Aigles et Lys
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2e régiment d’infanterie
Insigne régimentaire du 2e régiment d’infanterie.
Insigne régimentaire du 2e régiment d’infanterie.

Période 17761962
Pays Drapeau de France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d’infanterie
Rôle Infanterie
Fait partie de 20e division d’infanterie
Ancienne dénomination Régiment de Provence
Régiment de Picardie
2e régiment d’infanterie
2e demi-brigade de bataille
2e demi-brigade d’infanterie de ligne
2e régiment d’infanterie de ligne
Régiment de la Reine
Devise Au plus près
Inscriptions
sur l’emblème
Zurich 1799
Gênes 1800
Polotsk 1812
Solférino 1859
La Marne 1914-1918
Artois 1914
La Somme 1916
AFN 1952-1962
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Expédition d'Espagne
Conquête de l'Algérie
Corps Expeditionnaire en Tunisie
Campagne d'Italie
Guerre franco-allemande
Première Guerre mondiale
Deuxième Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles Bataille de Trafalgar
bataille de Wagram
Bataille de Dresde
Bataille de Leipzig
Bataille de Waterloo
Zurich
Gênes
Polotsk
Bataille de la Marne
Bataille de la Somme
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Infanterie

insigne de béret d'infanterie

Le 2e régiment d'infanterie (2e RI) est un régiment d'infanterie de l'armée française créé sous la Révolution à partir du régiment de Picardie, un régiment français d'Ancien Régime créé en 1479 sous le nom de bandes de Picardie.

Historique[]

Dissous, amalgamé, renommé et recréé de nombreuses fois pendant sa longue histoire, il est recréé en 1956 pour incorporer son contingent de rappelés de la Guerre d'Algérie. Stationné à Aumale, aujourd'hui Sour El Ghozlane, il est dissous pour la dernière fois en 1962.

Création et différentes dénominations[]

Colonels et chefs de brigade[]

  • 1791 : Colonel Charles Léon du Cavigny
  • 1791 : Colonel (**) François-Richer Drouet
  • 1792 : Colonel (***) Henri Nadot-Fontenay
  • 1793 : Colonel (*******) Étienne Jacques-Joseph-Alexandre Macdonald,
  • 13 avril 1793 (**) Antoine François Barthélemi de Bournet[n 1]
  • 1795 : Chef de brigade De Marpaude
  • 1796 : Chef de brigade (**) Joseph Perrin
  • 8 février 1801 : Chef de brigade Pierre-Guillaume Pouchin de la Roche
  • 1803 : Colonel (**) Pierre-Guillaume Pouchin de la Roche
  • 1805 : Colonel Jacques Delga
  • 23 avril 1809 : Jacques Cotillon
  • 1809 : Colonel Félix Victor Charles Emmanuel de Wimpffen
    • 1811 : Colonel en second Pierre Aulard
  • 1813 : Colonel Jean Veran André
  • 1813 : Colonel Charles Louis Sébastien Staglieno
  • 1814 : Colonel Jean Corvinus
  • 1814 : Colonel Jean Tripe
  • 1830 : Colonel Augustin Pierre de Martimprey
  • 1847 : Colonel (*******) François Certain de Canrobert
  • 1879-1882 : Colonel Théophile Gasser
  • 1909 : Colonel (***) François Collas
  • 1914 : Colonel Pérez tué à l'ennemi le 6 septembre 1914
  • 1939 : Colonel de Ghaine de Bourmont

(**) Officiers qui devinrent par la suite généraux de brigade.
(***) Officiers qui devinrent par la suite généraux de division.
(****) Officiers qui devinrent par la suite généraux de corps d'armée.
(*******) Officiers qui devinrent par la suite maréchaux de France

Garnisons, campagnes, combats et batailles du 2e régiment d'infanterie[]

Ancien Régime[]

Révolution et Empire[]

Article connexe : Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813).
  • 1814 : Campagne de France (1814)
    • Bataille de La Rothière
  • 1815 : Campagne de Belgique (1815) (armée du Nord, IIe corps d'infanterie, 6e division d'infanterie (Jérôme Napoléon), brigade Soye)
    • Bataille de Ligny
    • Bataille de Waterloo
Colonels tués et blessés alors qu'ils commandaient le 2e RI pendant cette période
Officiers tués ou blessés en servant au 2e régiment d'infanterie sous l'Empire (1804-1815)

De 1815 à 1848[]

  • 1823
    • Expédition d'Espagne
      • Combat du bois de Pallau
  • Une ordonnance du 18 septembre 1830 créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[4].

Second Empire et Guerre de 1870[]

En 1870, le régiment est en garnison à Tours.

  • Guerre franco-prussienne de 1870 (armée du Nord, IIe corps d'infanterie, 3e division d'infanterie (Laveaucoupet), 1re brigade du général Doëns)
    • 2 août : Bataille de Sarrebruck
Article connexe : Ordre de bataille lors de la bataille de Forbach-Spicheren.
    • 6 août : Bataille de Forbach-Spicheren
Article connexe : Ordre de bataille lors de la bataille de Forbach-Spicheren.
Le 16 août 1870, le 4e bataillon, formé, pour la plupart, de nouveaux arrivants, quitte le dépôt pour créer le 5e régiment de marche qui formera la 1re brigade de la 1re division du 13e corps d'armée[5]
Article détaillé : Régiment de marche.
Article connexe : Ordre de bataille de l'armée versaillaise.

Lors de la gréve générale du 1er mai 1906, la troupe affecté au maintien de l'ordre -six bataillons des 4e RI (Rennes), 47e RI (Saint-Malo) et 2e RI (Granville)) cantonne à la galerie des Machines[6].


Première Guerre mondiale[]

  • En 1914 casernement : casernement Granville et Querqueville, 40e brigade, 20e division d'infanterie, 10e corps d'armée.
  • Constitution en 1914 : régiment est formé de trois bataillons. Il appartient à la 20e division d'infanterie entre août 1914 à novembre 1918.

1914[]

Article connexe : Ordre de bataille de l'armée française en août 1914.
  • le 24 août : Bataille de Charleroi
  • le 29 août : Bataille de Guise
  • bataille de la Marne, engagé dans la bataille des Deux Morins
  • course à la mer, Hénin, Arras, Mercatel, 6 jours de combat au sud d'Arras.

1915[]

  • Saint-Laurent-Blangy
  • Argonne, bois de la Gruerie.

1916[]

  • Argonne
  • bataille de la Somme, Méharicourt.

1917[]

  • Mont Blond, Cornillet
  • Verdun cote 344, Samogneux, Woëvre.

1918[]

  • Les Eparges, Beuvardes (Aisnes)
  • Bataille de la Marne (15-31 juillet)
  • l'ardre, la Vesle, vosges nord de Saint Dié.
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Seconde Guerre mondiale[]

Formé le 9 septembre 1939 sous les ordres du colonel De Chaine de Bourmont, il appartient à la 20e division d'infanterie. Région Militaire, Centre mobilisateur d'infanterie ; réserve A RI type NE ; il est mis sur pied par le CMI 44 de Rennes.

De 1945 à 1998[]

Guerre d'Algérie[]

À l'issue de la Guerre d'Algérie 1954-1962, au cessez-le-feu du 19 Mars 1962 en Algérie, le 2°RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. (Accords d'Evian du 18 Mars 1962) Le 2°RI forme deux unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 466°UFL-UFO et la 467°UFL-UFO composé de 10% de militaires métropolitains et de 90 % de Militaires Musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire Algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.Suit

À l'issue de la Guerre d'Algérie, le régiment est dissous puis recréé à Bréteville sur Odon en tant qu'unité de réserve. Il participe à la défense opérationnelle du territoire jusqu'à sa dissolution en 1998.

La même année, le régiment fait l'objet d'un exposition au Musée d'art et d'histoire de Granville : Le 2e Régiment d'infanterie de ligne dans la Grande Guerre (31 octobre au 11 novembre 1998.

Équipement[]

Insigne du 2e régiment d'infanterie[]

Héraldique[]

Drapeau(x) du régiment[]

Réglement de 1804
Réglement de 1804
Réglement de 1812
Réglement de 1812
Drapeau depuis 2007
Drapeau depuis 2007
Croix de guerre 1914-1918 (France)
Croix de guerre 1914-1918 (France)
Fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918

La fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 obtenue le 11 septembre 1918.

De 1812 à 1815[7], le drapeau du 2e de Ligne porte les noms de batailles suivants : :

ECKMUHL
ESSLING
WAGRAM

Depuis 2007, il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[8],[9] :

ZURICH 1799
GÊNES 1800
POLOTSK 1812
SOLFERINO 1859
LA MARNE 1914-1918
ARTOIS 1914
LA SOMME 1916
AFN 1952-1962

La cravate du drapeau du 2e RI est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée (palmes de bronze) :

  • pour les 1er et 2e bataillons le 17 décembre 1914
  • et pour le 3e bataillon le 15 juin 1915.

Uniforme(s)[]

Traditions[]

Devise du 2e régiment d'infanterie[]

Au plus près

Refrain[]

Personnalités ayant servi au 2e régiment d'infanterie[]

  • Jean-Jacques d'Azémar (1757-1816), général de brigade, entré en 1778 comme soldat au régiment de Picardie, depuis 2e d'infanterie
  • Pierre-Gabriel Ailliet (1762-1822), chef de bataillon, soldat le 4 novembre 1781 dans le 1er bataillon du régiment de Picardie-infanterie, devenu 2e de l'arme
  • Rémy Grillot (1766-1813), général de brigade, soldat en 1785 au régiment de Picardie-Infanterie
  • Antoine Anne Lecourt de Béru (1755-1814), général de division, capitaine de grenadiers au 2e régiment d’infanterie, en 1791
  • Jean-François Thierry (1735-1807), général de division, capitaine 2e régiment d’infanterie en 1792
  • Nicolas-Charles Oudinot (1767-1847), maréchal d'Empire, commandement du 2e bataillon du 2e régiment d'infanterie, en 1792
  • Jean-Siméon Domon (1774-1830), général de division, capitaine dans la 2e demi-brigade d'infanterie (1793)
  • Jean-Baptiste Louis Morin (1776-1814), général de brigade, lieutenant aux grenadiers de la 2e demi brigade de ligne en 1796,
  • Florentin Ficatier (1765-1817), général de brigade, chef de bataillon à la 2e demi-brigade d'infanterie en 1799
  • Jean-Baptiste Larroque (1768-1821), général de brigade, capitaine de grenadiers à la 2e demi-brigade d’infanterie de ligne, en 1799,
  • Jean-Pierre Piat (1774-1862), général de brigade, major du 2e régiment de ligne en 1803
  • Louis Bertrand Pierre Brun de Villeret (1773-1845), lieutenant général, capitaine au 2e régiment d'infanterie de ligne en 1805
  • Pierre Aulard (1763-1815), général de brigade, colonel en second commandant le 2e de ligne en 1811
  • Thomas Renault de Saint-Germain (1781-1833), administrateur colonial, capitaine à la 2e légion de l'Aisne (1816)
  • Henri-Gabriel-Marie Le Bègue de Germiny (1811-1900), homme politique, saint-cyrien, sous-lieutenant au 2e régiment d'infanterie de ligne (vers 1824)
  • Élie Frédéric Forey (1804-1872), maréchal de France, sous-lieutenant au 2e régiment d'infanterie de ligne en 1824
  • Émile Hector Hache (1850-1931), général de division, sous-lieutenant au 2e de Ligne (1870)
  • René Fenouillère (1882-1916), footballeur, sous-lieutenant au 2e RI en 1914, mort pour la France
  • Jean-Paul Ambrogi (1896-1971), sous-lieutenant, as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, soldat au 2e RI (1914)
  • Pierre Brinjonc, né le 21 décembre 1890 à Saint-Juvat, soldat du 2e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le 22 août 1914 à Tamines (Belgique), mort pour la France
  • Fusillés pour l'exemple :
    • 30 novembre 1914 à Sainte-Catherine (Pas-de-Calais)[10] :
      • Pour abandon de poste par mutilation volontaire : Jean Lecompte, né en 1880 à Poligné, soldat au 2e régiment d'infanterie,
      • Pour abandon de poste : Amand Bindel, né en 1881 à Saint-Ouen-la-Rouërie, soldat au 2e régiment d'infanterie.
    • 1er octobre 1915 à Vienne-le-Château (Marne)[10] :
      • Pour abandon de poste : Henri Cren, né en 1890 à Saint-Brieuc, soldat au 2e régiment d'infanterie.
    • 3 septembre 1916 à Méharicourt (Somme)[10] :
      • Pierre Guégan, né en 1886 à Trémargat, soldat au 2e régiment d'infanterie.
    • 4 octobre 1916 au Plessier-Rozainvillers (Somme) :
      • Pour abandon de poste et refus d'obéissance : Henri Pluet, né en 1892 à Saint-Jouan-des-Guérets, soldat au 2e régiment d'infanterie.

Amédée Henri Charles de Saint-Hillier[]

Né le 7 septembre 1816 à Prunay-le-Petit dans le Loir-et-Cher, Amédée Henri Charles de Saint-Hillier suit des études au collège militaire de La Flèche[11] puis sort de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1837 en tant que sous-lieutenant avant d'être promu lieutenant en 1841 et capitaine en 1848.
Après avoir participé aux campagnes de conquête de l'Algérie par la France, il fait la campagne d'Italie en 1859 et combat à Magenta et Solferino.
Promu lieutenant-colonel en 1859, il retourne en Algérie et devient colonel en 1863.
Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il est mortellement blessé, sur le champ de bataille de Forbach-Spicheren, en chargeant l’ennemi à la tête de son régiment, le 2e régiment d'infanterie de ligne, et décède de ses blessures le 6 août 1870[12].

Décoration

Légion d'honneur[13]

Notes et références[]

  1. Macdonald a été nommé adjudant général par le représentant en mission Gasparin, tandis que Bournet a été nommé colonel du 2e régiment le 13 avril 1793. Ternaux 1866, p. 574.

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

  • France. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, art. Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007 ;
  • France. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004, art. (A) NORDEF0452926A, Michèle Alliot-Marie ;
  • (en) « French Light Infantry Regiments Part I :2e Regiment d'Infanterie de Ligne », The Napoleon Series, sur www.napoleon-series.org,‎ juin 2002 (consulté le 20 février 2011) ;
  • Bernard Coppens, « 1789-1815 - 2e Régiment d'infanterie de ligne », sur 1789-1815.com,‎ 2014 (consulté le août 10, 2016 à 19:16 (UTC))
  • « Napoléon et la Grande Armée » (ArchiveWikiwixQue faire ?), 2e régiment d'infanterie de ligne sur napoleon-et-la-grande-armee.com. Consulté le 18 février 2011 ;
  • « Miniature ronde sur ivoire », Portrait d'un officier d'état-major en tenue d'aide de camp de général de brigade, sur www.thierrydemaigret.com, Thierry de Maigret, commissaire priseur (consulté le août 9, 2016 à 08:09 (UTC)) ;
  • Arnaud Bunel, « Vexillologie militaire européenne », 2ème Régiment d'Infanterie de Ligne, sur www.drapeaux.org,‎ 1997-2011 (consulté le août 11, 2016 à 06:27 (UTC)) ;
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Bibliographie[]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Mortimer Ternaux, Histoire de la terreur 1792-1794 d'après des documents authentiques et inédits, t. V, Michel Lévy, frères, 1866 [lire en ligne (page consultée le 17 juin 2013)], p. 574 
  • Général Vinoy, Siège de Paris : campagne de 1870-1871 : Opérations du XIIIe corps d'armée et de la Troisième Armée, Plon, 1872, 2e éd., 536 p. [lire en ligne (page consultée le août 11, 2016 à 11:34 (UTC))], p. 7 et 15  ;
  • Général Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, t. 5, Paris, Librairie militaire J. Dumaine, 1876, p. 161-168  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Victor Louis Jean François Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, vol. 5, H. Charles-Lavauzelle, 1893, p. 151  ;
  • Anne Lessard, « 14-18. 51 fusillés bretons et toujours pas de réhabilitation », Le Télégramme,‎ 15 novembre 2014 (lire en ligne)

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