscutablement partie de la raison sociale. Si ce premier mot est un article ou un adjectif, le nom qui suit porte également une capitale initiale[85].

Exemples :

  • l’association Les Amis de la nature ;
  • l’Automobile Club de France ;
  • la Société protectrice des animaux ;
  • la Société générale ;
  • le syndicat d’initiative de Tours ;
  • le Syndicat national des instituteurs.

Nota : les sigles des sociétés, associations, compagnies , etc., s’écrivent en lettre capitales collées sans points quand on ne peut pas les prononcer (par exemple : SNCF, SPA) et avec une seule capitale autrement (par exemple : Saviem, Sofirad).

Titres d’œuvres[]

Les titres d’œuvres suivent des règles complexes et variées : voir la section dédiée sur cette page.

Mots composés[]

Mots composés avec « grand »[]

La forme « grand’ » est désuète et a été abandonnée par l’Académie française dans la huitième édition de son dictionnaire, publiée en 1932 et 1935. Elle ne subsiste que dans de très rares cas comme la marque Café Grand’Mère.

Le pluriel des mots masculins composés avec « grand- » s’accorde.

Exemple : « des grands-pères ».

Selon l’Académie française[98], « dans les noms féminins composés, grand ne s’accordant pas en genre, ne s’accorde pas non plus en nombre ». Exemple : « des grand-mères ». Mais cette recommandation ne datant que de 2005, il reste difficile d’établir si elle a eu le moindre impact sur la doctrine ou sur l’usage qui jusque-là accordait également les pluriels féminins. Dans un souci de simplification notamment, il est donc recommandé dans le cadre de Aigles et Lys d’accorder systématiquement le mot « grand- » au pluriel quel que soit le genre.

Exemples : « les grands-pères et les grands-mères », « les grands-parents », « la fête des grands-mères », « les mères-grands », « les grands-tantes », « les grands-voiles », etc.

Cas particuliers :

  • Le mot « grand-croix », féminin lorsqu’il désigne la décoration, est invariable au pluriel (en suivant l’Académie française). Mais il devient traditionnellement masculin lorsqu’il désigne le récipiendaire et s’écrit alors « grands-croix » au pluriel ; exemple : « la liste des grands-croix de l’ordre national du Mérite ».
  • « Grand- » reste toujours invariable dans l’adjectif « grand-ducal » : « grand-ducaux », « grand-ducales ». Voir l’article : « Grand-duc ».
Article détaillé : Trait d’union – Mots composés avec « grand ».

Mots composés avec « non » ou « quasi »[]

Lorsqu’un substantif est précédé du mot « non », ce dernier est rattaché au substantif par un trait d’union (groupe nominal) :

  • un État de non-droit ;
  • un non-sens ;
  • un traité de non-agression.

En revanche, s’il s’agit d’un adjectif ou d’un participe utilisé comme adjectif, « non » n’est pas relié à l’adjectif par un trait d’union (groupe adjectival) :

La distinction entre substantif et adjectif est parfois délicate :

  • « les non-dits sont plus parlants que certaines paroles non tues » ;
  • un non-croyant (substantif) mais une personne non croyante (adjectif).

En termes simples, on place un trait d’union pour former un nom uniquement[99].

La règle est la même pour le mot « quasi »[100].

Mots étrangers[]

N’oubliez pas d’utiliser le modèle {{lang}} pour indiquer un changement de langue à l’intention des lecteurs d’écrans. Excepté « pour un nom propre, pour un terme technique, pour un mot dont la langue est indéterminée ou pour un mot ou une expression faisant partie du langage courant ».

Les noms communs étrangers, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas entrés dans le vocabulaire français (on dit alors qu’ils sont « naturalisés ») et sont donc absents des dictionnaires du français usuel, sont toujours en italique lorsqu’ils sont écrits avec l’alphabet usuel (dit alphabet latin moderne) ou ses variantes[101].

Il n’y a pas de règle précise pour distinguer les mots étrangers naturalisés et les autres. Les emprunts peuvent être récents ou anciens. Exemples de mots étrangers naturalisés : maximum (latin), flash (anglais), graffiti (italien), leitmotiv (allemand)[101], critérium (latin), référendum (latin). Exemples de mots étrangers non naturalisés : in extenso, cross-over, paint-ball.

Lorsqu’un mot étranger a reçu un accent qu’il n’avait pas dans la langue d’origine, lorsqu’il est cité dans les dictionnaires généralistes, lorsqu’il est utilisé sans italique dans les ouvrages de référence, lorsque son genre a changé, on peut alors considérer qu’il est naturalisé. Aigles et Lys ne pouvant se substituer aux spécialistes, si le mot n’est pas naturalisé dans les sources, il ne devra pas l’être dans les articles de Aigles et Lys. Si les sources varient sur ce point, ce qui sera surtout le cas pour les termes techniques, il sera alors préférable de chercher un consensus et de s’y tenir dans tous les articles relevant du domaine.

S’il n’est pas naturalisé, le mot est utilisé en italique avec son genre (masculin/féminin), ses diacritiques et ses formes plurielles d’origine (et la casse d’origine, voir ci-dessous le cas des mots allemands). S’il est naturalisé, il conviendra de l’utiliser sans italique[101] avec le genre, les diacritiques et les pluriels qu’il a reçus avec sa francisation, et qui se trouveront dans les sources.

On note enfin que, même francisés, certains mots peuvent être utilisés avec leur forme plurielle d’origine (stimulus/stimuli, maximum/maxima).

Langues utilisant l'alphabet latin[]

La règle générale est de respecter les diacritiques utilisés dans la langue étrangère[102].

Allemand[]

En allemand, tous les noms prennent une majuscule, y compris les adjectifs employés substantivement et les pronoms désignant les personnes à qui l’on parle[103]. Les noms que le français a empruntés à l’allemand perdent la majuscule lorsqu’ils sont considérés comme naturalisés (un nazi, un leitmotiv, un lied, mais usage hésitant pour land[104]). Au contraire, lorsque des mots allemands sont cités dans un texte en français, ils conservent la majuscule et sont écrits en italique.

Exemple : Luther, par sa doctrine du salut par la foi seule et du Berufung, réhabilite ainsi la vie laïque et fait du travail une valeur.

Comme le précise le Lexique[103], les seules lettres accentuées en allemand sont ä, ö et ü qui en lettres capitales peuvent avoir pour variante Ae, Oe ou Ue[105]. Le double s peut — dans certains cas — se rencontrer sous la forme ß qui n’existe pas sous forme capitale.

Italien[]

Comme l’indique le Lexique, en italien, les lettres accentuées sont les suivantes : à, è, ì, î, ò et ù. Il s’agit toujours d’un accent tonique qui marque la dernière voyelle d’un mot. Cependant les formes aiguës é et parfois le í, plus proches de la prononciation effective, remplacent de plus en plus souvent è et ì, comme dans le mot perché (pourquoi et parce que). Le î ne s’emploie qu’en cas de contraction de deux i (au pluriel) dans les contextes permettant de distinguer des homographes.

En italien, on n’utilise normalement que 21 lettres de l’alphabet latin. En effet, les lettres k, w, x et y n’existent que dans les mots étrangers tandis que la lettre j (prononcée i lunga) n’existe que dans certains toponymes (Ajaccio, Jesi) ou certains noms de famille.

L’apostrophe marque une élision de voyelle entre deux mots[106].

Exemples : omertà ou Così fan tutte.

Ouzbek[]

La langue ouzbèke utilise uniquement un alphabet latin sans diacritique depuis 1995. L'alphabet perso-arabe et cyrillique ne sont plus en usage (ce dernier toléré jusqu'en 2010). La lettre apostrophe ʼ (U+02BC) sert à transcrire le coup de glotte, suit une voyelle longue ou sépare deux consonnes ; la lettre virgule culbutée ʻ (U+02BB) est utilisée dans les digrammes et .

Turc[]

Le turc utilise l’alphabet latin depuis la réforme de l’orthographe de 1928 et l’abandon de l’alphabet arabo-persan dont une version était utilisée pendant l’Empire ottoman. Il faut notamment distinguer un « i avec point », y compris sous forme de majuscule, et un « i sans point » (ı), sauf pour les noms considérés comme francisés (Istanbul par exemple) où le point ne se marque pas (en français) et se marque en turc, y compris sur la majuscule (İ).

Vietnamien[]

Le vietnamien utilise l’alphabet latin et un système officiel de transcription, comportant de nombreux diacritiques (voir quốc ngữ « écriture de la langue nationale »). Seuls quelques noms vietnamiens sont véritablement francisés et ne présentent pas de diacritiques (Hanoï, Saïgon, baie d’Along).

Autres systèmes d'écriture[]

Birman[]

La transcription du birman est malaisée et ne fait pas partie de la tradition française. Du coup, la romanisation utilisée est souvent celle anglaise, ce qui provoque des erreurs usuelles comme Myanmar, avec un r final prononcé, alors qu’il s’agit d’une voyelle allongée comme dans l’anglais car. Le point de la situation peut être vu ici.

Chinois[]

La règle générale de transcription de la langue chinoise (mandarin) est le pinyin, voir : « Aide:Transcription du chinois ». Cependant, les communautés chinoises ultramarines et Taïwan utilisent le plus souvent des normes plus anciennes.

Coréen[]

La transcription du coréen est problématique et a fait l’objet de plusieurs modernisations successives. Si le hangeul, l’alphabet généralement utilisé, est d’une facilité déconcertante, il est nécessaire de se référer à la romanisation révisée du coréen pour en connaître les principales règles. Néanmoins l’ancienne romanisation McCune-Reischauer est encore largement utilisée.

Dans la transcription des noms personnels ou prénoms, le trait d’union optionnel est utilisé pour séparer les deux syllabes, par exemple 이명박 est translittéré Li Myung-bak (romanisation révisée : I Myeong-bak, romanization McCune-Reischauer : Yi Myŏng-bak).

Grec[]

La convention de transcription du grec diffère suivant qu’il s’agit du grec ancien ou du grec moderne ; dans les deux cas, il faut restituer les signes diacritiques par les diacritiques latins équivalents. Pour plus de détails, voir : « Romanisation du grec ».

Langues de l'Inde[]

La norme retenue est la règle de transcription fixée par le Xe congrès des Orientalistes, en 1894. Pour plus de détails, voir : « Transcription des langues indiennes ».

Japonais[]

La norme de transcription de la langue japonaise est la méthode Hepburn. Pour plus de détails, voir : « Transcription du japonais ». Certains noms japonais prennent, écrits en français, un trait d’union, une apostrophe ou un point qui facilite la prononciation, surtout après -n, ou dans le cas de voyelles qui se suivent comme dans Hirokazu Kore-eda ou Shun’ya Itō, afin de marquer correctement les kanji.

Persan[]

La convention de transcription du persan est basée sur les travaux de Gilbert Lazard et des travaux réalisés pour le script UniPers[107]. Pour plus de détails, voir : « Transcription du persan ».

Russe[]

Voir la page Aigles et Lys : « Transcription du russe en français ».

Thaï[]

L’alphabet thaï présente de nombreuses difficultés de transcription et l’existence d’un système officiel Royal Thai General System of Transcription (RTGST) qui n’est pas d’un usage généralisé, rend difficile une cohérence typographique.

Ukrainien[]

Il n’existe pas une transcription de l’ukrainien qui soit constante et établie en français. Voir la romanisation de l’ukrainien pour une première approche.

Nombres[]

Il est recommandé d’écrire les nombres à un seul chiffre en toutes lettres (« au long »). Par exemple « au bout de deux ans d’existence » et non « au bout de 2 ans d’existence ». Évitez aussi, autant que possible, de commencer une phrase par un nombre écrit en chiffres. En règle générale, les nombres sont écrits de préférence « au long » lorsqu’ils indiquent des grandeurs (deux cents mètres, trois mille habitants, quinze francs…) sauf lorsque leur profusion les rendrait difficilement lisibles et pour les nombres de 70 à 99, dont le mot diffère selon les francophones ; les âges[108], les dates[109] et les heures[31] seront écrits en chiffres (exemple : « Le 28 janvier, à 18 h 15, j’aurai 24 ans et nous serons quatre amis à passer à table, la première fois depuis cinq ans. »).

Pour l’utilisation des nombres dans les titres d’œuvres (livres, films, etc.), voir la section dédiée sur cette page.

Nombres hexadécimaux[]

Il n’y a pas de norme, mais les quatre façons les plus fréquentes d’écrire en hexadécimal sont :

  • le préfixe 0x : 32 = 0x20 ; utilisée dans certains langages de programmation tels que le C ou l’Assembleur ;
  • le préfixe $ : 32 = $20 ; cette méthode du dollar est ambigüe et déconseillée puisqu’elle se confond avec la monnaie ;
  • le suffixe h en indice : 32 = 20h ;
  • le suffixe 16 en indice : 32 = 2016 ; cette méthode de l’indice est utilisable pour les nombres en base quelconque (base vingt, base huit, etc.) et elle est préférable dans les contextes mathématiques.

Notes (appels de note et références)[]

Les notes et appels de note doivent respecter les règles de typographie usuelle. En français, les appels de note doivent toujours précéder la ponctuation : les balises, <ref>texte de la note</ref>, doivent être collées au dernier mot auquel la note s’applique et insérées avant toute ponctuation, donc avant tous les signes de ponctuation s’il y en a plusieurs, par exemple un point final et un guillemet fermant dans le cas d’une citation[110].

Notes de musique[]

Les noms des notes de musique (do, ré, mi, fa, sol, la, si et ut) s’écrivent en minuscules et en italique[111], de manière à ce qu’on les distingue bien du reste du texte, hormis lorsqu’elles composent un mot avec le terme « contre ».

Exemples : si si est bémolisé ; un contre-ut.


Les altérations (bémol, bécarre, dièse) et les modes (majeur, mineur) s’écrivent en romain et au long sauf lorsqu’ils font partie intégrante du titre de l’œuvre[111] (voir ci-dessous). Dans le cas où ils devraient être abrégés, il y a lieu d’utiliser les symboles appropriés[112] en les faisant précéder d’une espace insécable :

  • bémol « Modèle:Musique » à l’aide du modèle {{musique|<bémol>}} et non le « b » ;
  • bécarre « Modèle:Musique » à l’aide du modèle {{musique|<bécarre>}} ;
  • dièse « Modèle:Musique » à l’aide du modèle {{musique|<dièse>}} et non le « # » (croisillon).
Exemples : une étude en fa dièse mineur ; les altérations de la gamme de sol mineur sont si Modèle:Musique et mi Modèle:Musique.


Les titres d’œuvres musicales, de même que les titres d’œuvres littéraires (cf. ci-dessous), se composent toujours en italique[111],[113],[114],[115].

Intégrés à un titre, les notes, altérations et modes se composent également en italique (à moins que le titre ne soit lui-même en romain dans un contexte en italique)[111]. Les numéros d’opus ou de catalogue s’écrivent en revanche toujours en romain et sont encadrés par des virgules[115].

Exemples : la Toccata et fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach ; la Messe en ut mineur, K. 427, de Mozart ; la Symphonie no 3 en ut mineur « avec orgue », op. 78, de Camille Saint-Saëns.


La notation anglo-saxonne (A, B, C, D, E, F, G et H) se fait en capitales et en romain.


Les registres (hauteur d’octave) sont indiqués en exposant et en romain, en utilisant le modèle {{exp|}} ou les balises <sup></sup>[116].

Exemple : do 2 ; mi 5


Les indications de tempo (allegro, andante, moderatoetc.) et de dynamique (piano, forteetc.) s’écrivent en italique[112].

Points[]

Toute phrase doit commencer par une majuscule et se terminer par un point. Une phrase ne devrait jamais commencer par une formule mathématique ou un nombre écrit numériquement, qui ne peuvent pas comporter de majuscule. Lorsqu’une phrase se termine par une formule mathématique, elle doit également se terminer par un point, que la formule soit centrée ou non.

De même, lorsque la fin du texte est entre parenthèses, le point final vient se placer après la parenthèse. (En revanche, lorsque la phrase est tout entière entre parenthèses, comme la présente phrase, le point se met avant la parenthèse fermante.)

Pour les phrases entre guillemets, si la phrase est initiée par un deux-points, le guillemet ouvrant est suivi d’une majuscule et le guillemet fermant est précédé du point : « Cette phrase est complète. », puis le texte peut continuer.

Points cardinaux[]

Les points cardinaux font l’objet de règles typographiques particulières.

Ces règles s’appliquent également aux mots : « midi », « centre », « occident », « orient », « couchant », « levant », « ponant », « septentrion », etc.[117]

Les points cardinaux prennent une majuscule :

  • s’ils désignent un point géographique[117] :
    • le pôle Nord, le pôle Sud, le cap Nord ;
  • s’ils désignent une partie du monde ou d’un pays[117] :
    • les pays de l’Est,
    • le Sud-Est asiatique,
    • les pays du Sud,
    • les pays du Levant,
    • le dialogue Nord-Sud
    • « l’Orient et l’Occident s’affrontèrent souvent au cours des siècles[117] »,
    • le Sud des États-Unis,
    • le Sud tunisien,
    • l’Extrême-Nord canadien ;
    • le Nord, le Sud et le Midi de la France ;
  • s’ils ont fonction de nom propre[117] :
  • la gare de l’Est,
  • la mer du Nord,
  • l’Île du Levant.

Ils prennent une minuscule :

  • s’ils sont employés adjectivement[117] :
    • l’hémisphère nord,
    • 20° de latitude nord,
    • un axe nord-sud,
    • la frontière sud-est,
    • le côté nord du Massif central,
    • l’Atlantique nord,
    • l’Union sud-africaine ;
  • s’ils désignent une direction, une exposition, une orientation ou une situation relative[117] :
    • le vent du nord,
    • un atelier d’artiste exposé au nord,
    • marcher vers le sud,
    • aller dans la direction est-ouest,
    • le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest,
    • une lueur à l’occident,
    • au sud de la Loire,
    • Saint-Germain-en-Laye se trouve à l’ouest de Paris.

Certains ouvrages techniques abrègent les noms des points cardinaux[117] :

  • pour les mesures de latitude et de longitude :
    • 48° 8′ 30″ de latitude N et 32° 2′ 47″ de longitude E ;
  • lorsque plus de deux points forment une composition :
    • un vent de NNE-SSO.

Notes

  • Les points cardinaux représentés par leurs initiales sont réunis par un trait d’union placé entre les éléments de deux aires opposées[117], exemple : NE-SO, NO-SE, NNE-SSO, etc.
  • Afin d’éviter la confusion entre la lettre « O » et le chiffre « 0 » ou avec le O allemand de Ost (est), certains ouvrages (par exemple de marine) utilisent, pour ouest, l’abréviation « W » (West en anglais), exemple : route aux points 28° 00′ N – 126° 00′ W et 43° 00′ – 142° 00′ W[117].
  • Les noms de points cardinaux composés sont réunis par un trait d’union, exemple : un vent de nord-ouest[117] ; deux groupes de points cardinaux sont réunis par un trait d’union espacé de part et d’autre, exemple : un axe nord-est - sud-ouest[117].

Siècles[]

Articles détaillés : Aigles et Lys:Modèles/Dates – Siècles et millénaires et Aide:Dates – Siècles.

Les numéros de siècles se composent en chiffres romains petites capitales[118].

  • Avec liens internes :
Syntaxe wiki Résultat
{{XXe siècle}} XXe siècle
{{XXe siècle av. J.-C.}}

Note : on n’ajoute pas de point pour terminer la phrase après le modèle qui redoublerait celui de l’abréviation.

XXe siècle av. J.-C.
{{-s|I|er}} Ier siècle av. J.-C.
{{XIXe s}} et {{XXe siècle}}s XIXe et XXe siècles
{{s mini|XIX|e}} et {{s|XX|e}}s XIXe et XXe siècles
{{sp|I|er|au|IV|e}} Ier au IVe siècle
  • Sans lien interne :
Syntaxe wiki Résultat
{{s-|XX|e}} XXe siècle
{{-s-|XX|e}} XXe siècle av. J.-C.
{{s2-|XIX|e|XX|e}} XIXe et XXe siècles
{{sp-|I|er|au|IV|e}} Ier au IVe siècle
Modèles avec infobulle :
{{XXe|s}} siècle XXe siècle
{{XIXe|s}} et {{XXe|s}} siècles XIXe et XXe siècles

Sigles[]

Les sigles et acronymes s’écrivent sans point d’abréviation entre les lettres : URSS (et non U.R.S.S.)[119]. Les sigles s’écrivent en lettres capitales : URSS (et non Urss)[119]. Les sigles ne doivent pas être coupés[120].

Les acronymes (sigles se prononçant comme des mots) s’écrivent en principe entièrement en capitales : par exemple ONU, AFNOR, CNES. Ils peuvent toutefois s’écrire :

  • en minuscules pour un acronyme désignant un nom commun : radar, laser, ovni, sidaetc. ;
  • avec une capitale initiale suivie de minuscules pour un acronyme très répandu[119] : Insee, Medef, Benelux (sans accent), etc.

Il paraît préférable de laisser entièrement en capitales les sigles et acronymes les plus courts (trois lettres ou moins).

Lors d’une mise au pluriel, les sigles sont indénombrables. On écrira donc URL et non pas URLs.

Enfin, lors de la première utilisation d'un sigle ou d'un acronyme, il est recommandé de donner son appellation complète, suivie entre parenthèses de l'abréviation. Les conventions typographiques s'appliquent pour l'usage des majuscules[121].

Exemples : « Le principal objectif de la Banque centrale européenne (BCE) est de maintenir... », « Le rôle du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) est d'organiser... », « Une organisation non gouvernementale (ONG) a pour objectif de... ».

Titres d'œuvres (livres, films, etc.)[]

Dans le corps d’un texte[47], les titres d’œuvres (livres, périodiques, films, etc.) sont toujours mis en évidence par l’italique[33]. L’utilisation de guillemets est strictement à proscrire.

L’article défini précédant le nom est en italique et prend une majuscule lorsqu’il fait partie intégrante du titre[122], à moins qu’il ne soit contracté.

Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862.
Un an après la parution de Le soleil se lève aussi[123], Hemingway écrit Hommes sans femmes.
Georges Bizet a composé La Jolie Fille de Perth.
Une rediffusion de La Grande Vadrouille[124].

Lorsque l’article n’appartient pas au titre, qu’il soit contracté ou traduit, ou si le titre est abrégé ou approximatif, il doit être écrit en romain[122].

Homère a écrit l’Iliade et l’Odyssée[122] ; Lamartine a écrit les Méditations poétiques[125].
Stendhal est l’auteur du Rouge et le Noir[126].
Un article du Spiegel[127].
Beaumarchais a écrit le Barbier et le Mariage.

Note

Certains dictionnaires ou encyclopédies comme le Larousse utilisent une convention différente : l’article défini est mis en italique mais en minuscules. Exemple : « Jacques Offenbach est le compositeur de la Belle Hélène. » Ce choix est expliqué par le fait que l’article n’est pas un élément retenu pour le classement alphabétique, La Belle Hélène étant par exemple classée à B et non à L[128].

Seules exceptions : les textes sacrés entrés dans le langage courant (la Bible, la Torah, le Coran, les Évangilesetc.), les codes et ouvrages apparentés (le Code civil, le Décalogueetc.) et les thèmes ou sujets religieux traditionnels, notamment en peinture, lorsqu’ils ne constituent pas des titres réels (une Pietà, une Crucifixionetc.), sont écrits en romain[29].


En cas de titres successifs dont l’un est une partie (chapitre, article, etc.) et l’autre le tout (l’ouvrage), la partie se compose en romain et entre guillemets français et l’ouvrage en italique[29] (voir aussi la section dédiée des conventions bibliographiques) :

  • Victor Hugo, « Les Pauvres Gens », La Légende des siècles ;
  • Anne-Marie Romero, « Enquête autour de la « Sixtine du Valois » », Le Figaro, 14 avril 2006[129].


Pour les bibliographies

Voir les conventions bibliographiques.

Pour les filmographies

Voir les conventions filmographiques et leurs sous-pages.

Pour les titres d’articles ou de catégories sur Aigles et Lys

Voir les conventions sur les titres.

Pour les titres d’articles d’œuvres de musique classique

Voir les conventions sur les titres d’œuvres de musique classique[130].

Principes de capitalisation des titres[]

Titres d'œuvres en français[]

En préambule, il convient de préciser que les règles d’orthotypographie édictées par le Lexique ne sont pas respectées par tous les éditeurs, étant donné l’usage flottant des majuscules ou minuscules dans certains cas[131]. Les deux principes généraux du Lexique (qui ont leur cohérence mais présentent parfois des difficultés) sont les suivants :

  • « chaque appellation appartenant en propre à une œuvre ou à une publication [sera composée en italique et] recevra une capitale initiale — au moins à son premier mot » ;
  • « l’application de ce double principe (italiques et majuscules) peut présenter des difficultés lorsque le nom propre [de l’œuvre] est précédé de l’article et qu’il est constitué de plusieurs termes »[132].

Jacques Leclerc, membre associé au Trésor de la langue française au Québec, rappelle que « sur la couverture d’un livre, par exemple, le graphiste peut décider de n’employer que des bas-de-casse (minuscules d’imprimerie), même dans les noms propres ; il peut mettre des majuscules initiales à tous les mots ou même utiliser systématiquement les capitales sur toute la page. […] Il ne convient pas, dans un texte, de restituer l’effet visuel, esthétique ou calligraphique, car il faut demeurer fonctionnel et neutre. Pour cette raison, on ne doit jamais se fier à la façon dont on a orthographié ou présenté le titre d’un livre ou d’une revue sur la page de couverture, voire le titre d’un film sur le générique. Il est préférable d’appliquer intégralement les règles de la majuscule, qui régissent l’emploi des titres dans un texte. »[133]

  • Règle générale : seul le premier mot d’un titre d’œuvre ou de périodique prend dans tous les cas une majuscule initiale[122],[134] :

Une vie
Une saison en enfer
De l’esprit des lois
Du côté de chez Swann
À la recherche du temps perdu
Femme fatale

  • Si le titre forme une phrase verbale, seul le premier mot prend une majuscule[135] :

Autant en emporte le vent
La guerre de Troie n’aura pas lieu
La vie est un long fleuve tranquille
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages
Qu’elle était verte ma vallée
Comme il vous plaira

Note

Ne sont pas considérés comme « phrases » les titres où le verbe est inclus dans une proposition relative ou participiale. Dans ce cas, si le titre commence par un article défini, le substantif prend une majuscule (voir paragraphes traitant des articles définis ci-dessous). Exemples : L’Homme qui rit ou La Liberté guidant le peuple.
S’il commence par un article indéfini ou une préposition (« un », « une », « des », « de », « du », etc.), la règle générale s’applique, à savoir majuscule seulement sur le premier mot[136]. Exemple : Un homme qui crie.

  • Si le titre est composé uniquement d’un adjectif qualificatif suivi d’un substantif, ce dernier prend également une majuscule[133] :

Tendre Voyou
Tristes Tropiques
Avant-dernières Pensées[137]

Note

Les adjectifs déterminatifs (adjectifs possessifs, démonstratifs, indéfinis, interrogatifs, exclamatifs et numéraux) ne sont pas concernés par cette règle : par exemple, Mon oncle, Ce garçon, Certaines nouvelles, Quelle famille ! ou Deux amis ne prendront qu’une majuscule, l'adjectif initial n'étant pas un qualificatif.
De même, on écrira Alarme fatale, l’adjectif étant placé après le substantif, ou Bons baisers de Russie, le titre étant composé de plus de deux mots.

  • Si le titre est composé uniquement de deux substantifs joints ou apposés, chaque substantif prend une majuscule[133] :

Paris-Presse
France Dimanche

  • Si le titre est composé uniquement de substantifs énumérés ou mis en opposition (généralement avec les conjonctions « et », « ou »), chaque substantif porte une majuscule[133] :

Guerre et Paix
Sciences et Avenir
Flic ou Voyou

Note

Par exemple, Être et avoir ne prendra qu’une majuscule, « être » et « avoir » étant des verbes et non des substantifs. De même, Elle et lui, « elle » et « lui » étant des pronoms personnels. Ou encore Splendeurs et misères des courtisanes, le titre ne contenant pas que des substantifs énumérés (« des courtisanes »).

  • Si le titre commence par un article défini (« le », « la », « les ») et qu’il ne constitue pas une phrase[138] :
  • Le premier substantif porte la majuscule[135] :

Les Misérables
Les Liaisons dangereuses
L’Ami du peuple

  • Tout adjectif (qualificatif ou numéral[136]) ou adverbe précédant le premier substantif prend une majuscule[135] :

Le Grand Meaulnes
Les Très Riches Heures du duc de Berry
Les Cinq Dernières Minutes[139]
Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō[137]

  • Si le titre est constitué de substantifs énumérés ou mis en opposition (avec les conjonctions « et », « ou »), chaque substantif prend une majuscule, ainsi que les éventuels adjectifs ou adverbes les précédant[135] :

Le Loup et l'Agneau
Le Diable et le Bon Dieu
Harry Potter et la Chambre des secrets

Note

Cette règle ne concerne que les substantifs précédés d’un article défini ou les noms propres. Par exemple, Le Roi et moi ne prendra qu’une majuscule (en plus de la majuscule initiale), « moi » étant un pronom personnel et non un substantif.
Sont également exclus les adjectifs pouvant se substituer à l’article défini : adjectifs possessifs, démonstratifs, indéfinis et interrogatifs. Par exemple, Un homme et une femme ne prendra qu’une majuscule initiale, « un » et « une » étant des articles indéfinis ; Miquette et sa mère ne prendra qu’une majuscule, « sa » étant un adjectif possessif[140].

  • Les titres professionnels ou militaires (professeur, docteur, président, capitaine, commandantetc.) prennent une minuscule sauf lorsqu’ils sont placés en début de titre[141].

Les Quatre Filles du docteur March[139]
La Faute de l’abbé Mouret

  • Selon les règles décrites ci-dessus, lorsqu’ils sont dans le corps du texte[47] les substantifs madame, mademoiselle et monsieur s’abrègent en Mme, Mlle et M. au singulier et en Modèle:Mmes, Modèle:Mlles et MM. au pluriel[51], sauf lorsqu’ils constituent le premier mot du titre[49]. Lorsqu’ils sont écrits au long (dans le titre de l’article par exemple[142]), ils prennent une minuscule sauf lorsqu’ils sont placés en début de titre[143].

Le Voyage de monsieur Perrichon (titre de l’article) ; Eugène Labiche est l’auteur du Voyage de M. Perrichon ;
Charles Lecocq a composé La Fille de Mme Angot ;
Le Mariage de Mlle Beulemans est une comédie de Fernand Wicheler et Frantz Fonson ;
Madame de… ;
Monsieur de Pourceaugnac.

  • En cas de sous-titre[135] (lequel est introduit par la conjonction « ou »[144]) ou de titre double (dont les deux parties sont liées habituellement par un tiret ou deux-points[145]), les principes précédents s’appliquent à chaque partie :

Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile
Candide ou l’Optimisme
Émile ou De l'éducation
Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp[146]
Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl[147]

Note

Si le sous-titre commence par un article défini, cet article prend exceptionnellement une minuscule initiale[135]. En revanche, chaque partie d’un titre double fonctionne comme une entité indépendante. Exception : la forme XXXX, le film (titre + genre) dans laquelle les deux entités sont séparées par une virgule, la deuxième s’écrivant en minuscules ; idem pour XXXX, la série, XXXX, chapitre α ou XXXX, épisode α.

Titres d'œuvres en langue étrangère[]

Pour les titres d’œuvres en langues étrangères, on respectera les conventions typographiques de ces langues[148].

Quelques indications pour les plus courantes :

  • Allemand : tous les substantifs, communs ou propres, prennent une majuscule.
    Exemple : Die verlorene Ehre der Katharina Blum
  • Anglais : tous les mots (adjectifs, noms, verbes, pronoms, etc.), lorsqu’ils sont à l’intérieur d'un titre[149],[133], prennent une majuscule sauf les articles (a, an, the), les conjonctions de coordination (for, and, but, or, so, nor, yet)[150],[151] et le mot to placé devant un verbe.
Exemples : Return of the Jedi, Lucy in the Sky with Diamonds, Me and You and Everyone We Know
Les prépositions de moins de cinq lettres (on, from, for, with, of, to, inetc.) ne prennent jamais de majuscule. En revanche, celles de plus de quatre lettres (during, through, about, until, etc.) et celles faisant partie d'un verbe à particule (phrasal verb) prennent une majuscule, de même que le premier membre d'une préposition composée[152].
Exemples : Coming Through, Give Up the Ghost (le verbe est to give up), Time Out of Mind (la préposition composée est out of)
  • Italien : seuls la première lettre du titre et les noms propres prennent une majuscule[153].
    Exemples : Il caso Mattei, C’eravamo tanto amati, La dolce vita
  • Japonais : pour les titres romanisés, seuls la première lettre et les noms propres prennent une majuscule.
    Exemples : Harukanaru toki no naka de, Boku no Marie, Seiken densetsu

Graphies particulières et caractères spéciaux[]

  • L’usage de l’esperluette (&) étant réservé aux raisons sociales et aux marques commerciales[154],[155], elle doit être remplacée dans les titres d’articles par « et » (dans le cas d’un titre francophone), « and » (dans le cas d’un titre anglophone), etc. et ce, quelle que soit la graphie utilisée éventuellement par l’éditeur.

Kate et Léopold
Fast and Furious

  • Les points d'exclamation, d'interrogation ou de suspension sont toujours suivis d'une minuscule lorsque qu'ils servent à détacher les éléments successifs d'une même phrase[93]. De même, le deux-points lorsqu'il précède une explication ou une énumération (à ne pas confondre avec les titres doubles).

Ah Dieu ! que la guerre est jolie
Profession : reporter

  • Les surnoms, quand ils sont ajoutés ou substitués à des noms propres (prénom, patronyme, etc.), prennent des majuscules aux adjectifs et substantifs qui les composent[79].

Conan le Barbare
Les Aventures de Robin des Bois

  • Concernant l’usage des chiffres dans les titres[156], le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale préconise les règles suivantes[157] :
  • Les chiffres de 0 à 9 sont écrits « au long » (en toutes lettres), de même que les adjectifs numéraux simples (jusqu’à seize, les dizaines, cent et mille)[158]. Au-delà, les nombres peuvent être écrits en chiffres « arabes » ou en toutes lettres[159], lorsqu’ils comprennent la conjonction « et » ou qu’ils commencent le titre[160] ;

Les Trois Petits Cochons
Numéro zéro
Neuf garçons, un cœur
Objectif 500 millions
1001 pattes[161]
Les Mille et Une Nuits

  • Les siècles et les numéros dynastiques, de manifestations ou de régimes politiques sont toujours en chiffres romains[162]  ;

Candide ou l’Optimisme au XXe siècle
Grand-peur et misère du IIIe Reich

Note : pour les siècles, l’usage recommandé des petites capitales[163] ne s’applique pas au titre de l’article, étant donné la nécessité du recours aux modèles, mais uniquement au corps de l’article.

  • Les dates, années, tailles et degrés, les numéros d’ordre des armées, rues, arrondissements sont toujours en chiffres arabes[164]  ;

1900
15 août
La 317e Section[165]
37°2 le matin
588, rue Paradis

  • Les âges[108] et pourcentages[166] sont écrits en chiffres arabes  ;

Les demoiselles ont eu 25 ans
100 % pur beurre

  • Les heures sont écrites en chiffres arabes sauf lorsqu’elles sont accompagnées des mots quart, demi, trois quart, midi et minuit[31]  ;

Cléo de 5 à 7
Le Train de 16 h 50
Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ

Note : l'abréviation du mot « heure » (h) doit être précédée et suivie d'espaces simples dans le titre de l'article et d'espaces insécables dans le corps du texte[167].

  • Les suites (ou sequels) sont indiquées en chiffres arabes[168], sauf lorsqu’elles constituent — spécifiquement — les divisions d’un ensemble conçu dès son origine.

High School Musical 3[147]
Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir
Twilight, chapitre I : Fascination

Remarque générale[]

Suite à la multiplication de titres comme IЯЯƎVƎЯSIBLƎ ou What the #$*! Do We (K)now!?, les typographies originales non conformes aux règles orthographiques ou typographiques traditionnelles — particulièrement présentes dans le domaine cinématographique[169] — ne sont plus admissibles en tant que titre principal, sauf lorsque l’auteur a justifié explicitement cette graphie, au travers par exemple de textes ou d’interviews : on écrit ainsi Quatrevingt-treize, d’après le choix délibéré de Victor Hugo, plutôt que Quatre-vingt-treize.
L’adoption d’une graphie conforme aux présentes conventions comme titre principal — sur le modèle de la majorité des encyclopédies « papier » et par souci de simplification et d’accessibilité — n’interdit pas en revanche la création de redirections depuis les graphies originales, ainsi qu’une explication dans l’introduction de l’article de ces éventuels choix typographiques particuliers.

Toponymes[]

Article connexe : Toponymie.

Les noms propres géographiques ou toponymes répondent à des règles complexes, selon qu’ils sont simples, composés ou d’origine étrangère[170].

Règle générale : lorsqu’il est seul, le nom propre d’origine francophone prend naturellement une majuscule initiale.

Exemples : la France, le Québec, l’Europe, le Brabant, les Détroits (Bosphore et Dardanelles).

Cas particuliers :

  • Lorsque le toponyme est composé d’un nom commun d’espèce individualisé par un nom propre ou un adjectif, ce dernier prend une majuscule. Le nom commun reste en bas-de-casse.
    Exemples :
    • la baie des Anges, le bassin d’Aquitaine, le ballon d’Alsace, la cordillère des Andes, la dent du Midi, le cirque de Gavarnie ;
    • le cap Vert, la mer Rouge, l’océan Indien, le mont Blanc, le golfe Persique, la péninsule Ibérique, les îles Anglo-Normandes, la vallée Blanche ;
    • le pays de Galles, la terre Adélie.
    Exceptions :
    • si l’adjectif peut être remplacé par un complément de nom, il reste en bas de casse[171]. Exemples : la côte atlantique (« de l’Atlantique »), le continent américain (« des Amériques ») ;
    • certaines dénominations « traditionnelles » prennent une majuscule au nom commun d’espèce, l’adjectif restant en bas-de-casse. Exemples : le Bassin parisien, le Massif central, le Pays basque.
  • Lorsque nom commun et nom propre ou adjectif servent de nom propre à un autre nom commun d’espèce, ils sont liés par un trait d’union et prennent chacun une majuscule, le nom commun restant en bas-de-casse. Exemples : les îles du Cap-Vert, le massif du Mont-Blanc.
  • Lorsque le nom propre est accompagné d’un adjectif dont la seule fonction est de distinguer une partie (altitude, langue, nationalité, etc.), l’adjectif reste en bas-de-casse. Exemples : l’Amérique latine, l’Asie centrale, la basse Bretagne, la Colombie britannique[172], la Guyane française.
  • Lorsque l’adjectif est nécessaire à l’identification, il prend une majuscule et est souvent lié par un trait d’union. Exemples : le Bas-Rhin, l’Arabie Saoudite[173], l’Asie Mineure, la Haute-Volta, le Moyen-Orient, Terre-Neuve, la Vénétie Julienne[174].
  • Les noms français ou francisés d’unités administratives (pays, départements, villes, etc.) prennent des majuscules et sont liés par des traits d’union à l’exception de l’article initial. Exemples : Belle-Île-en-Mer, la Côte-d’Ivoire[175], les Côtes-d’Armor, les Deux-Sèvres, le Puy-de-Dôme, les Pays-Bas, La Nouvelle-Orléans, le Nouveau-Mexique mais on compose Pays de la Loire, territoire de Belfort ou Provence-Alpes-Côte d’Azur[176].
    Précisions :
    • l’article précédant le nom d’une commune prend une majuscule sauf lorsqu’il est contracté. Exemples : Le Havre et la gare du Havre, La Nouvelle-Orléans et la bataille de La Nouvelle-Orléans, Les Rousses et le fort des Rousses ;
    • l’article précédant tout autre nom que celui d’une commune reste en bas-de-casse. Exemples : les Batignolles, la Guadeloupe, le bassin de la Villette.
  • Les noms de départements français où figurent deux termes unis par la conjonction « et », qui sont tous des noms de cours d’eau, n’admettent pas l’article défini[177]. De ce fait :
    • quand ils sont employés comme sujet, attribut ou complément d’objet, ces noms de département sont obligatoirement précédés de l’expression « le département de… » ou d’un équivalent ;
      Exemples : le département de Seine-et-Marne est situé à l’est de l’Île-de-France. La ville de Châteaudun est au sud du département d’Eure-et-Loir.
    • s’ils sont employés comme complément de lieu, ces noms de département ne doivent pas être précédés de la préposition « dans » (qui exigerait un article) mais de la préposition « en ».
      Exemples : un grand nombre de bretonnants de plus de 18 ans réside en Ille-et-Vilaine. La marche des saisons est parfois irrégulière en Tarn-et-Garonne.
  • Les noms étrangers d’unités administratives (pays, départements, villes, etc.) respectent autant que possible l’orthographe originale, sans ajout de traits d’union ou d’accents.
    Exemples : Des Moines, New York, le New Jersey, le Venezuela, Buenos Aires, le Grand Canyon, le Rio Grande, la Sierra Leone.
    Exception : les adjectifs dérivés de noms étrangers et francisés prennent accents et traits d’union. Exemples : la population new-yorkaise, le peuple vénézuélien.
  • Les surnoms géographiques prennent généralement des majuscules mais pas de trait d’union. Exemples : la Côte d’Azur, la Côte Fleurie, le Nouveau Monde, le Val de Loire.

Antonomases[]

Article détaillé : Appellation d’origine – Grammaire.

Les antonomases (noms propres utilisés comme noms communs ou inversement) constituant des appellations d’origine s’écrivent avec une minuscule :

  • un verre de bordeaux, une coupe de champagne ;
  • un camembert, du roquefort, du saint-nectaire ;
  • un havane, un sèvres.

La majuscule est toutefois maintenue si le lieu est cité en tant que tel :

  • les vins de Bordeaux ; le vignoble de Saint-Émilion, la tomme de Savoie, la porcelaine de Limoges.

Ainsi, certaines appellations peuvent combiner antonomase et nom propre :

  • un camembert de Normandie, du brie de Meaux.

Hagiotoponymes[]

Les hagiotoponymes, noms de lieux formés à partir du nom d’un saint, prennent la majuscule. De plus, les mots qui le composent sont reliés par des traits d’union. Exemple : Saint-Germain-en-Laye. Il en va de même pour les noms de rues, d’avenues, etc. Exemple : le boulevard Saint-Germain.

Le mot « Saint » s’écrit en toutes lettres. Exemple : Saint-Germain-en-Laye et non St-Germain-en-Laye ou St-Germain-en-Laye.

Articles connexes : St. et ST.

Voir aussi la section « Saints » ci-dessus.

Trait d'union[]

Article connexe : Trait d’union.

Règle générale : tous les noms et adjectifs faisant partie du spécifique d’une dénomination prennent un trait d’union et une capitale initiale[170],[178].

Toponymes
Les noms français ou francisés d’unités administratives (pays, départements, villes, etc.)[179] prennent des majuscules et sont liés par des traits d’union à l’exception de l’article initial.
Exemples : Belle-Île-en-Mer, les Côtes-d’Armor, les Deux-Sèvres, le Puy-de-Dôme, les Pays-Bas, La Nouvelle-Orléans, le Nouveau-Mexique, Saint-Germain-en-Laye — mais Albe la Longue, qui n’est pas une entité administrative.
Exceptions : Les surnoms géographiques prennent généralement des majuscules mais pas de trait d’union. Exemples : la Côte d’Azur, le Nouveau Monde, le Val de Loire, mais également des formes comme Afrique du Sud, Caroline du Nord, Nouvelle-Galles du Sud ou Vénétie julienne.
Les mots composant les noms de régions et de départements français sont toujours séparés par des tirets sauf dans les cas suivants : Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Territoire de Belfort et La Réunion[180]. L’apostrophe, le cas échéant, a priorité sur le tiret.
Noms de voies : « Les noms, adjectifs et verbes qui individualisent les noms communs d’espèce prennent toujours une capitale initiale » (y compris les jours – s’ils sont écrits en lettres – et les mois) et « sont liés par des traits d’union »[181] :
  • l’avenue de la Grande-Armée (nommée en souvenir de la Grande Armée),
  • la place de la Bataille-de-Stalingrad (perpétuant le souvenir de la bataille de Stalingrad),
  • la rue du Chat-qui-Pêche (ce chat qui pêche devait être une enseigne),
  • le square des Écrivains-Combattants-Morts-pour-la-France (honorant les écrivains combattants morts pour la France durant la Grande Guerre),
  • la place du Dix-Neuf-Mars-1962 ou place du 19-Mars-1962 (date du cessez-le-feu mettant fin à la guerre d’Algérie), etc.
Édifices, établissements, ouvrages d’art, etc.
La même règle que précédemment s’applique à tout organisme, bâtiment ou monument public portant le nom d’une personne[182] :
  • la forteresse Pierre-et-Paul (placée sous la protection des saints apôtres Pierre et Paul),
  • le lycée Louis-le-Grand (portant le nom de Louis le Grand c’est-à-dire Louis XIV),
  • le musée Jean-Jacques-Rousseau (consacré à Jean-Jacques Rousseau),
  • la basilique Saint-Pierre (placée sous l’invocation de l’apôtre saint Pierre),
  • l’église Notre-Dame-de-Lorette,
  • le stade Roland-Garros (portant le nom de Roland Garros),
  • le théâtre des Variétés-Amusantes (consacré aux variétés amusantes),
  • la passerelle Léopold-Sédar-Senghor (portant le nom de Léopold Sédar Senghor),
  • le tunnel du Mont-Blanc (tirant son nom du mont Blanc).
Exception : la localité où se trouve un lieu de culte ne fait pas partie du nom du lieu de culte :
  • la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de LourdesLourdes),
  • l’église Notre-Dame-de-Lourdes de RomansRomans-sur-Isère),
  • l’église Notre-Dame-de-LourdesParis).
Ordres et décorations
Les noms d’ordres s’écrivent sans trait d’union sauf lorsqu’ils comportent le mot « saint »  :
  • l’ordre de l’Aigle noir ;
  • l’ordre de Saint-Patrick (saint Patrick) ;
  • l’ordre de Sainte-Ursule (sainte Ursule).
Mots composés
Aide détaillée : Formation des mots composés.
Préfixes
Article détaillé : Liste des règles d’emploi du trait d’union pour les préfixes.
Après le verbe
Exemples : « vas-y ! », « où vas-tu ? », « où va-t-il ? »…
Article détaillé : Trait d’union avec pronom personnel ou démonstratif.
Cas particulier
  • la locution adverbiale « c’est-à-dire » s'écrit avec des traits d'union[183].

Unités de mesure[]

Article détaillé : Système international d’unités – Règles orthographiques et typographiques.

Les symboles d’unités de mesure ne comportent pas de point abréviatif, sont habituellement écrits en minuscules et sont séparés du nombre par une espace insécable. Deux exceptions importantes :

  • le symbole du degré et ses sous-unités (minute et seconde d’angle) sont collés au nombre (12°51′23″)[81] ;
  • les degrés avec spécification d’échelle prennent la majuscule (°C, °F) mais sont séparés du nombre[184].

Il est recommandé d’utiliser le système international d’unités (SI) pour exprimer une mesure quelconque. Par exemple : 123 km, 456 N/m, 789 GW/sr. Si un autre système est pertinent, on fournira l’expression alternative entre parenthèses. Par exemple : 123 km (76 mi). Veillez à utiliser les symboles corrects : k signifie : kilo, K signifie : kelvin. Si la mesure est une citation d’une autre provenance (exprimée dans le système anglo-saxon, ou dans un système plus ancien comme le CGS, par exemple), on insérera la version SI. Par exemple, « At an altitude of 20,000 feet [6 100 m], the plane exploded. ».

L’inclusion du modèle {{unité|<valeur numérique>|<unité>}} permet de gérer facilement les espaces insécables dans la partie numérique et entre celle-ci et l’unité. Par ailleurs, la lisibilité s’en trouve accrue par rapport à l’utilisation de l’entité de caractère &nbsp;. À l’intérieur du modèle, dans le paramètre nombre, il faut utiliser le point comme séparateur décimal (convention anglo-saxonne, pour des raisons techniques), et non la virgule. Le modèle affichera automatiquement le nombre en respectant les conventions francophones. Exemples :

  • {{unité|1000|m}} donnera 1 000 m ;
  • {{unité|12,5|kg}} (usage virgule décimale) donne la valeur erronée 12,5 kg ;
  • {{unité|12.5|kg}} avec un point décimal, on obtient la valeur désirée 12,5 kg, formatée à l’affichage avec une virgule décimale.

Il est possible également d’inclure un lien wiki vers l’unité correspondante et d’ajouter un exposant (cas des surfaces par exemple) :

  • {{unité|125|[[Micromètre|µm]]}} donne 125 µm ;
  • {{unité|10.52|km|2}} donne 10,52 km2.

Unités militaires[]

Règle générale : « les mots armée, division, régimentetc., s’écrivent généralement au long[185] et en lettres bas de casse, un numéro d’ordre caractérisant chacune de ces unités[186] » et « les unités constitutives d’une force armée sont caractérisées par un numéro que l’on compose en chiffres arabes »[187].

Exemples :

la 2e division blindée ;
le 17e régiment d’infanterie coloniale ;
la 1re armée.

Toutefois, dans les récits de guerres et de batailles, pour éviter les confusions, on différencie les unités ennemies en composant les numéros de ces unités en grandes capitales romaines pour l’un des deux camps. Exemple : « La 5e armée française s’enfonça en coin entre les Ire et IIe armées allemandes[186]. »

Dans les cas où : « les noms des organismes et institutions d’État à caractère unique — c’est-à-dire dont la compétence s’étend à tout le territoire d’un pays — sont de véritables noms propres[86]. » alors « le premier mot nécessaire à l’identification portera une majuscule, ainsi que l’adjectif qui le précède[188]. » Il en résulte :

l’Armée de Vichy ou Armée d’armistice[189] ;
l’Armée rouge, l’Afrikakorps, la Légion étrangère, la Légion arabe, la Garde impériale[186] ;
l’État-Major général[188],[155], le Grand État-Major[188],[155] mais l’état-major[155] de la 1re armée, l’état-major de la 5e armée[86], le Grand Quartier général[188].

Canada[]

Au Canada, toute traduction doit employer la terminologie approuvée du ministère de la Défense nationale du Canada et des Forces canadiennes[190]. Certains noms d’unité ne peuvent être traduits (par exemple : The Royal Canadian Regiment). Cependant, le nom d’un quartier général bilingue existe dans les deux langues, ainsi que le nom d’une unité générique (par exemple : 5e Régiment du génie de combat / 5th Combat Engineer Regiment). De plus, on met une majuscule initiale au premier nom de l’appellation d’une unité militaire. Si ce nom est précédé d’un adjectif, ce dernier prend aussi la majuscule[191].

Notes et références[]

  1. C’est ainsi que Aigles et Lys en français suit les règles françaises de la typographie, bien qu’il existe quelques variantes selon les pays francophones.
  2. Si le Lexique de l’Imprimerie nationale sert de référence dans le cadre de Aigles et Lys en français, on pourra néanmoins consulter utilement l’ensemble des ouvrages indiqués dans la section Bibliographie de l’article « Code typographique ».
  3. Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Imprimerie nationale, 1990 (ISBN 2-11-081075-0) ; réédition 2002 (ISBN 2-7433-0482-0) ; réimpressions octobre 2007 et novembre 2008 (ISBN 978-2-7433-0482-9), « Avant-propos », p. 3.
  4. Lexique, op. cit., p. 6 :
    « […] abréviation qui ne doit jamais être renvoyée au commencement de la ligne (particulièrement à la fin d’un alinéa), ni répétée, ni suivie de points de suspension. »
  5. Lexique, op. cit., p. 21.
  6. 6,0 et 6,1 Lexique, op. cit., p. 29.
  7. Dans l’écriture courante on oubliera cette recommandation, et on écrira plus simplement : Le mot « pomme » signifie « pomme ».
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Selon l’article « Franc » du Lexique, op. cit., p. 86.
  9. Lexique, op. cit., p. 86 et 118.
  10. « Point-virgule et énumération », sur la Banque de dépannage linguistique, Office québécois de la langue française (consulté le 13 juillet 2009).
  11. Francine Paradis, « Pour bien jouer de la virgule », La minute linguistique, sur Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec, Gouvernement du Québec (consulté le 13 juillet 2009).
  12. « Les points de suspension », sur La-ponctuation.com (consulté le 13 juillet 2009).
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 et 13,4 Lexique, op. cit., p. 147.
  14. 14,0 14,1 et 14,2 Lexique, op. cit., p. 148-149.
  15. Le Petit Larousse 2008,  éd. Larousse, Paris (ISBN 978-2-03-582503-2), p. 385.
  16. Cf. Heure (temps) – Autres usages.
  17. Le Lexique, p. 149, préconise l’espace fine insécable pour : le point-virgule, le point d’exclamation et le point d’interrogation. Pour le deux-points il précise : « espace mots insécable ».
  18. Bien que, de ce fait, la typographie puisse être légèrement erronée, par rapport à l’application rigoureuse des règles typographiques françaises, dans certains cas où l’espace insécable n’est pas rendue comme fine, ce choix se justifie car l’espace fine n’est pas correctement gérée par tous les navigateurs.
  19. Lexique, op. cit., p. 110.
  20. Le tiret demi-cadratin est parfois substitué au tiret cadratin.
  21. Pour les espaces internes aux guillemets, le Lexique, p. 149, préconise l’espace mots insécable, mais la même remarque s’applique, concernant MediaWiki, au sujet des signes de ponctuation double.
  22. [PDF] « Grenoble sciences – Guide des principales règles typographiques », p. 4, sur le site de l’université Joseph Fourier, grenoble-sciences.ujf-grenoble.fr, consulté le 19 août 2009.
  23. Voire {{Nombre}} ou redirections équivalentes ; {{unité}} fonctionne aussi, les modèles étant insensibles à la casse.
  24. Lexique, op. cit., p. 131.
  25. Lexique, p. 64-65 et 179-180.
  26. 26,0 et 26,1 Lexique, op. cit., p. 94.
  27. Jean-Pierre Lacroux, « Guillemet » [PDF] in Orthotypographie, volume II, p. 47–51. Publié de façon posthume sous le titre Orthotypo aux éditions Quintette en 2008 (ISBN 978-2-86850-147-9). À la page 49 § « II. Bons et mauvais usages des guillemets (anglais et français) », même si un contre-exemple y est toutefois justifié dans le cas très particulier d’une mise en relief d’un terme à l’intérieur d’une énonciation de style direct : Bon, subtil, correct : Il m’a dit que « la “typographie” est une mode débile qui passera vite ».
  28. « Espace » est un nom féminin en typographie.
  29. 29,0 29,1 et 29,2 Lexique, op. cit., p. 171.
  30. 30,0 et 30,1 Lexique, op. cit., p. 73.
  31. 31,0 31,1 31,2 31,3 31,4 31,5 et 31,6 Lexique, op. cit., p. 97.
  32. 32,0 32,1 32,2 et 32,3 « Heure », La typographie, Nombres, sur la Banque de dépannage linguistique de l’OQLF, Gouvernement du Québec,‎ 2002 (consulté le 10 janvier 2009).
  33. 33,0 et 33,1 Lexique, op. cit., p. 168. Cette convention s’applique lorsque le reste du texte est en romain. Si le texte est déjà en italique (comme dans le cas d’une citation), le titre sera alors graphié en romain.
  34. Lexique, op. cit., p. 70.
  35. Agnès Pierron, Dictionnaire de la langue du théâtre, Le Robert, Paris, 2002.
  36. Les règles typographiques préconisent l’usage des petites capitales, exception faite des majuscules initiales. Exemple : RUY BLAS. Mais leur emploi étant trop contraignant dans le cadre de Aigles et Lys car nécessitant l’usage de balises, il leur sera substitué de préférence des minuscules.
  37. Lexique, op. cit., p. 68 : devises.
  38. « Devises, maximes et proverbes », La typographie, sur la Banque de dépannage linguistique, Office québécois de la langue française (consulté le 28 juillet 2009).
  39. Cependant la devise ne se trouve pas composée en italique dans la constitution du 4 octobre 1958, article 2. La capitalisation de chacun des trois termes correspond à la forme la plus répandue. Voir par exemple, le texte sur Wikisource.
  40. Code international de nomenclature zoologique [1] qui dit dans son appendice II, paragraphe 6 : « The scientific names of genus- or species-group taxa should be printed in a type-face (font) different from that used in the text; such names are usually printed in italics, which should not be used for names of higher taxa. Species¬group names always begin with a lower-case letter, and when cited should always be preceded by a generic name (or an abbreviation of one); names of all supraspecific taxa begin with an upper-case (capital) letter. »
  41. Marie-Éva de Villers, Le Multidictionnaire de la langue française : Italique, vol. 5, Montréal, Québec Amérique, 2009, 1736 p. (ISBN 978-2-7644-0623-6), p. 920 .
  42. Lexique, op. cit., p. 100.
  43. Lexique, op. cit., p. 181 : nom propre de véhicules « Pour en marquer l’authenticité, on les composera en italique (dans un texte en romain et vice versa). »
  44. L. E. Brossard, Le correcteur typographe : essai historique, documentaire et technique,  éd. Gregg International Publishers, Westmead, Eng., 1971 (ISBN 9780576721578), p. 388.
  45. Le Bon Usage, § 87, d.
  46. Selon le Lexique, op. cit., p. 147 : « Chaque paragraphe d’une énumération introduite par un deux-points, sauf le dernier, se termine par un point-virgule, quelle que soit sa ponctuation interne. Si l’un des paragraphes se subdivise à son tour, chaque sous-paragraphe, sauf le dernier, se termine par une virgule […] Si la phrase se poursuit à la suite de l’énumération, le dernier paragraphe de celle-ci comportera une virgule à la place du point-virgule. » (Nous mettons en gras.)
  47. 47,0 47,1 et 47,2 Les titres d’articles répondant à des critères particuliers en raison de restrictions techniques, consulter « Aigles et Lys:Conventions sur les titres ».
  48. Cette graphie, bien qu’attestée par des sources anciennes, n’est pas retenue par le Lexique et n’est pas recommandée sur Aigles et Lys.
  49. 49,0 49,1 49,2 et 49,3 Lexique, op. cit., p. 119.
  50. Doppagne, op. cit., p. 56.
  51. 51,0 51,1 et 51,2 Lexique, op. cit., p. 120.
  52. Aurel Ramat, Le Ramat de la typographie, Aurel Ramat éditeur, 2008 (ISBN 978-2-922366-04-4), p. 69.
  53. « Accents sur les majuscules », Typographie, Majuscules, Noms particuliers, sur la Banque de dépannage linguistique de l’OQLF, Gouvernement du Québec,‎ 2010 (consulté le 1er février 2010).
  54. Lexique, op. cit., p. 12.
  55. « Accentuation des lettres capitales », sur Langue française, Luc Bentz (consulté le 1er février 2010).
  56. « Accentuation des majuscules », site de l’Académie française.
  57. Lexique, op. cit., p. 37 : «  Dans les ouvrages de botanique et de zoologie, on composera avec une capitale initiale les noms d’embranchements, classes, ordres, familles, genres […] Les noms d’espèces latinisés se mettent en italique avec une majuscule au premier mot. »
  58. Jacques Chabot et Normand David, La majuscule dans la nomenclature zoologique, dans le Bulletin de l'entomofaune, no 3 Juin 1988. « Le présent document fut soumis à l’Office de la langue française en novembre 1983. Cet organisme, par l’intermédiaire de son comité d’étude des règles orthotypographiques, a entériné la norme telle que proposée et discutée ci-haut. Cette norme fut l’objet d’un communiqué émis par l’office dans le Spécial express no 10, 1984. »
  59. 59,0 et 59,1 Lexique, op. cit., p. 80.
  60. « Jour du Souvenir », Typographie, Majuscules, Noms particuliers, sur la Banque de dépannage linguistique de l’OQLF, Gouvernement du Québec,‎ 2002 (consulté le 24 septembre 2008).
  61. 61,0 61,1 61,2 et 61,3 Lexique, op. cit., p. 81.
  62. « Action de grâce », Typographie, Majuscules, Noms particuliers, sur la Banque de dépannage linguistique de l’OQLF, Gouvernement du Québec,‎ 2002 (consulté le 27 septembre 2008).
  63. 63,0 63,1 63,2 et 63,3 Lexique, op. cit., p. 83.
  64. 64,0 et 64,1 Lexique, op. cit., p. 137.
  65. Cette graphie peut varier d’un pays à l’autre. Ainsi, au Canada, par exemple, le titre s’écrit entièrement en minuscules. Cf. Usage des majuscules en français.
  66. 66,0 et 66,1 Lexique, op. cit., p. 105-106.
  67. La majuscule, sur btb.termiumplus.gc.ca
  68. « Manifestations commerciales, culturelles et sportives », Gouvernement du Québec,‎ 2002 (consulté le 6 septembre 2012)
  69. Le terme « six nations » désignant ici des pays précis, le substantif et l'adjectif antédéposé prennent des majuscules selon les conventions.
  70. Lexique, op. cit., p. 17 et 18.
  71. Lexique, op. cit., p. 121.
  72. Cet usage n’est pas explicitement abordé par le Lexique et demande confirmation.
  73. Le Lexique, p. 33-36, recommande l’usage des petites capitales dans les listes bibliographiques pour les noms de familles, mais cette recommandation n’est pas appliquée sur Aigles et Lys, voir : « Aigles et Lys:Conventions bibliographiques ».
  74. Lexique, op. cit., p. 138.
  75. Lexique, op. cit., p. 138-139.
  76. Il s’agit des recommandations françaises, qui peuvent varier des règles en vigueur dans les pays concernés. Cette règle comporte des paradoxes qu’il conviendrait d’approfondir. Exemple : la particule allemande von der s’écrit en minuscules alors que son équivalent néerlandais Van der prend une majuscule.
  77. En effet, dans ce cas, il ne s’agit pas de particule mais d’un locatif. Le sujet a été longuement débattu sur la Aigles et Lys italienne sans parvenir à un réel consensus. Malgré tout, voir la règle de la particule italienne en onomastique.
  78. (nl) Règle 16.2 du dictionnaire de l’Union de la langue néerlandaise.
  79. 79,0 et 79,1 Lexique, op. cit., p. 164.
  80. 80,0 80,1 80,2 et 80,3 Lexique, op. cit., p. 157-158.
  81. 81,0 81,1 81,2 81,3 81,4 et 81,5 Lexique, op. cit., p. 64.
  82. 82,0 et 82,1 Cette règle ne concerne que les ordres et organismes canadiens. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Québec » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  83. « La typographie – Prix, distinctions et trophées », Banque de dépannage linguistique, OQLF.
  84. « chevalier de l’ordre du Canada », Trésor de la langue française au Québec.
  85. 85,0 et 85,1 Lexique, op. cit., p. 162-163.
  86. 86,0 86,1 86,2 et 86,3 Lexique, op. cit., p. 132.
  87. 87,0 87,1 87,2 et 87,3 Chaque région possède au moins une académie, en revanche, il n’existe qu’une seule Académie de médecine ; son caractère exclusif impose alors la majuscule initiale à Académie. Par exemple : « les académies de Reims et Toulouse », où le mot est clairement un nom commun séparable et accordé, mais « l’Académie française et l’Académie des sciences », où le nom propre est invariable et inséparable, ce qui justifie la répétition, ici obligatoire. Remarque identique pour les préfectures, universités, collèges, lycées, rectorats, conseils généraux et régionaux, ministères qui conservent leur sens propre quand ils sont détachés.
  88. Le mot Nation désigne un État et non une ethnie, il prend une majuscule. L’organisation prend la majuscule dans son nom complet, en conservant la majuscule sur Nation.
  89. Le Journal officiel de la République française conserve cependant la minuscule à tous les ministères, par exemple « ministre des affaires étrangères et européennes ».
  90. 90,0 et 90,1 « La typographie – Université », Banque de dépannage linguistique, OQLF.
  91. [PDF] Oui… au français québécois standard, Pierre Martel et Hélène Cajolet-Laganière, Université de Sherbrooke, 1995.
  92. Lexique, op. cit., p. 38-40.
  93. 93,0 93,1 93,2 et 93,3 Lexique, op. cit., p. 39.
  94. La majuscule peut en effet être utilisée pour introduire une citation en style direct avec ou sans guillemets.
  95. Lexique, op. cit., p. 40.
  96. Il s’agit d’un titre d’œuvre qui déroge à la règle de la composition en italique. En effet, les titres de livres considérés comme sacrés, tels le Coran, la Bible, l’Ecclésiaste, l’Épître aux Galates, sont écrits en romain, cf. Lexique, p. 171.
  97. 97,0 et 97,1 Lexique, op. cit., p. 157.
  98. Article « Grand » de la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française, Tome 2 (Éoc - Map),  éd. Imprimerie nationale/Fayard, Paris, 2005, (ISBN 2213621438).
  99. Le Petit Larousse 2008, op. cit., p. 692 : « 1. NON § 6. »
  100. Le Petit Larousse 2008, op. cit., p. 841 : « 1. QUASI ».
  101. 101,0 101,1 et 101,2 Lexique, op. cit., p. 79-80 et 100.
  102. Le Lexique, dans son entrée « Lettres accentuées et diphtongues », précise que « l'accentuation fait partie de l'orthographe » et dresse une liste de diacritiques utilisées dans les langues en caractères latins, sans mentionner toutefois le vietnamien.
  103. 103,0 et 103,1 Lexique, op. cit., p. 18.
  104. Le Petit Larousse 2008, op. cit., p. 577 met une majuscule mais le Le Petit Robert, édition 2007, p. 1427 et le Dictionnaire de l’Académie française ou linternaute.com préconisent de ne pas en mettre.
  105. Privilégier cependant Ä, Ö ou Ü.
  106. Manuale di Stile, 2.0, Roberto Lesina.
  107. « UniPers/ Pârsiye Jahâni », sur unipers.com.
  108. 108,0 et 108,1 Lexique, op. cit., p. 17.
  109. Lexique, op. cit., p. 63.
  110. Lexique, op. cit., p. 25.
  111. 111,0 111,1 111,2 et 111,3 Lexique, op. cit., p. 130.
  112. 112,0 et 112,1 Marc-André Roberge, « Terminologie et langues étrangères » dans Guide des difficultés de rédaction en musique, Université Laval, 2009.
  113. Jean-Pierre Lacroux, Orthotypographie.
  114. Danièle Pistone, Les Catalogues d’œuvres. Historique, méthodologie et liste des catalogues de compositeurs français des XIXe et XXe siècles, Université Paris-Sorbonne, Observatoire Musical Français, coll. « Bibliographies et catalogues », no 5, 2001.
  115. 115,0 et 115,1 Marc-André Roberge, « Catégories de titres d’œuvres et composantes » dans Guide des difficultés de rédaction en musique, Université Laval, 2009.
  116. New Grove Dictionary of Music and Musicians, 2e éd., p. 804-807, cité par Marc-André Roberge dans Guide des difficultés de rédaction en musique, op. cit.
  117. 117,00 117,01 117,02 117,03 117,04 117,05 117,06 117,07 117,08 117,09 117,10 et 117,11 Lexique, op. cit., p. 144-145.
  118. Lexique, op. cit., p. 126 et 159.
  119. 119,0 119,1 et 119,2 Lexique, op. cit., p. 159-160.
  120. Lexique, op. cit., p. 62.
  121. Point 10.6 Sigles et acronymes du Code de rédaction interinstitutionnel, géré par l’Office des publications de l’Union européenne.
  122. 122,0 122,1 122,2 et 122,3 Lexique, op. cit., p. 169.
  123. Autre possibilité : « la parution du Soleil se lève aussi », évitant la forme « de le ».
  124. Bien que pouvant être considéré comme introduisant un complément de nom, l’article la fait partie à part entière du titre car non contracté (cf. règle suivante).
  125. L’article ne fait pas partie du titre, il est donc en romain.
  126. L’exemple présent est donné par le LRTUIN (p. 169). En cas de doute, il est recommandé de contourner le problème en ajoutant un mot intermédiaire. Exemple : « Stendhal est l’auteur du roman Le Rouge et le Noir. » Explication de Bernard Cerquiglini en images sur TV5 Monde.
  127. Au lieu de « Un article de Der Spiegel »
  128. Cette pratique, différant des règles du Lexique, n'est de ce fait pas en vigueur sur Aigles et Lys.
  129. L’article du Figaro évoque l’« étrange abbaye » de Chaalis, parfois surnommée la « Sixtine du Valois ».
  130. Les titres d’articles d’œuvres respectent parallèlement les conventions typographiques édictées sur cette page.
  131. Pour plus de détails, consulter l’article « Usage des majuscules en français ».
  132. Lexique, op. cit., p. 168-169. A contrario quand il n’est pas précédé de l’article défini, une seule capitale initiale suffit, sauf si un des termes est un nom propre.
  133. 133,0 133,1 133,2 133,3 et 133,4 Jacques Leclerc, « L’écriture des titres (journaux, volumes, lois) », sur le site de l'Université de Laval.
  134. Par nature, une majuscule, contrairement à une capitale, est nécessairement une initiale. Ce pléonasme sert en guise de rappel. Pour plus de détails, voir : « Capitale et majuscule ».
  135. 135,0 135,1 135,2 135,3 135,4 et 135,5 Lexique, op. cit., p. 170.
  136. 136,0 et 136,1 Jean-Pierre Lacroux, « Titre d’œuvre » [PDF] in Orthotypographie, p. 278-297. Publié de façon posthume sous le titre Orthotypo aux éditions Quintette en 2008 (ISBN 978-2-86850-147-9).
  137. 137,0 et 137,1 Dans le cas où l’adjectif est composé avec un trait d’union, il comporte uniquement une capitale initiale. Voir aussi : « Graphies particulières et caractères spéciaux ».
  138. Si le titre constitue une phrase, voir plus haut le paragraphe concerné.
  139. 139,0 et 139,1 Voir aussi : « Graphies particulières et caractères spéciaux ».
  140. Ces exclusions, non formulées explicitement par le Lexique, ne sont toutefois pas appliquées par des éditeurs comme La Pléiade-Gallimard ou les Classiques Larousse qui impriment, par exemple : Le Laboureur et ses Enfants.
  141. Lexique, op. cit., p. 83 ; Majuscules, abréviations, symboles et sigles pour une toilette parfaite du texte de Albert Doppagne (éd. Duculot), p. 56.
  142. Ce qui permet d’éviter toute ambiguïté quant à la signification de « M. », qui pourrait éventuellement être pris pour un prénom.
  143. À noter que cette règle typographique est contredite dans la pratique, particulièrement en ce qui concerne les œuvres du XIXe siècle, de nombreux éditeurs employant indistinctement la minuscule ou la majuscule pour un même ouvrage, selon un usage largement répandu.
  144. Le « sous-titre » est une forme présente majoritairement dans la langue française. Également appelée « titre en deux parties » par le LRTUIN, elle ne concerne que les titres comprenant la conjonction « ou » et étant communément utilisés sous une forme abrégée. Exemple : Le Sicilien ou l’Amour peintre (appelé généralement Le Sicilien).
  145. La forme « titre double » avec tiret ou deux-points n’est pas abordée par le LRTUIN, qui emploie le terme de façon alternative pour désigner la forme « sous-titre » (cf. note précédente). Contrairement à cette dernière, l’usage du tiret ou des deux-points permettant d’accoler deux titres est directement hérité du cinéma américain. Sur Aigles et Lys, la majorité des titres de cette nature utilisant les deux-points plutôt que le tiret, une uniformisation en ce sens s'est installée.
  146. Cet exemple illustre plusieurs règles :
    • le titre principal Vivre et laisser mourir ne prend qu'une majuscule initiale, « vivre » et « laisser » étant des verbes et non des substantifs énumérés ;
    • le sous-titre La Fin tragique de Marcel Duchamp commençant par un article défini, le premier substantif prend une majuscule, mais pas l'article défini car débutant un sous-titre ;
    • lorsque le titre principal est constitué de substantifs énumérés ou opposés (séparés par les conjonctions « et » ou « ou »), il est possible d'ajouter une virgule avant le sous-titre - selon un usage autrefois courant non repris par le LRTUIN - afin de bien le distinguer du titre principal : Vivre et laisser mourir, ou la Fin tragique de Marcel Duchamp.
      Autres exemples :Le Pari, ou Mombreuil et Merville ; Adolphe et Clara, ou les Deux Prisonniers.
  147. 147,0 et 147,1 Si le titre double résulte de la juxtaposition du titre principal et d'un sous-titre ou du titre original et de sa traduction française, seul le titre principal est retenu comme titre d'article, sauf en cas d'homonymie. Ex. : La Nuit des masques et non Halloween : La Nuit des Masques ; La Cage aux folles 3 et non La Cage aux folles 3 : « Elles » se marient.
    Cette convention ne s'applique pas à la forme « Titre ou Sous-titre ». Pour plus de détails, voir les conventions filmographiques.
  148. Les titres mélangeant plusieurs langues ne suivent a priori aucune règle précise. Le Lexique n’aborde pas le sujet.
  149. (en) Conventions typographiques sur Aigles et Lys. Certains mots comme to ou for peuvent faire partie de plusieurs catégories.
  150. Rules for Capitalization in Titles, YourDictionary
  151. U.S. Government Printing Office Style Manual
  152. Selon conventions de la Aigles et Lys anglaise.
  153. Le Manuale di stile de la Aigles et Lys italienne indique que « la majuscule s’utilise seulement pour la première lettre du titre et pour les éventuels noms propres » (« le maiuscole si usano unicamente per la prima lettera del titolo e per gli eventuali nomi proprî »). Cette convention est reprise.
  154. La ligature « & » est également appelée « et commercial ».
  155. 155,0 155,1 155,2 et 155,3 Lexique, op. cit., p. 79.
  156. Pour plus de détails concernant les titres de films, cf. aussi cette page.
  157. Ces règles, édictées au départ pour les œuvres littéraires, reflètent les positions des organismes « officiels » par rapport à un usage flottant des éditeurs. Elles priment, selon les conventions typographiques de Aigles et Lys, sur les graphies utilisées par les différents supports (sauf exception) tels qu’affiches, DVD, dossiers de presse, etc., et qui peuvent varier pour un même titre d’un support à l’autre.
  158. Lexique, op. cit., p. 126.
  159. « Si la tendance actuelle, accentuée par l’extension de la statistique et du langage informatique à tous les domaines, est d’employer de plus en plus les chiffres en tant qu’abréviations […], on ne peut cependant pas la généraliser […] » Lexique, op. cit., p. 122. De fait, la plupart des encyclopédies généralistes ou spécialisées dans le domaine du cinéma (Larousse, Bordas, etc.) privilégient les titres en toutes lettres lorsque le choix est possible[réf. nécessaire].
  160. Banque de dépannage linguistique - Écriture en chiffres ou en lettres, Office québécois de la langue française.
  161. Cette graphie, acceptable typographiquement, a toutefois l’inconvénient de laisser la prononciation ambigüe (« Mille et une pattes », « Mille une pattes » voire « Mille un pattes »…) par rapport à l’exemple des Mille et Une nuits.
  162. Lexique, op. cit., p. 125.
  163. Lexique, op. cit., p. 126 et 159.
  164. Lexique, op. cit., p. 123. Les titres seront néanmoins classés à la lettre et non au chiffre correspondant. Exemple : 1900 est classé à M.
  165. Pour les abréviations des nombres ordinaux (premier, deuxième, etc.), voir la section dédiée.
  166. Lexique, op. cit., p. 124.
  167. Dans cette seconde hypothèse (corps du texte), si aucune minute n'est mentionnée, une espace simple suffit entre le « h » et le mot suivant. Exemple : « Le train est arrivé à 16 h et nous avons quitté la gare quelques minutes plus tard ».
  168. Le chiffre est ici considéré comme ayant fonction de numérotage comme pour les opus en musique. Cf. Lexique, op. cit., p. 123.
  169. De fait, l’Université Laval précise : « Au cinéma, on peut même non seulement privilégier la couleur, mais surtout le mouvement et toutes sortes d’effets visuels laissés à l’imagination de l’artiste. On comprendra que le graphiste ou l’artiste a tout avantage à jouer sur les formes graphiques, notamment les majuscules, les capitales, les bas de casse, la perluète (&), etc. Il s’agit là de procédés strictement calligraphiques qui ne tiennent pas nécessairement compte des règles relatives aux titres. » [2].
  170. 170,0 et 170,1 Lexique, op. cit., p. 89-94.
  171. En l’état actuel, cette exception nécessite quelques vérifications. En effet, le Lexique préconise « côte atlantique » mais « océan Atlantique » ou « golfe Persique », alors qu’on pourrait écrire « de Perse ».
  172. Si le Lexique donne cet exemple p. 91 avec application de la règle 4 (p. 89) « nom propre accompagné d’un adjectif « accessoire » », la tradition québécoise est de le composer Colombie-Britannique, étant donné qu’il s’agit d’un État du Canada.
  173. Malgré la composition du Lexique, qui lui applique la règle 5 (p. 90) « nom propre accompagné d’un adjectif nécessaire à l’identification », l’usage international, l’Arrêté de terminologie français, l’IGN et l’Union européenne ([3]), préconisent en français Arabie saoudite (règle 4).
  174. Mais il est courant de lui appliquer la règle 4 du Lexique, comme pour Colombie britannique.
  175. Mais la Côte d’Ivoire refuse officiellement la présence du trait d’union comme toute traduction de son nom.
  176. Le Lexique, p. 93, compose exactement « la région Provence - Alpes - Côte d’Azur » comme il compose « la région Nord - Pas-de-Calais » avec des espaces.
  177. Lexique, op. cit., p. 67.
  178. « Règles typographiques 3 - L’emploi des traits d’union », sur le site de l’Université Laval. Consulté le 1er octobre 2008.
  179. Ainsi New York ne prend pas de trait d’union, le nom original étant conservé, sauf lorsque le nom désigne un lieu francophone. Exemple : l’avenue de New-York à Paris.
  180. Voir le Code officiel géographique français.
  181. Lexique, op. cit., p. 156.
  182. Lexique, op. cit., p. 76.
  183. Exemple cité dans Lexique, op. cit., p. 7 (entrée « Abrévations »).
  184. Lexique, op. cit., p. 65.
  185. « Au long » : c’est-à-dire en entier, sans abréviation.
  186. 186,0 186,1 et 186,2 Lexique, op. cit., p. 180.
  187. Lexique, op. cit., p. 27.
  188. 188,0 188,1 188,2 et 188,3 Lexique, op. cit., p. 133.
  189. Robert Paxton, L’Armée de Vichy : Le Corps des officiers français 1940–1944,  éd. en anglais 1966 ; édition française (trad. Pierre de Longuemar), Tallandier, 2004, 588 p. [présentation en ligne] ; rééd. Le Seuil, coll. « Points-Histoire », 2006 (postface de Claude d’Abzac-Epezy), 567 p.
  190. « DOAD 5039-4, Traduction de textes et obtention de documentation bilingue », Défense nationale et les Forces canadiennes, sur le site de la Défense nationale du Canada, forces.gc.ca.
  191. « La typographie – Unités militaires », Banque de dépannage linguistique, OQLF.

Voir aussi[]

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