Aigles et Lys
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23e régiment d'infanterie légère
Période 17931855
Pays Drapeau de France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau français Empire français
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie légère
Guerres Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Infanterie

insigne de béret d'infanterie

Le 23e régiment d'infanterie légère est un régiment constitué pendant la Révolution française. Il se distingua notamment durant la bataille de Wagram en 1809.

Création et différentes dénominations[]

Juin 1793 : le 23e bataillon de chasseurs est formé à partir des[1] :

Dans les armées de l'Ouest, le 23e bataillon de chasseurs est officieusement réuni avec le 31e bataillon des réserves pour former un corps à deux bataillons nommé 23e régiment d'infanterie légère ou Régiment de Bardon, qui est incorporé dans la 13e demi-brigade d'infanterie légère au second amalgame[1].

Décembre 1794 : la 23e demi-brigade d’infanterie légère est formée par l’amalgame des unités suivantes[1] :

  • 11e (bis) Bataillon de Chasseurs
  • 16e (ter) Bataillon de Chasseurs
  • 26e Bataillon de Chasseurs

La 23e Demi-brigade Légère est incorporée dans la 16e Demi-Brigade d’Infanterie Légère à la réorganisation de l'an IV[1] (janvier 1796).

Juillet 1796 : la 23e demi-brigade d'infanterie légère est formée avec la 18e (bis) demi-brigade légère[1] à laquelle s’ajoute, en avril 1797[1], les :

  • 1er bataillon de la 7e demi-brigade provisoire ;
  • 3e bataillon de la demi-brigade du Lot-et-Landes ;
  • 2e bataillon de Seine-et-Oise ;
  • 5e (bis) bataillon de l’Hérault ;
  • Bataillon de Franciade ou 1er bataillon de Saint-Denis (Paris).

Par l’arrêté du 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803)[1], la 23e demi-brigade d’infanterie légère prend le nom de 23e régiment d’infanterie légère.

Le 12 mai 1814 23e régiment d’infanterie légère est licencié[1]. Ses 1er, 2e et 6e bataillons sont versés dans le 4e régiment d'infanterie légère et ses 3e, 4e et 5e bataillons dans le 15e régiment d'infanterie légère.

  • 1840 : Le 23e régiment d’infanterie légère est reformé sous la Monarchie de Juillet
  • 1855 : Reformé en tant que régiment d’infanterie sous le nom de 98e régiment d'infanterie

Colonels et chefs de brigade[]

Historique des garnisons, combats et bataille du 23e régiment d'infanterie légère[]

Révolution et Empire[]

Le 23e bataillon de chasseurs fait les campagnes de 1793 à 1796 dans les armées de l'Ouest[1].

La 23e demi-brigade d'infanterie légère fait les campagnes de l'an II à l'an IV dans les armées du Rhin et de Rhin-et-Moselle[1].

Elle fait les campagnes de l’an V dans l’armée des Alpes, puis, passé en l’an VI dans l’armée d’Italie, embarque en nivôse an VI (janvier 1798) pour la Corse où elle sert jusqu’en l’an XII. Les 3 compagnies de carabiniers rejoignent en floréal an VI (mai 1798) la garnison de Malte, sont fait prisonniers à la capitulation de l’île, et rejoignent leur corps en vendémiaire an IX (octobre 1800)[1].

Employé en Corse en l’an XIII, le régiment fait les campagnes de l’an XIV dans l’armée d’Italie, de 1806 à 1808 dans l’armée de Naples et celle de 1809 dans l’armée d’Italie.

  • 1799 : Corse ;
  • 1805 : Caldiero et Civitella ;
  • 1806 : Sainte-Euphémie et Amantea ;
  • 1807 : Miletto ;
  • 1808 : Siège de Scylla ;
  • 1809 : Passage du Piave, Saint-Daniel, Raab, et Wagram ;

Entré en Espagne à la fin de 1810, il fait les campagnes de 1811 à 1813 dans les armées de Catalogne, d’Espagne et du Portugal et celle de 1814 dans l’armée de Lyon.

  • 1810 : Palencia ;
  • 1811 : San-Felice et Figuières ;
  • 1812 : Mataro, Astorga, and Villafranca ;

Les 3e, 4e et 5e bataillons rejoignent la Grande Armée en 1813 et font les campagnes de 1813 en Allemagne et de 1814 en France dans le 6e Corps[1].

  • 1813 : Lützen, Bautzen, et Leipzig ;
  • 1814 : Auxerre, Orleans, Macon, Lyon, and Romans ;

Pendant les campagnes de la Révolution et de l'Empire, le 23e Léger aura 19 officiers tués, 13 morts des suites de leurs blessures et 84 autres blessés[2].

IIe République[]

  • En garnison à Châtellerault, département de la Vienne en 1849 ;
  • 1851 : lors du coup d'État du 2 décembre 1851, deux compagnies sont détachées à Issoudun pour réprimer tout soulèvement dans cette ville républicaine[3].

Second Empire[]

  • 1855 : Reformé en tant que régiment d’infanterie sous le nom de 98e RI

Insigne du 23e régiment d'infanterie légère[]

Héraldique[]

Devise du 23e régiment d'infanterie légère[]

Refrain[]

Drapeau du régiment[]

Le 23e Régiment d’Infanterie Légère reçoit, en 1804, 3 aigles du modèle Picot. Le régiment reçoit en 1812 un étendard modèle 1812 avec le nom de bataille suivant[1] :

WAGRAM
Réglement de 1804 (modèle Picot)
Réglement de 1804
Réglement de 1812
Réglement de 1812

Personnages célèbres ayant servi au 23e régiment d'infanterie légère[]

Notes et références[]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

  • Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l’Indre et le coup d’État du 2 décembre 1851, Chaillac, Points d’Æncrage, 2002, 109 p. (ISBN ISBN 978-2-911853-05-0), p. 26  ;

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