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2e Régiment de Cuirassiers | |
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insigne régimentaire du 2e régiment de cuirassiers. |
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Période | 1635 – 1991 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de Cuirassiers |
Rôle | Cavalerie |
Fait partie de | 1re Division blindée 3e division blindée 5e Division blindée |
Ancienne dénomination | Cardinal-Duc Royal Cavalerie Cuirassiers du Dauphin |
Devise | nec pluribus impar Au-dessus de tous |
Inscriptions sur l’emblème | Marengo 1800 Austerlitz 1805 La Moskova 1812 Vauchamps 1814 l'Ourcq 1914 L'Avre 1918 Marseille 1944 Ulm 1945 |
Anniversaire | Saint Georges |
Batailles | Bataille de Hannut |
Fourragères | Croix de guerre 1914-1918 Olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945 |
Décorations | Croix de guerre 1939-1945 Une palme |
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Le 2e régiment de cuirassiers (ou 2e RC) est une unité de cavalerie, puis de l’arme blindée-cavalerie de l’armée française. Le régiment Cardinal-Duc figurait en tête de la liste des douze régiments de cavalerie créés par la même Ordonnance du 16 mai 1635. C'est pourquoi l'on peut dire que, par ses origines, le 2e Cuirs était le plus ancien des régiments de l'armée blindé cavalerie actuels.
Création et différentes dénominations[]
- 16 mai 1635 : création du régiment Cardinal-Duc cavalerie
- 1er août 1643 : renommé régiment Royal cavalerie
- 1er décembre 1761 : renforcé par incorporation du régiment de Vogué cavalerie[1]
- 1er janvier 1791 : renommé 2e régiment de cavalerie
- 24 septembre 1803 : transformé en 2e régiment de cuirassiers
- 1814 : renommé régiment de cuirassiers du Dauphin
- 1815 (Cent-Jours) : renommé 2e régiment de cuirassiers
- 1815 : licencié
Chefs de corps[]
Ancien régime[]
- 21 septembre 1788 : Esclignac (Henri-Thomas-Charles de Preissac-Fézenzac, duc d’).
Révolution et Empire[]
- 1792 : Colonel Louis de La Pinserie d'Hauboutet ;
- 1792 : Colonel Edme Henri de Beaujeu (*) ;
- 1793 : Chef de Brigade Xavier-Frederic De Marne ;
- 1793 : Chef de Brigade Jacques Magron ;
- 1794 : Chef de Brigade Jean-Antoine-Étienne Radal ;
- 1799 : Chef de Brigade Jean-Frédéric Yvendorff (*) ;
- 1800 : Chef d'Escadron Jean-Baptiste Alix ;
- 1805 : Chef De Brigade Louis-Claude Chouard ;
- 1811 : Colonel Pierre Rolland ;
- 1813 : Colonel Léonard Morin ;
- 1814 : Colonel Louis de Labiffe ;
- 1814 : Colonel De Lacroix ;
- 1815 : Colonel Louis-Stanislas-Francois Grandjean ;
- 1815 : Dissous.
Depuis 1815[]
- 1816 : Colonel Marquis De Breuilpont.
- 1821 : Colonel De Salomon de Feldeck Jean-Baptiste-Étienne-Ignace
- 1828 : Colonel De Niceville François-Hyppolite-Théophile
- 1839 : Colonel Reibell
- 1848 : Colonel Dard d'Espinay Corneille-Albert
- 1851 : Colonel d'Oullembourg Bertrand-Eugéne
- 1854 : Colonel Taffin Victor-Marie-François
- 1859 : Colonel Yvelin de Beville Charles-Alphonse-Aimé-Alexandre
- 1864 : Colonel Baron Rossetti Gustave-Victor-Scipion-Marie
- 1870 : Colonel Bore Verrier.
- 1871 : Colonel Baron Rossetti Gustave-Victor-Scipion-Marie
- 1873 : Colonel Comte de la Loyere Alberic-Ferdinand-Marie
- 1880 : Colonel Braun A
- 1886 : Colonel Verdun
- 1894 : Colonel De Clauzade de Mazieux Marie-Paul
- 1899 : Colonel de Rougé Casimir-Bonabes-Marie
- 1905 : Colonel Lamy M-J-V-E
- 1905 : Colonel Chabaud
- 1913 : Colonel du Fretay
- 1914 : Chef d'Escadron Clolus
- 1914 : Colonel De Mareuil
- 1915 : Colonel De Canchy
- 1917 : Colonel De Francolini
- 1917 : Colonel de Canchy
- 1918 : Colonel De France
- 1918 : Colonel Chassou.
- 1919 : Dissous
- 7 juillet 1939 - 29 mai 1940 : Colonel Touzet du Vigier
- 1940 : Dissous
- 1943 : Colonel Durosoy Maurice-Armand
- 1946 : Colonel De Montaudoin
- 1950 : Colonel Ballot
- 1951 : Colonel Oberlaender
- 1953 : Colonel Jobelot
- 1957 : Colonel De Cherge
- 1959 : Colonel Deturbert
- 1961 : Colonel De Favitski
- 1963 : Colonel Boscals De Reals
- 1965 : Colonel Perre
- 1967 : Colonel Pelletier
- 1969 : Colonel Rouger
- 1971 : Colonel De Galbert
- 1973 : Colonel Jutel
- 1975 : Colonel Loubens
- 1977 : Colonel Nouan
- 1979 : Colonel Aurousseau
- 1981 : Colonel Rozier De Linage Maurice
- 1983 : Colonel Mannin
- 1985 : Colonel Denoncin
- 1987 : Colonel Lenoir
- 1989 : Lieutenant-Colonel Brochet De Vaugrigneuse
- 1991 : Dissous
Historique des garnisons, combats et batailles du 2e RC[]
Guerres de la Révolution et de l'Empire[]
- En 1792, la France révolutionnaire déclare la guerre aux monarchies européennes. Son étendard sa première inscription : Marengo.
- Les armées françaises se battent avec acharnement aux frontières du Nord et de l'Est, en Belgique, en Hollande, en Allemagne, en Suisse, en Italie et jusqu'en Égypte. Le 2e de cavalerie ne cesse, durant cette période, d'être sur la brèche. Ses champs de bataille se situent surtout en Allemagne et en Italie.
- 1805
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- 16-19 octobre : Bataille de Leipzig
- 1814 : Campagne de France
- 14 février 1814 : Bataille de Vauchamps
De 1815 à 1848[]
- Il tient successivement garnison à Nevers en avril 1817, à Vesoul et à Épinal en avril 1821.
- Réduit à un peu plus d'une centaine d'officiers et de cuirassiers, le Régiment quitte Neuîlly le 6 juillet 1815 et prend la route de Saumur. C'est sur les bords de la Loire en août 1815, puis à Rennes en février 1816, qu'il va panser ses blessures. Le 16 juillet lui a été conférée l'appellation de « Régiment du Dauphin ».
La France ayant été mandatée par le concert des puissances européennes pour aider le roi Ferdinand VII d'Espagne à consolider son trône, les "Cuirassiers du Dauphin" quittent le 8 février 1823 Épinal pour Bayonne. Fin mars, ils sont aux environs d'Orthez et franchissent la Bidassoa le 27 avril. Puis c'est pour le régiment une promenade militaire qui, par Vittoria, Burgos, Valladolid et Madrid, l'amène jusqu'à Tolède à la fin de mai. C'est ensuite par Madrid, Talaveyra et Aranjuez, le retour sur Bayonne.
Deuxième République[]
Second Empire[]
- Resté à l'écart des grandes campagnes extérieures de la monarchie et du 2e Empire, (Algérie, Crimée, Italie, Mexique), le régiment participe en revanche à la première des empoignades franco-allemandes. La guerre éclate le 15 juillet 1870. Le régiment appartient alors à la division de Cuirassiers du Général de Bonnemains, et forme brigade avec le 1er régiment de cuirassiers. Il participe avec vaillance à la bataille de Frœschwiller.
- Le Régiment y perd 6 officiers et 141 sous-officiers et hommes de troupe, ainsi que son colonel, qui tombe aux mains de l'ennemi. La bataille perdue et l'Alsace évacuée, le régiment est dirigé par Saverne, Sarrebourg, Blamont, où le commandement reconstitue une armée destinée à dégager les forces françaises investies sous Metz. Mais la manœuvre de débordement entreprise par cette armée s'enlise à Sedan. Cernée par les Allemands, elle capitule, malgré de vaines tentatives pour rompre l'encerclement, victime beaucoup plus de l'inertie et de l'irrésolution de Napoléon III que de la supériorité de l'adversaire. Après avoir stoïquement subi toute la journée le feu des canons ennemis dans l'attente de la charge, le régiment est fait prisonnier et désarmé. La résistance se poursuit encore, mais c'est finalement la disparition de l'Empire, l'armistice de Versailles et le traité de Francfort le 10 mai 1871, où la France est obligée de consentir à la cession de l'Alsace et de la Lorraine.
De 1871 à 1914[]
Il tient garnison dans le Nord Lille 1871 de 1873, à l'Est Commercy, Lunéville, à l'Ouest Niort, en Région parisienne à Versailles, puis enfin et surtout à Paris 1874 de 1876 et 1892 de 1914.
- Reformé le 29 mars 1871 à Orange, alors que la paix n'est pas encore revenue, le régiment va vivre pendant 40 ans, comme l'ensemble de l'armée, dans l'espoir de rendre à la France les provinces perdues d'Alsace et de Lorraine.
- Un détachement du régiment participe au maintien de l'ordre pendant les émeutes de Vigneux et de Villeneuve-Saint-Georges dans l'Essonne en juin 1908.
Première Guerre mondiale[]
- Casernement en 1914 : Paris à la 2e brigade de cuirassiers, à la 1er division de cavalerie d'août 1914 à novembre 1918. La bataille de Charleroi. Le corps de cavalerie, après s'être remis en condition, était en effet engagé depuis le matin du 7 septembre sur l'Ourcq la part que le régiment y prit lui valut d'ajouter sur son Etendard l'inscription « l'Ourcq » la bataille de l'Ourcq conclue victorieusement, le Corps de Cavalerie entame la poursuite au rythme permis par l'état de ses chevaux. Relevé le 31 octobre, le corps de cavalerie est jeté aussitôt dans la mêlée des Flandres. Le 1er novembre, la 1re division de cavalerie pousse par Bailleul vers le Mont Kemmel, au secours des Anglais en difficulté. Le 2 novembre, c'est l'engagement de Werlverghen sur le « croupe de l'enfer », suivi le 4 novembre, de combats de part et d'autre de la Douve et d'une attaque sur Messines. D'une façon générale, une partie des effectifs, mis à pied, occupe des secteurs réputés calmes, tandis que les chevaux sont maintenus en arrière. C'est ainsi que le corps de cavalerie est poussé dans la région de Vitry-le-François en février, puis dans celle de Verdun en avril. Lors de l'offensive alliée d'Artois de mai à juin 1915, il reste en réserve derrière la IIe Armée au Nord-Est d'Amiens. De même, lors de l'offensive de Champagne de septembre à octobre 1915, il est maintenu en Artois à la disposition de la Xe Armée. De juillet à novembre 1916, c'est l'offensive alliée de la Somme. Début mars 1917, alors que le régiment est au Hamel et à Contoire, les Allemands entament un repli sur une position organisée plus en arrière, la ligne « Hîndenburg ». Le 31 mars, c'est la fin de cette deuxième bataille de Picardie, ou encore bataille de L'Avre, qui permit d'arrêter la poussée Allemande sur Amiens. Son héroïque comportement devait valoir au 2e Cuirassiers une 6e inscriptions sur son étendard « L'Avre ». Deuxième bataille de la Marne marque la fin des offensives Allemandes et la reprise de l'initiative par les armées Alliées. La conduite héroïque du régiment pendant cette période lui valut une « citation à l'ordre de l'Armée ».
Entre-deux-guerres[]
En 1918 dirigé, après l'armistice, sur Sarrelouis, il n'y reste que jusqu'au 25 novembre et revient bientôt en France à Héricourt, puis à Lyon.
le régiment est dissous le 15 août 1919 dans le cadre des mesures de réorganisation de l'Armée et ses éléments versés au 12e régiment de cuirassiers.
Seconde Guerre mondiale[]
- Recréé peu après le début de la 2e Guerre mondiale. Le 2e Régiment de Cuirassiers, sous les ordres du Colonel du Vigier appelé à former avec le 1er Cuirassiers la 5e Brigade de Combat, elle-même dans la composition de la 3e division légère mécanique. Équipé de Char Somua S-35 armés de canon de 47 mm et de Hotchkiss H35 armés du canon de 37 mm.
- Campagne de Belgique, participe à la Bataille de Hannut et de France en 1940. Le 1er août 1940 le 2e cuirassiers est dissous. Il a reçu à la suite des combats de Belgique une citation à l'ordre de l'armée. Plus de détail : Le 2e cuirassiers en Belgique
- Le 16 septembre 1943, est la renaissance du 2e cuirassiers, à Mercier-Lacombe, en Oranie, par dédoublement du 2e régiment de chasseurs d'Afrique. Affecté à la division blindée, aux ordres du Général Touzet du Vigier, son ancien chef de corps de 1940, il constitue, avec le 3e régiment de zouaves et le 1/68e RA, le Combat-Command no 1. Embarqué le 10 août 1944 à Oran, le 2e cuirassiers, à un escadron de chars légers et à trois escadrons de chars moyens Sherman M4, prend pied sur le sol de France à la Nartelle au milieu de la baie de Saint-Tropez le 16 août 1944. L'ensemble des troupes, avait opéré dans le cadre et au profit du 6e Corps d'armée américain. Le 20 août, repassant aux ordres de la 1re armée française 1re D.B. Le 23 août, 4e Escadron en tête, le 2e cuirassiers entre dans Marseille après plusieurs jours. Le 31 août il franchit le Rhône, partie à Vallabrègues, partie à Avignon, et se regroupe le soir à Bagnols-sur-Cèze. Le Viviers, La Voulte, Tournon, Annonay, Saint-Étienne. Le 3 septembre 1944, le régiment participe à la libération de Lyon. La prise de Chalon-sur-Saône. Dijon le 11 septembre Is-sur-Tille. Le 13 Langres est à son tour libérée après un vif combat. Le même jour, la jonction est effectuée au Nord-Est de Chaumont avec la 2e DB qui arrive de Paris. Obliquant à droite, la 1re DB s'axe alors sur Colmar. La poussée vers les Vosges, enlèvent Travexin, mais ne peuvent en déboucher. Les autres groupements ne sont pas plus heureux. Il est alors décidé de retirer la 1re DB des Vosges. Elle se regroupe, à partir du 22 octobre, dans la région de Vesoul, et se prépare à s'engager dans la trouée de Belfort. Reposé, recomplété, le régiment pénètre en Alsace le 20 novembre en longeant la frontière Suisse et, le 21 novembre participe brillamment à la prise d'Altkirch et d'Illfurth. Prend part à l'occupation de Mulhouse Des combats acharnés vont alors s'engager pour la réduction de la poche de Colmar. Ils dureront trois semaines, au milieu d'un hiver rigoureux, du 20 janvier au 9 février 1945 et seront marqués notamment par les combats d'Illzach, de Kingersheim et Richwiller, le 2e cuirassiers, agissant alors au profit de la 9e DIC. Après avoir atteint le Rhin le 6 février à Chalampé, le régiment est ramené à Mulhouse, où il stationne jusqu'au 14 avril 1945. C'est enfin, le dernier assaut le 16 avril, poussé sur Strasbourg, le régiment franchit le Rhin en face de Rastatt. C'est la poussée vers le Danube, avec au passage les prises de Messkirch, de Krauchenwies, de Mengen, de Sigmaringen. Le 23 avril 1945, le 2e cuirassiers pénètre dans Ulm, puis s'orientant face au Sud, entre en Autriche le 30 avril par Immenstadt et Aach. Le 3 mai, dans le cadre d'un remaniement du dispositif, il reprend la route de Strasbourg, repasse le Rhin à Kehl le 9 mai et gagne à Rheinzabern, au sud-est de Landau, son premier cantonnement du temps de paix. Le 18 juin 1945, l’étendard du régiment, que vont enrichir les nouvelles inscriptions de Marseille et d'Ulm. Il se voit accorder le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec une olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945. La citation à l'ordre de l'Armée qui lui est décernée le 1er octobre 1945.
- Il sera cantonné à Bellheim en Belgique. Puis à Manderscheid, il quittera l'Allemagne le 3 octobre 1945. En France, il s'installera à Châtellerault, Angoulême, puis Saint-Wendel et Reutlingen en Allemagne. En 1978 il engendrait l'escadron d'éclairage divisionnaire (E.E.D.5) stationné à Tübingen, également créé.
De 1945 à nos jours[]
Il est transféré en Bade-Wurtemberg (Allemagne) est marquera également son passage de la 1re Division blindée à la 3e division blindée. Et c'est en 1978 dans le cadre d'une réorganisation des Forces Françaises en Allemagne que le régiment passe de la 3e Division blindée à la 5e Division blindée nouvellement reconstituée.
Équipé de Sherman, puis de 1952 à 1953, il reçoit des Patton M47. De 1960 à 1969, son 4e Escadron est doté de chars AMX-13 SS11 et sert en outre de support au « Centre d'Entretien des Tireurs de Missiles des F.F.A ».Il est alors en garnison à Reutlingen avec le 73° régiment d'artillerie blindé.Avec ce régiment et le 12° régiment de cuirassiers et le 24° groupe de chasseurs portés, tous deux stationnés à Tübingen, il forme la 5° brigade blindée(PC à Tübingen)composante de la 3° division (PC à Fribourg). En 1969, ses structures sont modifiées en prévision de son équipement en AMX-30B: 4 escadrons à 13 chars, un escadron porté, un escadron des Commandements et Services. Les A.M.X.30B arriveront au printemps 1971. En 1984 dans le cadre de la réorganisation de l'Armée de terre, le régiment perd le 4e escadron et l'escadron porté, les trois autres escadrons étant alignés à 17 chars. En 1985 pour son 350e anniversaire, le régiment reçoit de nouveaux matériels l'AMX 30B2. La chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989 va entraîner la refonte des Forces Françaises en Allemagne. Le régiment sera parmi les premiers à être dissous en 1991. L'étendard et les Traditions du 2e régiment de cuirassiers reposent désormais au musée de la cavalerie de Saumur.
Étendard[]
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3],[4]:
- Marengo 1800
- Austerlitz 1805
- La Moskova 1812
- Vauchamps 1814
- l'Ourcq 1914
- L'Avre 1918
- Marseille 1944
- Ulm 1945
Décorations[]
Sa cravate est décorée :
De la Croix de guerre 1939-1945 avec palme. Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de Croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945.
- Cité à l'ordre de l'armée le 2e régiment de cuirassiers le 7 mai 1919 : Le Maréchal de France Pétain.
- Cité à l'ordre de l'armée La 5e Brigade de combat ordre no 15 « C » du 9 juin 1940 : Le Général Commandant en Chef Weygand.
- Cité à l'ordre de l'armée décision no 1215 du 1er octobre 1945, la présente citation comporte l’attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme. Fait à Paris, le 1er octobre 1945 Charles de Gaulle.
- Deux escadrons le 2e et 3e ont été cités à l'ordre de l'armée en 1945 décision no 1064.
- Le 4e escadron cité à l'ordre de la division ordre général no 1050 en 1945 : Le Général de Lattre de Tassigny.
(Il n’existe pas de fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945 (vert et rouge dominant), la forme et les couleurs du ruban de celle de 1914-1918 sont maintenues (vert dominant et rouge), par contre une "olive" (vert et rouge dominant aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945) placée entre le ferret et le nœud à quatre tours permet de la différencier de celle obtenue en 1914-1918).
Traditions et uniformes[]
Étendards utilisés[]
Insigne[]
Reprise de l'insigne de 1945 avec casque est banderole argentée. Fabriqué par la maison Arthus-Bertrand et homologué G 2861. Dans les dernières années, il a été réalisé par la maison Delsart avec une variante plaquée or et argent.
Devise[]
"Au-dessus de tous"
Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire[]
- Habit long sous la Révolution (régiment de cavalerie)
- Lors de la transformation en régiment de cuirassiers, les cavaliers reçoivent, outre le casque et la cuirasse, un habit court écarlate, sans revers, boutonné jusqu’à la ceinture, aux parements bleus et aux poches en travers ; pattes d’épaule bleues passepoilées de la couleur distinctive du régiment. Tenues reçues en 1805, ornées d'un plumet et d’épaulettes rouges, aux retroussis ornés de grenades bleues (symbole des armes d'élite).
- À partir de 1806, les cuirassiers reçurent de nouveaux habits à revers. Les cuirasses étaient d’un modèle unique. Les casques, acquis par les régiments, différaient selon le fournisseur. Inspiré du casque des dragons, il avait la bombe en fer et un turban en peau d’ours, rappelant la peau d’ours des bonnets de grenadiers. L’équipement se composait d’une giberne avec sa banderole, d’un ceinturon fermé par une plaque, et d’une dragonne de buffle.
Personnages célèbres ayant servi au 2e Cuirs[]
- Antoine Ernest, baron de Rothwiller : termine sa carrière comme général de brigade.
- Geoffroy Chodron de Courcel (1912-1992), diplomate français, ancien collaborateur du général de Gaulle, effectue son service militaire (par devancement d'appel, octobre 1932), au 12e cuirs (2e Cuirs dissous en 1918) puis au 1er bataillon de dragons portés[7]
Notes et références[]
- ↑ Ordonnance du 1er décembre 1761, État militaire de France pour l’année 1762, p. 380.
- ↑ Broughton 1995-2005.
- ↑ Aïcardi ref:AC0679.
- ↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 et 5,5 Bunel 1997, p. 2e Cavalerie.
- ↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 et 6,11 Bunel 1997, p. 2e Cuirassiers.
- ↑ Ordre de la Liberation 2004, p. Chodron de Courcel.
Annexes[]
Articles connexes[]
Liens externes[]
- [PDF] Général Susane, « Régiment Royal », Histoire de la Cavalerie française (1874), sur www.ancestramil.fr (consulté le 23 février 2012) ;
- (en) Tony Broughton, FINS, « French Cuirassier Regiments and the Colonels who Led Them: 1792 to 1815 », Part I: 1 - 7 Regiments, sur www.napoleon-series.org, 1995-2005 (consulté le 27 décembre 2011) ;
- « Geoffroy Chodron de Courcel », sur www.ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération, 3 décembre 2004 (consulté le 12 avril 2012) ;
- Claude Aïcardi, Henri Azéma, Michel Loyauté, Thierry Rouseau, Frédéric Sinibaldi, « Unités de l'arme blindée, de la cavalerie et des chars », Les Cuirassiers, sur cavaliers.blindes.free.fr, Free (consulté le 31 mai 2015), 2e Régiment de Cuirassiers (Royal-Cavallerie). ref:AC0679 ;
- « 2eme régiment de cuirassiers, 2eme cuirassiers, 2eme cuirs », sur www.2emecuirassiers.com, 6 avril 2006 (consulté le 12 avril 2012) ;
- Arnaud Bunel, « 1er Empire 1804-1815 », Cavalerie, sur www.drapeaux.org, 1997-2011 (consulté le 31 mai 2015), 2e Régiment de Cuirassiers ;
- Arnaud Bunel, « Révolution française 1789 - 1804 », Cavalerie, sur www.drapeaux.org, 1997-2011 (consulté le 31 mai 2015), 2e Régiment de Cavalerie ;
- Denis Lezin, « Collections d'Insignes et Souvenirs Militaires », Recueil d'historiques régimentaires, sur dlezin.free.fr, Free (consulté le 31 mai 2015), p. Le 2eme Régiment de Cuirassiers (historique total) ;
Autres sources[]
- Général de brigade Philippe Peress. 31, rue Hoche 49400 Saumur.
- Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.
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